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grands-parents

  • Angelus du dimanche 31 janvier 2021

    Commentant l’Évangile de ce dimanche 31 janvier avant la prière de l’Angélus, le pape François est revenu sur deux éléments caractéristiques du ministère public de Jésus : la prédication et la guérison. Chacune révèle la divinité du Christ, venu délivrer les hommes du mal.

    Compte rendu d'Adélaïde Patrignani à lire sur Vatican News.

    Texte intégral des paroles du pape traduites en français sur Zenit.org.

    Le Pape institue une Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées

    Au terme de l'Angélus de ce dimanche, le pape François a annoncé l’institution d’une Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, qui sera célébrée par toute l’Église le 4e dimanche de juillet, aux alentours de la mémoire liturgique des saints Joachim et Anne, grands-parents de Jésus.

    Explications sur Vatican News.

  • Audience générale de ce mercredi 4 mars 2015

    Après une semaine d'interruption pour cause de retraite spirituelle à Ariccia, le Pape François a tenu ce mercredi matin son audience générale, qui s'est tenue place Saint-Pierre, alors que ses précédentes audiences s'étaient tenues en salle Paul VI pour cause de météo hivernale.

    Le Pape a poursuivi le cycle de ses catéchèses sur la famille. Après avoir rendu hommage durant les semaines précédentes au rôle des mères et à celui des pères de famille, il s'est attaché cette fois à souligner le rôle essentiel des personnes âgées et des grands-parents. Avant de revenir la semaine prochaine sur « la vocation spécifique contenue dans cet âge de la vie », il a évoqué cette semaine la condition problématique des personnes âgées dans la société actuelle.

    « Grâce aux progrès de la médecine, la vie s'est allongée, mais la société ne s'est pas élargie à la vie ! » s'est indigné le Pape François. « Le nombre des personnes âgées s'est multiplié, mais nos sociétés ne se sont pas assez organisées pour leur donner une place, avec un juste respect et une considération concrète pour leur fragilité et leur dignité. » Il a dénoncé « une société programmée sur l'efficience, qui ignore les anciens, alors qu'ils sont une richesse ».

    Sans respect des anciens, la société se meurt

    François a repris les propos de Benoît XVI en 2012 lors de sa visite d'une maison de retraite : « La qualité d'une société, je voudrai dire d'une civilisation, se juge aussi à la façon dont sont traités les anciens et à la place qui leur est réservée dans le vivre ensemble. » Pour François, la société ne peut avancer que si elle sait respecter la sagesse des anciens. « Une société dans laquelle il n'y a pas de place pour les anciens porte en elle le virus de la mort. »

    Evoquant la crise démographique de l'Occident, qui particulièrement en Italie, voit sa population vieillir, le Pape l'a évoquée comme « un grand défi pour la société contemporaine » mais il a dénoncé « la peur de la faiblesse et de la vulnérabilité » très répandues dans une société valorisant la jeunesse et la compétitivité, qui augmente « l'angoisse chez les personnes âgées de ne plus être supportés, d'être abandonnés ».

    Evoquant son malaise personnel, déjà dans son ministère à Buenos Aires, à voir tant d'anciens délaissés et considérés comme des poids pour la société, le Pape François a redit que les personnes âgées doivent être considérées comme « la réserve de sagesse de notre peuple ». Il a dénoncé le « péché mortel » représenté par l'absence d'attention aux personnes âgées, évoquant notamment les nombreux grands-parents qui restent plusieurs mois par an sans visite et sans nouvelle de leurs petits-enfants.

    La tradition biblique donne des repères pour la relation aux anciens

    « Dans la tradition de l'Église, j'ai toujours vu un bagage de sagesse qui a toujours soutenu une culture de proximité à l'égard des anciens, une disposition à l'accompagnement affectueux et solidaire dans ce moment final de la vie. Cette tradition est enracinée dans l'Écriture Sainte, a rappelé le Saint-Père, comme l'attestent ces paroles du Livre de Ben Sirac : "Ne fuis pas la conversation des vieillards – eux-mêmes ont appris de leurs pères – car auprès d’eux tu acquerras l’intelligence et l’art de répondre en temps voulu." (Sir 8,9) »

    Pour le Pape François, l'Église ne doit donc pas se conformer à la culture de l'indifférence. « Nous devons réveiller le sens collectif du remerciement, de l'approbation, de l'hospitalité, qui permettent aux anciens de se sentir partie vivante de sa communauté. »

    « Les vieux ne sont pas des martiens ! » a-t-il lancé sur un ton provocateur. « Les anciens sont des hommes et des femmes, des pères et des mères qui étaient nés avant nous, sur la même route, dans notre même maison, dans notre bataille quotidienne pour une vie digne, Ce sont des hommes et des femmes desquels nous avons beaucoup reçu. L'ancien n'est pas hostile. L'ancien, c'est nous : d'ici peu, d'ici longtemps, inévitablement en tout cas, même si nous n'y pensons pas » a lancé le souverain pontife, qui à 78 ans n'a jamais caché qu'il ressentait lui-même le poids de l'âge.

    « Nous les vieux, nous sommes tous un peu fragiles, mais certains sont particulièrement faibles, seuls, marqués par la maladie. Certains dépendent des soins et de l'attention des autres. Ferons-nous un pas vers eux, ou les abandonnerons-nous à leur destin ? Un société sans proximité, où la gratuité et l'affection sans contrepartie disparaissent, est une société perverse. L'Église, fidèle à la Parole de Dieu, ne peut pas tolérer cette dégénérescence. Une communauté chrétienne dans laquelle la proximité et la gratuité ne seraient plus considérées comme indispensables, perdrait son âme. Là où il n'y a pas d'honneur pour les anciens, il n'y a pas de futur pour les jeunes », répétant ainsi une interpellation faite aux participants des JMJ de Rio en 2013.

    Source : Radio Vatican.

    Résumé en français

    « Frères et sœurs, la qualité d’une civilisation se juge en partie dans la manière dont elle traite les personnes âgées. Grâce aux progrès de la médecine, la vie s’est allongée, mais nos sociétés ne sont pas assez organisées pour leur laisser une place, respectant leur fragilité et leur dignité. Une certaine culture du profit les considère comme une charge : elles ne produisent rien et sont donc à rejeter. Au contraire, les anciens devraient être, pour toute la société, des porteurs de sagesse. L’Église a toujours encouragé la proximité avec eux, l’accompagnement affectueux et solidaire de cette dernière étape de la vie. Ce sont des hommes et des femmes dont nous avons beaucoup reçu, qui sont passés avant nous, sur la même route que nous ; et bientôt, nous serons comme eux. Nous ne devons pas les abandonner à leur destin mais réveiller envers eux nos sentiments de gratitude, d’estime et d’hospitalité. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les prêtres Chaldéens d’Europe, accompagnés de Monseigneur Ramsi Garmou, et les groupes de jeunes venus nombreux.
    Je vous invite tous à vous faire proche des personnes âgées qui vous entourent et de leur faire sentir votre affection, votre estime et votre reconnaissance. Sachez profiter de leur expérience et de leur sagesse.
    Bon pèlerinage. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org

    Texte intégral original sur le site internet du Vatican.

  • Messe du Pape François pour les personnes âgées, place Saint-Pierre

    Livret de la célébration (format pdf)

    Ce matin s'est déroulée Place St Pierre un rassemblement du troisième âge sous les auspices du Conseil pontifical pour la famille (La vie longue est une bénédiction). Une heure plus tard, le Saint-Père s'est joint à l'assemblée pour dialoguer avec ces personnes du troisième âge venues du monde entier. Et à 10h30 il a célébré la Messe et prononcé l'homélie dont voici les passages saillants :
    La première lecture, a-t-il dit, "évoque le quatrième commandement : Honore ton père et ta mère, afin d’avoir longue vie sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu. Il n’y a pas d’avenir pour le peuple sans cette rencontre entre les générations, sans que les enfants reçoivent avec reconnaissance le témoignage de la vie des parents. Et dans cette reconnaissance envers qui a transmis la vie, il y a aussi la reconnaissance pour le Père céleste. Il y a parfois des jeunes qui, pour des raisons historiques et culturelles complexes, ont plus fortement besoin de se rendre autonomes de leurs parents... Mais, si la rencontre n’est pas ensuite rétablie, si un équilibre entre les générations, nouveau et fécond, n’est pas retrouvé, il s’en suit un grave appauvrissement pour le peuple, et la liberté qui prédomine dans la société est une fausse liberté qui, presque toujours, se transforme en autoritarisme... Si Jésus n’a pas aboli la loi de la famille et du passage entre générations, Il l’a portée à son accomplissement. Le Seigneur a formé une famille nouvelle, dans laquelle la relation avec Lui et l’accomplissement de la volonté du Père prévalent sur les liens du sang. Mais l’amour pour Jésus et pour le Père mène à son accomplissement l’amour pour les parents, pour les frères, pour les grand-parents, il renouvelle les relations familiales avec la sève de l’Évangile".
    La jeune Marie a écouté la sagesse d’Élisabeth et de Zacharie qui, s'ils n’étaient pas experts en maternité et paternité, "étaient experts de la foi, experts de Dieu, experts de l'espérance qui vient de Lui. C’est de cela dont le monde a besoin, de tout temps. Marie a su écouter ces parents âgés et pleins d’étonnements, elle a mis à profit leur sagesse, et celle-ci a été précieuse pour elle, sur son chemin de femme, d’épouse et de mère... Marie nous montre la voie de la rencontre entre les jeunes et les anciens. L’avenir d’un peuple a nécessairement besoin de cette rencontre. Les jeunes apportent la force nécessaire pour faire fonctionner la société, et les anciens la renforcent par la mémoire et la sagesse".

    A l'issue de la Messe, le Pape a récité l'Angélus. Après avoir de nouveau salué les personnes âgées venues des diverses parties du monde pour cet événement, il s'est adressé aux participants au congrès organisé pour le trentième anniversaire du chœur diocésain de Rome. Il a ensuite rappelé que s'est déroulée hier à Madrid (Espagne) la béatification de Mgr Alvaro del Portillo, qui "a offert un témoignage chrétien et sacerdotal exemplaire en mesure de susciter de nombreuses adhésions à Jésus et à l’Évangile". Rappelant pour conclure l'ouverture prochaine de l'assemblée synodale sur la famille, il a recommandé aux fidèles de prier pour cet événement ecclésial d'importance en le confiant à l'intercession de Marie, Salus Populi Romani.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 29.9.14).

    Texte intégral de l'homélie en français sur Zenit.org

    Texte intégral de l’Angélus en français sur Zenit.org

    Texte intégral de l'homélie en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François rencontre les personnes âgées et les grands-parents du monde

    La "bénédiction de la longue vie" : une journée spéciale consacrée au troisième âge, aux grands-parents. Ils étaient plusieurs dizaines de milliers ce dimanche matin Place Saint-Pierre, entourés aussi de nombreux enfants, leurs petits-enfants, en présence du Pape François et de Benoît XVI, pape émérite, invité pour l’occasion. Le Pape François l’a remercié de sa présence, en déclarant : « Je l’ai dit déjà tant de fois que je suis heureux que vous soyez ici tout près, que vous habitiez au Vatican, car c’est comme d’avoir à la maison le grand-père rempli de sagesse, merci ». Benoît XVI, au premier rang, a joint les mains et les a tendues vers François qui remerciait alors l’assemblée d’être venue si nombreuse à cette fête des grands-parents et des personnes âgées.

    Quelques mots ont alors été prononcés par le président du Conseil Pontifical pour la famille. Mgr Paglia a notamment rendu lui aussi hommage à Benoît XVI « premier entre tous les grands-pères », soulignant ensuite que la vieillesse est souvent vécue comme un naufrage et la fragilité comme une condamnation. Il a aussi rappelé combien l’actrice italienne Anna Magnani était orgueilleuse de ses rides, elle qui disait « je les ai gagnées une par une ».

    C’est ensuite un couple réfugié du Kurdistan irakien qui a témoigné des souffrances de son peuple. Mubarak et Aneesa, 74 et 68 ans, mariés depuis 51 ans, et parents de 10 enfants, ont déjà 12 petits-enfants. Le Pape, après leur témoignage poignant, a pris la parole pour s’adresser à eux. « La violence sur les personnes âgées est inhumaine, comme celle exercée sur les enfants, mais Dieu ne vous abandonne pas, il est avec vous, avec son aide vous êtes et continuerez d’être la mémoire de votre peuple et aussi pour nous », a déclaré François. « Ils seront une mémoire, a ajouté le Pape, pour la grande famille de l’Église, remercions ces frères pour leur témoignage dans la foi ». « Les personnes âgées ont une grande responsabilité dans la vie des familles et des communautés : celle de partager la sagesse, et la même foi », a ajouté le Pape, « et dans ces pays où la persécution religieuse a été cruelle, je pense notamment à l’Albanie où j’étais dimanche dernier, ce sont les grands-parents qui ont baptisés les enfants clandestinement, et ont transmis la foi. Ils ont été courageux face à la persécution et ils ont sauvé la foi dans ce pays ».

    Élargissant alors son propos, le Pape François a tenu à souligner que « les grands-parents n’ont pas toujours un logis, et que donc s’ils doivent rejoindre des maisons pour personnes âgés, que ce soient vraiment  des maisons et non pas des prisons, et que ces structures soient vraiment conçues pour les personnes âgées et non pas dans l’intérêt de quelque autre personne. Et que soient bannies ces institutions où les personnes âgées vivent cachées et oubliées ». « Je me sens proche de ces personnes âgées qui vivent dans des maisons de retraite et je pense à eux avec affection ainsi qu’à tous ceux qui prennent soin d’eux ».

    « Si souvent, a déclaré encore le Pape François, les personnes âgées sont abandonnées, une attitude qui ressemble à une véritable euthanasie, comme l’on met de côté aussi les enfants, ou les jeunes parce qu’ils n’ont pas de travail. Et l’on met de côté les personnes âgées sous le prétexte de maintenir en équilibre un système économique au centre duquel trône le dieu argent : nous sommes tous appelés à lutter contre cette culture empoisonnée du rebus, les chrétiens avec tous les hommes de bonne volonté, sont appelés à construire une société plus humaine, patiente et qui n’exclut personne ».

    Le Pape devait insister ensuite sur l’importance du rapport entre les générations, « même si pour des raisons historiques et culturelles complexes, les jeunes ressentent actuellement un besoin plus fort d’être autonomes, de se libérer de l’héritage de la génération précédente. » « Mais si l’on ne retrouve pas un nouvel équilibre entre les générations, a précisé le Pape, un équilibre fécond, on court le risque d’un grave appauvrissement pour le peuple, et la liberté qui prédomine dans la société n’est qu’une fausse liberté qui pratiquement toujours se transforme en autoritarisme ». « Jésus n’a pas aboli la loi de la famille et du passage entre les générations, mais il l’a réalisée pleinement ».

    Pour illustrer son propos, le Pape François a cité le passage de l’Évangile où Marie rend visite à Élisabeth, enceinte à un âge avancé, pour expliquer combien la sagesse d’Élisabeth « a enrichi la jeune âme » de Marie.  « La jeune Marie, a commenté le Pape, écoutait, et gardait tout cela dans son cœur. La sagesse d’Élisabeth et de Zacharie a enrichi Marie, même s’ils n’étaient pas des experts en maternité ou paternité, puisque pour eux c’était la première fois, mais ils étaient des experts de la foi,  des experts de Dieu, de cette espérance qui vient de Lui. Voilà ce dont le monde a besoin, à toutes les époques. Marie a su écouter ces parents âgés et remplis de stupeur, elle a su recevoir leur sagesse, et cette sagesse fut précieuse pour elle, dans son parcours de femme, d’épouse et de mère ». « Marie nous montre, a conclu le Pape François, le chemin de la rencontre entre les jeunes et les personnes âgées », et le « futur d’un peuple ne peut se faire sans cette rencontre ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Saint-Père en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François rencontre les personnes âgées et les grands-parents du monde

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    Programme de la journée :

    07h30 : ouverture de la place
    08h30 : réflexions et témoignages
    09h30 : rencontre et dialogue avec le Pape François
    10h30 : Sainte Messe présidée par le Saint-Père
    12h00 : Angélus

    L’intégralité de cet événement est retransmise en mondovision, en direct radio-tv et en streaming.

    Conseil Pontifical pour la Famille.

  • 28 septembre 2014 : Rencontre internationale des personnes âgées et grands-parents avec le Pape François

    « La bénédiction d’une longue vie » : c'est le thème de la Rencontre internationale des personnes âgées et des grands parents avec le Pape François, le dimanche 28 septembre prochain.

    Le Conseil Pontifical pour la famille, organisateur, a publié le 9 juillet le programme ci-dessous :

    Accès à la place Saint-Pierre à partir de 7h30

    Ouverture de la rencontre, à 9h00

    Messe présidée par le Pape François, à 10h30

    Angélus, à 12h00.

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