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ecce ancilla domini

  • Méditation - Tout donner pour recevoir Tout

    « Pour recevoir de Dieu, il faut se donner. Plus le don de soi est intime, constant, généreux, détaillé, réel surtout, plus on peut espérer. Faire ce don, ces dons incessants par Marie.

    Dieu ne fait connaître sa volonté qu'aux âmes qui se sont données à lui. Ma volonté est-elle donnée ? Lui appartient-elle ? Peut-il en faire ce qu'il lui plaît et cela sans résistance, mieux encore avec joie de sa part à elle ? Est-elle sa volonté ? Suis-je sien jusqu'à la dernière fibre du cœur ? Est-ce que je ne veux que lui, rien que lui, lui tout seul ?

    Quand il aura entendu le véritable : « Ecce ancilla Domini », il parlera, je l'entendrai, je le possèderai, alors j'aurai tout, je ne chercherai plus rien.

    Tant que nous tenons à quelque chose pour nous, si peu que ce soit, le bon Dieu ne pourra pas nous accorder son intimité. N'y comptons pas. Mais en revanche, si nous brisons net, dès que nous avons conscience de la moindre recherche personnelle nous ne savons ce qu'il fera, mais nous savons qu'il pourra faire ce qu'il voudra. A nous de poser la condition sine qua non ; c'est vraiment grave. »

    Robert de Langeac (Augustin Delage p.s.s., 1877-1947), Conseils aux âmes d'oraison (Renoncement, don de soi), in "Virgo Fidelis - Le Prix de la Vie cachée", Paris, P. Lethielleux, 1931.

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    Edward Arthur Fellowes Prynne (1854–1921) : Ecce Ancilla Domini
    (Crédit photo)

  • Méditation : Consacrez-vous à Marie, Reine des coeurs !

    « Cette Mère de la belle dilection ôtera de votre cœur tout scrupule et toute crainte servile déréglée : elle l'ouvrira et l'élargira pour courir dans les commandements de son Fils, avec la sainte liberté des enfants de Dieu, et pour y introduire le pur amour, dont elle a le trésor ; en sorte que vous ne vous conduirez plus, tant que vous avez fait, par crainte à l'égard de Dieu charité, mais par le pur amour. Vous le regarderez comme votre bon Père, auquel vous tâcherez de plaire incessamment, avec qui vous converserez confidemment, comme un enfant avec son bon père. Si vous venez, par malheur, à l'offenser, vous vous en humilierez aussitôt devant lui, vous lui en demanderez pardon humblement, vous lui tendrez la main simplement et vous vous en relèverez amoureusement, sans trouble ni inquiétude, et continuerez à marcher vers lui sans découragement.

    La Sainte Vierge vous remplira d'une grande confiance en Dieu et en elle-même :
    1º parce que vous n'approcherez plus de Jésus-Christ par vous-même, mais toujours par cette bonne Mère ;
    2º parce que, lui ayant donné tous vos mérites, grâces et satisfactions, pour en disposer à sa volonté, elle vous communiquera ses vertus et elle vous revêtira de ses mérites, en sorte que vous pourrez dire à Dieu avec confiance : Voici Marie votre servante : qu'il me soit fait selon votre parole : Ecce ancilla Domini, fiat mihi secundum verbum tuum ;
    3º parce que, vous étant donné à elle tout entier, corps et âme, elle qui est libérale avec les libéraux et plus libérale que les libéraux mêmes, se donnera à vous par retour d'une manière merveilleuse, mais véritable ; en sorte que vous pourrez lui dire hardiment : Tuus sum ego, salvum me fac : Je suis à vous, Sainte Vierge, sauvez-moi ; ou comme j'ai déjà dit, avec le Disciple bien-aimé : Accepi te in mea : Je vous ai prise, sainte Mère, pour tous mes biens. »

    St Louis-Marie Grignion de Montfort, Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge (215-216), in "Œuvres complètes", Éditions du Seuil, Paris, 1966.
    Texte intégral en ligne, à lire et / ou télécharger sur Totus Tuus.

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