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destructions

  • Equateur : Campagne de la Caritas pour faire face à l’urgence

    seisme,equateur,caritas,sans abris,destructions,morts,blessés,disparusGuayaquil – Vient d’être lancée la campagne « Ensemble, remettons sur pieds l’Equateur » promue par la Caritas de l’Archidiocèse de Potoviejo, en collaboration avec une importante entreprise du secteur de la grande distribution, la TIA, et ce dans 81 villes du pays. Selon les informations parvenues à Fides, la campagne prévoit la distribution de 3 millions de briques destinées à reconstruire les logements détruits par le séisme et destinées aux familles les plus nécessiteuses qui n’ont actuellement pas un endroit où dormir. L’initiative a été lancée hier par S.Exc. Mgr Mons. Luis Cabrera Herrera, Archevêque de Guayaquil, en compagnie des autres responsables du projet.

    La situation sur la côte nord du pays demeure encore terrible, quelques deux semaines après le séisme qui l’a frappée dans la nuit du 16 avril (voir Fides 18 et 20/04/2016). Le dernier rapport du gouvernement fait état de 659 morts, 17.638 blessés et 48 disparus. D’autres chiffres indiquent qu’il s’agit d’une véritable urgence sociale : 27.732 personnes assistées dans les hôpitaux et les centres sanitaires d’urgence. Par ailleurs 75% de la population de Manabi et d’Esmeraldas ont accès à l’eau potable. Les sans abri sont environ 29.067 même si les secours ne parviennent pas encore à rejoindre tous les petits centres habités. Ont par ailleurs été détruites les villes de Manta, Portoviejo, Pedernales, Bahía, Jama et Canoa.

    Source : Agence Fides (CE) (29/04/2016).

  • Syrie : « si cette situation persiste à Alep, encore plus de chrétiens partiront »

    Suite à la reprise des combats depuis une semaine dans la ville d’Alep, Mgr Antoine Audo, l’archevêque chaldéen d’Alep, exprime son inquiétude lors d’un entretien accordé à l’AED mardi 26 avril dernier.

    Une situation encore plus dramatique qu’avant le cessez-le-feu

    syrie,alep,bombardements,destructions,chrétiens,exode,daeshDans l’ancienne métropole économique d’Alep, en Syrie, les combats entre le gouvernement et l’opposition ont repris. « Depuis la semaine dernière, les combats se sont à nouveau massivement renforcés. Surtout depuis samedi, c’est très grave. La situation de la population est catastrophique. Il y a tant de morts et de blessés. J’espère que l’escalade de la violence va cesser, mais déjà maintenant, c’est très grave. Si les combats continuent comme cela, encore plus de chrétiens quitteront Alep », déclare Mgr Antoine Audo. Et d’ajouter : « Avant la guerre, Alep comptait plus de 150 000 chrétiens de différentes confessions. Aujourd’hui, environ deux tiers d’entre eux sont des déplacés dans leur propre pays ou se sont réfugiés à l’étranger, par exemple au Liban, mais aussi dans les pays occidentaux. Ceux qui restent sont surtout les plus âgés et les plus pauvres ». Et l’archevêque de poursuivre : « C’est d’eux que nous nous occupons maintenant, et notamment grâce au soutien de l’AED. Mais leur situation est très inquiétante. »

    Par ailleurs, Mgr Audo a déclaré que pour les groupes de rebelles du front Al-Nosra, dominés par les djihadistes qui contrôlent certaines zones d’Alep, il est important de semer la peur et la terreur à travers les fusillades et les bombardements. « Ce sont des groupes financés par l’étranger. Ils ne viennent pas de Syrie. Chez nous, les relations entre les chrétiens et les musulmans étaient bonnes, et le sont toujours. Naturellement, le fanatisme existait déjà auparavant. Mais en général, les relations étaient bonnes. Nous autres chrétiens, étions reconnus. À Alep, il en est toujours ainsi. En effet, les musulmans nous respectent à cause de notre travail caritatif et du soutien dont ils bénéficient. J’espère de tout cœur qu’après cette guerre, nous aurons une Syrie où tous, y compris nous les chrétiens, jouiront des pleins droits et de l’égalité. »

    « Je vous en supplie, priez pour nous. Dieu est notre dernier soutien », nous demande Sœur Annie.

    syrie,alep,bombardements,destructions,chrétiens,exode,daeshLa religieuse catholique arménienne de la congrégation Jésus et Marie, Sœur Annie, a également rapporté que les combats à Alep avaient empiré. « Lundi 25 avril, c’était très grave. 17 personnes sont mortes sous les coups de feu, et notamment six enfants. Il y avait beaucoup de chrétiens parmi eux », déplore la religieuse, qui persévère depuis des années dans cette ville divisée entre le gouvernement syrien et l’opposition. « Les blessés viennent s’ajouter aux morts. De plus, tant de magasins, de maisons et de voitures ont été détruits à cause des bombardements. Nous espérions tant que le cessez-le-feu des dernières semaines marque le début de la fin de cette guerre. Nous étions vraiment pleins d’espoir. Mais nous nous sommes trompés. Il y a longtemps que cela n’a pas été aussi grave qu’aujourd’hui. Des centaines de bombes et d’obus ont été tirés. La dernière fois que nous avions des combats de cette violence, c’était à Pâques 2015. » Tout comme les autres habitants, les derniers chrétiens d’Alep sont désespérés et épuisés. « Après tant d’années de guerre, les gens n’en peuvent tout simplement plus. Ils ont l’impression que tout recommence à nouveau. Cela les rend tristes et furieux. Un père m’a demandé de prier pour ses enfants afin qu’ils rentrent sains et saufs à la maison. Je ne sais pas si on peut s’imaginer l’effroi que ces gens peuvent endurer. Et pas seulement depuis hier. Je crois que nous, ici à Alep, sommes les plus touchés par la guerre en Syrie. Et nous n’arrivons simplement pas à comprendre pourquoi des innocents doivent endurer tant de souffrance », poursuit Sœur Annie.

    Selon elle, les chrétiens orthodoxes d’Alep appréhendent l’approche de leur fête de Pâques, dimanche 1er mai prochain. « Un chrétien orthodoxe m’a dit récemment que dans le monde entier, les enfants recevaient des cadeaux à Pâques. Mais à Alep, ils reçoivent des cercueils. N’est-ce pas infiniment triste d’entendre cela ? » Avec insistance, la religieuse invite à la prière pour la population opprimée par la guerre en Syrie. « Je vous en supplie, priez pour nous. Dieu est notre dernier soutien. »

    Source : AED (28 avril 2016).

  • Désastreux bilan de la tempête Erika aux Caraïbes

    Eglises détruites, familles évacués et nombre d’enfants emportés par les eaux suite au passage de la tempête tropicale Erika

    Saint John’s – La tempête tropicale Erika qui s’est abattue ces jours derniers sur les Caraïbes et a frappé en particulier l’Etat de Dominique, a porté la mort et la dévastation. Outre les disparus, des maisons, des ponts et des routes ont été détruits et l’aéroport est fermé. Il n’est pas encore possible d’effectuer une évaluation globale des dommages attendu que différentes zones sont encore complètement isolées. 80% du pays et de nombreuses églises ont été détruits. Le Père George Williams, Directeur des Œuvres pontificales missionnaires des Antilles, communique à l’Agence Fides que « suite aux dommages subis, dans de nombreux villages, beaucoup de familles ont été contraintes à évacuer après que leurs maisons aient été balayées par les pluies torrentielles. En outre, de nombreux enfants ont été emportés par les eaux ».
    Du Diocèse de Roseau, le Directeur national des Œuvres pontificales missionnaires a reçu une liste de biens de premières nécessité indispensables à la survie de la population, dont de l’eau potable, des denrées alimentaires non périssables, du lait en poudre et des couches pour les enfants, des médicaments, des désinfectants, des vêtements, des draps et des couvertures. (AP)

    Source : Agence Fides (02/09/2015)

  • Cameroun - Douala dévastée par des pluies torrentielles, 2.000 évacués, 30.000 sinistrés

    Une semaine de fortes inondations causées par les violentes pluies qui se sont abattues sur la capitale économique du Cameroun, Douala, a causé mort et destruction parmi les habitations et les structures de la ville, outre à contraindre à l’évacuation 2.000 personnes et à causer des dommages à 30.000 autres. La ville est complètement dévastée. Les pylônes du réseau électrique ont été abattus, l’énergie fait défaut et les voitures et autres moyens de transport ont été abandonnés dans les rues, des déchets et autres détritus jonchant les rues boueuses. Dans le sud-ouest du Cameroun, les pluies de la mousson tropicale et les inondations qui les suivent deviennent de plus en plus fréquentes, devenant chaque année plus létales et néfastes. (AP)

    Source : Agence Fides (02/07/2015).