Fête de la Très Sainte Trinité
Icône de la Trinité d'Andreï Roublev
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Fête de la Très Sainte Trinité
Icône de la Trinité d'Andreï Roublev
Dimanche de Pentecôte
L'icône de la Pentecôte (La Descente du Saint-Esprit)
Monastère Stavronikita, Mont-Athos (XVIIe siècle)
(Crédit photo et explication de l'icône)
« Comme les rois mages, mettons-nous en route, revêtons-nous de lumière et marchons vers l’Étoile de Jésus » : c’est l’appel lancé par le Pape François, ce mardi 6 janvier 2017. En cette Solennité de l’Épiphanie, le Saint-Père a récité la prière de l’Angélus, devant des milliers de fidèles et pèlerins rassemblés sous les fenêtres du palais apostolique.
« Dans notre vie, plusieurs lumières brillent et nous orientent. Il tient à nous de savoir lesquelles suivre ». On trouve des lumières « intermittentes qui vont et viennent comme les petites satisfactions de la vie ». Mais « même si elles sont bonnes, elles ne suffisent pas, car elles durent peu », prévient le Pape. Il y a également les lumières éblouissantes des projecteurs, de l’argent et du succès. « Elles promettent tout et tout de suite. Elles sont séduisantes, mais avec leur force aveuglante, elles nous font passer des rêves de gloire à l'obscurité la plus épaisse ». Ce n’est pas cette lumière que les mages ont décidé de suivre. Ils ont suivi une lumière stable et douce « qui ne s’éteint pas, parce qu’elle n’est pas de ce monde : elle vient du ciel et resplendit dans le cœur ». Parmi les nombreuses étoiles filantes de ce monde, c’est l’étoile de Jésus qu'ont choisi les mages.
« Cette vraie lumière est la lumière du Seigneur, ou mieux, c’est le Seigneur », affirme le Pape. Une lumière pour tous et qui appelle chacun. Une lumière qui nous accompagne et nous donne une joie unique. Le Pape invite chacun à ne pas craindre cette lumière, et à s’ouvrir au Seigneur. Il encourage celui qui a perdu la force de la chercher, parce qu’il est accablé par l’obscurité de la vie. À l’instar des mages, « celui qui a rencontré Jésus, a expérimenté le miracle de la lumière qui éclaire les ténèbres ».
Comment trouver cette lumière divine ? Pas en restant enfermé chez soi, mais en mettant sa vie en jeu. La vie chrétienne est un « perpétuel chemin », fait d’espérance et de recherche que l’on poursuit même quand l’étoile disparait temporairement du champ de vision. Le Pape invite à éviter les pièges qui se présentent sur ce chemin : les bavardages superficiels et mondains qui nous ralentissent, les caprices paralysants de l’égoïsme, les trappes du pessimisme qui piègent l’espérance.
Lorsqu’ils ont trouvé l’Enfant Jésus, les mages ne se contentèrent pas de le regarder, ils l’adorèrent : « Ils entrèrent en communion personnelle d’amour avec Jésus », puis ils lui donnèrent leurs biens les plus précieux. Le Pape encourage ainsi les fidèles à ne pas se contenter de donner des oripeaux de temps et quelques pensées par-ci par-là à Jésus, mais tout leur être.
Au terme de l’Angélus, un livre de poche, « Icone da Misericordia » (Icône de miséricorde), a été offert aux fidèles par le Pape François. Un communiqué de l’aumônerie pontificale présente cet opuscule comme « un des petits fruits du Jubilé extraordinaire qui vient de s’achever », et qui entend offrir des points de réflexion et de prière sur la Miséricorde de Dieu. La figure de Jésus miséricordieux est présentée au travers de 6 épisodes évangéliques : la pècheresse pardonnée, Zachée le collecteur d’impôt, Matthieu le publicain, la samaritaine, le bon larron, et l’apôtre Pierre. 50 000 exemplaires du petit livret ont été distribués aux fidèles par des sans-abris et des réfugiés, ainsi que de nombreux volontaires.
Source : Radio Vatican (MD-MA).
« "Place ton esprit devant le miroir d'éternité (1), laisse ton âme baigner dans la splendeur de la Gloire, unis-toi de cœur à Celui qui est l'incarnation de l'essence divine, et, grâce à cette contemplation, transforme-toi tout entière à l'image de sa divinité."
Troisième Lettre de Claire à Agnès, 12-13
En pédagogue, Claire enseigne le chemin de la metanoïa, c'est-à-dire de la métamorphose.
A force de contempler le Christ, avec le regard mais aussi avec le cœur, l'esprit et l'âme, on devient Lui ! Il y a infusion, transfusion, du Regardé au regardant (2). Se soumettre aux rayons de la divinité, c'est en être irradié. [...]
Avec Claire, l'être humain devient icône. Chaque visage d'homme peut devenir icône pour les hommes. Il y a là quelque chose de la mystique orthodoxe, et c'est magnifique. Magnifique et si vrai ! Car certains visages sont effectivement sur terre des icônes de Dieu, des visages illuminés de l'intérieur, porteurs du mystère de Dieu et de la joie christique.
L'être peut être, nous redit Claire, divinisé, car « divinisable ». En fait, existe déjà sur terre la possibilité de la Transfiguration (3). Et l'être transfiguré transfigure tout. Le temps terrestre et le quotidien de la vie.
Devenir icône pour les autres est notre responsabilité devant Dieu.
Nous avons le devoir de refléter Jésus Christ.
"Dieu nous a destinées à être des modèles et des miroirs, mais aussi pour chacune de nos sœurs, afin qu'elles soient à leur tout des modèles et des miroirs pour ceux qui vivent dans le monde."
écrit Claire dans son Testament.
La vocation humaine, et particulièrement la vocation religieuse, ont le devoir et la gloire de témoigner sur terre de l'existence magnifique du Dieu de l'Amour. »
(1) Le "miroir d'éternité" désigne le Christ Jésus. "Qui me voit, Philippe, voit le Père" (Jn 14,8)
(2) Cf. la prière de St Alphonse Marie de Liguori proposée le 1er août.
(3) Lire le "dialogue avec Motovilov" de St Séraphim de Sarov.
Isabelle Prêtre, Claire d'Assise ou la joie d'exister (Le miroir), Médiaspaul Éditions, Paris, 1999.
Icône Akhtyr de la Très Sainte Mère de Dieu
Quelque 100 000 personnes massées sur la place Saint-Pierre de Rome ont assisté à la célébration solennelle du Dimanche des Rameaux, présidée par le Pape François. Cette fête coïncidait avec la 29e Journée mondiale de la Jeunesse. A la fin de la Messe, un groupe de jeunes brésiliens a remis la croix des JMJ aux jeunes polonais qui la porteront en pèlerinage jusqu’à Cracovie. L’occasion pour le Saint-Père d’annoncer que Jean-Paul II sera désormais le grand patron des JMJ et de confirmer que le 15 août prochain il rencontrera les jeunes asiatiques en Corée du Sud.
Dans son homélie, le Pape a posé la question : Qui suis-je, devant Jésus qui entre en fête à Jérusalem ?... Qui suis-je, devant Jésus qui souffre ? "Cette semaine - a-t-il dit - commence par la procession festive avec les rameaux d’olivier : tout le peuple accueille Jésus. Les enfants, les jeunes gens chantent, louent Jésus. Mais cette semaine avance dans le mystère de la mort de Jésus et de sa résurrection. Nous avons écouté la Passion du Seigneur. Il sera bon de nous poser seulement une question : qui suis-je ? Qui suis-je, devant mon Seigneur ? Qui suis-je, devant Jésus qui entre en fête à Jérusalem ? Suis-je capable d’exprimer ma joie, de le louer ? Ou est-ce que je prends de la distance ? Qui suis-je, devant Jésus qui souffre ?... Nous avons entendu beaucoup de noms, beaucoup de noms. Le groupe des dirigeants, quelques prêtres, quelques pharisiens, quelques maîtres de la loi, qui avaient décidé de le tuer. Ils attendaient l’opportunité de le prendre. Suis-je comme l’un d’eux ? Nous avons entendu aussi un autre nom : Judas. Trente pièces de monnaie. Suis-je comme Judas ?... Les disciples qui ne comprenaient rien, qui s’endormaient alors que le Seigneur souffrait. Ma vie est-elle endormie ? Ou suis-je comme les disciples, qui ne comprenaient pas ce qu’était trahir Jésus ? Comme cet autre disciple qui voulait tout résoudre par l’épée. Suis-je comme lui ? Suis-je comme Judas, qui fait semblant d’aimer et embrasse le Maître pour le livrer, pour le trahir. Suis-je un traître ? Suis-je comme ces dirigeants qui en hâte font un tribunal et cherchent de faux témoins. Suis-je comme eux ? Et quand je fais ces choses, si je les fais, est-ce que je crois que par là je sauve le peuple ? Suis-je comme Pilate ? Quand je vois que la situation est difficile, dois-je me laver les mains si je ne sais pas assumer ma responsabilité et je laisse condamner ou je condamne les personnes ? Suis-je comme cette foule qui ne savait pas bien si elle était dans une réunion religieuse, dans un jugement ou dans un cirque, et choisit Barrabas ? Pour eux c’est la même chose : c’était plus divertissant, pour humilier Jésus. Suis-je comme les soldats qui frappent le Seigneur, lui enlèvent ses vêtements, l’insultent, se divertissent par l’humiliation du Seigneur ? Suis-je comme le Cyrénéen qui revenait du travail, fatigué, mais qui a eu la bonne volonté d’aider le Seigneur à porter la croix ? Suis-je comme ceux qui passaient devant la croix et se moquaient de Jésus : Il était si courageux ! Qu’il descende de la croix et nous croirons en lui ! Se moquer de Jésus… Suis-je comme ces femmes courageuses, et comme la Maman de Jésus, qui étaient là et souffraient en silence ? Suis-je comme Joseph, le disciple caché, qui porte le corps de Jésus avec amour, pour lui donner une sépulture ? Suis-je comme les deux Marie qui demeurent devant le sépulcre pleurant, priant ? Suis-je comme ces chefs qui le lendemain sont allés chez Pilate pour dire : Regarde ce que celui-ci disait, qu’il ressusciterait. Qu’il n’y ait pas une autre tromperie !, et ils bloquent la vie, ils bloquent le sépulcre pour défendre la doctrine, pour que la vie ne sorte pas ? Où est mon cœur ? A laquelle de ces personnes je ressemble ? Que cette question nous accompagne durant toute la semaine."
On a prié en français pour les chrétiens persécutés
La liturgie avait commencé par la traditionnelle bénédiction des palmes tressées venues comme chaque année des villes italiennes de San Remo et Bordighera : 3000 palmes confectionnées selon une très ancienne tradition locale. La palme réservée au Saint-Père symbolisait la Sainte Trinité. Les oliviers et les fleurs qui ornaient la place avaient été offerts par la région italienne des Pouilles. Un espace aménagé autour de l’obélisque évoquait l’accueil du Christ à Jérusalem. La crosse utilisée par le Pape François avait été spécialement réalisée en bois d’olivier par les détenus de la prison de Sanremo.
Pendant la prière des fidèles, on a prié en français pour ceux qui sont persécutés à cause de leur foi, afin que le Seigneur soutienne la fidélité et la modération des chrétiens durant l’épreuve. On a par ailleurs prié en chinois pour la paix entre les peuples et la justice dans le monde. A la fin de la célébration, le Pontife a longuement salué la foule en liesse à bord de sa jeep. Il est même sorti du périmètre de la place pour saluer ceux qui se trouvaient sur l'avenue de la Conciliazione.
Source : Radio Vatican et Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 14.4.14).
Diocèse de Paris :
L’Immaculée Vierge Marie de la Médaille Miraculeuse
Calendrier liturgique
Mois des âmes du Purgatoire
"Mon âme, bénis le Seigneur"
Icône de St Jean Chrysostome écrite par Vladimir Blagonadezhdin