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gardienne

  • Méditation : la Bse Vierge Marie, gardienne de notre âme

    « Il est écrit : « Si le Seigneur ne garde lui-même la cité, c'est en vain que veillent ceux qui sont préposés à sa garde ». De saints docteurs ont appliqué cette parole à Marie, et ils ont dit : Si la Mère du Seigneur ne se fait pas gardienne de la cité, la vigilance des sentinelles sera impuissante. Et de quelle cité, parlaient-ils donc ? Ne savez-vous pas que notre âme, que l'âme du chrétien est souvent comparée à une ville, à une cité fortifiée ? Or, cette cité a des portes : ce sont nos sens. Et ces portes, elles ont besoin d'être gardées : il y faut même une garde sévère ; sinon l'ennemi, qui rôde sans cesse autour de nous, peut faire des incursions terribles dans la place. Les portes de cette cité, trop souvent nous n'avons pas la main assez forte, assez sûre pour en défendre l'entrée...
    Pour défendre cette clé de notre cœur, à quelles autres mains irons-nous la confier ?... Ô Vierge sainte, heureux ceux qui vous ont choisie pour la dépositaire de leur trésor ! heureux ceux qui vous ont commis la tutelle de leur âme ! heureux ceux pour qui vous êtes cette porte de sûreté dont parle le psalmiste : Ostium circumstanciae (1) ! Heureux ceux qui ne peuvent plus, en quelque sorte, disposer d'eux-mêmes ; ceux qui se sont dépossédés du droit de se trahir, de se vendre à l'ennemi, attendu que leur cœur vous appartient, et qu'ils vous l'ont remis pour toujours ! »

    (1) : Ps CXI, 3.

    Cardinal Pie (1815-1880) extrait d'un discours à N.-D. des Clefs, Semaine religieuse de Namur, in Abbé R. Béringer, "Recueil documentaire - La Très Sainte Vierge", Deuxième édition, Chez l'auteur, Belgique, 1927.

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    Notre-Dame des Clefs, église Notre-Dame la Grande de Poitiers

  • Méditation - Prière à Marie

    « Ô Marie, dès le moment où Jésus vous dit que vous étiez notre mère, que de miracles se sont accomplis en vous !
    Dès cette heure, vous êtes devenue :
    La mère vigilante, écartant tout ce qui pourrait ternir notre pureté, et empêcher Dieu de venir en nous et d'habiter en nous.
    La mère ingénieuse, qui devine, qui cherche, qui trouve tout ce qui pourrait nous être utile.
    La mère généreuse, qui se sacrifie pour nous et qui s'oublie pour nous. Elle n'est, ce semble, heureuse que de notre bonheur à nous.
    La mère affectueuse, qui a toujours son cœur ouvert pour consoler nos peines et pour obtenir notre pardon.
    La mère patiente, qui ne se lasse jamais de nos oublis ni même de nos fautes - qui prie toujours - qui attend toujours et qui jusqu'à la dernière heure d'une pauvre âme rebelle lui facilite toujours le retour à Dieu.
    La mère zélée pour la gloire de Dieu, mère qui cherche à nous rapprocher de Dieu par les sacrements - à nous préparer à la sainte et fréquente communion et à conserver la vie de Jésus en nous.

    Ô Marie, ô notre mère, vous voilà en même temps notre Directrice.
    Et c'est avec vous que nous allons, nous, petits enfants, ignorants de tout dans cette vie au milieu de laquelle nous vivons.

    Ô Marie !
    Soyez la gardienne qui nous enveloppe de son amour pour nous protéger contre le mal qui nous environne et que nous ne connaissons pas.
    Soyez la maîtresse qui nous commande, nous instruit, nous vient en aide pour former notre intelligence.
    Soyez l'amie qui nous soutient, nous relève, nous corrige, nous indique toujours ce qu'il faut faire.
    Soyez le témoin qui, ne nous laissant jamais seuls, nous retient de son regard au moment d'une chute et nous ramène toujours au devoir.
    Soyez pour nous la directrice que vous fûtes pour Jésus.
    Et que nous, nous soyons pour vous ce qu'était votre Jésus : l'enfant toujours obéissant. »

    Chanoine Sylvain (1826-1914, Auteur des "Paillettes d'or"), Allez à Marie (ch. XVII), Aubanel, Avignon, 1912.

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