Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

holguín

  • Voyage apostolique du Pape : Bénédiction de la ville de Holguín

    Galerie photographique

    Après la messe matinale sur la Place de la Révolution de Holguin, et un temps de déjeuner et de repos à l’évêché, le Pape François s'est rendu sur les hauteurs de la ville, sur une colline appelée "La Loma de la Cruz", pour procéder à la bénédiction de la ville. Cette colline, qui permet de profiter d'une vue sur un très vaste territoire, abrite, comme son nom l'indique une croix, installée dans les années 1990. La croix historique avait été déposée par un frère franciscain en 1790, mais a été détruite par la foudre. Cette colline est un lieu important de la piété populaire cubaine, de nombreux habitants de la région effectuant la montée de l'escalier de 458 marches dans le cadre du "Pèlerinage de la Croix".

    Accueilli par une chorale d'enfants, le Pape François, revêtu d'une étole rouge, a prié au pied de la Croix puis il a procédé au rite de bénédiction, en espagnol. Cette prière était avant tout une demande à Dieu de bénédiction pour la population locale : « Humblement nous te demandons que tu regardes avec bonté les enfants de cette terre qui implorent ta bénédiction (...). Qu'en regardant la Sainte Croix, élevée sur la cime de cette montagne, et qui illumine la vie des familles, les enfants, les jeunes, les malades et tous ceux qui souffrent reçoivent ta consolation et ta compagnie, et se sentent invités à la suite de ton Fils, unique chemin pour arriver à Toi. »

    Le Saint-Père, visiblement ravi et très souriant, a félicité les enfants pour leur participation musicale, tout en leur demandant, comme à son habitude, de prier pour lui. Il s'est ensuite dirigé vers l'aéroport afin de prendre son vol pour Santiago-de-Cuba, à 150 kilomètres plus au sud-est de l'île, pour la dernière étape de son voyage à Cuba.

    Source : Radio Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape : Messe sur la Plaza de la Revolución à Holguín

    Galerie photographique

    Le Pape François a poursuivi ce lundi son voyage à Cuba en se déplaçant à Holguin, une ville d’un million et demi d’habitants, considérée comme le berceau du christianisme cubain. François est le premier Pape à s’y rendre. Avant la bénédiction de la ville, depuis une colline qui abrite une immense croix, il a célébré une messe devant des milliers de fidèles. En cette fête liturgique de l’apôtre Saint-Matthieu, le Pape François a insisté sur la figure de Matthieu, un pécheur appelé par le Christ. Un pécheur auquel le Pape a appelé chacun à s’identifier.

    « Aujourd’hui nous célébrons l’histoire d’une conversion » a-t-il rappelé. « Nous savons que Matthieu était un publicain, c'est-à-dire qu’il percevait les impôts des Juifs pour les donner aux Romains. Les publicains étaient mal vus et même considérés comme des pécheurs, si bien qu’ils vivaient marginalisés, méprisés par les autres. On ne pouvait pas manger avec eux, ni parler, ni prier. »

    « Cependant, Jésus s’est arrêté, il l’a regardé avec des yeux de miséricorde ; il l’a regardé comme personne ne l’avait fait auparavant », a insisté le Pape, en invitant chacun à s’identifier à Matthieu. « Ce regard a ouvert son cœur, l’a rendu libre, l’a guéri, lui a donné l’espérance, une vie nouvelle comme à Zachée, à Bartimée, à Marie Madeleine, à Pierre, ainsi qu’à chacun d’entre nous. Bien que nous n’osions pas lever les yeux vers le Seigneur, lui nous regarde en premier. C’est notre histoire personnelle ; de même que beaucoup d’autres, chacun de nous peut dire : moi aussi je suis un pécheur sur qui Jésus a posé son regard. »

    Le Saint-Père a insisté sur la mise en mouvement, en chemin, provoquée par la rencontre du Christ. « Le regard de Jésus génère une activité missionnaire, de service, de don. Son amour soigne nos myopies et nous stimule à regarder au-delà, à ne pas nous arrêter aux apparences ou au politiquement correct. »

    « Jésus va de l’avant, il nous précède, il ouvre le chemin et nous invite à le suivre. », a-t-il relevé. « Son regard transforme nos regards, son Cœur transforme notre cœur. Dieu est le Père qui cherche le salut de tous ses enfants. »

    « Laissons-nous regarder par le Seigneur dans la prière, dans l’Eucharistie, dans la confession, dans nos frères, surtout ceux qui se sentent abandonnés, les plus esseulés. Et apprenons à regarder comme lui nous regarde. Partageons sa tendresse et sa miséricorde avec les malades, les prisonniers, les personnes âgées ou les familles en difficulté » a insisté une nouvelle fois le Pape.

    Et à la fin de son homélie le Pape François a salué l’existence à Cuba de « maisons de mission » qui, « face au manque de lieux de culte et de prêtres, permettent à de nombreuses personnes d’avoir un espace de prière, d’écoute de la Parole, de catéchèse et de vie de communauté. Ce sont des petits signes de la présence de Dieu dans nos quartiers », a-t-il rappelé, lui qui avait aussi développé ce système dans son ancien diocèse, à Buenos Aires. Il voulait que chaque habitant de la ville puisse trouver à moins de 500 mètres de son domicile un point de contact avec l’Église catholique.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite