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  • Méditation - Saint Joseph

    « Connaissant aujourd'hui par une si longue expérience l'étonnant crédit de saint Joseph auprès de Dieu, je voudrais persuader à tout le monde de l'honorer d'un culte particulier. Jusqu'ici j'ai toujours vu les personnes qui ont eu pour lui une dévotion vraie et soutenue par les oeuvres, faire des progrès dans la vertu ; car ce céleste protecteur favorise d'une manière frappante l'avancement spirituel des âmes qui se recommandent à lui. Déjà depuis plusieurs années, je lui demande, le jour de sa fête, une faveur particulière, et j'ai toujours vu mes désirs accomplis. Si par quelque imperfection ma demande s'écartait tant soit peu du but de la gloire divine, il la redressait admirablement dans la vue de m'en faire retirer un plus grand bien.

    Si j'avais autorité pour écrire, je goûterais un plaisir bien pur à raconter, dans un récit détaillé, les grâces dont tant de personnes sont comme moi redevables à ce grand Saint. Je me contente donc de conjurer pour l'amour de Dieu, ceux qui ne me croiront pas, d'en faire l'épreuve : ils verront par expérience combien il est avantageux de se recommander à ce glorieux patriarche et de l'honorer d'un culte particulier. Les personnes d'oraison surtout devraient toujours l'aimer avec une filiale tendresse. Je ne comprends pas comment on peut penser à la Reine des Anges et à tout ce qu'elle essuya de tribulations durant le bas âge du divin Enfant Jésus, sans remercier saint Joseph du dévouement si parfait avec lequel il vint au secours de l'un et de l'autre. Que celui qui ne trouve personne pour lui enseigner oraison, choisisse cet admirable Saint pour maître, il n'aura pas à craindre de s'égarer sous sa conduite. »

    Ste Thérèse de Jésus (d'Avila, 1515-1582), Vie écrite par elle-même chap.VI, Trad. du P. Bouix, citée par le R.P. Huguet in "Pouvoir de Saint Joseph", Perisse Frères, Paris - Bruxelles, 1865 (15ème édition).

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  • Méditation - Toujours rendre grâce

    « Une fausse liberté d'esprit et une grande confiance en soi-même forment un grand obstacle aux visites d'en-haut. Dieu accorde à l'homme un grand bien en lui donnant la grâce de la consolation ; mais l'homme fait un grand mal quand il ne remercie pas Dieu de ce don et ne le lui rapporte pas tout entier. Si la grâce ne coule point abondamment sur nous, c'est que nous sommes ingrats envers son auteur, et que nous ne remontons point à sa source première. Car la grâce n'est jamais refusée à celui qui la reçoit avec gratitude, et Dieu ordinairement donne à l'humble ce qu'il ôte au superbe.
    [...]
    Soyez donc reconnaissants des moindres grâces et vous mériterez d'en recevoir de plus grandes. Que le plus léger don, la plus petite faveur aient pour vous autant de prix que le don le plus excellent et la faveur la plus singulière. Si vous considérez la grandeur de celui qui donne, rien de ce qu'il donne ne vous paraîtra petit ni méprisable ; car peut-il être quelque chose de tel dans ce qui vient d'un Dieu infini ? »

    Imitation de Jésus-Christ, Livre deuxième (3), Traduction de l'Abbé Félicité de Lamennais.

    Texte intégral de l'Imitation en ligne : format pdf (à télécharger) - format html (pages web)

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  • Méditation : "mon coeur a soif de Vous, Seigneur..."

    « C'est une grâce du ciel, une des plus grandes grâces, que de ressentir le désir de Dieu. Il y a tant d'âmes qui ne l'éprouvent jamais ou qui l'éprouvent peu. C'est une "grâce" au sens propre du mot, c'est-à-dire une gracieuseté que nous ne méritions pas, une faveur que nous n'avions même pas songé à demander.
    En matière de salut et de perfection comme en toutes choses, c'est toujours Dieu qui a l'initiative : "Personne ne vient à moi, a dit Jésus, si mon Père n'a commencé par l'attirer." Et comment l'attire-t-il au Christ ? Par le désir. En lui communiquant un besoin intense de vérité, de beauté, d'amour, de pureté, et en lui montrant que le Christ est tout cela.

    Ô Jésus, je crois que c'est une grande faveur et un grand bonheur que d'avoir soif de vous, soif de votre vie, soif de votre amour. Cette soif, c'est votre grâce, c'est votre appel au fond de mon cœur... Quand il n'y a pas de désir, on ne cherche pas ; quand il n'y a pas d'appel, on ne s'approche pas... Complétez donc, Seigneur, l’œuvre que vous avez commencée en mon âme, afin que je me désaltère pleinement auprès de vous et que "de mon sein coulent les fleuves d'eau vive" promis par vous... »

    Bx Charles de Foucauld, in "Écrits spirituels", de Gigord, 1933.

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  • Méditation : le don de Dieu

    « Ô Jésus-Eucharistie ! enseignez-moi à prier ; enseignez-moi cette oraison de laquelle l'âme sort lumineuse et transparente comme le cristal.
    Donnez-moi aussi cette sorte d'oraison qui fait vibrer sans bruit votre Coeur, ô Jésus, cette oraison silencieuse en apparence, mais qui, pleine de reconnaissance pour vos bienfaits, fait tressaillir de joie le ciel tout entier. "Pourquoi pousser vers moi de si grandes clameurs ?" disait Dieu à Moïse, et c'est à peine si le prophète ouvrait ses lèvres : mais cette prière fervente, persévérante, s'échappant du coeur, résonnait comme un tonnerre aux oreilles de Dieu. C'est cette oraison que je désire, celle qui fait écho dans vore Coeur, ô mon Dieu, pour revenir ensuite faire vibrer mon âme en lui laissant le sentiment du don de Dieu.
    Ô Seigneur, je veux vous appeler du plus profond de mon âme ; je veux crier vers vous pour vous demander vos trésors : lumières, grâces, vie, feu, amour et toutes les vertus.
    Je veux vivre recueilli, mon Jésus ; je veux la solitude intérieure pour me perdre dans la contemplation de mon Bien-Aimé, et parvenir ainsi à connaître le don de Dieu...
    Pardonnez-moi si j'ai abusé jusqu'ici de vos grâces et de vos faveurs ; je vous le promets, je me consacrerai désormais avec ferveur à l'oraison, et si je n'y puis faire autre chose, je serai du moins heureux de souffrir en votre honneur.
    Ô Marie, vous qui avez, plus qu'aucune créature, reçu le don de Dieu, donnez à vos fils de le recevoir aussi, de l'estimer et de le mettre à profit.
    Amen ! »

    Vénérable Conception Cabrera de Armida ("Conchita" 1862-1937), Devant l'Autel, courts entretiens avec Jésus-Eucharistie (64), Paris, Téqui, 1909.

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    (Crédit photo)