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conférence

  • Méditation devant la crèche...

    « Un silence profond enveloppait toute la terre, et la nuit était au milieu de sa course, quand ton Verbe tout-puissant, Seigneur, quitta son trône royal et descendit des cieux. » (Sg. 18, 14-15)
     
    « Pas l'ombre d'un bruit.
    Quand Jésus vient dans une âme, il propose, il n'impose pas, il ne dérange personne.
    C'est tellement vrai que si les gens du ciel ne s'en étaient pas mêlés, on l'attendrait encore !
    . . . . . . . . . . . .
    Alors, j'y vais, dans cette crèche, je m'y introduis. Les gens du ciel bousculaient un peu ceux de la terre, il fallait aller vite ; qui sont-ils ? des bergers, des simples, parce que les simples sont prêts à recevoir le message. Et qui nous retient, nous, devant le message du Christ : notre état de bonshommes compliqués ?
    Imaginez que les anges soient allés chez les notables du pays, eh bien, il en aurait fallu des explications ! Avec les simples ? l'annonce est faite et les voilà partis. C'est une raison psychologique toute simple. Bien sûr que Dieu se révèle aux simples. Pourquoi ? par mépris des grands du monde ? Non, mais parce que les petits sont moins compliqués. Demandez un service à un homme simple, vous l'aurez tout de suite ; l'autre, il vous fera des discours, il vous donnera des conseils. [...] Il y manque la simplicité. Il y a l'embarras de l'orgueil, l'embarras de l'argent, mais eux, les simples, au plein milieu de la nuit, vous leur dites : il faut partir chercher Jésus-Christ, il partent...
    . . . . . . . . . . . .
    Ne jouez plus au grand monsieur, prosternez-vous, écrasez-vous devant ce petit enfant enveloppé de langes et demandez-lui la grâce de vous faire encore plus petit, demandez la foi pour voir avec d'autres yeux et pour vous mettre humblement « comme un petit pauvre, un indigne petit esclave, les servant dans tous leurs besoins », les contemplant, ce n'est pas difficile...
    . . . . . . . . . . . .
    Restez longuement devant cette crèche, réellement présents, avec tout le dévouement et le respect possible...
    . . . . . . . . . . . .
    Ne vous gênez pas, Jésus, pour « m'arranger », même si vous devez me déranger, mais, de grâce, livrez-moi votre visage pour que, vous aimant, je vous suive. C'est tout. »

    P. Armand Roustand (1902-1973), Les Cinq Jours de Paray (Conférences de Retraites données en 1959), Tome II, La Nativité, Imprimerie Micolon, Paray-le-Monial, s.d.

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    Atelier de Rembrandt, L'Adoration des Bergers (1646)

  • Le Cardinal Sarah en Vendée - Conférence à Luçon

    « L’Église, mystère du Christ et mystère de communion »

    A l'occasion des festivités jubilaires du 7ème centenaire de la création du diocèse de Luçon qu'il présidait, le Cardinal Sarah a donné une conférence le lundi 14 août dernier dans la cathédrale Notre-Dame de Luçon, devant près de 700 personnes.

  • 21 mars 2017 : Journée mondiale de la trisomie 21

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    Plusieurs dates à retenir ce mois-ci :

    - 20 mars : Conférence à l’ONU à Genève : « Un monde sans trisomiques ?

    - 21 mars : Conférence au Parlement européen à Bruxelles.

    - 25 mars : Journée exceptionnelle autour du Cardinal Sarah à Paris, Conférence et Messe pour la vie célébrée à l’occasion du 23e anniversaire du rappel à Dieu du Professeur Jérôme Lejeune.

    Tous les détails de ces journées sur le site de la Fondation Jérôme Lejeune.

    Et si ce n'est déjà fait, n'oubliez pas de signer la pétition "Stop Discriminating Down".

  • Prochaines conférences du P. Matthieu Dauchez à Paris et à Lyon

    De passage en Europe à l’automne, le Père Matthieu Dauchez donnera une nouvelle conférence sur le thème du Mal : « Mais pourquoi Dieu permet-il cela ? ».

    - A Paris le jeudi 29 septembre à 20h30, à l’église Saint Jean Baptiste de Grenelle (15ème).
    Contact : Grégory Tertrais iledefrance@anak-tnk.org – Téléchargez le flyer.

    - A Lyon le mercredi 12 Octobre à 20h, à l’église Sainte Croix (27 rue de Condé – 69002 Lyon).
    Contact : Arnaud du Mesnil est@anak-tnk.org  – Téléchargez le flyer.

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    Mais pourquoi Dieu permet-il cela ? C’est une question qui touche tout le monde sans exception. Que se soit le mal, la souffrance ou la mort, tout homme est confronté à cette question sans réponse. Et lorsqu’il s’agit d’enfants la réflexion prend une dimension terrible et fait ressortir le scandale du Mal de manière bien plus violente. Insupportable. Nombreux sont ceux qui se sont penchés sur cette question, excusant un Dieu de bonté ou condamnant sans appel au contraire un Dieu cruel. Tous se sont confrontés à un mystère insondable.
    Et si les enfants, victimes les plus innocentes, nous donnaient eux-mêmes quelques-unes de ses clés ?

    (Conférence déconseillée au moins de 12 ans).

    Plus d'infos sur : www.anak-tnk.org.

  • Intervention du Saint-Siège à la XXIe Conférence des parties de la Convention - COP21

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    Ci-dessous, texte intégral du discours prononcé hier par le Secrétaire d'Etat, le Cardinal Pietro Parolin, à la 21e Conférence des parties de la Convention cadre des Nations unies - COP21, qui a lieu à Paris du 30 Novembre au 11 Décembre 2015.

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  • Strasbourg : les Chrétiens d’Orient à l’honneur du 4 au 18 octobre 2015

    Exposition La Grande Aventure des Chrétiens d'Orient, accompagnée d'une messe pour la Paix, ainsi que d'une conférence.

    Strasbourg,Exposition,Grande Aventure,Chrétiens d'Orient,messe pour la Paix,conférenceL’exposition « La Grande Aventure des Chrétiens d’Orient » sera visible à Strasbourg, du 4 au 18 octobre 2015 à l’église Sainte Madeleine.

    Exposition « La grande aventure des Chrétiens d’Orient » :

    L’Œuvre d’Orient présente un parcours didactique et largement illustré pour découvrir la richesse et la diversité des Églises et des Chrétiens d’Orient: 

    - Histoire : de la naissance de l’Église à Jérusalem aux séparations et réconciliations avec l’Église de Rome.

    - Traditions et  rites : maronite, chaldéen, copte, melkite, syriaque, arménien, gréco-catholique, malabar…

    Une invitation à mieux connaître l’Œuvre d’Orient et ses missions aux côtés des évêques, des prêtres et des communautés religieuses, du Moyen-Orient jusqu’en Inde, d’Ukraine en Éthiopie.


    MESSE : messe pour la Paix au Proche et Moyen-Orient, le 7 octobre 2015 à 18h, présidée par le Chanoine R. Vigneron, délégué épiscopal pour la pastorale des relations culturelles et délégué diocésain de l’Œuvre d’Orient.


    CONFÉRENCE : Le Père Vigneron, délégué de l’Œuvre d’Orient, donnera une conférence sur la situation actuelle des Chrétiens d’Orient le 7 octobre à 19h.


    Lieu : église Sainte Madeleine de Strasbourg, place Sainte Madeleine, 67000 Strasbourg

    Date : du 4 au 18 octobre 2015

    Source : Œuvre d'Orient.

  • Face à Daech, quel avenir pour les chrétiens d'Irak ? Conférence de Mgr Louis Sako, le 9 septembre à Paris

    Face à Daech, quel avenir pour les chrétiens d'Irak ?
    Conférence exceptionnelle de Mgr Louis Sako :

    le mercredi 9 septembre à 20h30
    Crypte Saint Ferdinand des Ternes - 23 rue d'Armaillé, 75017 Paris

    Entrée libre, ouvert à tous.

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  • « Ne passons pas une journée sans adorer ! »

    « Les âmes des adorateurs vont briller plus que les autres au ciel. Le temps que vous passez avec Jésus au Saint Sacrement est le meilleur temps que vous puissiez passer sur la terre. Les instants passés avec Jésus augmenteront votre union à Lui, rendront votre âme plus belle au ciel, et contribueront à apporter une paix éternelle sur la terre. »
    Bse Mère Teresa

    Le Père Ghislain, prêtre de la Société Jean Marie Vianney, formé par le P. Emilien Tardiff, est connu pour les retraites très suivies de guérison et libération qu’il a réalisées ces dernières années. Il a participé cet été au Congrès Adoratio2015 à St-Maximin-la-Sainte-Baume (19 au 24 juillet 2015), sous le patronage de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, et les Missionnaires de la Très Sainte Eucharistie.

    Une conférence qui passionnera autant les adorateurs que ceux qui se demandent à quoi peut bien servir ce temps "perdu" passé "sans rien faire" devant le Saint Sacrement.

  • La famille / Fabrice Hadjadj

    Remarquable conférence de Fabrice Hadjadj
    donnée au Grenelle de la Famille le 8 mars 2014

  • Audience à la Délégation de la “Conférence Internationale Catholique du Guidisme”

    A 12h15 ce matin en la salle Clémentine du Palais Apostolique, le Saint-Père a reçu en audience les délégués de la "Conférence Internationale Catholique du Guidisme" pour marquer le 50e anniversaire de la fondation.

    Ci-dessous le discours intégral en français que le Pape leur a adressé.

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  • Discours du Pape aux participants à la 39e Session de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture [F.A.O.]

    Ce matin le Pape François reçu les 450 participants à la 39e Session de la Conférence de la FAO, consacrée à la protection sociale agricole et au développement durable. Le droit à l'alimentation, le problème des déchets, l'impact des marchés sur la faim, la primauté du développement agricole, la question de l'eau, l'accaparement la terre et la dépendance à l'aide extérieure ont été les sujets abordés par le Saint-Père : "Face à la pauvreté de beaucoup de nos frères et sœurs, la question de la faim et le développement agricole demeurent des problèmes graves... Si la tendance à se détourner des questions difficiles est humaine...nous devons répondre à l'impératif de l'accès à la nourriture nécessaire, car c'est un droit pour tous. Les droits me prévoient aucune exclusion. Certes, on peut se rassurer parce que le 1 milliard 200 millions de personnes souffrant de la faim en 1992 a été réduit, même si la population mondiale augmente. Cependant, les engagements, les actions concrètes et les politiques d'investissement sont peu efficaces si l'on néglige l'obligation d'éradiquer la faim et de prévenir toutes les formes de malnutrition tout le monde".

    "Les statistiques relatives aux déchets sont extrêmement préoccupantes puisque un tiers de la nourriture produite est perdue. Cette question est essentielle, et il faut réfléchir sur l'utilisation non alimentaire des produits agricoles, qui sont utilisés pour large dans l'alimentation animale ou pour produire des biocarburants. Certes, nous devons nous assurer des conditions environnementales plus saines, mais sans continuer à exclure certains. Il faut sensibiliser tous les pays sur le type de la nutrition adapté selon les latitudes...en qualité et en quantité, mesurer les incertitudes déterminées par les variations du climat, la croissance de la demande et l'incertitude des prix... Mais quel est l'impact sur le marché avec ses règles sur la faim dans le monde? Parmi les études que vous avez faites, il est que depuis 2008 le prix de la nourriture a changé sa tendance doublé après stabilisée, mais toujours avec des valeurs élevées par rapport à la période précédente. Donc, la volatilité des prix entrave les plans d'aide aux plus pauvres ou à qui reçoit une alimentation minimale... A juste titre nous sommes tous préoccupés par le changement climatique, mais nous ne pouvons pas oublier la spéculation financière sur les denrées de base" que sont le blé, le riz, le maïs ou le soja... Or nous sommes convaincus à l'inverse que les produits de la terre ont une valeur sacré. Ils sont le fruit du travail quotidien des individus, les familles, les communautés, les agriculteurs".

    "L'objectif de la FAO qu'est le développement agricole comprend le travail de la terre, la pêche, l'élevage, l'exploitation forestière. Ce développement doit être au centre de l'activité économique... Cela implique de soutenir une résilience efficace, le renforcement spécifique de la capacité des communautés à faire face aux crises naturelles ou provoquées par l'action humaine, en faisant attention aux différentes exigences. Ainsi sera-t-il possible de tendre à un niveau de vie décent. Dans cet engagement il y d'autres points critiques. Tout d'abord, il semble difficile d'accepter résignation, désintérêt et même absence des états. On a parfois le sentiment que la faim est un sujet impopulaire, un problème insoluble... Les raisons qui conduisent à limiter les contributions d'idées, de technologie et d'expertise financière naissent de la réticence à prendre des engagements contraignants. On se cache trop souvent derrière le prétexte d'une crise économique qui serait mondiale mais aussi derrière l'idée que la faim frapperait tous les pays... C'est oublier que si la pauvreté est un problème social dans un pays, on devrait pouvoir trouver des solutions structurelles...et mettre en place des politiques sociales équitables. Cela peut changer si nous replaçons la solidarité au cœur des relations internationales". Le Pape parle également de "la nécessité d'éduquer les gens à une alimentation correcte... Nous savons qu'en Occident le problème réside dans la sur-consommation et le gaspillage. Dans le Sud, cependant, pour assurer la nourriture est nécessaire d'encourager la production locale. Ainsi, dans de nombreux pays la faim ne sera plus un phénomène chronique... Les aides d'urgence ne suffisent plus, d'autant qu'elles ne parviennent pas toujours les bonnes mains. La dépendance des grands producteurs s'impose si le pays n'a pas les moyens financiers. La population finit par ne pas manger suffisamment et la faim grandit".

    Quant au "changement climatique, il nous oblige penser au déplacement forcé de populations et aux nombreuses tragédies humanitaires par manque d'eau et de ressources. L'eau, fait déjà l'objet d'un conflit qui risque d'augmenter. Il ne suffit pas d'affirmer l'existence d'un droit à l'eau sans s'efforcer de parvenir à une consommation durable de ce bien, comme au traitement de tous les déchets... L'utilisation des terres demeure un problème grave. La captation de terres agricoles par des sociétés transnationales et des Etats ne prive pas seulement les agriculteurs d'un bien essentiel. Elle affecte directement la souveraineté des pays en développement. Il y a trop de zones où les aliments sont produits dans des pays tiers et où la population locale est doublement appauvrie, démunie de nourriture mais aussi de terre... La production alimentaire mondiale est en grande partie fruit du travail d'exploitations familiales. Par conséquent, il est important de renforcer le partenariat et des projets en faveur des entreprises familiales, et d'encourager les états à réglementer équitablement l'utilisation et la propriété des terres. Cela peut aider à éliminer les inégalités, aujourd'hui au centre de l'attention internationale".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 11.6.15).

    Texte intégral en espagnol et en italien sur le site internet du Vatican.

  • Les chrétiens, groupe religieux le plus discriminé au monde

    Chaque année, des centaines d’églises sont profanées, des statues sont détruites ou décapitées, des symboles religieux sont interdits, des chrétiens, laïcs ou consacrés, sont la cible d’agressions verbales ou physiques. Ces crimes motivés par la haine à l’encontre des chrétiens ne sont pas commis seulement en Afrique, au Moyen-Orient ou en Asie, mais aussi en Occident. La persécution et la mise à l’écart des chrétiens ont été évoqués ces jours derniers à Vienne à l’occasion de la deuxième conférence internationale de l’OSCE sur les discriminations antichrétiennes. La délégation catholique était présidée par le représentant permanent du Saint-Siège auprès de l’OSCE.

    La première conférence s’était tenue en 2011 à Rome. Depuis, la situation s’est aggravée. Les chrétiens sont aujourd’hui le groupe religieux le plus discriminé au niveau planétaire. Dans certaines régions situées au portes de l’OSCE, on constate des tendances génocidaires. Au cours de trois sessions de travail, les délégations des États membres de l’Organisation ont échangé avec des représentants religieux et avec des ONG qui luttent contre l’intolérance. Les participants ont insisté sur l’urgence de renforcer les mesures préventives et de combattre ce phénomène en expansion. La délégation catholique a pour sa part déploré la tendance dans les pays de l’OSCE à empêcher les chrétiens d’exprimer leur convictions religieuses dans l’espace public et de défendre leurs droits. L’ouverture vers la diversité religieuse et vers la laïcité risque de déboucher sur des formes d’intolérance, préviennent les catholiques. Aujourd’hui il y a, d’après eux, un malentendu en Europe sur la signification de la tolérance. Au nom de la tolérance on finit par devenir intolérant et cette dérive, a insisté la délégation catholique, doit être condamnée publiquement. Les représentants orthodoxes ont eux aussi énuméré les difficultés auxquelles sont confrontées les communautés chrétiennes dans la région de l’OSCE. Parmi elles, le langage haineux et agressif tenu par les défenseur d’un laïcisme militant qui voudrait saper les bases spirituelles et morales de la société. Selon un représentant du patriarcat de Moscou, on essaye de bloquer l’influence chrétienne sur les processus sociaux. Certains médias, sous couvert de liberté d’expression, se permettent de tourner ouvertement en dérision les valeurs chrétiennes. Dans certains cas, la discrimination positive des minorités religieuses débouche sur la violation des droits de la majorité chrétienne, comme, par exemple, l’interdiction des sapins de Noël. Le multiculturalisme qui résulte de l’immigration ne doit pas faire oublier l’importance du christianisme dans le processus historique de formation des valeurs européennes qui ont servi de fondement à l’intégration européenne. Le délégué du patriarcat de Moscou a par ailleurs insisté sur le droit des parents croyants à s’assurer que l’enseignement scolaire corresponde à leurs principes moraux et religieux.

    Source : Radio Vatican.

    Les interventions de l'Eglise orthodoxe russe à Vienne

    A consulter : L'observatoire de la Christianophobie

    L'OSCE (Organization for Security and Co-operation in Europe)

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François pour l'ouverture de la XXème Assemblée générale de Caritas Internationalis

    Livret de la célébration

    Le Pape François a présidé en personne ce mardi en fin d'après-midi la Messe d'ouverture de l'Assemblée générale de Caritas Internationalis.

    S'exprimant devant les quelques centaines de délégués rassemblés pour cette 20ème Assemblée générale, le Pape François a livré dans son homélie un commentaire des textes de la liturgie de ce mardi 12 mai, avec notamment l'extrait des Actes des apôtres (16, 22-34) qui évoque la conversion du geôlier de Paul et Silas dans la prison de Philippes, après un incident avec la foule. Il prend peur à la suite d'un tremblement de terre et de l'ouverture des portes de la prison, mais « Paul le rassure et lui, tremblant et émerveillé, supplie à genoux d’être sauvé ». « Le récit nous dit que cet homme a accompli tout de suite les étapes essentielles du chemin de foi et de salut : il écoute avec toute sa famille la parole du Seigneur ; il lave les plaies de Paul et Silas ; il reçoit le baptême avec tous les siens ; et enfin il accueille Paul et Silas chez lui, il dresse la table et leur offre, tout joyeux, à manger ». C'est donc sur la symbolique de la table ouverte que le Pape a axé son homélie, rejoignant ainsi le thème de la solidarité cher à Caritas. « L’évangile annoncé et cru incite à laver les pieds et les plaies de ceux qui souffrent, et à leur dresser une table (...). Dans ce geste nous pouvons voir toute la vocation de Caritas. »

    Caritas ne doit pas se déraciner de sa vocation

    Le Pape a insisté sur cette dimension spirituelle de Caritas, qui doit éviter l'écueil de ne devenir qu'une simple ONG bureaucratique. « Caritas est désormais une grande Confédération, amplement reconnue aussi dans le monde pour tout ce qu’elle réalise. La Caritas est une réalité de l’Église implantée dans de très nombreuses parties du monde, et elle doit chercher à se déployer encore plus largement, également dans les diverses paroisses et communautés, pour renouveler ce qui s’est passé aux premiers temps de l’Église. En effet la racine de tout votre service consiste vraiment en l’accueil simple et obéissant de Dieu et du prochain » a insisté le Saint-Père.  « Sans cette racine, Caritas meurt ! » a-t-il improvisé, avec une certaine gravité.

    « Il n'y pas de petites Caritas ou de grandes Caritas, toutes sont égales, a-t-il insisté. Demandons au Seigneur la grâce de comprendre la vraie dimension de la Caritas, la grâce de ne pas tomber dans l'illusion de croire qu'un centralisme bien organisé soit la bonne voie, la grâce de comprendre que Caritas est toujours en périphérie, dans chaque Église particulière, et la grâce de croire que le siège central de Caritas est seulement une aide, un service, une expérience de communion, et non pas le chef de toutes les Caritas. »

    « Celui qui vit la mission de Caritas n’est pas un simple opérateur, mais au contraire il est un témoin du Christ, a-t-il insisté. Une personne qui cherche le Christ et se laisse chercher par le Christ ; une personne qui aime avec l’esprit du Christ, l’esprit de gratuité, de don. Toutes nos stratégies et planifications restent vides si nous ne sommes pas porteurs de cet amour. Non pas notre amour, mais le sien. Ou mieux encore, notre amour purifié et renforcé par le sien. »

    Respecter la Création pour que Dieu se manifeste

    Faisant allusion à la campagne de Caritas, "une seule famille humaine, de la nourriture pour tous", le Pape a rappelé que « la planète produit de la nourriture pour tous, mais il semble qu’il manque la volonté de partager avec tous. Dresser la table pour tous, et demander qu’il y ait une table pour tous. Faire ce que nous pouvons pour que tous aient de quoi manger, mais aussi rappeler aux puissants de la terre qu’un jour Dieu les jugera et qu’il se manifestera s’ils auront vraiment essayé de Le nourrir en chaque personne (Mt 25,35), et s’ils auront œuvré pour que l’environnement ne soit pas détruit. »

    Le Pape a aussi évoqué, sans citer aucun pays en particulier, le drame des chrétiens persécutés en Afrique et au Moyen-Orient. « Nous ne pouvons pas oublier nos frères chrétiens qui ont été privés avec violence autant de la nourriture pour le corps que celle pour l’âme : ils ont été chassés de leurs maisons et de leurs églises, parfois détruites. Je renouvelle l’appel à ne pas oublier ces personnes et ces injustices intolérables » a-t-il insisté, sachant que certains des délégués présents viennent de pays en guerre.

    « Avec tant d’autres organismes caritatifs de l’Église, Caritas manifeste donc la force de l’amour chrétien et le désir de l’Église d’aller à la rencontre de Jésus qui est en toute personne, surtout lorsqu’elle est pauvre et souffrante. C’est le chemin qui nous attend et c’est dans cette perspective que je souhaite que vos travaux puissent se dérouler ces jours-ci. Nous les confions à la Vierge Marie dont toute sa vie a eu pour critère fondamental l’accueil de Dieu et du prochain (...). Avec une aide aussi puissante nous n’avons pas peur de poursuivre notre mission », a-t-il conclu.

    Cette Eucharistie a notamment été concélébrée à l'autel par le cardinal Oscar Andrès Rodriguez Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa (Honduras) et président sortant de cette Confédération catholique qui compte 165 antennes nationales, comme en France sous le nom de "Secours catholique".

    Parmi les autres cardinaux présents figurait le cardinal français Roger Etchegaray, vice-doyen du Sacré-Collège, le cardinal allemand Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, et le cardinal italien Antonio Maria Veglio, président du Conseil pontifical pour les migrants. Caritas est l'une des organisations les plus actives pour le secours aux personnes migrantes dans de nombreux pays du monde.

    Source : Radio Vatican.

    Traduction intégrale en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • XXe Assemblée Générale de Caritas Internationalis

    « One Human Family, Caring for Creation »
    « Une seule famille humaine, prendre soin de la création »
    (Rome, 12-17 mai 2015)

    11h30 : Conférence de Presse de présentation de la XXe Assemblée Générale

    Intervenants :
    - Card. Óscar Andrés Rodríguez Maradiaga, S.D.B., Président de Caritas Internationalis ;
    - Michel Roy, Secrétaire Général de Caritas Internationalis ;
    - Fr. Gustavo Gutiérrez, O.P., Théologien ;
    - Haridas Varikottil, Expert en Agriculture de Caritas India.

     17h30 : Sainte Messe célébrée par le Pape François

     Discours - Vidéo - Homélie, à voir plus haut

  • Loi santé : la personne humaine risque d’être dégradée

    communiqué,conférence,evêques,france,loi santé,personne humaine,dégradationDepuis hier 31 mars les députés débattent du projet de loi de modernisation du système de santé. La Conférence des Evêques de France attire l’attention du législateur sur plusieurs mesures proposées qui représentent une menace pour la juste compréhension de la personne humaine.

    La suppression du délai de réflexion avant une IVG

    « Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement (…). C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame » affirmait Simone Weil en 1974.

    Adopté en commission des affaires sociales, cet amendement renforce la banalisation de l’avortement : cet acte qui conduit à éliminer la vie. Avorter ne sera jamais banal, quelles qu’en soient les raisons.

    Pour bien des actes de la vie courante, des délais de réflexion sont préservés pour garantir une réelle liberté de choix. Supprimer le délai de réflexion pour les femmes voulant avorter revient à empêcher une réelle liberté de prise de conscience et de choix face à la vie qu’elles portent.

    La suppression du délai de réflexion avant une IVG renforce une conception réduite de la dignité humaine faisant de l’enfant à naître un simple objet dont on doit disposer librement et retirant à la femme enceinte les moyens d’exercice de sa réelle liberté de conscience.

    L’Église continuera à accompagner les couples et les femmes confrontées à cette douloureuse question.

    L’autorisation de prélèvement d’organes

    L’amendement adopté en commission des affaires sociales constitue un retour en arrière, considérant que seule l’inscription sur le registre national qui recense les refus de don d’organe peut empêcher le prélèvement. En l’absence d’inscription sur ce registre, depuis 1994, la famille de la personne décédée doit être interrogée par les médecins afin d’exercer le discernement nécessaire pour décider d’éventuels prélèvements.

    L’amendement, qui propose de retirer cette consultation de la famille afin de permettre plus de prélèvements, est une pure négation de cette ultime liberté qu’il faut laisser au défunt et à sa famille. « En réalité, n’est-ce pas plutôt considérer le corps humain après la mort comme une réserve d’organes exploitable en fonction des besoins de la société… N’est-ce donc pas une forme d’appropriation collective des corps ? » s’interroge le Père Patrick VERSPIEREN (http://ethique-soin.blogs.la-croix.com/don-dorganes-un-amendement-deplorable/2015/03/31/)
    L’amendement en question risque de provoquer une méfiance encore plus grande vis-à-vis du don d’organes et atteindre un but inverse de celui recherché.

    Le don d’organe est un acte d’une grande dignité car il reste un don : expression d’une liberté individuelle pleinement consentie. Il est un signe de solidarité de la part du donneur qu’il faut encourager.

    Si le don d’organe est bien une « priorité nationale », il est urgent de le promouvoir en tant que tel, de mettre en place de véritables campagnes d’information basées sur la responsabilité et la solidarité de chacun. La loi doit proposer à chacun une telle place dans la société et non pas réduire le citoyen à un simple réservoir d’organes.

    Expérimentation des salles de consommation à moindre risque

    La loi Santé propose aussi l’expérimentation pendant six ans des salles de consommation à moindre risque, les « salles de shoot ».

    La CEF considère cette expérimentation comme une prise de risque inconsidérée. Là encore, elle serait une forme de banalisation par la loi de la consommation de drogue. La loi doit poser des limites et non pas proposer des transgressions. Le risque d’émettre un mauvais signal, notamment, à destination des jeunes ne peut pas être couru ainsi. Une telle décision mérite sûrement plus de réflexion et de consultations.

    Les efforts de l’Etat doivent plutôt porter sur deux volets : la prévention et l’accompagnement des personnes dépendantes. Les SCMR apparaitraient comme un échec de ces deux volets.

    Contraception d’urgence pour les mineurs

    La loi Santé en débat propose aussi la banalisation de la contraception pour les mineurs en faisant sauter les dernières barrières que la loi précédente prévoyait : « les mots : « à titre exceptionnel et » et les mots : « et de détresse caractérisés » sont supprimés », indique l’article 3.

    Cette loi indique une conception erronée de la dignité de la personne humaine, ôtant toute responsabilité de la part des adultes vis-à-vis des jeunes mineurs confrontés aux questions affectives et sexuelles. Il est inconcevable que la loi laisse ainsi les adolescents seuls dans l’exercice de ces premiers discernements qu’ils doivent faire sur leur corps, sur leur engagement, sur leur rapport même à la vie. Cet amendement vise encore à déconstruire un peu plus cette responsabilité que la société adulte doit exercer sur les jeunes générations, faisant miroiter à ces dernières une fausse image de la liberté faite, non pas de choix, mais d’absence de choix.

    Communiqué de l'Eglise catholique en France.

  • Le Pape François aux participants à la 29e Conférence internationale du Conseil pontifical pour la pastorale de la Santé

    La 29ème Conférence internationale du Conseil pontifical pour la pastorale de la Santé s’est conclue. Elle avait pour thème d’étude : "Animer l'espérance pour les personnes avec des troubles du spectre autistique". La rencontre avait pour objectif de mieux cerner les défis que pose les troubles liés à l’autisme, pour les personnes qui en souffrent, leurs familles, et les personnes qui les aident, les défis posés à la science, à la médecine, et plus généralement à la société et aux gouvernements.

    Recevant ce samedi matin les participants à cette Conférence, ainsi que de nombreuses familles, accompagnées de leurs enfants et des associations - quelques 6.000 personnes -, le Pape a d’emblée insisté sur la complexité des troubles de l’autisme, et la nécessité d’un engagement plus concret des gouvernements et des institutions, ainsi que des communautés chrétiennes pour venir en aide aux personnes concernées. Engagement de tous, pour promouvoir l’accueil, la rencontre, la solidarité, afin de susciter l’espérance et de rompre l’isolement des personnes autistes et leurs familles.

    L’accompagnement de ces personnes, tenait à souligner le Pape, ne peut être anonyme ou impersonnel, il tend surtout à comprendre les profondes exigences d’une pathologie qui souvent a du mal à être diagnostiquée, mais surtout pour les familles, à être accueillie sans honte ou replis dans la solitude. Car c’est une véritable croix, a ajouté le Pape qui recommandait alors de mettre en place de véritables réseaux nationaux de soutien et de services, efficaces et accessibles, qui puissent mettre en lien les parents, les amis, les thérapeutes, les éducateurs et les agents pastoraux. Afin d’éviter que les personnes concernées n’en arrivent pas à se sentir inadéquates, inefficaces, frustrées.

    Le Pape remerciait alors toutes les familles présentes, les groupes paroissiaux et les nombreuses associations représentées lors de cette audience, pour leur témoignages émouvants et leurs actions au quotidien auprès des personnes autistes. Il remerciait aussi les médecins et les chercheurs, pour toutes leurs découvertes thérapeutiques pour soigner mais aussi prévenir ces troubles de l’autisme, et sauvegarder la dignité des personnes touchées.

    Source : Radio Vatican.

    Traduction intégrale en français sur Zenit.org

    Vidéo et texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.

  • IIe Conférence internationale sur la nutrition - Discours du Pape François

    Le Pape s'est rendu ce matin au siège de la FAO, où se tient depuis hier la seconde Conférence internationale sur l'alimentation. Il a été accueilli par le Directeur général et son adjoint, M. José Graziano da Silva et M. Oleg Chestnov, ainsi que par l'Observateur permanent du Saint-Siège près cette organisation, Mgr Luigi Travaglino. Après avoir également salué Mme Margaret Chan, Directrice générale de l'OMS, il a prononcé le discours suivant devant l'assemblée :

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  • Comment sauver l'église Saint-Hilaire de Mortagne ?

    Comment sauver l'église Saint-Hilaire de Mortagne ?

    L'avenir de l'église Saint-Hilaire de Mortagne est en suspens depuis sa fermeture en mars 2007 pour cause de vétusté. Pourra-t-elle être restaurée entièrement ou partiellement ? Sera-t-elle rasée comme récemment celle de Gesté ? Trois spécialistes viendront parler des dangers qui menacent ce patrimoine et présenter les solutions pour sa préservation.

    Saint Hilaire de Mortagne
    Cette conférence-débat organisée par l'association Mortagne Patrimoine de Vendée se tiendra le vendredi 6 juin 2014, à 20h30, à la salle Saint-Hilaire, près de l'église, rue du Calvaire à Saint-Hilaire de Mortagne. Les intervenants sont Maxime Cumunel, de l'Observatoire du patrimoine religieux, Guy Massin-Le Goff, conservateur des antiquités religieuses du Maine-et-Loire, et Julien Bourreau, conservateur des antiquités et objets d'art de la Vendée. L'entrée sera libre et gratuite.

    Association Mortagne Patrimoine de Vendée
    chez M. Claude Barré

    2 bis rue du Calvaire
    Saint-Hilaire-de-Mortagne
    85290 Mortagne-sur-Sèvre
    (adhésion à l'association : 5 €)

    Pour en savoir plus :

    La municipalité de Mortagne-sur-Sèvre a édité en mars 2013 un bulletin spécialement consacré au devenir de l'église Saint-Hilaire consultable ici.

    Tract conférence 6 juin 2014.pdf

    Tract soutien à Saint-Hilaire de Mortagne.pdf

    Source : Vendéens et Chouans.

  • Seconde Conférence internationale sur la lutte contre la traite des êtres humains

    Le Saint-Père a reçu ce matin les participants à la seconde Conférence internationale sur la lutte contre le trafic des êtres humains, qui vient de se dérouler au Vatican à l'initiative de la Conférence épiscopale d'Angleterre - Pays de Galles, pour examiner notamment le rôle que l’Église doit y jouer. D'emblée, il a qualifié ce fléau de plaie dans le corps social mondial, de blessure infligée au Christ, de crime contre l'humanité :

    "Ici sont réunies des représentants des autorités policières en charge de la lutte institutionnelle contre ce phénomène et des organisations humanitaires en charge des victimes. Il s'agit de deux approches distinctes qui peuvent et doivent converger. Dialoguer et échanger sur cette double base est fondamental, c'est pourquoi ce type de réunion est plus que nécessaire".
    En conclusion le Pape a félicité les organisateurs qui, un an après la première conférence, ont réussi à rassembler tant d'experts d'horizons divers afin de travailler ensemble. "cette rencontre est importante car elle montre qu'ensemble gens d’Église et personnes de bonne volonté savent dire Ça suffit !".

    Voici la déclaration finale des participants à la seconde Conférence internationale sur la lutte contre la traite des êtres humains :

    "Ce jour au Vatican, des représentants d'autorités policières et de représentants de l’Église catholique se sont réunis pour réfléchir aux moyens de lutter contre ce fléau. Ayant appuyé l'initiative, le Pape François a encouragé la communauté internationale à adopter une stratégie commune et efficace afin qu'à travers le monde aucun être humain ne puisse être utilisé comme une chose, et que la dignité de la personne soit toujours respectée. Comme responsables de l'application de la loi au sein de la communauté internationale nous nous engageons à éradiquer un délit qui abuse des personnes les plus vulnérables. Notre conférence entre dans un projet international de prévention, d'attention pastorale et de réinsertion qui met les victimes au centre de l'action. Chacun de nous s'engage à œuvrer avec l’Église et la société afin de livrer à la justice les responsables de ces crimes odieux et de tout faire pour alléger les souffrances de leurs victimes".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 10.4.14)

    A lire (voir ci-dessus) : Jean Etévenaux, Histoire de l'esclavage, feuillage éditions, 2014.

  • Pape François : Discours aux évêques de la Conférence épiscopale espagnole

    Ce matin, le Pape François a reçu en audience les évêques de la Conférence épiscopale espagnole au terme de leur visite Ad Limina. Dans son discours, il a loué leur intention de "servir fidèlement le peuple de Dieu qui pérégrine en Espagne, où s'enracine très tôt la Parole de Dieu qui a donné des fruits de concorde, de culture et de sainteté", un fait que mettra en lumière de façon particulière la célébration du cinquième centenaire de la naissance de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, première femme Docteur de l’Église. "Alors que vous vivez la dure expérience de l'indifférence de nombreux baptisés et que vous faites face à une culture mondaine qui relègue Dieu à la vie privée et l'exclut du milieu public, il ne faut pas oublier votre histoire... Ayons toujours confiance en Lui et de tout ce qu'il sème dans les cœurs de ceux qui sont confiés à nos soins pastoraux", écrit le Saint-Père.

    "Je confie aux évêques - poursuit-il - la tâche de faire germer ces semences par l'annonce courageuse et vraie de l’Évangile, de veiller avec soin sur sa croissance par l'exemple, l'éducation et la proximité, de les harmoniser dans l'ensemble de la vigne du Seigneur de laquelle personne ne peut être exclu... C'est pourquoi, chers frères, ne ménagez pas vos efforts pour ouvrir de nouveaux chemins à l’Évangile qui atteignent tous les cœurs afin qu'ils découvrent leur désir profond : le Christ comme ami et frère. Il ne sera pas difficile de trouver ces chemins, si nous suivons les traces du Seigneur qui n'est pas venu pour se faire servir mais pour servir, qui sachent respecter avec humilité les temps de Dieu et, avec patience, le processus de maturité de chaque personne, sans avoir peur de faire le premier pas pour aller à leur rencontre. Il nous enseigne à écouter tout le monde cœur à cœur, avec tendresse et miséricorde, et à chercher ce qui unit vraiment et sert à une construction mutuelle".

    Dans cette recherche, "il est important que l'évêque ne se sente pas seul, ou pense être seul, qu'il soit conscient que le troupeau qui lui a été confié a aussi du flair pour les choses de Dieu... De même, l'époque actuelle, où les intermédiaires de la foi se font chaque fois plus rares et où les difficultés ne manquent pas pour sa transmission, exige de mettre vos Églises dans un véritable état de mission permanent pour appeler ceux qui se sont éloignés et fortifier leur foi, spécialement chez les enfants... La foi n'est pas un simple héritage culturel, mais un cadeau, un don qui naît de la rencontre personnelle avec Jésus et de l'acceptation libre et joyeuse de la nouvelle vie qu'il nous offre... Réveiller et raviver une foi sincère, favorise la préparation au mariage et l'accompagnement des familles, dont la vocation est d'être le lieu natif de la coexistence dans l'amour, cellule originelle de la société, transmetteur de vie et église domestique où se forge et se vit la foi. Une famille évangélisatrice est un agent d'évangélisation de grande valeur".

    Le Pape François a aussi rappelé la publication, l'an passé, du document Vocations sacerdotales pour le XXIe siècle, comme signe d'intérêt des Églises particulières dans la pastorale des vocations. "C'est un aspect - a-t-il ajouté - que tout évêque doit mettre dans son cœur comme priorité absolue, le portant dans la prière, insistant sur la sélection des candidats et préparant des équipes de bons formateurs et de professeurs compétents. L'amour et le service des pauvres - a-t-il souligné - est le signe du Royaume de Dieu que Jésus est venu apporter. Je sais bien que, ces dernières années, votre Caritas, ainsi que d'autres œuvres charitables de l’Église, ont mérité une grande reconnaissance des croyants et non croyants. Je me réjouis beaucoup et demande au Seigneur que cela soit un motif de rapprochement à la source de la charité, au Christ qui est venu faire le bien et soigner tous les opprimés, et aussi à votre Église qui est mère et ne peut jamais oublier ses enfants les plus nécessiteux". Le Pape a conclu en encourageant les évêques "à faire face au renouveau spirituel et missionnaire de ses Églises particulières, "comme des frères et pasteurs" de leurs fidèles, et "aussi de ceux qui ne le sont pas ou l'ont oublié. C'est pourquoi...une collaboration franche et fraternelle au sein de la Conférence épiscopale sera d'une grande aide, ainsi que le soutien réciproque et plein d'attentions dans la recherche des formes d'action les plus appropriées".

    Source : Vatican information Service (Publié VIS Archive 01 - 3.3.14)