Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

curie romaine

  • Rappel : retraite du Pape et de la Curie romaine à Ariccia

    Du dimanche 10 au vendredi 15 mars, le Pape est en retraite spirituelle avec l’ensemble de la Curie romaine à Ariccia. Il n’y aura donc pas d’audience générale le mercredi 13 mars.

  • 1er jour des Exercices spirituels de la Curie Romaine à Ariccia

    Comme les années précédentes, le Pape et les membres de la Curie Romaine suivront les exercices spirituels à la Casa Divin Maestro d'Ariccia du 6 au 11 mars. Durant cette période de retraite, les audiences sont suspendues, y compris l'audience générale du mercredi.

    Le prédicateur des exercices 2016 sera le religieux théologien Ermes Ronchi, qui proposera des méditations inspirées de dix questions tirées de l’Évangile. Le programme de la journée d'ouverture du dimanche 6 à 18h00, prévoit l'adoration eucharistique et les Vêpres. Les jours suivants débuteront à 7h30 par les Laudes, suivies d'une première méditation à 9h30, puis la messe concélébrée. La deuxième méditation aura lieu à 16h00, suivie par l'adoration eucharistique et les Vêpres. Le 11 mars, il n'y aura qu'une seule méditation.
    Les dix questions sont :
    - Qui cherchez-vous ?
    - Pourquoi avez-vous si peur ? Comment n'avez-vous pas de foi ?
    - Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi salera-t-on ?
    - Et vous, qui dites-vous que je suis ?
    - Il se tourna vers la femme et dit à Simon, Vois-tu cette femme ?
    - Jésus demanda à ses disciples combien ils avaient de pains ?
    - Jésus et dit, Femme, où sont-ils ? Personne ne t'a condamnée.
    - Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ?
    - Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ?
    - Marie dit à l'ange, Comment cela se fera-t-il ?

  • Chaire de Saint-Pierre : Sainte Messe célébrée par le Pape François

    Jubilé de la Curie romaine
     
     

    Ce matin, en la solennité de la Chaire de Pierre, le Pape a présidé une messe à la Basilique vaticane pour le Jubilé de la Curie Romaine, du Gouvernorat et des institutions dépendantes du Saint-Siège. Tous les participants à la messe, y compris le Pape, ont processionné de la Salle Paul VI à la Basilique, en passant par la Porte Sainte.

    "En ce moment, le Seigneur Jésus répète à chacun de nous sa question : Et vous, qui dites-vous que je suis ?", a dit le Pape à l'homélie. "Une question claire et directe, face à laquelle il n'est pas possible de fuir ou de rester neutre, ni d'en remettre la réponse ou la déléguer à quelqu'un d'autre. Mais, elle ne se veut nullement inquisitoire, au contraire, elle est pleine d'amour ! L'amour de notre unique Maître qui nous appelle aujourd'hui à renouveler notre foi en lui, en le reconnaissant comme Fils de Dieu et Seigneur de notre vie. Le premier appelé à renouveler sa profession de foi est le successeur de Pierre qui porte avec lui la responsabilité de confirmer ses frères... Laissons la grâce modeler de nouveau notre cœur pour croire, et ouvrir notre bouche pour accomplir notre profession de foi et obtenir le salut. Faisons donc nôtres les paroles de Pierre : tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Notre pensée et notre regard sont fixés sur Jésus Christ, début et fin de toute action de l’Église. Il est la pierre de fondation et personne ne peut en poser d'autre. Il est la pierre sur laquelle nous devons construire. Saint Augustin le rappelait de façon expressive quand il écrivait que l’Église, bien qu'agitée et secouée par les vicissitudes de l'histoire, ne s'écroule pas parce qu'elle est fondée sur la pierre, d'où Pierre tire son nom. Ce n'est pas la pierre qui tire son nom de Pierre mais c'est Pierre qui le tire de la pierre. De même que ce n'est pas le nom de Christ qui dérive du nom chrétien, mais le nom chrétien qui dérive de Christ. La pierre est le Christ sur le fondement de laquelle Pierre aussi a été édifié".

    Puis le Saint-Père a souligné que, "par cette profession de foi, dérive pour chacun de nous le devoir de correspondre à l'appel de Dieu. Il est demandé aux pasteurs surtout d'avoir comme modèle Dieu lui-même qui prend soin de son troupeau... Cela nous fait du bien à nous aussi, appelés à être pasteurs dans l’Église, de laisser le visage de Dieu Bon Pasteur nous illuminer, nous purifier, nous transformer et nous restituer pleinement renouvelés pour notre mission. Que dans nos milieux de travail également, nous puissions sentir, cultiver et pratiquer un fort sens pastoral, surtout envers les personnes que nous rencontrons tous les jours. Que personne ne se sente négligé ou maltraité, mais que chacun puisse expérimenter avant tout ici l'attention tendre du Bon Pasteur... Nous sommes appelés à être les collaborateurs de Dieu dans un projet aussi important et unique que celui de témoigner par notre existence la force de la grâce qui transforme et le pouvoir de l'Esprit qui renouvelle. Laissons le Seigneur nous libérer de toute tentation qui éloigne de l'essentiel de notre mission, et redécouvrons la beauté de professer la foi dans le Seigneur Jésus. La fidélité au ministère se conjugue bien avec la miséricorde dont nous voulons faire l'expérience. D'ailleurs, dans l’Écriture Sainte, fidélité et miséricorde sont un binôme inséparable. Où se trouve l'une, se trouve aussi l'autre, et c'est justement dans leur réciprocité et complémentarité que l'on peut voir la présence même du Bon Pasteur. La fidélité qui nous est demandée est d'agir selon le Cœur du Christ. Comme nous l'avons entendu des paroles de l'apôtre Pierre, nous devons paître le troupeau avec une âme généreuse et devenir un modèle pour tous. De cette façon, quand se manifestera le Chef des pasteurs, nous pourrons recevoir la couronne de gloire qui ne se flétrit pas".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 22.2.16).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.
  • Rencontre avec la Curie romaine à l'occasion de la présentation des vœux de Noël

    Traditionnelle rencontre du Pape avec le Sacré Collège, la Curie Romaine et le Gouvernorat de l'Etat de la cité du Vatican.

    « ... dans le contexte de cette Année de la Miséricorde et de la préparation à Noël, désormais à nos portes, je voudrais vous présenter une aide pratique pour pouvoir vivre fructueusement ce temps de grâce. Il s’agit d’un “catalogue des vertus nécessaires” non-exhaustif, pour qui prête service à la Curie et pour tous ceux qui veulent rendre féconde leur consécration ou leur service à l’Église... C’est une liste qui part d’une analyse acrostiche de la parole « misericordia » - le père Ricci, en Chine, faisait cela - , afin qu’elle soit notre guide et notre phare :
    1. Le caractère Missionnaire et pastoral...
    2. Aptitude [Idoneità] et sagacité...
    3. Spiritualité et humanité...
    4. Exemplarité et fidélité...
    5. Rationalité et amabilité...
    6. Innocuité et détermination...
    7. Charité et vérité...
    8. Honnêteté [Onestà] et maturité...
    9. Déférence [Rispettuosità] et humilité...
    10. Générosité [Doviziosità]...
    11. Impavidité et promptitude...
    12. Fiabilité [affidabilità] et sobriété... »

    Texte intégral du discours du Pape François, traduit en français, ci-dessous.

    Lire la suite

  • Voeux du Pape François à la Curie romaine

    Ce matin, le Pape a rencontré dans la Salle Clémentine les membres des différents dicastères, conseils, bureaux, tribunaux et commissions qui composent la Curie Romaine, pour le traditionnel échange des vœux de Noël. "Il est agréable de penser à la Curie romaine comme un petit modèle de l’Église, c'est à dire comme un corps qui essaye, jour après jour d'être plus vivant, plus sain, plus harmonieux et uni avec lui-même et avec le Christ".

    La Curie est toujours appelée à s'améliorer et à croître dans la communion, la sainteté et la sagesse pour réaliser pleinement sa mission. Et pourtant, comme tout corps, elle est également exposée à la maladie ... Je tiens à citer quelques-unes des maladies les plus fréquentes de notre vie de curie. Ce sont des maladies et des tentations qui affaiblissent notre service au Seigneur", a poursuivi le Pontife après avoir invité tous les présents à un examen de conscience pour se préparer à Noël et il a décrit "les maladies" curiales.

    On aurait tort de réduire la portée de ce discours à la seule Curie romaine : les mots du Pape François sur ces quinze "maladies" ont une portée plus vaste, et doivent faire réfléchir tout baptisé soucieux de progresser en sa vie spirituelle. C'est ce que le Saint-Père précisera plus tard devant les employés de la Cité du Vatican, invitant tout le monde à méditer ce texte "comme "élément de réflexion pour un bon examen de conscience en préparation à Noël et au Nouvel An".

    Résumé et texte intégral en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Présentation des voeux de Noël de la Curie romaine - Discours du Pape François

    A Rome se déroule la traditionnelle rencontre du Pape avec le sacré Collège, la Curie Romaine et le Gouvernorat de l’État de la cité du Vatican, pour l'échange des vœux de Noël. En cette occasion, le Pape François prononce un discours dans lequel il passe en revue les principaux évènements de l'année.

    Ce samedi matin, dans ce premier discours à la Curie de son pontificat, c'est à nouveau sur le profil d'homme de Curie idéal que le Pape s'est focalisé. Comme il l'avait déjà fait lors d'une longue conférence de presse sur l'avion qui le ramenait des JMJ de Rio de Janeiro, le Pape a cité en exemple le « modèle des vieux Curialistes », « des personnes qui travaillent avec compétence, avec précision, avec abnégation, accomplissant avec soin leur devoir quotidien ». Le Pape en a déduit les « caractéristiques du membre de la Curie : la professionnalité et le service. » Pour François, la professionnalité signifie compétence, étude, mise à jour. Quant au service, il s'entend comme un service au Pape et aux Évêques, à l’Église universelle et aux Églises particulières. « Et si l'on ne respire pas cette double dimension, entre universel et particulier, alors « la structure de la Curie grandit comme une pesante douane bureaucratique, d’inspection et d’inquisition et qui ne permet pas l’action du Saint Esprit et la croissance du peuple de Dieu ».

    Le Pape François a ensuite ajouté une troisième qualité requise dans son portrait idéal de l'homme de Curie, à savoir « la sainteté de la vie. » Et le Pape d'ajouter : « Nous savons bien que c’est elle la plus importante dans la hiérarchie des valeurs. En effet, elle est aussi à la base de la qualité du travail, du service. » Et le Pape a exhorté une fois encore à éviter les commérages : « Sainteté dans la Curie signifie aussi objection de conscience aux bavardages ». Et pour le Pape le motif en est simple : « les bavardages abîment la qualité des personnes, du travail et de l’environnement. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du Discours sur le site internet du Vatican.

  • Voeux de Benoît XVI à la Curie Romaine

    Benoît XVI a reçu ce samedi matin pour le traditionnel échange des voeux le Sacré Collège, la Curie Romaine et les Autorités de l'Etat de la Cité du Vatican.

    Extraits de l'allocution du Saint-Père :

    [...] Je voudrais mentionner la grande Fête de la famille à Milan, ainsi que ma visite au Liban avec la remise de l’exhortation apostolique post-synodale, qui maintenant devra constituer, dans la vie des Eglises et de la société au Moyen-Orient, une orientation sur les difficiles chemins de l’unité et de la paix. Le dernier événement important de cette année qui s’achève a été le Synode sur la nouvelle évangélisation qui a été en même temps un commencement communautaire de l’Année de la foi, par laquelle nous commémorons l’ouverture du Concile Vatican II, il y a cinquante ans, pour le comprendre et l’assimiler de nouveau dans une situation changeante.

    La grande joie avec laquelle des familles provenant du monde entier se sont rencontrées à Milan a montré que, malgré toutes les impressions inverses, la famille est forte et vivante encore aujourd’hui. Cependant la crise qui, particulièrement dans le monde occidental, la menace jusque dans ses fondements est aussi incontestable... Dans ce contexte, les défis sont complexes. Il y a avant tout la question de la capacité de l’homme de se lier ou de son manque de liens. L’être humain peut-il se lier pour toute une vie? Cela correspond-il à sa nature? N’est-ce pas en opposition avec sa liberté et avec la dimension de son auto-réalisation?.. Le refus du lien humain, qui se répand toujours plus à cause d’une compréhension erronée de la liberté et de l’auto-réalisation, comme aussi en raison de la fuite devant le support patient de la souffrance, signifie que l’homme demeure fermé sur lui-même et, en dernière analyse, conserve son propre moi pour lui-même, et ne le dépasse pas vraiment... Avec le refus de ce lien disparaissent aussi les figures fondamentales de l’existence humaine: Le père, la mère, l’enfant, qui des dimensions essentielles de l’expérience du fait d’être une personne humaine tombent.

    [...] Enfin, il est juste qu’il y ait aussi une brève annotation sur l’annonce, sur l’évangélisation... La parole de l’annonce devient efficace là où existe dans l’homme la disponibilité docile pour s’approcher de Dieu; là où l’homme est intérieurement en recherche et ainsi en marche vers le Seigneur. Alors, l’attention de Jésus pour lui touche son cœur et l’impact de l’annonce suscite ensuite la sainte curiosité de connaître Jésus de plus près. Ce fait d’aller avec lui conduit au lieu où Jésus habite, dans la communauté de l’Eglise, qui est son corps. Cela signifie entrer dans la communion itinérante des catéchumènes, qui est une communion d’approfondissement et, en même temps, de vie, dans laquelle, le fait de marcher avec Jésus, nous fait devenir des personnes qui voient. Venez et vous verrez! Ces paroles que Jésus adressa aux deux disciples en recherche, il les adresse aussi aux personnes d’aujourd’hui qui sont en recherche. Au terme de cette année, nous voulons prier le Seigneur, afin que l’Eglise, malgré ses pauvretés, devienne toujours plus identifiable comme sa demeure. Nous le prions pour que, dans la marche vers sa maison, il nous rende aussi toujours plus voyants, afin que nous puissions dire toujours mieux et de manière toujours plus convaincante: Nous avons trouvé celui que le monde entier attend, Jésus Christ, vrai Fils de Dieu et vrai homme. Dans cet esprit, je vous souhaite de tout cœur à tous un saint Noël et une heureuse nouvelle année.

    Source et texte intégral : Vatican Information Service (VIS Archive 01 - 21.12.12)