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immensité

  • Méditation - Appliqués à la présence à Dieu

    « Par la présence de Dieu, qui est si recommandée dans la vie spirituelle, il ne faut pas entendre cette présence par laquelle Dieu nous est présent à cause de son immensité, puisque la prenant en cette manière, il est aussi présent aux bêtes et aux pierres qu'il l'est à l'homme : mais c'est une application et une attention de notre esprit à Dieu, qui nous est présent par son immensité ; ou bien c'est un exercice intérieur par lequel nous pensons à Dieu comme présent ; en sorte que comme Dieu nous est présent par son immensité, ainsi nous sommes présents à Dieu par l'application de notre esprit.
    Ambula coram me, et esto perfectus (Gn 17, 1) : "Marchez en ma présence, et soyez parfait." »

    Dom Claude Martin (1619-1696 - fils de Sainte Marie de l'Incarnation, évangélisatrice des Indiens du Canada), in "Les voies de la prière contemplative", Textes réunis et présentés par dom Thierry Barbeau o.s.b., Éditions de Solesmes, 2005.

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  • « Tu nous as faits pour Toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne demeure en Toi. »

    St Augustin (Les Confessions, I, 1).

    (complément à la méditation donnée le 25 novembre dernier)

    « Il n'y a de remède à nos maux passagers que dans l'éternel amour de Dieu pour nous. Toutes nos peines au fond proviennent de ce que nous demandons la joie et des biens trop étroits et trop courts pour l'immensité de nos cœurs. »

    Dom Augustin Guillerand (1877-1945), in "Voix cartusienne", Parole et Silence, 2001.

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  • Méditation - « Fais-toi capacité, je me ferai torrent » Jésus à Ste Catherine de Sienne (1347-1380)

    « Quand tu es tourné vers Dieu, ne fais surtout aucun retour sur toi-même. Ne te demande pas où tu en es avec Dieu. La tristesse de ne pas être parfait et de se découvrir pécheur est encore un sentiment humain, trop humain. Il faut élever ton regard plus haut, beaucoup plus haut. Il y a Dieu, l'immensité de Dieu et son inaltérable splendeur. Le cœur pur est celui qui ne cesse d'adorer le Seigneur vivant et vrai. Il prend un intérêt profond à la vie même de Dieu, et il est capable, au milieu de toutes ses misères, de vibrer à l'éternelle joie de Dieu. Un tel cœur est à la fois dépouillé et comblé. Il lui suffit que Dieu soit Dieu. En cela même, il trouve sa paix, tout son plaisir. Et Dieu lui-même est alors toute sainteté. Car si Dieu réclame notre effort et notre fidélité, la sainteté n'est pas un accomplissement de soi, ni une plénitude que l'on se donne. Elle est d'abord un vide que l'on se découvre et que l'on accepte, et que Dieu vient remplir dans la mesure où l'on s'ouvre à sa plénitude. »

    P. Eloi Leclerc, Sagesse d'un pauvre, Éditions Franciscaines, Paris, 1959.

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    (Crédit photo)

  • Méditation : La perfection de la charité

    « La perfection chrétienne ne peut avoir d'autre mesure que l'immensité même de Dieu. « Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. (1) » Il serait faux de voir là une perfection de surérogation ; elle est, au contraire, de la nature même de la vie de la grâce, comme la nature adulte est normale pour un homme. Cette croissance est une exigence de la croissance chrétienne. C'est à ce propos même que le Seigneur a posé la question qui ne laisse pas de repos : « Que faites-vous d'extraordinaire ? (2) » Parce que ce caractère d'absolu ne saurait jamais être atteint, il s'ensuivra qu'un trait indispensable de la vie chrétienne sera cette tendance au mieux, cet esprit de maximum, cette volonté de progrès qui ne s'arrête jamais. La perfection du voyageur est d'avancer.

    A ce propos, saint François de Sales formule avec vigueur le même principe : « Celui des mortels qui ne désire pas d'aimer davantage la divine bonté, il ne l'aime pas assez : la suffisance en ce divin exercice ne suffit pas à celui qui s'y veut arrêter comme si elle lui suffisait. (3) »

    Dieu, en promulguant le précepte de la charité sous sa forme la plus parfaite, n'a pas voulu nous imposer une perfection qui ne peut être atteinte ici-bas ; il nous montre le but vers lequel nous devons courir afin que nos pas ne s'égarent point ; mais nous manquerions au précepte si nous cessions d'aspirer au mieux. N'importe quel degré de charité est insuffisant par rapport à Dieu qui mérite l'amour infini ; vouloir consciemment et avec obstination ne pas aller plus loin, serait détruire le mouvement le plus essentiel de la charité. »

    1. Mt 5,48 ; 2. Mt 5,47 ; 3. Traité de l'Amour de Dieu VI, 13.

    Joseph-Marie Perrin o.p. (1905-2002), Le Mystère de la Charité (Liv. II, 3e Part., Chap. I), Desclée de Brouwer, 1960.

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  • Méditation : "Marchez en ma présence, et soyez parfait."

    « Par la présence de Dieu, qui est si recommandée dans la vie spirituelle, il ne faut pas entendre cette présence par laquelle Dieu nous est présent à cause de son immensité, puisque la prenant en cette manière, il est aussi présent aux bêtes et aux pierres qu'il l'est à l'homme : mais c'est une application et une attention de notre esprit à Dieu, qui nous est présent par son immensité ; ou bien c'est un exercice intérieur par lequel nous pensons à Dieu comme présent ; en sorte que comme Dieu nous est présent par son immensité, ainsi nous sommes présents à Dieu par l'application de notre esprit.
    Ambula coram me, et esto perfectus (Gn 17, 1)
    "Marchez en ma présence, et soyez parfait." »

    Dom Claude Martin (1619-1696 - fils de Sainte Marie de l'Incarnation, évangélisatrice des Indiens du Canada), in "Les voies de la prière contemplative", Textes réunis et présentés par dom Thierry Barbeau o.s.b., Éditions de Solesmes, 2005.

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