Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

coptes

  • Egypte : Inauguration d’une église dédiée aux 21 martyrs coptes de Daech

    Trois ans après l’assassinat de chrétiens coptes sur les plages libyennes, une église est inaugurée en leur mémoire ce 15 février 2018.

    Egypte,inauguration,église,martyrs,coptes,DaechLe 15 février est désignée comme la journée de commémoration liturgique des martyrs coptes qui ont été assassinés sur la plage de Lybie en janvier 2015. La vidéo de leur décapitation, mise en ligne sur les sites djihadistes, avait circulé sur le web provoquant horreur et indignation. Mgr Antonios Aziz Mina, Évêque émérite de Gizeh, confiait à l’agence vaticane Fides combien « la mise en scène [était] terrifiante, dans le but de répandre la terreur. Et pourtant, on voit que certains des martyrs, au moment de leur mise à mort barbare, répètent ‘Seigneur Jésus Christ’. Le nom de Jésus a été le dernier mot qui est venu sur leurs lèvres. »

    Les 21 chrétiens tués par des djihadistes sont désormais invoqués comme martyrs de l’Église copte. Leurs noms sont inscrits dans le « synaxarium », l’équivalent oriental du martyrologue romain, soit une procédure analogue à la canonisation dans l’Église latine. La date du 8 de Méchir du calendrier copte, correspondant au 15 février grégorien a été choisi pour leur rendre mémoire. Une icône a été écrite pour représenter leur martyre: sur fond de vagues bleues et sang – le crime a eu lieu sur une plage libyenne – les 21 hommes auréolés, revêtus d’or et de pourpre, regardent au Ciel vers le Christ, qui leur ouvre ses bras, tandis que deux anges leur remettent des couronnes.

    Une étape supplémentaire est franchie cette année avec l’inauguration d’une église qui leur est dédiée. Le lieu de culte financé par l’État égyptien a été construit à al Our, le village proche de la ville de Samalut, en province de Minya, d’où provenaient 13 des 21 martyrs. Toutefois, selon l’agence missionnaire Fides, il n’est pas certain que les dépouilles des 21 chrétiens tués, qui ont été retrouvées deux ans après les faits barbares, soient transférées dans l’édifice inauguré ce 15 février 2018. Mais les parents des martyrs coptes auront un lieu où vénérer la mémoire de leurs proches assassinés.

    A.-F. de Beaudrap (avec Fides, Vatican News et Aleteia)

    Source : Cathobel.be.

  • Egypte : la communauté copte de nouveau la cible de l’Etat islamique

    bus-terroristes-egypte-mai-2017.jpg

    Les chrétiens d’Egypte de nouveau pris pour cibles : ce vendredi 26 mai, des hommes armés ont attaqué un bus transportant des fidèles qui se rendaient en pèlerinage au monastère d’Anba Samuel, près de Minya, en Moyenne-Egypte. Le bilan est lourd : on compte au moins 30 morts, dont de nombreux enfants.

    Selon plusieurs témoignages, les assaillants auraient bloqué le bus, avant de monter à bord et de tirer à l’arme automatique sur les passagers ; le carnage aurait été filmé par l’un des terroristes. Ces derniers ont ensuite pris la fuite.

    Ce nouveau massacre vient endeuiller une communauté encore bouleversée par les sanglantes attaques survenues début avril, lors du Dimanche des Rameaux, dans deux églises de Tanta et Alexandrie, faisant 45 morts. Sans parler de l’attentat-suicide qui avait visé l’église St Pierre et St Paul, en plein cœur de la capitale égyptienne, en décembre dernier.

    Ces trois attentats avaient été revendiqués par la branche égyptienne de l’Etat islamique, très active dans le Sinaï, et qui avait promis de faire des chrétiens leurs cibles privilégiées. Depuis janvier dernier, une série d’attaques contre les coptes dans cette région très instable a d’ailleurs poussé des milliers d’entre eux à prendre la fuite.

    Marie Duhamel a recueilli la réaction du Père Hanni Bakhoum, vicaire du Patriarcat copte catholique d'Alexandrie.

    Source : Radio Vatican (MA-MD).

  • Le Pape François se rendra en Égypte fin avril

    « A l’invitation du Président égyptien, des évêques catholiques, du Pape copte orthodoxe Tawadros et du Grand Imam d’Al Azhar, Sa Sainteté effectuera un voyage apostolique en Égypte, en visitant la ville du Caire » a annoncé ce samedi 18 mars le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, Greg Burke, confirmant une information qui circulait depuis plusieurs jours. Si la date des 28 et 29 avril est désormais connue, le programme détaillé sera prochainement dévoilé. Une chose est sûre, ce voyage en Égypte s’inscrit dans une dynamique de rapprochement avec l'Orient, et en particulier avec l'université d'Al Azhar, considérée comme la principale institution sunnite du monde arabe.

    Après plusieurs années de distance, le dialogue a repris entre le Vatican et Al Azhar, avec pour lignes communes, la lutte contre la violence au nom de Dieu et le respect de la liberté religieuse. Les 22 et 23 février dernier, le Cardinal Jean-Louis Tauran, qui préside le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, s’était rendu au Caire et avait rencontré l’Imam Al Tayeb dans le cadre d'un séminaire sur leur rôle commun face au fanatisme religieux.

    Le Pape se rendra dans un pays où les chrétiens coptes s’inquiètent régulièrement de leur sort, en particulier ces derniers temps dans le Sinaï où les djihadistes ont chassé plusieurs familles. Interrogé par nos confrères de la rédaction italienne de Radio Vatican, Mgr Antonios Aziz Mina, évêque copte catholique de Guizeh s'est réjoui de cette prochaine visite du Pape, évoquant "une bénédiction pour l’Église et tout le peuple égyptien". Selon le porte-parole de la présidence égyptienne, cette visite sera l’occasion de renforcer "l’esprit de tolérance et de dialogue" entre les fidèles des différentes obédiences religieuses du pays.

    « Le Pape est l'unique force dans le monde qui quand elle parle, le fait pour défendre les droits des hommes et des peuples au nom de Jésus, c'est cela que nous attendons que le Pape dise quand il arrivera en Égypte - a poursuivi Mgr Mina - pour qu'il puisse instiller cette culture de paix entre les peuples de la région ».

    Le Pape François sera le deuxième pape à se rendre en Égypte après la visite de Saint Jean-Paul II en février 2000 lors de l'année jubilaire.

    Source : Radio Vatican (CV).

  • Les coptes du Sinaï menacés par des groupes djihadistes

    cathedrale-copte-du-caire.jpg

    Les chrétiens coptes doivent quitter leurs maisons et abandonner la péninsule du Sinaï, en Égypte, s’ils ne veulent pas mourir lors des prochaines attaques ciblées que les groupes djihadistes s’apprêtent à mener contre eux.

    La menace, directe et sélective, a été diffusée à travers les réseaux sociaux par les militants des groupes djihadistes, notamment du groupe Ansar Beit al-Maqdis. Dans leurs messages – comme le déclarent des sources locales consultées par l’agence Fides – les djihadistes déclarent explicitement que les coptes représentent une objectif ciblé de leurs violences, en raison de leur soutien au président Abdel Fattah al-Sisi.

    Les organisations sociales coptes comme celle que dirige Abanoub Gerges ont dénoncé la gravité des nouvelles menaces terroristes, en demandant au président égyptien de prendre au sérieux les menaces et d’augmenter les mesures de protection pour les Églises et les communautés chrétiennes présentes dans le Sinaï.

    Entretemps, les hommes de la tribu bédouine la plus importante du Sinaï ont révélé leur intention de combattre, même par les armes, les groupes djihadistes afin d’arrêter les violences qu’ils perpètrent contre les civils, leur propagande visant à diffuser un « faux message de l’islam » et leur dessein de transformer ce territoire en un champ de bataille.

    Selon les analystes locaux, les attaques annoncées contre les coptes répondent au dessein de fomenter la haine sectaire pour amoindrir l’unité nationale et faire précipiter le pays dans le chaos, après que se soient avérés inutiles les attaques répétées aux forces de police et aux militaires dans la région.

    Sources : InfoCatho.be - Radio Vatican.

  • "Un silence assourdissant" - Communiqué de Mgr Michel Mouïsse, évêque de Périgueux et de Sarlat

    Un silence assourdissant,Communiqué,Mgr,Michel Mouïsse,évêque,Périgueux,Sarlat,persécution,violences,discrimination,silence,mediahrétiens,Egypte,coptes

    Mgr Michel Mouïsse, évêque de Périgueux et de Sarlat

    Un silence assourdissant

    « L’œuvre d’Orient » en France vient d’attirer l’attention des évêques sur les lieux chrétiens incendiés ou saccagés en Egypte depuis le 14 août 2013.

    C’est effrayant.

    Jusqu’à la mi-août, les chrétiens avaient subi des violences ponctuelles et des discriminations, ce qui déjà était insupportable. Mais depuis, il y a eu une vague considérable de persécutions et de destructions qui viennent des intégristes islamistes.

    39 églises ont été pillées, saccagées et brûlées entièrement ou bombardées.
    23 églises ont été attaquées par jets de pierre, molotov, balles, et assiégées.
    A cela, il faut ajouter 6 écoles et couvents brûlés, 7 installations appartenant aux églises entièrement brûlées et 5 maisons, pharmacies, magasins, hôtels, 75 autocars et voitures appartenant aux coptes, pillés, saccagés et brûlés entièrement.

    C’est effrayant et catastrophique.

    Et devant cela, le « silence médiatique » chez nous est assourdissant. Celui des fameuses élites intellectuelles et politiques toutes tendances confondues aussi.

    Hommes de bonne volonté, amis de la liberté, chrétiens de France, nous ne pouvons pas rester insensibles : alors sensibilisons nos proches, nos relations, nos amis, nos communautés ; informons le plus possible autour de nous et que les chrétiens sans relâche prient pour nos frères qui souffrent et pour la Paix.

    Michel MOUÏSSE
    Evêque de Périgueux et Sarlat

  • Le Pape François reçoit le Patriarche d'Alexandrie SS Tawadros II

    Ce matin, le Saint-Père a reçu le Patriarche d'Alexandrie SS Tawadros II, Pape des coptes orthodoxes, dont la visite romaine "renforce les liens d'amitié et de fraternité unissant le Siège de Pierre et celui de Marc, héritier d'un inestimable patrimoine de saints et de martyrs, de théologiens et de grands disciples du Christ qui de génération en génération ont témoigné de l'Evangile, souvent dans un contexte difficile". Puis il a rappelé la rencontre en 1973 de Shenouda III et Paul VI, qui par leur baiser de paix mirent un terme à des siècles de rejet réciproque. La déclaration christologique qu'ils avaient signée a constitué "une pierre milliaire du cheminement oecuménique" et la base de "la commission pour le dialogue entre les deux Eglises, qui a donné de bons résultats et préparé le terrain" à un dialogue plus large de l'Eglise catholique avec les Eglises orthodoxes d'Orient. Dans la déclaration commune de 1973, "nos Eglises ont reconnu, dans la ligne de leurs respectives traditions apostoliques, confesser une foi unique dans un Dieu Un et Trine, dans la divinité du Fils unique incarné de Dieu..., reconnaître un Dieu parfait en vertu de sa divinité et un homme parfait en vertu de son humanité. Nous avons ainsi reconnu que la vie divine est donnée et alimentée par le biais des sept sacrements, ainsi que notre commune vénération de la Mère de Dieu... Et nous sommes heureux de nous reconnaître unis dans un même et unique baptême qu'exprime notre prière pour que s'accomplisse un jour le voeu du Seigneur et notre communion au même calice... Sous la conduite de l'Esprit, notre prière persévérante, notre dialogue et notre volonté de bâtir peu à peu notre communion dans l'amour, nous permettrons d'avancer à grands pas vers la pleine unité".

    Puis le Pape François à remercié son hôte de l'attention qu'il porte à l'Eglise copte catholique, notamment manifestée par la création d'un Conseil national des Eglises chrétiennes d'Egypte comme "signe éloquent de la volonté de tous les fidèles du Christ de développer quotidiennement des relations plus fraternelles et de se mettre au service de la société toute entière... Vos efforts en faveur de la communion entre les chrétiens comme votre grande attention au sort de l'Egypte et à la place des communautés chrétiennes dans la société vont droit au coeur du Successeur de Pierre et de toute l'Eglise catholique. Si un membre est blessé, tous les autres s'en ressentent, et si un membre est honoré, tous les autres se réjouissent avec lui. C'est une loi de la vie chrétienne, d'autant qu'il existe un oecuménisme de la souffrance. Comme le sang des martyrs a été la semence et la force fertilisante de l'Eglise, le partage des difficultés peut devenir un instrument efficace d'unité. Ceci est d'une certaine façon également vrai dans le cadre plus large de la société et des rapports entre chrétiens et non chrétiens. Avec l'aide de Dieu, d'une souffrance partagée peuvent fleurir le pardon, la réconciliation et la paix". En conclusion, il a invoqué la commune protection des saints Pierre et Marc.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 10.5.13)