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  • Institution du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie

    L’annonce était attendue depuis plusieurs mois : le Pape François institue un dicastère pour les laïcs, la famille et la Vie. Il fusionne les compétences du Conseil pontifical pour les Laïcs et du Conseil pontifical pour la Famille, qui seront officiellement dissous le 1er septembre prochain.

    Dans le Motu Proprio « Sedula Mater » (« Mère attentionnée ») publié ce matin et daté du 15 août, fête de l’Assomption, le Pape François explique que les dicastères de la Curie romaine doivent s’adapter aux « situations de notre temps » et aux « besoins de l’Église universelle ».

    Les précisions de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

  • Commémoration du 50e anniversaire de l'institution du Synode des Évêques

    Dans la salle Paul VI du Vatican, les Pères synodaux se sont retrouvés autour du Pape François et des participants laïcs pour une rencontre marquant l'anniversaire de la création de cette institution par Paul VI. C'est précisément au début de la dernière session du Concile Vatican II, le 15 septembre 1965, dans son Motu Proprio Apostolica Sollicitudo, que Paul VI avait réhabilité cette forme ancienne de concertation, tombée en désuétude depuis des siècles dans l'Église catholique mais régulièrement utilisée dans les Églises orientales et protestantes.

    L'événement a débuté à 9 heures avec l'introduction du Secrétaire Général du Synode des Évêques, le Cardinal Lorenzo Baldisseri, et le rapport commémoratif de Mgr. Christoph Schönborn, Archevêque de Vienne et Président de la Conférence épiscopale d'Autriche. Il s'est poursuivi avec les avis de cinq prélats représentant tous les continents. (Textes originaux en italien/anglais/espagnol en Salle de Presse du Saint-Siège).

    À la fin de la réunion, le Pape François a adressé aux participants le discours ci-dessous.

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  • Lettre pour l'institution de la Journée Mondiale de Prière pour la Sauvegarde de la Création

    Dans une lettre d’indiction rendue publique aujourd'hui, adressée au Cardinal Turkson, Président du Conseil Pontifical Justice et Paix et au Cardinal Koch, Président du Conseil Pontifical pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens, le Pape François explique son désir de répondre positivement à une demande qui avait été formulée par le Patriarcat œcuménique de Constantinople :
    Une journée de prière commune pour la sauvegarde de la Création aura bien lieu. Elle sera célébrée le 1er septembre de chaque année.

    « Je souhaite vous communiquer ma décision d’instituer également dans l’Église catholique une “Journée Mondiale de Prière pour la Sauvegarde de la Création”. À partir de cette année, cette journée sera célébrée le 1er septembre, comme cela se produit déjà au sein de l’Église orthodoxe. »

    Texte intégral en français ci-dessous.

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  • Le Cénacle à Jérusalem

    Explications et historique par le Père Rafic Nahra

  • Méditation : Marie Auxiliatrice - Maria Auxilium Christianorum

    Ce titre donné à la Sainte Vierge Marie fut officiellement introduit dans l'Eglise par Pie V, après la célèbre victoire de Lépante en 1571, lorsque qu'il ordonna d'inscrire dans la litanie Lorétienne l'invocation "Maria Auxilium Christianorum, ora pro nobis".

    Pie VII en institua la fête, le jour de sa rentrée à Rome, après les années de captivité à Savone puis à Fontainebleau. C'était le 24 mai 1814, la fête fut donc fixée au 24 mai.

    Entre-temps avait été érigée à Munich, en Bavière, la première Confrérie en l'honneur de Marie Auxiliatrice (suite à une victoire inespérée des autrichiens sur les Turcs en 1683).

    Turin fut une des premières villes agrégées à la Confrérie de Munich, et sa Confrérie de Notre-Dame Auxiliatrice fut enrichie par Pie VI, par rescrit du 9 février 1798, de précieuses indulgences et faveurs spirituelles.
    La Confrérie se réunissait en l'église Saint-François de Paule, où le cardinal Maurice, prince de Savoie, avait fait placer une belle statue de marbre dédiée à Notre-Dame Auxiliatrice.

    Saint Jean Bosco (1815-1888), très attaché à Notre-Dame Auxiliatrice, voulut élever en son honneur une belle église au Valdocco. Avec le soutien de Pie IX qui apporta un premier don et sa bénédiction spéciale pour ce projet, la pose de la première pierre eut lieu solennellement le 27 avril 1865.
    L'église fut achevée en trois ans, et on put la consacrer le 9 juin 1868.

    L'église de Notre-Dame Auxiliatrice fut érigée presque sans qu'une quête ait eu lieu ; la dépense totale fut d'un peu plus d'un million ; or, un registre, parfaitement tenu, prouve que, sur cette somme considérable, huit cent cinquante mille francs furent l'offrande de personnes qui avaient obtenu des grâces ou des faveurs signalées, et qui témoignaient ainsi leur reconnaissance.

    Le 9 juin 1868, lorsque, à la fin de la consécration solennelle de la Basilique, des nombreux évêques et autres personnalités se congratulaient avec lui pour cette entreprise, Don Bosco répondit avec une phrase simple, mais riche de foi :

    "Je n'ai rien mis du mien : Ædificavit sibi domum Maria". Marie s'est bâtie elle-même sa maison. "Chaque pierre, chaque ornement c'est une de ses grâces." (MB IX, 247).

    Il disait aussi : "Ayez une confiance éperdue en l'Hostie et en Marie Auxiliatrice et vous verrez ce que sont les miracles."

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    Prière indulgenciée à Notre-Dame Auxiliatrice ou Marie, secours des chrétiens

    « Vierge très puissante, aimable Auxiliatrice du peuple chrétien, quelle reconnaissance ne vous devons-nous point pour l’assistance que vous avez donnée à nos pères, quand, menacés par les Turcs infidèles, ils ont invoqué votre secours maternel en récitant dévotement le saint Rosaire ! Du haut du ciel vous avez vu leur danger, vous avez entendu leur appel avec compassion : vous avez accueilli favorablement leur humble prière, suggérée par le grand Pontife St Pie V, et vous vous êtes hâtée de venir à leur secours. Ah ! faites, ô Mère chérie, qu’aujourd’hui encore les longs gémissements de l’Epouse du Christ arrivent jusqu’au trône de votre miséricorde ; ayez encore pitié d’elle ; levez-vous pour la délivrer de tant d’ennemis qui l’environnent.

    Aujourd’hui encore, de tous les coins de la terre cette prière qui vous est chère s’élève vers votre trône, pour vous rendre favorable à nous dans les calamités présentes comme dans le passé. Hélas ! nos péchés n’empêchent, ou du moins ne retardent que trop l’effet de cette prière ! Mère très chère, obtenez-nous donc une vraie douleur de nos péchés, et une ferme résolution de mourir plutôt que d’offenser Dieu : car c’est pour nous une trop grande douleur que ce secours, dont nous avons un si extrême besoin, soit refusé ou retardé à cause de nous.

    Montrez-vous favorable, Mère chérie, aux prières de l’univers catholique, et domptez l’orgueil de ces malheureux qui, dans leur insolence, osent insulter Dieu et voudraient voir la ruine de cette Eglise contre laquelle, suivant l’infaillible parole de Jésus-Christ, les portes de l’enfer ne prévaudront jamais. Qu’une fois de plus le monde reconnaisse que, lorsque vous prenez en main la défense de l’Eglise, la victoire est certaine ; que le triomphe peut être retardé, mais qu’il ne saurait manquer, comme la foi nous l’assure. Animés de cette foi, nous espérons que, grâce à votre intercession, Dieu nous exaucera. Ainsi soit-il. »

    Indulgence applicable : 200 jours, une fois par jour.

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  • Déclaration de l'Académie Catholique de France

    « CONJUGALITE, FAMILLE, PARENTALITE, FILIATION »

    « La famille, fondée sur l’union plus ou moins durable, mais socialement approuvée,
    de deux individus de sexes différents qui fondent un ménage, procréent et élèvent des enfants,
    apparaît comme un phénomène pratiquement universel, présent dans toutes les sociétés »

    (C. Lévi-Strauss, Les structures élémentaires de la parenté, 1948, p. 133).

    Le mariage est un acte officiel et solennel qui, toujours et partout, institue une communauté de renommée appelée « famille », dont le but est de former de façon durable un cadre de vie commun aux parents et aux enfants. Il concerne d’un même effet l’organisation de la relation entre hommes et femmes, entre les générations, et la structure symbolique de la société.

    Par-delà les diverses formes culturelles qu’elle a pu prendre et les modèles historiques qui l’ont organisée, la famille est, de facto, l’institution publique la plus ancienne, imposée par deux données de la nature, d’une part le fait de sexes différents et complémentaires dont la rencontre est nécessaire à la perpétuation de l’espèce, d’autre part l’offre d’un cadre protecteur au développement physique, intellectuel et social de l’enfant. La famille (mononucléaire ou élargie) étant toujours et partout considérée comme « l’élément naturel et fondamental de la société », elle « a droit à la protection de la société et de l’Etat » (Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, art. 16-3).Toutes les sociétés sont ainsi conduites à interdire l’inceste et à organiser juridiquement la filiation.

    Jusque très récemment, ces repères n’étaient pas mis en question dans l’organisation de la cité : « Une famille ce n’est pas simplement deux individus qui contractent pour organiser leur vie commune. C’est l’articulation et l’institutionnalisation de la différence des sexes. C’est la construction des rapports entre les générations qui nous précèdent et celles qui vont nous suivre » (E. Guigou, 3 nov. 1998).

    L’importance anthropologique et sociale de la « famille » et du « mariage » a porté les religions à leur fournir les plus puissants étais. Le christianisme a ainsi très largement contribué à asseoir plusieurs de leurs caractères modernes, tels l’exigence du consentement libre et public des futurs époux et leur devoir d’assistance mutuelle, et à consacrer l’idéal qu’expriment tout ensemble la monogamie, la fidélité, l’indissolubilité, l’ouverture à la fécondité, l’articulation entre procréation et éducation. Même si les accidents de la vie, les déficiences personnelles ou sociales, les choix de vie de certains montrent que l’épanouissement commun des parents et des enfants peut se réaliser dans des contextes fort différents, la référence optimale ne peut demeurer que la famille enracinée dans des conditions symboliques fortes et dans des choix respectueux des données de la nature.

    Nos sociétés actuelles connaissent de nombreuses familles monoparentales ou recomposées, ou des unions homosexuelles. Les sciences humaines, le droit et la pastorale chrétienne ont vocation à s’intéresser de manière adaptée aux situations concrètes brisées ou reconstruites. On peut toutefois s’interroger sur la tendance à réduire les fondements du mariage aux seuls sentiments d’amour des deux partenaires alors que l’amour, s’il a vocation à s’épanouir dans le mariage, ne suffit pas à établir sa validité, que ce soit au niveau civil ou sur le plan religieux.

    Cette conception du mariage comme un droit conféré par un amour réciproque est un sophisme qui sert aujourd’hui, dans plusieurs pays et en France, à justifier des projets législatifs de transformation radicale de l’institution en l’ouvrant à des unions entre personnes de même sexe. Excipant ici d’une simple réforme de société, déclarant là vouloir, plus profondément, une réforme de civilisation, on use encore d’un autre sophisme, celui du progrès moral de l’égalité, pour établir une rupture flagrante avec le socle même de toutes les civilisations.

    Considérant toutefois comme « naturel » le lien entre mariage, bonheur individuel et parentalité, certains imaginent alors un nouveau type de filiation, propre aux unions homosexuelles : le désir d’enfant garantirait l’amour pour l’enfant. Désir et amour de l’enfant garantiraient à eux seuls une éducation structurante et deviendraient ainsi « droit à l’enfant ». Ce droit qui ne fut, justement, jamais reconnu aux couples hétérosexuels, permettrait l’adoption ou même les procréations de convenance aux couples homosexuels. Mais la société n’invente pas ex nihilo la famille, elle lui est en réalité redevable. Au bénéfice de leur existence même, société et Etat sont donc tenus d’en privilégier le développement et, sauf déni de réalité ou mensonge, de conserver au mariage son rang de droit fondamental « ouvert à tous » (V. Déclaration universelle précitée, art. 16-1), non pas, précisément, « entre tous ». L’identité biologique, psychologique et spirituelle de l’humain est constituée dans l’altérité et l’alliance des différences, en premier lieu des polarités masculine et féminine. Le mariage entre personnes de même sexe menacerait ce processus de constitution, mettrait en péril une harmonie éducative toujours fragile, porterait ainsi atteinte aux droits de l’humain en croissance et grèverait l’aventure humaine de la plus lourde hypothèque.

    Académie catholique de France
    Le 10 janvier 2013

  • 10 novembre : Création de l'Académie pontificale de latinité

    Cité du Vatican, 10 novembre 2012(VIS). Par le Motu Proprio Latina Lingua publié aujourd'hui, Benoît XVI a institué l'Académie pontificale de latinité, sous la responsabilité du Conseil pontifical pour la culture. L'Académie sera dirigée par un président assisté d'un secrétaire, nommés par le Pape et disposera d'un conseil académique. La fondation Latinitas, constituée par Paul VI avec le chirographe Romani Sermonis du 30 juin 1976, s’éteint donc.

    La langue latine, écrit le Pape dans le Motu Proprio, "a toujours fait l'objet d'une haute considération par l'Eglise catholique et les Pontifes romains qui en ont assidument assuré la connaissance et la diffusion, ayant fait leur cette langue capable de transmettre universellement le message de l'Evangile, comme cela avait déjà été bien affirmé par la constitution apostolique Veterum Sapientia de Jean XXIII... En réalité, depuis la Pentecôte, l'Eglise a parlé et prié dans toutes les langues des hommes. Toutefois, les communautés chrétiennes des premiers siècles ont largement utilisé le grec et le latin, langues de communication universelle dans le monde dans lequel elles vivaient, grâce auxquelles la nouveauté de la Parole du Christ rencontrait l'héritage de la culture gréco-romaine. Après la disparition de l'empire romain d'occident, l'Eglise de Rome continua non seulement à utiliser la langue latine, mais elle s'en fit en quelque sorte le gardien et promoteur, aussi bien au niveau théologique et liturgique, que dans la formation et la transmission du savoir".

    "Aujourd'hui aussi, la connaissance de la langue et de la culture latine apparaît plus que nécessaire pour l'étude des sources où elles puisent, parmi lesquelles les nombreuses disciplines ecclésiastiques dont, par exemple, la théologie, la liturgie, la patristique et le droit canonique, comme l'enseigne le Concile œcuménique Vatican II. De plus, c'est dans cette langue que sont rédigés, dans leur forme originale justement pour souligner le caractère universel de l'Eglise, les livres liturgiques du rite romain, les documents les plus importants du magistère pontifical et les actes officiels les plus solennels des Pontifes romains... Dans la culture contemporaine et dans l'affaiblissement généralisé des études humanistes, on relève toutefois le danger d'une connaissance toujours plus superficielle de la langue latine, que l'on retrouve aussi dans le milieu des études philosophiques et théologiques des futurs prêtres. Mais, c'est justement dans notre monde où beaucoup possèdent la science et la technologie, que l'on rencontre un nouvel intérêt pour la culture et la langue latine, et pas seulement dans ces continents qui ont leurs racines culturelles dans l'héritage gréco-romain".

    "Une telle attention apparaît d'autant plus significative qu'elle ne concerne pas seulement les milieux académiques ou institutionnels, mais concerne aussi les jeunes et les étudiants provenant de nations et traditions très différentes. C'est pourquoi il est urgent de soutenir l'engagement pour une plus grande connaissance et un usage plus compétent de la langue latine, autant dans le milieu ecclésial que celui plus vaste de la culture. Pour donner un relief et un écho à un tel effort, il apparaît opportun d'adopter des méthodes didactiques adaptées aux nouvelles conditions et à la promotion d'un réseau de relations entre les institutions académiques et les experts, afin de valoriser le patrimoine riche et multiforme de la civilisation latine... Pour contribuer à atteindre ces objectifs et sur les traces de mes vénérés prédécesseurs, j'institue aujourd'hui par ce Motu Proprio l'Académie pontificale de latinité". Les statuts du nouvel organisme seront Ad Experimentum pour un quinquennat.