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  • Méditation : St Daniele Comboni (fêté ce jour) et le Sacré-Coeur de Jésus

    « [1507] Tous les quatre, nous sommes un seul cœur et une seule âme, nous rivalisons à nous complaire les uns aux autres. Je suis convaincu de n'être même pas digne d'embrasser les pieds de mes compagnons. Ils sont tellement bons et charitables, non seulement ils ont de la compassion pour moi, mais ils m'entourent aussi du respect et de l'amour qu'on doit à un Supérieur. Ils sont bien conscients de la grandeur de la divine mission qu'ils vont accomplir en Égypte où, je crois, ils feront honneur aux Prêtres de Vérone et au vénérable Successeur des Apôtres qui aujourd'hui préside à la grande Œuvre. Je vous recommande, Excellence, de résister avec courage et fermeté aux tentatives de ceux qui voudraient nous les arracher. Avec ces sujets, soyez sûr que l'Œuvre commencera bien. Je suis certain que Votre Excellence saura bien résister et justifier à Rome ce choix, car nous avons secondé la vocation de ces dignes religieux qui, autrement, auraient été malheureux dans leur Province, étant donné les conditions politiques critiques dues au mauvais gouvernement révolutionnaire.

    [1509] Depuis plusieurs années je corresponds avec mademoiselle Marie Deluil Martiny de Marseille. Mademoiselle Martiny est la fondatrice et la propagatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur de Jésus ; cette œuvre, depuis sa fondation le 18 mars 1863, a gagné des milliers d'âmes à la Foi et à la piété. Mlle Martiny (elle a seulement 24 ans, et elle a été capable à Lyon de convaincre des milliers de soldats de venir adorer le Très Saint Sacrement pendant la Garde d'Honneur) a fondé l'œuvre dans les cinq parties du monde, et compte aujourd'hui plus d'un million d'inscrits. Elle désire que Votre Excellence puisse instituer son œuvre à Vérone et dans les communautés religieuses. C'est facile : pas d'argent, seulement une heure de son temps dans laquelle on exprime l'intention d'offrir en réparation des péchés du monde les mérites du coup de lance qui transperça le Cœur de Jésus-Christ. Mlle Martiny vous enverra les médailles (qui sont très belles) avec les images.

    [1510] C'est une œuvre de grand honneur à Dieu. Il suffit de consacrer au Sacré-Cœur les actions à une heure fixée, soit pendant le repas, soit pendant le travail, etc. Le père de cette grande âme s'est concerté avec moi pour publier un journal mensuel dans lequel on développera la gloire de Jésus-Christ et sa dignité contemplée dans sa doctrine et dans son exemple. C'est un journal qui permettra de faire connaître au public l'Œuvre pour la régénération de l'Afrique et la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur.

    [1511] J'ai donné à Mlle Martiny l'adresse de Votre Excellence afin qu'elle puisse vous envoyer les médailles et les Quadrants. L'Abbé Dalbosco peut vous être utile ; elle communiquera aussi avec lui. Le rédacteur du Journal est le père de Mlle Martiny, un grand avocat de Marseille très riche. J'ai présenté à cette pieuse jeune fille nos missionnaires qui ont été étonnés de voir autant de piété et de connaissance théologique sur le Sacré-Cœur. Elle est suivie par un confesseur Jésuite depuis 10 ans. Elle fait déjà prier chaque jour pour notre œuvre. »

    St Daniele Comboni (fondateur de l'Institut des Missionnaires Comboniens, 1831-1881), Extrait de la Lettre N° 224 (212 dans l'édition originale en 10 volumes, Rome 1983-1988), à Monseigneur Luigi di Canossa (ACR, A, c. 14/47), Messine, du paquebot Peluse, le 1er décembre 1867 (Trad. française, éd. EMI, Bologne, 1991).

    Biographie - Ecrits

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  • Ordinations à la Fraternité Saint-Pierre et à l'Institut du Christ Roi

    Ordinations,Fraternité,Saint-Pierre,FSSP,normalisation,cathédrale,Chartres,Mgr Aillet,communautés,Ecclesia Dei,motu proprio,Summorum pontificum,Benoît XVI,liturgie traditionnelle,John BergTrois diacres de la Fraternité Saint-Pierre seront ordonnés prêtres le samedi 28 juin dans la cathédrale de Chartres. L’occasion de faire le point sur les relations entre l’épiscopat français et les communautés Ecclesia Dei.

    Samedi 28 juin, trois diacres français de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre (FSSP) seront ordonnés prêtres dans la cathédrale de Chartres par Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Oloron et Lescar. Une première, puisque les ordinations sacerdotales des ordinants français de cette communauté de prêtres traditionnels ont habituellement lieu dans leur séminaire de Wigratzbad, en Bavière, ou plus rarement en France, à l’abbaye Notre-Dame de Fongombault.

    Sept ans après le motu proprio Summorum pontificum sur la liturgie traditionnelle, cet évènement serait-il le signe d’une normalisation des relations entre l’épiscopat français et les communautés Ecclesia Dei ?

    Pour l’abbé John Berg, Supérieur général de la FSSP, c’est « un geste fort » de Mgr Pansard, l’évêque de Chartres. « En nous ouvrant sa cathédrale, il montre que nous avons toute notre place dans l’Église. C’est aussi, ajoute-t-il, un signe de l’accueil toujours plus favorable des communautés attachées à la forme extraordinaire du rite romain en France. »

    Du côté de Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et de Lourdes, il est après tout « normal et logique » que ces prêtres soient ordonnés dans une cathédrale française et non pas en Allemagne, puisqu’ils sont « français et en communion avec Rome ». 

    De fait, depuis plusieurs années, certains évêques n’hésitent plus à confier des missions apostoliques à des prêtres issus de communautés Ecclesia Dei dont la qualité de leur formation théologique est appréciée. « Ils ont par exemple des missions dans des écoles catholiques, des officialités. Dans mon diocèse, deux prêtres de la Fraternité Saint-Pierre exercent leur ministère à Lourdes, l’un dans le sanctuaire, l’autre auprès d’une communauté de fidèles attachés au rite romain traditionnel », explique Mgr Brouwet. De son côté, Mgr Castet, évêque de Luçon, se félicite des relations « très fraternelles » qu’il entretient avec les deux prêtres de la Fraternité Saint-Pierre en exercice dans son diocèse : « Ils font un très bon travail, nous avons des contacts réguliers ».  

    Pour eux, cette situation récente est le fruit du motu proprio Summorum pontificum, publié en juillet 2007 par le pape Benoît XVI libéralisant la messe en forme extraordinaire. « Cela a créé un apaisement et une dynamique qui se poursuit aujourd’hui, analyse l’abbé Berg. Les aspirations des fidèles attachés à ce patrimoine liturgique sont reconnues comme légitimes, leurs demandes sont mieux accueillies dans les diocèses. Il faut ajouter à cela un contexte général de bienveillance et de meilleure compréhension entre les catholiques, qui ressentent un grand besoin d’unité face à la culture relativiste ambiante et qui se retrouvent dans les causes urgentes de défense de la vie, de la famille et des fondements de la société ». 

    « Le motu proprio Summorum pontificum publié par Benoît XVI en 2007 a créé un apaisement et une dynamique qui se poursuit aujourd’hui. »

    Un bémol cependant, lié justement à la célébration de la messe. « Les prêtres des communautés Ecclesia Dei ne célèbrent pas la messe dans la forme ordinaire, ce qui m’empêche de leur confier certains ministères, regrette Mgr Brouwet. C’est dommage car cela me donnerait un bon coup de main. Je ne peux pas imposer la forme extraordinaire aux fidèles. Il faut qu’ils aient accès à la messe ordinaire. » Une opinion que partage Mgr Castet qui « regrette simplement que leur choix liturgique empêche leur ardeur apostolique de se développer plus largement ».

    Cette demande de bi-ritualisme pose la question du respect de la spécificité des communautés Ecclesia Dei, dont le pape François a souligné le « charisme propre » lorsqu’il a accordé le 28 octobre dernier sa bénédiction apostolique à la FSSP à l’occasion de son vingt-cinquième anniversaire.

    Pour sa part, de manière pragmatique, l’évêque de Fréjus-Toulon, Monseigneur Rey, a ouvert en septembre 2013 une formation au sein du séminaire La Castille : la Maison Saint Charles Borromée. Elle accueille les futurs prêtres diocésains attachés à la forme extraordinaire du rite romain et souhaitant la célébrer de manière principale, sans exclure la célébration dans la forme ordinaire.

    Élisabeth Caillemer

    Source : Famille chrétienne - Crédit photo ©P.RAZZO-CIRIC.

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    « A nos Amis et Bienfaiteurs »

    Si l’on comprenait bien le prêtre sur la terre, on mourrait, non de frayeur, mais d’amour ! Ces paroles du saint Curé d'Ars résonnent à nos oreilles, à quelques jours de notre ordination sacerdotale. Alors que le monde rejette plus que jamais le prêtre et ce qu'il représente, il nous faut pénétrer davantage ce mystère du sacerdoce auquel Notre-Seigneur nous a appelés. Écoutons ce que disait le pape François lors d'une cérémonie d'ordinations sacerdotales le 11 mai dernier :

    Parmi tous ses disciples, le Seigneur Jésus veut en choisir quelques-uns en particulier, pour qu’en exerçant publiquement dans l’Église en son nom la charge sacerdotale en faveur de tous les hommes, ils poursuivent sa mission personnelle de maître, prêtre et pasteur. (...) 

    Ils seront en effet conformés au Christ, prêtre suprême et éternel, c’est-à-dire qu’ils seront consacrés comme véritables prêtres du Nouveau Testament, et à ce titre, qui les unit dans le sacerdoce à leur évêque, ils seront les prédicateurs de l’Évangile, les pasteurs du peuple de Dieu, et ils présideront les actes du culte, en particulier lors de la célébration du sacrifice du Seigneur. 

    Quant à vous, frères et fils bien-aimés, qui allez être élevés à l’ordre du presbytérat, considérez qu’en exerçant le ministère de la sainte doctrine vous participerez de la mission du Christ, unique maître. Dispensez à tous cette Parole, que vous avez vous-mêmes reçue avec joie, de vos mères, de vos catéchistes. Lisez et méditez assidûment la parole du Seigneur pour croire ce que vous avez lu, pour enseigner ce que vous avez appris dans la foi, pour vivre ce que vous avez enseigné. 

    Que votre doctrine, qui n’est pas la vôtre, soit donc la nourriture du peuple de Dieu : vous n’êtes pas les maîtres de la doctrine ! C’est la doctrine du Seigneur, et vous devez être fidèles à la doctrine du Seigneur ! Que votre doctrine soit donc une nourriture pour le peuple de Dieu, le parfum de votre vie, une joie et un soutien pour les fidèles du Christ, pour qu’avec la parole et l’exemple vous édifiiez la maison de Dieu, qui est l’Église. 

    Et ainsi vous continuerez l’œuvre sanctificatrice du Christ. À travers votre ministère, le sacrifice spirituel des fidèles est rendu parfait, car il est lié au sacrifice du Christ, qui par vos mains au nom de toute l’Église est offert de manière non sanglante sur l’autel lors de la célébration des saints mystères.

    Chers amis, conscients de notre faiblesse, nous nous confions à vos prières pour être des prêtres selon le Cœur de Jésus, n'hésitez pas à nous confier les vôtres !

    Vos futurs prêtres.

    Abbé Francis Altiere

    Abbé Benjamin Coggeshall

    Abbé Joel Estrada

    Abbé Robert Vignaud

    Abbé Similien Waché de Corbie

    Abbé Andrew Todd

    Abbé Louis Poucin de Wouilt

    Abbé François de Beaurepaire

    Source : Institut du Christ Roi Souverain Prêtre - Lettre juin 2014.

  • Mère Jeanne Françoise de Jésus (Mme Choussy de Grandpré), fêtée ce jour

    1820 : Mme Choussy de Grandpré pose à Lyon les fondements de l'Institut de l'Adoration Perpétuelle du Sacré-Coeur.

    « Mes enfants, il n'est pas possible de faire des progrès dans la perfection sans l'humilité, parce que cette vertu est la pierre de touche de la vraie sainteté. Le bon Dieu aime à travailler sur le néant. Dès que l'on s'estime soi-même, que l'on se croit quelque chose, le secours divin s'éloigne et nous laisse à notre misère. Ô mes enfants, demandons bien souvent au Cœur de Jésus la connaissance et le mépris de nous-même. Disons fréquemment dans la journée : Cœur de Jésus, souverainement humble, anéantissez mon orgueil ! Mon Dieu, faites que je me connaisse, pour me mépriser et que je vous connaisse pour vous aimer ! Jésus, doux et humble de cœur, ayez pitié de moi ! […]
    Avant tout, mes enfants, il faut que vous soyez fondées en humilité. C'est la vertu par excellence du Sacré-Cœur de Jésus. Sans elle, nous ne pouvons nous approcher de lui avec confiance, ni avoir part aux faveurs de son amour. Combien ne doit-elle pas nous être chère, puisque, par la divine miséricorde, nous sommes ses Adoratrices, appelées à le contempler nuit et jour et surtout à l'imiter ! »

    Mère Jeanne-Françoise de Jésus (1783-1827), in Chanoine L. Cristiani, Une Lampe devant l'Hostie !, Lyon, chez les Religieuses de l'Adoration Perpétuelle du Sacré-Cœur, 1932.

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  • Méditation avec Ste Marie-Thérèse Couderc (fêtée ce jour)

    « Mon attrait me porte toujours à cet entier oubli de moi-même, à cette soumission parfaite à la divine Volonté, à ce détachement absolu de tout ce qui n'est pas Dieu, et il me semble en effet que je ne tiens à rien.
    Je n'ai qu'un désir : que Dieu soit glorifié. Je n'ai qu'une peine : c'est de voir qu'il est méconnu et outragé ; qu'une crainte : celle de l'offenser et de lui déplaire par quelque infidélité. Mais quand je lui ai dit tout cela je suis encore en paix, parce que je ne veux que ce qu'il voudra bien me donner de tout ce que je lui demande.
    Et n'a-t-on pas raison de s'abandonner ainsi puisqu'il donne toujours plus qu'on ne lui demande... J'en fais tous les jours l'heureuse expérience par l'attrait qu'il me donne de lui être de plus en plus unie. C'est encore une des grâces que je ne cesse de demander, car plus on s'approche de Dieu et plus on désire s'en approcher, - plus on lui est uni et plus on désire cette union, parce qu'on comprend toujours davantage que Dieu est le centre de notre cœur et que Lui seul peut le remplir et le rendre heureux. »

    Sainte Marie-Thérèse Couderc, Lettre à sa Supérieure du 7 août 1867, in J. Dehin, "L'Esprit de la Vénérable Mère Thérèse Couderc, Fondatrice de l'Institut de Notre-Dame de la Retraite au Cénacle", O.F.L., 1946.
    Marie-Thérèse Couderc a été canonisée par Paul VI le 10 mai 1970.

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  • Introit de la Messe des Sts Pierre et Paul

    Institut du Christ Roi Souverain Prêtre


    Ant. ad Introitum. Act. 12, 11.
    Nunc scio vere, quia misit Dóminus Angelum suum : et erípuit me de manu Heródis et de omni exspectatióne plebis Iudæórum.
    Maintenant, je reconnais d’une manière certaine que le Seigneur a envoyé son ange : qu’il m’a arraché de la main d’Hérode et à toute l’attente du peuple juif.

    Ps. 138, 1-2.
    Dómine, probásti me et cognovísti me : tu cognovísti sessiónem meam et resurrectiónem meam.
    Seigneur, vous m’avez sondé, et vous me connaissez : vous savez quand je m’assieds, et quand je me lève.

    V/.Glória Patri.
    V/.Gloire au Père.
  • 1er vendredi du mois - Prière de l'Union Réparatrice

    « Uni à toutes les âmes réparatrices, je vous offre, ô mon Dieu, par le Coeur Immaculé de Marie, Refuge des pécheurs, les expiations et l'amour infini du Coeur de Jésus, en réparation des fautes qui blessent le plus cruellement votre amour parce qu'elles viennent de ceux que vous avez le plus aimés, en réparation de mes péchés personnels, des péchés de ceux que j'aime..., des péchés des agonisants et pour la délivrance des âmes du Purgatoire.
    Coeur de Jésus, victime de charité, faites de moi pour Vous une hostie vivante, sainte, agréable à Dieu. Avec Vous, qui chaque jour vous immolez par amour pour moi au saint autel, je veux, dégagé de moi-même et des créatures, en esprit de pénitence et de réparation, m'abandonner entièrement à votre Bon Plaisir pour être immolé par le travail, la prière et la souffrance aux intentions qui vous sont les plus chères, la gloire de la sainte Trinité, le salut des âmes.
    Coeur Sacré de Jésus, ayez pitié de nous.
    Coeur Immaculé de Marie, Refuge des pécheurs, priez pour nous. »

    Manuel de Prières à l'usage des Associés de l'Adoration Réparatrice, Paris, 1932.
    (La Vénérable Mère Marie-Thérèse du Coeur de Jésus (Théodelinde Dubouché, 1809-1863) fonda l'Institut de l'Adoration Réparatrice en 1848).

    Sacre_Coeur_Paray5a.jpg

    Mosaïque du choeur de la chapelle La Colombière, Paray-le-Monial
    Au centre : le Sacré-Coeur de Jésus