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fleuve

  • "El Niño" au Paraguay : 37.000 personnes évacuées

    Asunción – Les eaux du fleuve Paraguay dépassent actuellement le niveau maximum des 7 m en direction de la capitale, Asunción, ce qui a contraint environ 37.000 personnes à abandonner leurs domiciles. Selon le Secrétariat pour l’Urgence Nationale (SEN), les villages les plus touchés sont les plus pauvres de la capitale, où vivent environ un quart de la population de la ville, estimée à plus de 513.000 habitants. Parmi les victimes, environ 21.000 évacués ont été causés par la montée des eaux enregistrée depuis la semaine dernière alors que les autres sont des personnes vivant encore depuis les inondations de 2014 dans des abris mis à leur disposition par le gouvernement local. Le SEN continue chaque jour à aider et à assister des personnes en cherchant à les diriger vers les 50 refuges situés dans différents points de la capitale paraguayenne, certains dans des casernes de l’armée. En outre, ont été mis à disposition des matériaux en contreplaqué en vue de la reconstruction de petites maisons en bois dans des lieux ou espaces publics afin de permettre à la population de fuir les eaux du fleuve qui continue à déborder. Le gouvernement n’exclut pas que le niveau du fleuve continue à monter et que le nombre des évacués puisse augmenter dans les prochains jours. La crue actuelle est due aux fortes pluies provoquées par le phénomène connu sous le nom d’El Niño. (AP)

    Source : Agence Fides (14/12/2015).

  • Méditation : « Comment saint François expliqua à Frère Léon une très belle vision que celui-ci avait eue »

    « Une fois que saint François était gravement malade et que frère Léon le servait, ledit frère Léon, qui était en prière près de saint François, fut ravi en extase et conduit en esprit auprès d'un très grand fleuve, large et impétueux. Et comme il restait regarder ceux qui passaient, il vit quelques frères portant une charge entrer dans ce fleuve, et ils étaient aussitôt entraînés par l'impétuosité du fleuve et engloutis ; quelques autres allaient jusqu'au tiers, d'autres jusqu'à la moitié du fleuve, d'autres jusqu'auprès de l'autre rive, mais tous, en raison de l'impétuosité du fleuve et des poids qu'ils portaient sur le dos, tombaient finalement et se noyaient. Ce que voyant, frère Léon avait pour eux une très grande pitié. Et, comme il était ainsi, voici venir tout à coup une grande multitude de frères, sans aucune charge, sans aucun poids, en qui resplendissait la sainte pauvreté ; ils entrèrent dans ce fleuve et ils passèrent de l'autre côté sans aucun danger. Et, ayant vu cela, frère Léon revint à lui.

    Alors saint François, sachant en esprit que frère Léon avait eu une vision, l'appela à lui et lui demanda ce qu'il avait vu ; et quand frère Léon lui eut rapporté toute la vision en détail, saint François dit : « Ce que tu as vu est vrai. Le grand fleuve, c'est ce monde ; les frères qui se noyaient dans le fleuve sont ceux qui ne suivent pas la profession évangélique, surtout en ce qui touche à la très haute pauvreté ; mais ceux qui passaient sans danger sont ces frères qui ne cherchent ni ne possèdent en ce monde aucune chose terrestre ou charnelle, mais qui, ayant seulement la nourriture et le vêtement indispensables, vivent contents en suivant le Christ nu sur la croix, et portent avec allégresse et volontiers le fardeau et le joug suave du Christ et de la très sainte obéissance, ce pourquoi ils passent facilement de la vie temporelle à la vie éternelle. »

    A la louange du Christ. Amen. »

    "Actus", LIX : "D'une vision de frère Léon et comment cette vision fut révélée à saint François", in "Textes franciscains, Les Fioretti de saint François" (ch. XXXVI), traduction, introduction et notes d'Alexandre Masseron, aux Éditions Franciscaines, Paris, s.d. (1946).

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    Saint François, gravure de Wenceslas Hollar (1607-1677)
    (Source et crédit photo)

  • Méditation : la source d'eau vive

    « Si nous avons soif, ce n'est pas dans les livres que nous devons chercher à nous rassasier ; mais il nous faut aller droit à notre tout adorable fontaine, y coller notre âme et l'y plonger suavement. Cette bien-aimée source nous remplira bientôt, et nous fera tellement surabonder, que des fleuves sortiront de notre âme pour inonder et remplir encore une foule innombrable d'autres âmes, que le divin Maître nous fera arroser et remplir de la même abondance. ce n'est pas nous qui les arroserons et les remplirons, mais celui-là même qui nous aura remplis et qui vivra en nous avec plénitude. Non, ce n'est pas nous qui remplirons ces âmes ; nous n'aurons, en effet, plus rien en nous de nous, puisque l'Esprit de Jésus nous remplira, au point qu'il débordera en nous et qu'il en sortira par fleuves, c'est-à-dire avec surabondance, force, gravité, suavité et sans désordre, mais en entraînant tout.
    Voyez donc, très cher frère, quelle richesse et quelle surabondance dans une âme qui est toute en Jésus, qui met son tout en Jésus, qui est nulle en elle-même et en toutes choses, et qui se retire de toutes choses pour ne vivre que de Jésus et en Jésus ! Laissez-vous donc aller à lui en tout abandon. Délaissez-vous vous-même et toute créature, abandonnez-vous pleinement à Jésus et en Jésus, et il vivra pleinement en vous. »

    Vénérable François Libermann (1802-1852), Lettres spirituelles du vénérable Libermann Tome I, (Lettre LXX à un séminariste, 1er décembre 1837), Paris, Librairie Poussielgue Frères, s.d.

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  • 25 septembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui entendent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique." (Lc 8, 21)

    « Abreuve-toi d'abord à l'Ancien Testament pour boire ensuite au Nouveau. Si tu ne bois pas au premier, tu ne pourras pas t'abreuver au second. Bois au premier pour atténuer ta soif, au second pour l'étancher complètement...  Abreuve-toi à la coupe de l'Ancien Testament et du Nouveau, car dans les deux c'est le Christ que tu bois. Bois le Christ, car il est la vigne (Jn 15,1), il est le rocher qui a fait jaillir l'eau (1Co 10,3), il est la source de la vie (Ps 36,10). Bois le Christ, car il est "le fleuve dont le cours réjouit la cité de Dieu" (Ps 45,5), il est la paix (Ep 2,14), et "de son sein jaillissent des fleuves d'eau vive" (Jn 7,38). Bois le Christ pour t'abreuver du sang de ta rédemption et du Verbe de Dieu. L'Ancien Testament est sa parole, le Nouveau l'est aussi. On boit la Sainte Écriture et on la mange ; alors, dans les veines de l'esprit et dans la vie de l'âme, descend le Verbe éternel. "Ce n'est pas seulement de pain que vit l'homme, mais de toute parole de Dieu" (Dt 8,3  ;Mt 4,4). Abreuve-toi donc de ce Verbe, mais selon l'ordre qui convient. Bois-le d'abord dans l'Ancien Testament, et puis, sans tarder, dans le Nouveau.
    Il dit lui-même, comme s'il avait hâte : "Peuple qui marche dans les ténèbres, regarde cette grande lumière ; toi qui habites un pays de mort, une lumière se lève sur toi" (Is 9,2 LXX). Bois donc sans plus attendre, et une grande lumière t'éclairera ; non pas la lumière quotidienne du jour, du soleil ou de la lune, mais cette lumière qui repousse l'ombre de la mort. »

    Saint Ambroise (v.340-397), Commentaire du Psaume 1, 33 ; CSEL 64, 28-30 (Trad. Orval).