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  • Cause des Saints : une bienheureuse et sept nouveaux vénérables

    Ce samedi 20 février, le Pape François a reçu en audience le cardinal Marcello Semeraro, préfet de la Congrégation pour la Cause des saints, qu'il a autorisé à promulguer des décrets concernant une future bienheureuse et sept nouveaux vénérables. Ces décrets concernent :

    - le miracle, attribué à l'intercession de la vénérable Armida Barelli (1882-1952), du Tiers-Ordre Séculier de Saint François, co-fondatrice italienne de l'Institut Séculier des Missionnaires de la Royauté de Notre Seigneur Jésus Christ ;

    - les vertus héroïques du serviteur de Dieu Albino Alves da Cunha e Silva (1882-1973), prêtre diocésain portugais ;

    - les vertus héroïques du serviteur de Dieu Ignace de Saint-Paul (né George Spencer, 1799-1864), prêtre profès anglais de la Congrégation de la Passion de Jésus-Christ ;

    - les vertus héroïques de la servante de Dieu Maria Felicita Fortunata Baseggio (au siècle : Anna Clara Giovanna, 1752-1829), moniale italienne de l'Ordre de Saint Augustin ;

    - les vertus héroïques de la Servante de Dieu Elisa Giambelluca (1941-1986), fidèle laïque italienne, membre de l'Institution Thérésienne ;

    - les vertus héroïques de la servante de Dieu Floralba Rondi (née Luigia Rosina, 1924-1995), religieuse professe italienne de la Congrégation des Sœurs des Pauvres - Institut Palazzolo ;

    - les vertus héroïques de la Servante de Dieu Clarangela Ghilardi (née Alessandra, 1931-1995), religieuse professe italienne de la Congrégation des Sœurs des Pauvres - Institut Palazzolo ;

    - les vertus héroïques de la Servante de Dieu Dinarosa Belleri (née Teresa Santa, 1936-1995), professeure de religion italienne de la Congrégation des Clarisses - Institut Palazzolo.

    Les trois religieuses italiennes mortes en République démocratique du Congo font partie des six religieuses emportées entre avril et mai 1995 après avoir été infectés par le virus Ebola alors qu'elles soignaient des malades à l'hôpital de Kikwit. « Elles avaient une grande expertise reconnue dans le domaine des soins infirmiers. Mais leur plus grande compétence était leur capacité à transformer un hôpital en un lieu d'espérance et de bien pour les gens et pour les pauvres. C'est là que réside leur véritable contagion, plus forte que la maladie qui les a frappées », avait déclaré le 25 janvier 2014 Mgr Francesco Beschi, évêque de Bergame, pendant la Messe de clôture du procès diocésain de béatification.

    Source : Vatican News.

  • Basilique Saint-Pierre : Prière pour la paix au Soudan du Sud et au Congo

     
    Le Pape François préside une prière pour la paix au Soudan du Sud et en République Démocratique du Congo. Un temps de prière ouvert à tous, et qui ne nécessitera pas de billet d’entrée a précisé la préfecture de la maison pontificale.


    Texte intégral de l'homélie du Pape traduite en français sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 21 décembre 2016

    « Nos sécurités ne nous sauveront pas, seule l’Espérance en Dieu le peut » : c’est ce qu’a affirmé le Pape François, lors de l’audience générale, ce mercredi matin, 21 décembre 2016, en salle Paul VI. Le Souverain Pontife a poursuivi son cycle de catéchèse sur l’espérance chrétienne. Cette espérance qui entre dans le monde à Noël, avec l’incarnation du Fils de Dieu.

    La naissance de Jésus, dans l’humble grotte de Bethléem, nous parle d’une espérance « fiable, visible et compréhensible, car fondée sur Dieu ». En entrant dans le monde, Jésus « nous donne la force de marcher avec Lui, vers le Père qui nous attend ». Voilà ce que signifie « espérer », pour le chrétien.

    Et le Pape de proposer l’exemple de la Crèche, laquelle, « dans sa simplicité, transmet l’espérance dans chacun des personnages » : Marie, celle qui a dit « oui », celle qui a été durant neuf mois l’Arche de l’Alliance éternelle, qui contemple l’Enfant emmailloté, et « voit en Lui l’amour de Dieu venu sauver son peuple et toute l’humanité » ; saint Joseph, qui a cru à la parole de l’ange et a nommé l’Enfant ‘Jésus’ ; les bergers, pauvres et les humbles, qui reconnaissent dans cet Enfant la réalisation de la promesse de Dieu, et espèrent que le salut s’accomplira pour chacun d’eux. Celui qui s’appuie sur ses propres sécurités, surtout matérielles, n’attend pas le salut de Dieu, a poursuivi le Pape, seule l’Espérance en Dieu nous sauvera, a-t-il insisté.

    Aussi les bergers, comme le chœur des Anges, se réjouissent-ils, car « l’espérance chrétienne s’exprime dans la louange et l’action de grâce à Dieu, qui a inauguré son Règne d’amour, de justice et de paix ».

    « En contemplant la crèche, a conclu le Pape, accueillons Jésus, germe de l’espérance que Dieu dépose dans les sillons de notre histoire personnelle et communautaire. Car chaque ‘oui’ à Jésus qui vient est un germe d’espérance ».

    Source : Radio Vatican (CV-MA).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, à quelques jours de Noël, je voudrais réfléchir à ce moment où, pour ainsi dire, l’espérance est entrée dans le monde, avec l’incarnation du Fils de Dieu. La naissance du Christ nous parle d’une espérance fiable, visible et compréhensible, parce que fondée sur Dieu. Espérer pour le chrétien signifie la certitude d’être en chemin avec le Christ vers le Père qui nous attend. Ainsi, dans sa simplicité, la crèche transmet l’espérance à travers chacun des personnages : Jésus, en qui l’espérance de Dieu et l’espérance de l’homme se rencontrent ; Marie, Mère de l’espérance, qui contemple l’Enfant et voit en Lui l’amour de Dieu venu sauver son peuple et toute l’humanité ; et Joseph, qui a cru à la parole de l’ange et qui a nommé cet Enfant « Jésus », un nom qui est une espérance pour chaque homme. Dans la crèche, les bergers représentent les humbles et les pauvres : ils voient dans cet Enfant la réalisation de la promesse de Dieu et ils espèrent que son salut s’accomplira pour chacun d’eux. Ils se réjouissent quand ils reconnaissent dans cet Enfant le signe donné par les anges. Car l’espérance chrétienne s’exprime dans la louange et l’action de grâce à Dieu qui a inauguré son Règne d’amour, de justice et de paix. En contemplant la crèche, accueillons Jésus, germe de l’espérance que Dieu dépose dans les sillons de notre histoire personnelle et communautaire. Car chaque « oui » à Jésus qui vient est un germe d’espérance. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes venus de Paris, Saint Cloud et Reims. Pour naître à l’espérance que Dieu nous donne, avec Marie, Joseph et les bergers, ouvrons nos cœurs à Jésus et accueillons en Lui tout l’amour de Dieu pour chacun de nous. Bon Noël à tous. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Kinshasa-2016.jpg

    Lors de cette audience générale, le Pape François est revenu sur la crise politique qui secoue actuellement la République démocratique du Congo, avec l’arrivée à échéance, hier, du mandat du président Joseph Kabila, sans qu’une élection n’ait été organisée pour lui trouver un successeur.

    Des violences ont encore secoué la capitale Kinshasa, et d'autres villes du pays hier notamment Lubumbashi, faisant neuf morts selon le gouvernement et une vingtaine selon la mission de l’Onu dans le pays.Dans ce contexte, le pape François a voulu lancer un nouvel appel pour la paix et la concorde nationale.

    Le compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

  • Nouvelles du monde - RD Congo : L’Eglise prise pour cible d’assaillants

    RDCongo-Eglise.jpgDepuis des mois, l’Eglise n’a pas cessé d’être la cible d’hommes en armes au sud Kivu. Après l’assassinat d’un prêtre, le 25 février dernier, c’est une paroisse  de Bukavu qui a été attaquée à l’arme lourde.

    Dans la nuit du 1er mars 2015, la paroisse de Mater Dei à Bukavu a été attaquée par des hommes lourdement armés. Les crépitements des balles très nourris qui ont semé la panique et le son de la cloche de la paroisse ont alerté la population dont l’intervention a finalement empêché les bandits d’opérer. Ce n’est ne pas la première fois que cette paroisse où habite l’abbé Justin Nkunzi, directeur de la commission diocésaine Justice et Paix (CDJP) est attaquée. Précédemment, le véhicule de l’abbé Nkunzi a été attaqué par des inconnus à l’entrée de la paroisse.

    Des attaques qui se répètent

    La CDJP se dit indignée. Elle regrette que les autorités congolaises n’arrivent toujours pas, par des enquêtes sérieuses, à démasquer les groupes de malfaiteurs organisés et à les empêcher de continuer à porter des atteintes graves à l’intégrité physique, à la vie et aux biens des personnes.

    Précisons encore dans la nuit du 25 février 2015, le père Jean-Paul Kakule Kyalembera, économe de la paroisse de Mweso du diocèse de Goma, a été tué dans le cadre d’un vol qui a visiblement mal tourné. Selon Mgr Théophile Kaboy Ruboneka, évêque de Goma, « il semble qu’il se soit agi d’un acte de banditisme. Le prêtre fermait les portes de l’église lorsqu’il a découvert un ou plusieurs bandits qui étaient cachés quelque part. Les criminels ont ouvert le feu sans hésitation, blessant mortellement le Père Kakule à l’abdomen et à la tête, le prêtre mourant sur le coup ». Mgr Kaboy ajoute que trois suspects ont été arrêtés dans le cadre de ce meurtre.

    Selon l’agence Fides, en novembre dernier, le curé de l’église dans laquelle a été tué le père Kakule avait échappé à une tentative de meurtre. L’évêque de Goma souligne aussi que dans son diocèse, « il existe de nombreuses bandes qui terrorisent la population et trop d’armes sont en circulation. Parmi les victimes des violences et des extorsions se trouvent même des religieuses, qui sont menacées de mort si elles ne paient pas une rançon de 4.000 USD. La situation demeure donc très dangereuse ».

    Rappelons que l’on est toujours sans nouvelles de trois prêtres assomptionnistes, enlevés dans leur paroisse de Notre-Dame des Pauvres de Mbau, à 22 km de Beni (Nord Kivu) le 19 octobre 2012. Le 29 octobre 1996, Mgr Christophe Munzihirwa Mwene Ngabo, archevêque de Bukavu (sud Kivu) avait lui aussi été assassiné en République Démocratique du Congo.

    Avec Radio Vatican

    © Photo : Caritas Congo

    Source : InfoCatho.be.

  • Jubilé d’or du martyre de la Bienheureuse Anuarite Nengapeta en RD du Congo

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    Le diocèse d’Isiro-Niangara, dans la province Orientale, accueillera bientôt le pèlerinage national sur la tombe de la Bienheureuse Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta, vierge et martyre. La bienheureuse est fêtée le 1er décembre, date de son assassinat par des rebelles en 1964, il y a cinquante ans.

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  • Le Pape invite les évêques congolais à consolider la famille, première route de la paix

    Cardinal_Monsengwo_Pasinya.jpg

    Le Pape a reçu ce matin les membres de la Conférence épiscopale de la République Démocratique du Congo, à la conclusion de leur visite Ad Limina, auxquels il a remis un discours, centré sur le respect de la personne : L’Église de votre pays, écrit-il, "dont certains diocèses ont récemment célébré le premier centenaire de leur évangélisation, est une jeune Église. Mais elle est aussi une Église de jeunes. Les enfants et les adolescents, en particulier, ont besoin de la force de Dieu pour résister aux multiples tentations issues de la précarité de leur vie, de l’impossibilité de poursuivre des études ou de trouver du travail. Je suis sensible à leur situation difficile, et je sais que vous partagez leurs peines, leurs joies et leurs espoirs. Je pense particulièrement avec effroi à ces enfants et à ces jeunes, enrôlés de force dans des milices et contraints de tuer leurs propres compatriotes ! Je vous encourage donc à approfondir la pastorale des jeunes. En leur offrant toute l’aide possible, surtout à travers la création d’espaces de formation humaine, spirituelle et professionnelle, vous pouvez leur révéler leur vocation profonde qui les prédispose à rencontrer le Seigneur. Le moyen le plus efficace pour vaincre la violence, l’inégalité ainsi que les divisions ethniques, consiste à doter les jeunes d’un esprit critique et à leur proposer un parcours de maturation dans les valeurs évangéliques. Il faudrait aussi renforcer la pastorale dans les universités ainsi que dans les écoles catholiques et publiques, en conjuguant la tâche éducative avec l’annonce explicite de l’Évangile". Soyez "dans vos diocèses des apôtres de la jeunesse".

    Dans le même esprit, lit-on ensuite, "face à la désagrégation familiale, provoquée, en particulier, par la guerre et la pauvreté, il est indispensable de valoriser et d’encourager toutes les initiatives destinées à consolider la famille, source de toute fraternité, fondement et première route de la paix. La fidélité à l’Evangile implique aussi que l’Eglise participe à la construction de la cité. L’une des contributions les plus précieuses que l’Église locale peut apporter à votre pays, consiste à aider les personnes à redécouvrir la pertinence de la foi dans la vie quotidienne et la nécessité de promouvoir le bien commun. De même, les responsables de la nation, en étant éclairés par les pasteurs, et dans le respect des compétences, peuvent aussi être soutenus pour intégrer l’enseignement chrétien dans leur vie personnelle et dans l’exercice de leur fonction au service de l’état et de la société. En ce sens, le magistère de l’Église, en particulier l’encyclique Caritas in Veritate, l’exhortation apostolique post-synodale Africae Munus ainsi que la récente exhortation Evangelii Gaudium, constituent une aide précieuse". Je vous invite donc, conclut le Saint-Père à l'attention de ses hôtes, "à œuvrer sans relâche à l’instauration d’une paix durable et juste, par une pastorale du dialogue et de la réconciliation entre les divers secteurs de la société, en soutenant le processus de désarmement, et en promouvant une efficace collaboration avec les autres confessions religieuses. Alors que votre pays va connaître des rendez-vous politiques importants pour son avenir, il est nécessaire que l’Église apporte sa contribution, tout en évitant de se substituer aux institutions politiques et aux réalités temporelles qui conservent leur autonomie. En particulier, les pasteurs doivent se garder de prendre la place qui revient de plein droit aux fidèles laïcs, qui ont justement pour mission de témoigner du Christ et de l’Évangile en politique et dans tous les autres domaines de leurs activités... Beaucoup attendent de vous vigilance et sollicitude dans la défense des valeurs spirituelles et sociales". C'est pourquoi "vous êtes appelés à proposer des orientations et des solutions pour la promotion d’une société fondée sur le respect de la dignité de la personne humaine. A ce sujet, l’attention aux pauvres et aux nécessiteux tels que les personnes âgées, les malades ou les personnes souffrant de handicap, devrait constituer l’objet d’une pastorale adéquate, sans cesse réexaminée. En effet, l’Église est appelée à se préoccuper du bien de ces personnes et à attirer l’attention de la société et des autorités publiques sur leur situation. Je salue et j’encourage l’œuvre de tous les missionnaires, des prêtres, des religieux et religieuses, et des autres agents pastoraux qui se dévouent au service des blessés de la vie, des victimes de la violence, surtout dans les régions les plus isolées et reculées du pays. En évoquant ce thème, j’ai une pensée spéciale pour les réfugiés internes et ceux, nombreux, qui proviennent des pays voisins... Soyez des hommes d’espérance pour votre peuple !".

    Le Message du Pape se conclut sur l’invitation à la persévérance à la suite de la « bienheureuse Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta et du bienheureux Isidore Bakanuja ! »

    Sources : Radio Vatican et Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 12.9.14).


    Discours du Pape François aux évêques de la Conférence épiscopale de la République Démocratique du Congo en visite ad Limina apostolorum.

    Texte intégral sur le site internet du Vatican.