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exploitation

  • Amérique latine : 13 millions d’enfants mis au travail

     _PBS6043, Afghanistan, 2008, Hazaras, retouched: 05/27/2013 Kate Daigneault

    On estime qu’il y a dans le monde 158 millions d’enfants âgés entre 5 et 14 ans qui travaillent, soit un enfant sur six. Derrière l’Afrique subsaharienne (69 millions d’enfants au travail) et l’Asie du Sud (44 millions) l'Amérique latine emploierait, d’après l’OIT, 13 millions d’enfants.

    Ils sont omniprésents mais invisibles. Au total, 168 millions d’enfants sont mis au travail à travers le monde comme employés de maison, derrière les murs des ateliers et, loin des regards, dans les plantations. L’agriculture continue à être de loin le secteur avec le plus grand nombre d’enfants astreints au travail (98 millions, ou 59%). Des millions d’enfants travaillent dans des situations ou conditions dangereuses (travail dans les mines, avec des produits chimiques et des pesticides dans l’agriculture ou donnant lieu à la manipulation de machines dangereuses, etc.).

    Costa Rica : Plus de 47.000 enfants exploités au travail

    Au Costa Rica, le travail des mineurs est absolument interdit par la loi jusqu’à l’âge de 15 ans. De 15 à 18 ans, il doit par ailleurs respecter des normes bien précises. Actuellement, il existe dans le pays une forte collaboration et un fort engagement en faveur de l’éradication de l'exploitation des mineurs, présente en particulier dans le secteur agricole et dans les travaux domestiques. Toutefois, il demeure difficile de combattre la mendicité et la vente ambulante d’objets dans les rues. Les enfants sont contraints à travailler sans un horaire fixe, privés de rémunération, en étant soumis à la violence physique. Les plaintes qui arrivent sont très peu nombreuses, selon le PANI: 25 par an même si le phénomène est beaucoup plus répandu et que plus de 47.000 enfants sont victimes de cet abus. Selon les données du Bureau international du travail relatives à 2013, au niveau mondial, 85 millions de mineurs travaillaient dans le cadre d’activités dangereuses

    Bolivie : Révisions et réformes pour lutter contre l’exploitation des mineurs

    En Bolivie, pays de dix millions d’habitants, le travail des enfants est culturellement considéré comme normal, et il existe même un syndicat de jeunes ouvriers créé en 2011, l’Unatsbo, qui milite pour sa régularisation et refuse tout âge légal. Le travail des mineurs constitue l’une des plaies sociales du pays. Actuellement, en Bolivie, vivent 850.000 mineurs contraints à travailler pour aider leurs familles. De son côté, le ministère du Travail bolivien assure que 87% d’entre eux font un travail dangereux, notamment dans les mines, les briqueteries ou à la campagne au moment des récoltes de canne à sucre.

    La majeure partie d’entre eux alterne le travail et l’école. Toutefois, récemment, l’Etat a proposé une norme visant à freiner ce phénomène qui implique la génération destinée à représenter l’avenir de la nation. Il s’agit d’une réforme de l’actuel Code relatif aux enfants et aux adolescents, qui prévoit le respect des normes internationales en matière de travail. Le Code réglementera les activités rémunérées à partir de 14 ans et de celles des enfants de 12 ans avec la supervision des parents. Cette réforme constitue une nouvelle tentative de lutte contre l’exploitation des mineurs.

    Pérou, 100.000 mineurs ont moins de 12 ans

    Au Pérou voisin, 30 millions d’habitants, 1,6 million d’enfants exercent les métiers les plus divers, dans les travaux agricoles, les fabriques de briques, la construction, et plus de 100.000 d’entre eux âgés de 5 à 12 ans travaillent dans les mines.

    Le travail s’oppose souvent à l’éducation de l’enfant. L’assurance que tous les enfants aillent à l’école et que leur éducation soit de bonne qualité représente une clé de la prévention du travail des enfants. Mais le facteur le plus déterminant reste le niveau de vie des parents. La plupart des familles qui mettent leurs enfants au travail trouvent dans ces revenus un apport essentiel à leur subsistance.

    Manu Van Lier avec Fides et Libération

    Source : Mesurer les progrès de la lutte contre le travail des enfants – Estimations et tendances mondiales 2000-2012 (OIT-IPEC, 2013) – photo : UNICEF, enfant au travail au Salvador.

    Source : InfoCatho.be.

  • Angélus de ce dimanche 26 mai 2013

    Dimanche midi, en la fête de la Sainte Trinité, le Saint-Père a récité l'angélus avec les fidèles réunis Place St Pierre. "Que la lumière du temps pascal et de la Pentecôte renouvelle chaque année en nous la joie et la stupeur de la foi : reconnaissons que Dieu n'est pas quelque chose de vague, notre Dieu n'est pas un "Dieu spray", il est concret, non pas abstrait, il a un nom : Dieu est amour. Ce n'est pas un amour sentimental, émotif, mais l'amour du Père qui est à l'origine de toute vie, l'amour du Fils qui meurt sur la croix et ressuscite, l'amour de l'Esprit qui renouvelle l'homme et le monde. Penser que Dieu est amour nous fait beaucoup de bien, parce qu'il nous enseigne à aimer, à nous donner aux autres comme Jésus s'est donné à nous, et marche avec nous. Jésus marche avec nous... La Sainte Trinité n'est pas le produit de raisonnements humains ; elle est le visage avec lequel Dieu s'est révélé, non pas du haut d'une chaire, mais en cheminant avec l'humanité... Le Saint Esprit...nous enseigne tout ce que nous ne savons pas, nous guide au-dedans de nous, nous donne de bonnes idées et de bonnes inspirations".

    Après la prière mariale, le Pape a évoqué Giuseppe Puglisi, prêtre et martyr, assassiné par la mafia en 1993 et proclamé bienheureux hier à Palerme : "Don Puglisi fut un prêtre exemplaire spécialement consacré à la pastorale des jeunes. En éduquant les jeunes selon l'Evangile, ils les soustrayait à une mauvaise vie, et celle-ci a donc cherché à l'éliminer en le tuant. En réalité cependant, c'est lui qui a gagné, avec le Christ ressuscité. Je pense à toutes les souffrances des hommes et des femmes, d'enfants aussi, qui sont exploités par tant de mafias qui les utilisent en leur faisant faire un travail qui les rend esclaves, avec la prostitution, avec tant de pressions sociales. Derrière ces exploitations, derrière ces esclavages, se trouvent les mafias. Prions le Seigneur afin qu'il convertisse le cœur de ces personnes. Ils ne peuvent pas faire cela ! Ils ne peuvent pas faire de nous, frères, des esclaves ! Nous devons prier le Seigneur ! Prions pour que ces mafieux et mafieuses se convertissent à Dieu et louons Dieu pour le témoignage lumineux de l'Abbé Puglisi, et faisons de son exemple un trésor !".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 27.5.13)