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  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus et Commémoraison de tous les fidèles défunts

    « Vous qui souffrez, vous qui pleurez près de ce lit, où hier encore vous étaient adressés les derniers adieux ; vous dont la foi profonde vous permet d'entendre prononcer votre nom par le divin Consolateur : "Myriam !", oui, vous tous qui L'invoquez comme "la Résurrection et la Vie", levez-vous, et portez le message de la miséricorde à vos frères, à vos sœurs qui pleurent dans la nuit.
    Oubliez-vous pour leur parler de l'espoir qui ne déçoit pas : du Père qui nous aime et qui nous attend, et de ce Cœur blessé, éternelle source de Résurrection et de Vie, pour vous, pour tous ceux que vous aimez et qu'un jour, vous retrouverez près de Lui.
    Ainsi soit-il ! »

    R. de la Chevasnerie s.j., Le Cœur qui nous a tant aimés, Rennes, 1958.

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  • Méditation : « L'Esprit de vérité vous fera accéder à la vérité tout entière »

    « Si ta nature hésite devant les mystères trop profonds de la foi, dis sans crainte, non pour t'opposer, mais avec le désir d'obéir « Comment cela arrivera-t-il ? » (Lc 1,34). Que ta question soit une prière, qu'elle soit amour, piété, humble désir. Qu'elle ne scrute pas avec hauteur la majesté divine, mais qu'elle cherche le salut dans les moyens de salut du Dieu de notre délivrance. Alors l'Ange du grand Conseil te répondra : « Lorsque viendra le Consolateur que je vous enverrai du Père, il rendra témoignage de moi et vous enseignera toutes choses ; toute vérité vous viendra de l'Esprit de vérité » (cf. Jn 15,26 ; 14,26 ; 16,13). « Qui donc connaît les secrets de l'homme, si ce n'est l'esprit de l'homme qui est en lui ? De même, nul ne connaît les secrets de Dieu, sinon l'Esprit de Dieu » (1 Co 2,11).

    Hâte-toi donc de communier à l'Esprit Saint. Il est là dès qu'on l'invoque ; on ne l'invoque que s'il est déjà présent. Appelé, il vient ; il arrive dans l'abondance des bénédictions divines. C'est lui le fleuve impétueux qui réjouit la cité de Dieu (Ps 46,5). Lors de sa venue, s'il te trouve humble et sans inquiétude, tremblant à la parole de Dieu, il reposera sur toi et te révélera ce que Dieu le Père cache aux sages et aux prudents de ce monde (Mt 11,25). Alors commenceront à briller pour toi toutes ces choses que la Sagesse pouvait, alors qu'elle était sur terre, dire aux disciples, mais qu'ils ne pouvaient porter avant la venue de l'Esprit de vérité qui leur enseignerait toute vérité.

    Pour recevoir et apprendre cette vérité, il est vain d'attendre de la bouche d'un homme ce qu'il n'a pu recevoir ni apprendre des lèvres de la Vérité elle-même. Car, selon l'affirmation de cette Vérité, « Dieu est Esprit » (Jn 4,24) ; et, de même que ceux qui l'adorent doivent nécessairement l'adorer en esprit et en vérité, de même, ceux qui désirent le connaître ou le comprendre ne doivent chercher qu'en l'Esprit Saint l'intelligence de la foi, et le sens de cette vérité pure et sans mélange. Parmi les ténèbres et l'ignorance de cette vie, il est lui-même pour les pauvres en esprit, la lumière qui éclaire, la charité qui attire, la douceur qui charme, l'amour de celui qui aime, la tendresse de celui qui se livre sans réserve. C'est lui qui, de conviction en conviction, révèle aux croyants la justice de Dieu ; il donne grâce pour grâce et, pour la foi « qui vient de ce que l'on entend » (Rm 10,17), l'illumination. »

    Guillaume de Saint-Thierry, Le miroir de la foi, Sources Chrétiennes n° 301, Le Cerf, 1982, & Trad. M.-M. Davy, Paris, Vrin, 1959.

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  • Méditation - Prière pour demander les grâces de l'Esprit-Saint

    « Ô Esprit-Saint, divin Paraclet, Père des pauvres, Consolateur des affligés, Sanctificateur des âmes, me voici prosterné en votre présence, je vous adore avec la plus profonde soumission, et je répète mille fois avec les séraphins qui se tiennent devant votre trône : Saint ! Saint ! Saint !

    Je crois fermement que vous êtes éternel, consubstantiel au Père et au Fils. J'espère que, par votre bonté, vous sanctifierez et sauverez mon âme. Je vous aime, ô Dieu d'amour ! Je vous aime plus que toutes les choses de ce monde ; je vous aime de toutes mes affections, parce que vous êtes une bonté infinie qui mérite seule tous les amours. Et puisque, insensible à toutes vos inspirations saintes, j'ai eu l'ingratitude de vous offenser par tant de péchés, je vous en demande mille pardons et je regrette souverainement de vous avoir déplu, ô Bien suprême ! Je vous offre mon cœur, tout froid qu'il est, et je vous supplie d'y faire entrer un rayon de votre lumière et une étincelle de votre feu, pour fondre la glace si dure de mes iniquités.

    Vous qui avez rempli d'immenses grâces l'âme de Marie et enflammé d'un saint zèle les cœurs des apôtres, daignez aussi embraser mon cœur de votre amour. Vous êtes un esprit divin, fortifiez-moi contre les mauvais esprits ; Vous êtes un feu, allumez en moi le feu de votre amour ; Vous êtes une lumière, éclairez-moi en me faisant connaître les choses éternelles ; Vous êtes une colombe, donnez-moi des mœurs pures ; Vous êtes un souffle plein de douceur, dissipez les orages que soulèvent en moi les passions ; Vous êtes une langue, enseignez-moi la manière de Vous louer sans cesse ; Vous êtes une nuée, couvrez-moi de l'ombre de votre protection ; enfin, Vous êtes l'Auteur de tous les dons célestes : Ah ! je vous en conjure, vivifiez-moi par la grâce, sanctifiez-moi par votre charité, gouvernez-moi par votre sagesse, adoptez-moi pour votre enfant par votre bonté, et sauvez-moi par votre infinie miséricorde, afin que je ne cesse jamais de vous bénir, de vous louer, et de vous aimer, d'abord sur la terre pendant ma vie, et ensuite dans le ciel durant toute l'éternité. »

    St Alphonse de Liguori (1696-1787), In "Œuvres ascétiques", P. Dujardin, Paris, Casterman, 1886, vol. VI.

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  • Méditation : de la paix du coeur à la paix dans le monde

    « Le cœur de chaque chrétien devrait représenter en miniature l’Église catholique, puisque le même Esprit fait de l’Église tout entière aussi bien que de chacun de ses membres le Temple de Dieu (1o 3,16). Comme il fait l'unité de l’Église qui, laissée à elle-même, se diviserait en de nombreux partis, ainsi il rend l'âme une, en dépit de ses divers goûtes et facultés, de ses tendances contradictoires. De même qu'il donne la paix à la multitude des nations qui sont de par leur nature en discorde les unes avec les autres, de même il soumet l'âme à une gérance ordonnée et il établit la raison et la conscience comme souverains sur les aspects inférieurs de notre nature... Et soyons bien assurés que ces deux opérations de notre divin Consolateur dépendent l'une de l'autre. Tant que les chrétiens ne rechercheront pas l'unité et la paix intérieures en leur propre cœur, jamais l’Église elle-même ne sera dans la paix et l'unité au sein de ce monde qui les entoure. Et de façon à peu près semblable, tandis que l’Église à travers le monde est dans cet état de désordre lamentable que nous constatons, il n'est aucun pays en particulier, simple portion de cette Église, qui ne soit nécessairement lui-même dans un état de grande confusion religieuse. »

    Bx John Henry Newman (1801-1890), Sermons on Subjects of the Day, n°10 (trad. AELF).

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  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « La sainte Église, dans l'hymne où elle célèbre l'heureux passage de Joseph à une meilleure vie, nous engage à lui demander souvent la grâce d'une bonne mort, cette grâce si précieuse, la consommation des miséricordes de Dieu, la plus grande preuve de son amour et le dernier gage de son élection. Docile enfant de cette sainte Mère, je me conforme avec joie à ses intentions ; et, dès à présent, ô grand Saint ! je vous adresse cette humble prière :
    Bienheureux Joseph, le modèle, le patron et le consolateur des mourants, faites, je vous en conjure, faites que je meure de la mort des Justes. Mais afin que je puisse espérer une si grande grâce, obtenez-moi de vivre comme vous, en la présence de Jésus et de Marie, afin de mériter ainsi le bonheur d'en être assisté à la mort.

    Adorable Jésus, mon aimable Sauveur, vous avez voulu récompenser, dès ce monde, cet homme juste qui vous avait servi de père sur la terre ; comme un fils tendre et respectueux, vous lui avez rendu les derniers devoirs avec votre très-sainte Mère ; vous lui avez fermé les yeux de cette main divine qui a placé les astres au firmament. Ô Dieu de bonté ! ne me refusez pas la grâce que je vous demande humblement, au nom et par les mérites de ce bienheureux Saint. Faites que j'expire dans votre amour entre les bras de Marie et de Joseph. Amen. »

    R.P. Huguet, in "Pouvoir de Saint Joseph" (Vingt-neuvième jour), 15e édition, Librairie Catholique de Perisse Frères, Paris - Bruxelles, 1865.

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  • Prière - JÉSUS, transformez mon coeur en votre Coeur !

    « O JÉSUS bienheureux, au nom de la joie que vous donnez aujourd’hui au Coeur de la sainte Vierge, faites moi le consolateur de vos frères. Vous m’avez appelé à cela, mais si mon coeur n’est pas surnaturel à fond, je ne pourrai pas ; c’est encore moi que je voudrai consoler dans les autres. JÉSUS, transformez mon coeur en votre Coeur ; alors je comprendrai et je devinerai les tristesses, les difficultés, les craintes de vos frères, j’aurai la parole discrète et pacifiante qui fait lever les yeux vers vous, et la charité prodigue et dévouée qui ne pense plus à soi, mais à servir les autres. »

    P. Alexis Hanrion s.j. (1880-1920), in P. Paul Doncoeur, Le Bon Plaisir divin dans une Ame - Le Père Alexis Hanrion de la Compagnie de Jésus, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1922.

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