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discorde

  • Méditation - « Jésus doux et humble de Coeur, rendez mon coeur semblable au vôtre ! »

    « La Douceur, c'est l'amour aux mains tendues pour donner, tout donner et même se donner. L'être qui n'est que don, qui ne pense pas à lui mais à l'autre est un doux. Comme saint François d'Assise, sa douceur s’étend à tout le monde qui l'entoure. Là où il y a la discorde, il cherche la paix ; là où est le désespoir, il met l'espérance ; là où règne la tristesse, il met la joie. Il ne cherche pas à être servi, mais à servir, il veut consoler plutôt qu'être consolé. Ayant banni toute recherche de son propre intérêt, le doux se tourne vers les autres : les bons dont il encourage la bonté, les méchants envers qui il se montre ferme (car douceur ne signifie pas lâcheté), les forts qu'il désarme par sa tendresse, les faibles qu'il encourage par son affection, les saints qu'il confirme par son exemple, les pécheurs qu'il accueille sans juger... Le Doux, c'est Jésus, c'est Jésus crucifié, ayant tout donné pour les autres, jusqu'à son Cœur transpercé. »

    (à suivre demain)

    Mgr David Macaire, Les petites Prières, Petit Guide Spirituel, Éditions Peuple Libre, Lyon, 2015.

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  • Méditation : de la colère

    « La colère est le pire des vices, c'est presque le cœur du diable ; parfois elle se cache dans la caverne d'une couleuvre, et son habitude est d'assaillir l'homme : elle lui fait perdre la raison et fuir la bénédiction d'Abraham, qui a obéi avec bonne volonté à tous les préceptes de Dieu ; c'est pour cela que beaucoup des descendants d'Abraham ont transmis sa bénédiction.

    L'homme colérique corrompt tout germe de vertu, arrache avec les dents tout ce qui est en train de germer, tel un fieffé voleur, et mâche tous les dons accordés aux hommes par le doigt de Dieu. Il apporte courroux et discorde partout où il le peut, et, d'une façon non seulement insolente, mais impie, il enfreint les lois de Dieu. En effet, la colère est comme un dragon qui brûle tout partout où il passe ; c'est une voleuse qui vole et pille tout ce qu'elle peut voler et piller. Dans la colère, la sagesse devient sottise, la patience se transforme en impatience, et la modération se change en exagération.

    La colère est aussi l'amertume qui vomit la bonté et la douceur des lois et des préceptes de Dieu ; elle est un crime qui divise le corps et l'âme, et les empêche de s'unir. c'est aussi un rocher dur et immuable qui écrase toute bonté et toute justice ; elle a sa place en enfer depuis qu'elle désire bouleverser les choses célestes. Lorsqu'elle s'est emparée d'un homme, elle le met hors de lui, et le conduit vers une telle démence qu'il ne pense plus alors ni à la terre ni au ciel, car il écrase et met en pièces tout ce qui a été créé à l'image de Dieu ; et un tel sacrilège entraîne une impitoyable condamnation. »

    Ste Hildegarde de Bingen (1098-1179), Le Livre des mérites de la vie (Liber vitae meritorum, 1, 108), Trad. Lys-Marie Anibeaud, Éditions Bénédictines, 2012.

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