Après cette photographie éloquente de la première poignée de mains entre le Saint-Père et François Hollande, vous pourrez prendre connaissance des deux communiqués officiels, celui du Saint-Siège au langage très diplomatique : « Au cours des entretiens cordiaux... »
Vatican Information Service.
Et celui de François Hollande, qui ose d'incroyables affirmations : « s’il y a une valeur qui nous a rassemblés, c'est la "dignité", la défense de la dignité humaine. » [N.R. : la dignité humaine... celle des bébés tués dans le sein de leur mère ? celle des personnes en fin de vie ? celle des enfants de couples sans père ou sans mère ? celle des élèves qu'un certain ministre veut "arracher à tous les déterminismes, familial, ethnique, social" ? celle des parents et enfants gazés lors des marches pacifiques de la Manif pour tous ? ... ?]
« Le plus grand destructeur de la paix, aujourd'hui, est le crime commis contre l'innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu'est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ? »
Bse Teresa de Calcutta, discours à Oslo lors du Prix Nobel, 10.12.1979.
Déclaration vidéo en ligne sur le site de l'Elysée.
Un moment plus réjouissant : la rencontre du Pape François et du Père Georges Vandenbeusch (retenu en otage par des islamistes au Nigeria cet automne) :
Après avoir remis la médaille du Pontificat, comme lors de toute rencontre civile au Vatican, à chacun des membres présents - inclus François Soulage de "Témoignage Chrétien" et Dominique Quinio du journal "La Croix" - le Saint-Père a offert un chapelet au Père Georges Vandenbeusch, comme lors des rencontres catholiques, accompagné d'une très chaleureuse accolade pour ce dernier.
Plus éloquent qu'un long discours...