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  • Méditation - La prière d'intercession

    « Une fois pour toutes Jésus-Christ s'est offert, une fois pour toutes il a rétabli le pont entre l'humanité et la divinité. En un sens sa mission d'intercesseur est achevée. Mais il est également vrai de dire qu'il veut se rendre présent à toute fraction du temps et de l'espace, afin de continuer sur terre, jusqu'à la consommation des siècles, sa fonction d'intercesseur. Et pour ce faire il compte sur nous, ses disciples. A nous, à notre tour, de rester sur la brèche, à nous de veiller. A nous de plaider, pour l'immense foule des hommes sans doute, mais d'abord et très particulièrement pour la portion de terrain, de temps, d'humanité où c'est notre mission, justement, d'incarner le Christ et de poursuivre son intercession.

    Plusieurs fois dans ma vie sacerdotale il m'a semblé que je surprenais la stratégie du Seigneur : pour s'obliger à ne pas se détourner de telle famille coupable, de tel petit village déchristianisé, il suscite en leur sein une âme de prière. Et il bénit ce lieu, ce groupe humain où il possède un enfant chéri : c'est un jeune infirme, une humble paysanne, un pauvre curé de campagne tout brûlant de prière...

    La prière de ces intercesseurs n'est autre que la prière du Christ lui-même, sinon elle ne serait rien, elle ne serait pas. Prière du Christ, suscitée en eux par l'Esprit du Christ. Cet Esprit, dont un des noms propres est Paraclet, ce qui signifie : avocat, défenseur, intercesseur. Et sans doute l'Esprit-Saint plaide pour ceux en qui il demeure, mais en même temps, en ceux-là et par ceux-là, il intercède pour l'humanité.

    Ce que tous ces intercesseurs, sous l'impulsion de l'Esprit, demandent en leur pauvre langage d'homme sur la terre, le Christ glorieux est à la droite du Père pour le traduire dans le ciel : Car il est vivant, le Seigneur ressuscité, et, nous disent saint Jean et saint Paul (I Jean 2, 1 ; Hébr. 7, 25) : « Il ne cesse d'intercéder pour nous. »

    Intercéder, c'est vraiment un des grands mots du vocabulaire de la prière ; c'est vraiment une très haute fonction : elle témoigne d'un grand amour de Dieu et d'un grand amour des hommes. »

    Henri Caffarel (1903-1996), Cahiers sur l'oraison n°37, Éditions du Feu Nouveau, Paris, mars 1961.

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  • Méditation - Les Saints et les Anges

    « Aimez tous les saints, et cultivez soigneusement en vous cet amour. C'est une source sûre et abondante de progrès spirituels, une manière excellente de pratiquer la vie de foi, un salutaire et doux noviciat de la vie éternelle.

    Vous pouvez bien avoir ici vos préférences, et, par suite, vos dévotions. Vous l'avez vu ailleurs, l'égalité absolue n'est ni dans les goûts de Dieu, ni dans l'esprit de l’Église. Usez donc de votre liberté, et suivez vos attraits. Si fort que vous aimiez l'un de ces saints, vous ne parviendrez jamais à exciter contre lui la jalousie des autres. Oh ! comme saint François d'Assise sera content de vous voir tendrement aimer saint Dominique ! Quelle joie vous causerez à sainte Thérèse, si vous avez une dilection spéciale pour sainte Gertrude ! Quel crédit vous assure auprès de saint Pierre votre particulière dévotion à saint Paul ou à saint Jean ; et enfin, comme le ciel tout entier applaudit, si vous affectionnez si fort saint Joseph, que vous paraissiez presque oublier tous les autres ! Je ne parle pas de Marie : ici, comme partout, elle a sa place à part. Allez donc où vous pousse la grâce et même la nature ; car, du moment que c'est aux saints qu'aboutissent ses pentes, la nature a bien le droit de vouloir qu'on les suive. Ai-je besoin d'ajouter qu'entre ces saints préférés, vos patrons de baptême ou de religion doivent occuper un rang d'honneur ?

    Aimez les anges, ces magnifiques et ardents miroirs des perfections divines. Oh ! pour bien parler d'eux, il faudrait plus qu'un long discours. Michel, Gabriel, Raphaël : chacun de ces noms contient toute une théologie ; chacun est un monde immense de lumière, d'amour et de grâce. Aimez vos anges gardiens. Les saints docteurs ont dit, à leur sujet, des choses ravissantes. Quels protecteurs ! Quels guides ! Quels intercesseurs ! Quels amis ! L'amour que Dieu leur donne pour nous, nous force à dire : quels serviteurs ! Grâce à Jésus, la terre n'est pas stérile en dévouements ; aucun n'est comparable à celui de ces doux et complaisants esprits, pour les clients dont Dieu les charge. Le plus souvent, hélas ! que reçoivent-ils des hommes en échange ? C'est une honte ! Au moins cela leur vaut-il cette gloire d'être des modèles achevés d'affection humble et désintéressée. Tâchons que, quant à nous, ce ne soit pas là leur seul salaire. »

    (à suivre demain)

    Mgr Charles Gay (1814-1891), De la vie et des vertus chrétiennes considérées dans l'état religieux, Tome III (chap. XVII), H. Oudin Frères, Poitiers - Paris, Huitième édition, 1878.

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    Fresque du chœur de l'église Ste Maria Goretti, Fano (Italie)
    (Crédit photo)

  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    « Ô Dieu, qui par une providence admirable avez daigné choisir le bienheureux Joseph pour être l’Époux de votre très-sainte Mère, faites, nous vous en supplions, qu'en le vénérant sur la terre comme notre protecteur, nous méritions de l'avoir pour intercesseur dans les cieux. »

    Extrait des cinq psaumes indulgenciés de saint Joseph, L. Dopter, Imp. Edit., Paris (XIXe).

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    Neuvaine à St Joseph, en préparation de sa fête le 19 mars prochain

  • Audience générale de ce mercredi 17 avril 2013

    "Le Christ est notre Intercesseur"

    Ce matin Place St Pierre, le Pape François a tenu l'audience générale devant 50.000 personnes, consacrant sa catéchèse à la signification de l'Ascension. Soulignant qu'il s'agit du point culminant de son existence terrestre, il a rappelé que le Credo précise que Jésus est monté aux cieux pour siéger à la droite du Père. Quels effets ceci a-t-il dans notre vie ? "Alors qu'il marche vers Jérusalem, où va s'accomplir son détachement de cette vie, Jésus entrevoit le Ciel qui l'attend mais sait que le retour à la gloire du Père passe par la croix, par l'obéissance au dessein d'amour que Dieu a pour l'humanité... Nous aussi devons être conscients dans notre vie de chrétiens de ce que gagner la gloire de Dieu implique une fidélité quotidienne à sa volonté, parfois faite de sacrifices ou de renonciations".

    "Un premier point important : Jésus est le seul et éternel Prêtre qui, par sa passion a connu la mort, est ressuscité puis monté aux cieux. Auprès du Père il est notre intercesseur, notre avocat comme le dit Jean dans sa première épître. Qu'il est beau d'entendre cela ! Lorsque quelqu'un va au tribunal la première chose qu'il fait est de trouver un avocat. Nous, nous en avons un qui nous défend toujours des assauts du malin, de nous mêmes et de nos péchés. N'ayons pas peur d'aller vers lui et demander pardon, à demander sa bénédiction, sa miséricorde. Il pardonne toujours et nous défend toujours. Ne l'oubliez pas ! L'Ascension nous fait connaître cette réalité consolatrice : Dans le Christ, vrai Dieu et vrai homme, notre humanité a été amenée à Dieu. Il nous a ouvert la voie et comme un chef de cordée parvenu au sommet, il nous guide vers le but. En lui confiant notre vie et en nous laissant guider nous sommes assurés d'être en de bonnes mains". Luc rapporte qu'après avoir vu le Maître monter aux cieux, les apôtres retournèrent remplis de joie à Jérusalem. "N'est-ce pas étrange ? Généralement lorsqu'on est séparé de qui nous est cher, en particulier par la mort, c'est la tristesse qui prévaut...car nous ne pourrons plus jouir de leur présence. En l'occurrence l'évangéliste décrit la profonde joie des apôtres. C'est qu'avec le regard de la foi ils ont compris que, soustrait à leur vue, Jésus demeure parmi eux, qu'il ne les abandonne pas et que dans la gloire du Père il les soutient, les guide et intercède pour eux". En ouverture des Actes, Luc décrit l'Ascension de manière à "souligner combien c'est l'anneau reliant la vie terrestre de Jésus à celle de l'Eglise... Il invite à partir de la contemplation de la seigneurie de Jésus pour trouver la force de témoigner de l'Evangile au quotidien. Contempler et agir, Ora et Labora, comme l'enseigne saint Benoît, sont tous deux nécessaires à la vie du chrétien. L'Ascension ne marque pas l'absence de Jésus mais nous montre qu'il est vivant parmi nous d'une manière nouvelle, non plus en un lieu précis de ce monde mais dans la seigneurie divine qui couvre le temps et l'espace en chacun de nous. Ayant cet avocat qui nous attend et nous défend, nous ne sommes jamais seuls dans la vie. Le Seigneur crucifié et ressuscité nous guide, chacun de nous comme tous nos frères et soeurs qui...dans leur vie de famille ou au travail, dans leurs problèmes et difficultés, joies et espoirs, vivent jour après jour la foi en apportant au monde la seigneurie de l'amour divin, du Ressuscité qui est au Ciel notre avocat".

    Ensuite, le Pape a notamment salué les membres de la Conférence épiscopale d'Angleterre et Pays de Galles, les pèlerins venus de Varsovie pour le 75 anniversaire de la canonisation de saint André Bobola, un des patrons de la Pologne, jésuite et martyr : Il a offert sa vie, a dit le Saint-Père, "pour la foi, pour la réconciliation et l'unité des chrétiens. Puisse son intercession accorder à l'Eglise l'unité et la paix, qui sont des dons de Dieu".

    Après la catéchèse, le Pape François a lancé un appel à la solidarité internationale en faveur des populations frappées par le nouveau séisme ayant frappé l'Iran et le Pakistan, causant morts et blessés, provoquant destructions et souffrances.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 17.4.13)