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genre humain

  • Méditation : la consécration du genre humain au Sacré-Cœur

    Ste Marie du Divin Cœur, apôtre du Sacré-Cœur
     
    Nous fêtons aujourd'hui la Naissance au Ciel de Ste Marie du Divin Cœur - Droste zu Vischering (1863-1899), Garde d’honneur du Sacré-Coeur, Supérieure du couvent du Bon Pasteur à Porto.
    Trois dates importantes :
    1898 : Mère Marie du Divin Cœur, Supérieure de la Congrégation du Bon Pasteur de Porto – fondée par Jean Eudes – reçoit du Seigneur la mission d’obtenir du pape "la consécration du monde entier à son Divin Cœur, pour placer les nations sous la protection de Jésus-Christ". Elle écrit une première fois le 10 juin à Léon XIII en ce sens.
    1899 : Le 6 janvier, n'ayant pas obtenu de réponse à son premier envoi, Mère Marie du Divin Cœur écrit de nouveau à Léon XIII, "sur l'ordre de Notre-Seigneur [du 7 décembre] et avec le consentement de son confesseur". Celui-ci, touché par ce courrier qui lui parvient le 15 janvier, fait examiner la question par le cardinal Camille Mazzella, théologien Jésuite, préfet de la Sacrée Congrégation des Rites, qui rend bientôt un avis favorable.
    1899 : Le 25 mai, dans l'Encyclique Annum Sacrum, Léon XIII ordonne la consécration du genre humain au Sacré-Cœur pour le 11 juin suivant. Ste Marie du Divin Cœur meurt le 8 juin, aux premières vêpres de la fête du Sacré-Cœur.
     
    « Lorsque, l'été dernier, Votre Sainteté souffrait d'une indisposition, qui, vu votre âge avancé, remplit de soucis les cœurs de vos enfants, Notre-Seigneur me donna la douce consolation qu'il prolongerait les jours de Votre Sainteté, afin de réaliser la consécration du monde entier à son divin Cœur. […] La veille de l'Immaculée-Conception, Notre-Seigneur me fit connaître que par ce nouvel élan que doit prendre le culte de son divin Cœur, il ferait briller une lumière nouvelle sur le monde entier… Il me semblait voir (intérieurement) cette lumière, le Cœur de Jésus, ce soleil adorable, qui faisait descendre ses rayons sur la terre, d'abord plus étroitement, puis s'élargissant, et enfin illuminant le monde entier. Je reconnus l'ardent désir qu'Il a de voir son Cœur adorable de plus en plus glorifié et connu, et de répandre ses dons et ses bénédictions sur le monde entier. Et il dit : "De l'éclat de cette lumière, les peuples et les nations seront éclairés, et de son ardeur ils seront réchauffés". […]
    On pourrait trouver étrange que Notre-Seigneur demande cette consécration du monde entier et ne se contente pas de l’Église catholique. Mais son désir de régner, d'être aimé et glorifié et d'embraser tous les cœurs de son amour et de sa miséricorde est si ardent qu'il veut que Votre Sainteté lui offre les cœurs de tous ceux qui, par le saint baptême, lui appartiennent pour leur faciliter le retour à la vraie Église, et les cœurs de ceux qui n'ont pas encore reçu la vie spirituelle par le saint baptême, mais pour lesquels il a donné sa vie et son sang, et qui sont appelés également à être un jour les fils de la sainte Église, pour hâter par ce moyen leur naissance spirituelle. »

    Sœur Marie du Divin Cœur (Droste zu Vischering), extraits de la Lettre du 6 janvier 1899.

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    A visiter : notre dossier sur la dévotion au Sacré-Coeur
  • Méditation - Acte de Consécration au Christ-Roi

    Nous avons mis en ligne l'an dernier pour ce dernier dimanche d'octobre l'extrait de l'Encyclique Quas Primas de Pie XI, instituant la fête du Christ Roi (11 décembre 1925). Voici l'Acte de consécration qui était joint à cette Encyclique.

    « A la récitation publique de cette prière devant le Très Saint Sacrement exposé, le jour de la fête du Christ-Roi, la Sainte Église attache le don d’une indulgence plénière, aux conditions habituelles.

    "Très doux Jésus, Rédempteur du genre humain, jetez un regard sur nous qui sommes humblement prosternés devant votre autel. Nous sommes à vous, nous voulons être à vous, et afin de vous être plus fermement unis, voici que chacun d’entre nous se consacre spontanément à votre Sacré Cœur.

    Beaucoup ne vous ont jamais connu, beaucoup ont méprisé vos commandements et vous ont renié. Miséricordieux Jésus, ayez pitié des uns et des autres et ramenez-les tous à votre Sacré Cœur.

    Seigneur, soyez le roi, non seulement des fidèles qui ne se sont jamais éloignés de vous, mais aussi des enfants prodigues qui vous ont abandonné ; faites qu’ils rentrent bientôt dans la maison paternelle pour qu’ils ne périssent pas de misère et de faim.

    Soyez le roi de ceux qui vivent dans l’erreur ou que la discorde a séparés de vous ; ramenez-les au port de la vérité et à l’unité de la foi, afin que bientôt il n’y ait plus qu’un seul troupeau et qu’un seul pasteur.

    Soyez le roi de tous ceux qui sont encore égarés dans les ténèbres de l'idolâtrie ou de l'islamisme, et ne refusez pas de les attirer tous à la lumière de votre royaume.

    Regardez enfin avec miséricorde les enfants de ce peuple qui fut jadis votre préféré ; que sur eux aussi descende, mais aujourd'hui en baptême de vie et de Rédemption, le sang qu'autrefois ils appelaient sur leurs têtes.

    Accordez, Seigneur, à votre Église une liberté sûre et sans entraves ; accordez à tous les peuples l’ordre et la paix. Faites que d’un pôle du monde à l’autre une seule voix retentisse : « Loué soit le divin Cœur qui nous a acquis le salut ! A lui, honneur et gloire dans tous les siècles des siècles ! »

    Ainsi soit-il." »

    Pie XI, Encyclique Quas Primas, Acte de consécration du genre humain au Sacré-Cœur du Christ Roi, 11 décembre 1925.

  • Bse Marie du Divn Cœur (Droste zu Vischering), fêtée ce jour, et la consécration du genre humain au Sacré-Cœur

    1898 : Mère Marie du Divin Cœur, Supérieure de la Congrégation du Bon Pasteur de Porto - fondée par Jean Eudes - reçoit du Seigneur la mission d’obtenir du pape "la consécration du monde entier à son Divin Cœur, pour placer les nations sous la protection de Jésus-Christ". Elle écrit une première fois le 10 juin à Léon XIII en ce sens.
    1899 : Le 6 janvier, n'ayant pas obtenu de réponse à son premier envoi, Mère Marie du Divin Cœur écrit de nouveau à Léon XIII, "sur l'ordre de Notre-Seigneur [du 7 décembre] et avec le consentement de son confesseur". Celui-ci, touché par ce courrier qui lui parvient le 15 janvier, fait examiner la question par le cardinal Camille Mazzella, théologien Jésuite, préfet de la Sacrée Congrégation des Rites, qui rend bientôt un avis favorable.
    Le 25 mai, dans l'Encyclique Annum Sacrum, Léon XIII ordonne la consécration du genre humain au Sacré-Cœur pour le 11 juin suivant.
    Le jeudi 8 juin, aux premières vêpres de la fête du Sacré-Cœur, sa tâche accomplie, Mère Marie du Divn Cœur meurt dans son monastère à Porto.
    Le dimanche 11 juin, au cours de la consécration solennelle du Monde au Cœur de Jésus, Léon XIII proclame que la dévotion au Sacré-Cœur sera le "Labarum" des temps modernes.

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    Bse Marie du Divn Cœur (Droste zu Vischering, 1863-1899)

  • Méditation : confiance en la Bienheureuse Vierge Marie, notre Mère

    Marie veut être surtout la Mère de la belle dilection. Personne sur la terre n'a aimé comme elle Dieu le Père dont elle est la Fille privilégiée, Dieu le Fils dont elle est la Mère, Dieu le Saint-Esprit dont elle est l’Épouse. Aussi, elle appelle tous ses enfants pour leur communiquer le feu du saint amour. C'est le plus grand désir de son Cœur immaculé ! C'est la grâce qu'elle veut nous accorder avant toutes les autres. Aussi, quand elle voit à ses pieds un de ses enfants qui soupire après la vie d'amour de Dieu, elle entre chez lui comme elle entrait jadis dans la maison de saint Jean : ouvrons-lui donc toutes les avenues de notre âme.
    Notre cœur, qu'elle en soit la Mère bien-aimée ;
    Notre intelligence, qu'elle en soit l'idéal perpétuel ;
    Notre volonté, qu'elle en soit la force ;
    Qu'elle soit avec moi dans toutes mes peines, dans toutes mes démarches, dans toutes mes œuvres ;
    Qu'elle soit avec moi dans tous mes travaux, qu'elle y préside ;
    Qu'elle soit avec moi dans mes infirmités pour être mon salut ;
    Qu'elle soit avec moi, non pas dans mes fautes, mais dans le pauvre pécheur qui les a commises pour être son refuge ;
    Qu'elle soit dans mes faiblesses, mes lacunes, mes misères, pour y être mon secours ;
    Qu'elle soit avec moi dans toute ma vie pour en être la compagne ;
    Qu'elle soit avec moi à l'heure de ma mort pour en être le soutien et l'espérance ;
    Qu'elle soit avec moi au tribunal du Christ pour y être mon avocate ;
    Qu'elle soit avec moi à mon entrée dans le ciel pour en être la porte ;
    Qu'elle soit avec moi dans l'éternité, pour être avec la très sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, avec la sainte Humanité de Jésus, l'infinie félicité. »

    Abbé Granger, Chanoine honoraire de Bayeux, La vie d'amour de Dieu - Ier Traité (IV, VII), Avignon, Aubanel Frères, 1921.

    « Car il ne faut jamais craindre, il ne faut jamais désespérer, sous la conduite, sous les auspices, sous le patronage, sous la protection de Celle qui a pour nous un cœur de Mère, et qui, traitant elle-même l'affaire de notre salut, étend sa sollicitude sur tout le genre humain ;
    qui, établie par le Seigneur Reine du Ciel et de la terre, et élevée au-dessus de tous les chœurs des anges et de tous les rangs des saints, se tient à la droite de son Fils unique, Notre-Seigneur Jésus-Christ, intercède efficacement par toute la puissance des prières maternelles, et trouve ce qu'elle cherche, et son intercession ne peut être sans effet. »

    Bx Pape Pie IX, In Constitution apostolique "Ineffabilis Deus" (pour la définition et la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception), 8 décembre 1854.

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  • Un mois avec Marie - Seizième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    SEIZIÈME JOUR
    L’Esprit surnaturel

    lumière dans la nuitL'esprit surnaturel, l'esprit de Foi : voilà l'étoile qui éclaire ici-bas nos ténèbres.
    Laissons-la briller cette étoile bienfaisante, en notre Ciel si souvent orageux. Elle nous guidera en dissipant nos illusions, nos erreurs ; elle nous apaisera et nous consolera. Par elle nos peines, nos épreuves seront irradiées d'une clarté sereine venue de l'Au-Delà. Avec la force pour les supporter se répandra en nos âmes une certaine joie si profonde, si intime que nous la goûterons sans savoir l'exprimer.
    Que voyons-nous autour de nous ? Des créatures animées, inanimées - des personnes, des choses. Chacune a sa valeur propre, mais il y a deux façons de la regarder.
    Selon nos expériences et appréciations purement humaines, prenons tout à tour les plaisirs ! Ils ne durent qu'un moment !... La richesse ! La fortune inconstante n'empêche point de souffrir, de pleurer !... L'humanité ! Combien oublieuse, trompeuse et souvent méchante !...
    Attristés et déçus, l'on est tenté de se dire :
    « Aucune de ces choses ne vaut la peine qu'on se donne pour elle ! »
    Mais ouvrons maintenant sur chacune d'elles notre œil surnaturel. Les plaisirs honnêtes et permis seront une détente, un repos permettant au corps et à l'âme une activité renouvelée dans le travail ; un élan, une ascension plus soutenue vers le bien. — La fortune nous paraîtra un bien précieux quand on sait s'en servir. Le riche qui pleure adoucit ou tarit ses larmes en séchant celles des autres. — A côté des cœurs secs nous en verrons d'autres pleins de bonté. Les natures égoïstes feront ressortir les natures généreuses. Auprès des âmes viles, rampantes, dégradées nous découvrirons des âmes nobles et montantes ; des âmes divinisées par la grâce.
    Et nous constaterons que même sur la terre, il y a des joies très douces, très pures, très belles. Pour en parsemer notre existence il suffit de vivre de l'esprit de foi, de l'esprit surnaturel, à l'exemple de Marie, notre Mère.
    Mais, objecterez-vous, et les épreuves que notre pauvre nature redoute et fuit de tout son pouvoir ? — Oui, la souffrance nous effraie sans que nous puissions l'éviter bien souvent... Et nous la subissons en maugréant alors qu'il faudrait l'accepter pour la rendre plus légère et la sanctifier. Quel dommage !
    Dardons sur nos peines le grand projecteur surnaturel. En chacune d'elles, il nous montrera une pépite d'or à recueillir.
    La pauvreté chrétiennement supportée, c'est la richesse pour le Ciel. Elle nous assimile au Christ ouvrier, qui « n'avait pas où reposer sa tête ».
    Les privations (ou restrictions) nous permettent d'expier dès ici-bas, nos fautes de sensualité, de gourmandise, d'intempérance peut-être...
    La maladie ! un temps de solitude propre à nous rapprocher de Dieu.
    La Foi nous consolera même de la perte d'êtres chers, en nous les montrant qui nous attendent dans la gloire : « Bienheureux ceux qui meurent dans le Seigneur, ils vont aussitôt se reposer dans le Seigneur, car leurs œuvres les suivent » (1).
    Quant aux fruits de la malice humaine : injustices, trahisons, calomnies, persécutions, etc..., ce sont des maux qui, certes, ne viennent pas du Ciel... Mais le secours en vient. Fiez-vous à la Providence, elle est plus forte que les forts. Un jour ou l'autre, elle remettra tout en place.
    Ce n'est pas celui qui supporte le mal qui doit trembler, c'est celui qui le fait.
    Gardons-nous de perdre le mérite de nos souffrances par notre manque de Foi, de soumission : nous aurions la douleur sans sa compensation.
    Les épreuves de la Vierge ont coopéré à la réalisation du plan divin de la Rédemption : le rachat du genre humain. Et elles ont procuré à Marie elle-même une gloire, une félicité qui surpassent celles de tous les Saints.
    Que résultera-t-il de nos peines chrétiennement supportées ? Très sûrement, pour nous, des grâces précieuses de sanctification. Peut-être la conversion d'êtres chers. Et... des grâces de régénération et de paix pour notre France tant aimée.
    Imprégnons-nous d'esprit surnaturel jusqu'à le rayonner autour de nous. Au lieu des phrases banales en usage, à ceux qui souffrent disons, avec le mot du cœur qui touche, la parole réconfortante qui élève au-dessus de ce qui passe et qui fait déjà goûter l'Infini.

    PRIÈRE

    Marie, conçue sans péché, regardez la France, sauvez la France, priez pour la France.
    Plus elle est coupable, plus elle a besoin de votre intercession. Ô Marie, un mot à Jésus reposant dans vos bras, et la France est sauvée !
    Ô Jésus, obéissant à Marie, sauvez la France !
    Ô Marie, Reine de France, convertissez-nous, sauvez-nous !


    (1) Apocalypse, Joan. XIV, 13.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.

  • Méditation - Prière : Consécration du genre humain au Coeur Immaculée de Marie

    « Reine du Très Saint Rosaire, Secours des chrétiens, Refuge du genre humain, Victorieuse de toutes les batailles de Dieu, nous voici prosternés, suppliants au pied de votre trône, dans la certitude d’obtenir miséricorde et de recevoir les grâces, l’aide et la protection opportunes dans les calamités présentes, non en vertu de nos mérites, dont nous ne saurions nous prévaloir, mais uniquement par l’effet de l’immense bonté de votre Cœur maternel.

    C’est à vous, c’est à votre Cœur immaculé qu’en cette heure tragique de l’histoire humaine nous nous confions et nous nous consacrons, non seulement en union avec la Sainte Église — Corps mystique de votre Fils Jésus — qui souffre et verse son sang en tant de lieux, qui est en proie aux tribulations de tant de manières, mais en union aussi avec le monde entier, déchiré par de farouches discordes, embrasé d’un incendie de haine et victime de ses propres iniquités.

    Laissez-vous toucher par tant de ruines matérielles et morales ; par tant de douleurs, tant d’angoisses de pères et de mères, d’époux, de frères, d’enfants innocents ; par tant de vies fauchées dans la fleur de l’âge ; par tant de corps déchiquetés dans l’horrible carnage ; par tant d’âmes torturées et agonisantes, par tant d’autres en péril de se perdre éternellement.

    Ô Mère de miséricorde, obtenez-nous de Dieu la paix ; et surtout les grâces qui peuvent en un instant convertir le cœur des hommes, ces grâces qui préparent, concilient, assurent la paix ! Reine de la paix, priez pour nous et donnez au monde en guerre la paix après laquelle les peuples soupirent, la paix dans la vérité, dans la justice, dans la charité du Christ. Donnez-lui la paix des armes et la paix des âmes, afin que dans la tranquillité de l’ordre s’étende le règne de Dieu.

    Accordez votre protection aux infidèles et à tous ceux qui gisent encore dans les ombres de la mort ; donnez-leur la paix et faites que se lève pour eux le soleil de la Vérité et qu’ils puissent avec nous, devant l’unique Sauveur du monde, répéter : "Gloire à Dieu au plus haut des Cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté" (Luc II, 14).

    Aux peuples séparés par l’erreur ou par la discorde, et particulièrement à ceux qui professent pour vous une singulière dévotion et chez lesquels il n’y a pas de maison qui n’honorât votre vénérable icône (peut-être aujourd’hui cachée et réservée pour des jours meilleurs), donnez la paix et reconduisez-les à l’unique bercail du Christ, sous l’unique et vrai Pasteur.

    Obtenez à la Sainte Église de Dieu une paix et une liberté complètes ; arrêtez les débordements du déluge néo-païen ; développez dans le cœur des fidèles l’amour de la pureté, la pratique de la vie chrétienne et le zèle apostolique, afin que le peuple des serviteurs de Dieu augmente en mérites et en nombre.

    Enfin, de même qu’au Cœur de votre Fils Jésus furent consacrés l’Église et le genre humain tout entier, afin que, toutes leurs espérances étant placées en lui, Il devînt pour eux signe et gage de victoire et de salut, ainsi et pour toujours nous nous consacrons à vous, à votre Cœur immaculé, ô notre Mère et Reine du monde, pour que votre amour et votre protection hâtent le triomphe du règne de Dieu et que toutes les nations, en paix entre elles et avec Dieu, vous proclament Bienheureuse et entonnent avec vous, d’une extrémité du monde à l’autre, l’éternel Magnificat de gloire, d’amour, de reconnaissance au Cœur de Jésus, en qui Seul elles peuvent trouver la vérité, la vie et la paix. »

    Pie XII, Prière de la consécration du genre humain au Cœur Immaculée de Marie, Rome, 31 octobre 1942 (jour de la clôture solennelle du jubilé des Apparitions de Fatima), in "Quand les Papes prient", Mgr Edmond Farhat, Pierre Téqui éditeur, 2000.

    N.B. : Cette consécration, demandée par la Sainte Vierge Marie à Fatima en 1917, a été renouvelée par le Bx Jean-Paul II le 25 mars 1984, et le sera de nouveau par le Pape François le 13 octobre prochain.

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  • 11 juin : Anniversaire de la Consécration du genre humain au Sacré-Coeur (Léon XIII, 1899)

    Le dimanche 11 juin 1899, au cours de la consécration solennelle du Monde au Cœur de Jésus, Léon XIII proclame que la dévotion au Sacré-Cœur sera le "Labarum" des temps modernes.

    « Très doux Jésus, Rédempteur du genre humain, jetez un regard sur nous qui sommes humblement prosternés devant votre autel. Nous sommes à vous, nous voulons être à vous, et afin de vous être plus fermement unis, voici que chacun d'entre nous se consacre spontanément à votre sacré Cœur.
    Beaucoup ne vous ont jamais connu, beaucoup ont méprisé vos commandements et vous ont renié. Miséricordieux Jésus, ayez pitié des uns et des autres et ramenez-les tous à votre sacré Cœur.
    Seigneur, soyez le roi, non seulement des fidèles qui ne se sont jamais éloignés de vous, mais aussi des enfants prodigues qui vous ont abandonné ; faites qu'ils rentrent bientôt dans la maison paternelle pour qu'ils ne périssent pas de misère et de faim.
    Soyez le roi de ceux qui vivent dans l'erreur ou que la discorde a séparés de vous ; ramenez-les au port de la vérité et à l'unité de la foi, afin que bientôt il n'y ait plus qu'un seul troupeau et qu'un seul pasteur. Soyez le roi de tous ceux qui sont encore égarés dans les ténèbres de l'idolâtrie ou de l'islamisme, et ne refusez pas de les attirer tous à la lumière de votre royaume.
    Regardez enfin avec miséricorde les enfants de ce peuple qui fut jadis votre préféré ; que sur eux aussi descende, mais aujourd'hui en baptême de vie et de Rédemption, le sang qu'autrefois ils appelaient sur leurs têtes.
    Accordez, Seigneur, à votre Eglise une liberté sûre et sans entraves ; accordez à tous les peuples l'ordre et la paix. Faites que d'un pôle du monde à l'autre une seule voix retentisse : "Loué soit le divin Cœur qui nous a acquis le salut ! A lui, honneur et gloire dans tous les siècles des siècles !" Amen. »

    Léon XIII, Acte de Consécration du genre humain au Sacré-Cœur.

    Contexte historique (dans notre dossier dédié au Sacré-Coeur)

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  • 8 juin : Sanctoral

    Saint Médard, évêque de Noyon (v.457-v.545)

    Saint Maximin, Évêque d'Aix (1er siècle)

    Bienheureuse Marie du Divin Coeur (Maria Droste Zu Vischering), religieuse (1863-1899)

    (... qui communiqua au pape Léon XIII le projet de consécration du genre humain au Sacré Coeur)


    Au calendrier traditionnel : De la férie