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disparus

  • Le Mexique endeuillé par des assassinats de prêtres

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    Après l’enlèvement et l’assassinat de deux prêtres de Veracruz, le 19 septembre dernier, l’Église du Mexique est à nouveau endeuillée. Le père José Alfredo Lopez Guillen, prêtre du diocèse de Morelia, dans l’État du Michoacan, a subi le même sort que ses deux confrères. Rien que depuis le début du mandat du président actuel Enrique Peña Nieto, en décembre 2012, 14 prêtres et deux agents pastoraux laïcs ont été assassinés, et deux autres prêtres sont toujours portés disparus depuis plusieurs années.

    La multiplication de ces attaques inquiète le Pape François, qui avait exprimé dimanche, lors de la prière de l’Angélus, sa compassion pour l’Église mexicaine et pour tout le peuple mexicain frappé par la violence.

    Le commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Crédit photo : La famille du Père Jose Alfredo Suarez de la Cruz lors de ses funérailles, le 23 septembre 2016. - AP

  • Equateur : Campagne de la Caritas pour faire face à l’urgence

    seisme,equateur,caritas,sans abris,destructions,morts,blessés,disparusGuayaquil – Vient d’être lancée la campagne « Ensemble, remettons sur pieds l’Equateur » promue par la Caritas de l’Archidiocèse de Potoviejo, en collaboration avec une importante entreprise du secteur de la grande distribution, la TIA, et ce dans 81 villes du pays. Selon les informations parvenues à Fides, la campagne prévoit la distribution de 3 millions de briques destinées à reconstruire les logements détruits par le séisme et destinées aux familles les plus nécessiteuses qui n’ont actuellement pas un endroit où dormir. L’initiative a été lancée hier par S.Exc. Mgr Mons. Luis Cabrera Herrera, Archevêque de Guayaquil, en compagnie des autres responsables du projet.

    La situation sur la côte nord du pays demeure encore terrible, quelques deux semaines après le séisme qui l’a frappée dans la nuit du 16 avril (voir Fides 18 et 20/04/2016). Le dernier rapport du gouvernement fait état de 659 morts, 17.638 blessés et 48 disparus. D’autres chiffres indiquent qu’il s’agit d’une véritable urgence sociale : 27.732 personnes assistées dans les hôpitaux et les centres sanitaires d’urgence. Par ailleurs 75% de la population de Manabi et d’Esmeraldas ont accès à l’eau potable. Les sans abri sont environ 29.067 même si les secours ne parviennent pas encore à rejoindre tous les petits centres habités. Ont par ailleurs été détruites les villes de Manta, Portoviejo, Pedernales, Bahía, Jama et Canoa.

    Source : Agence Fides (CE) (29/04/2016).

  • A l'Angelus de ce dimanche, le Pape François a demandé que l'on prie pour eux

    Guatemala : 131 morts et plus de 300 disparus

    Il y a peu d’espoir de trouver encore quelqu’un de vivant sous la montagne de boue qui a submergé depuis des jours maintenant Santa Caterina Pinula, au Guatemala. Le nombre total des victimes est désormais de 131 mais jusqu’ici seuls 90 corps ont été récupérés et identifiés. Parmi les victimes, se trouvent au moins 26 mineurs. Les disparus sont au nombre de 300 environ. En réalité, il s’est agi d’une série d’énormes glissements de terrain qui ont submergé des centaines d’habitations dans cette localité sise à la périphérie de la capitale. Hier, à l’Angelus, le Saint-Père François a demandé de prier pour les victimes du glissement de terrain et invité à une solidarité concrète.

    Selon les informations parvenues à Fides de sources missionnaires se trouvant dans la capitale guatémaltèque, les opérations de secours ont été interrompues à plusieurs reprises à cause des fortes pluies qui continuent à s’abattre sur le lieu de la catastrophe depuis la nuit du 1er octobre, lorsqu’une pluie torrentielle, la boue et les détritus ont ravagé le village d’El Cambray II, dans la municipalité de Santa Catarina Pinula.

    Les sources de Fides signalent qu’environ 900 secouristes sont à l’œuvre pour tenter de retrouver quelques survivants et récupérer les corps des victimes. Il faut également souligner la situation des survivants qui souffrent à cause d’un traumatisme très fort dû non seulement au deuil mais aussi à l’absence d’un corps à enterrer. Cette population vit en effet fortement au contact physique des personnes, parents et amis, au sein d’un même village.

    La catastrophe en question est la plus grave jamais enregistrée au Guatemala depuis les deux séismes de 2012 et 2014 dans le sud-est du pays. En 2005, des centaines de personnes furent tuées par les glissements de terrain provoqués par les pluies torrentielles qui ensevelirent complètement le village de Panabaj. De nombreux corps n’ont jamais été récupérés dans ce cas. (CE)

    Source : Agence Fides (05/10/2015).