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intolérance

  • Les chrétiens, groupe religieux le plus discriminé au monde

    Chaque année, des centaines d’églises sont profanées, des statues sont détruites ou décapitées, des symboles religieux sont interdits, des chrétiens, laïcs ou consacrés, sont la cible d’agressions verbales ou physiques. Ces crimes motivés par la haine à l’encontre des chrétiens ne sont pas commis seulement en Afrique, au Moyen-Orient ou en Asie, mais aussi en Occident. La persécution et la mise à l’écart des chrétiens ont été évoqués ces jours derniers à Vienne à l’occasion de la deuxième conférence internationale de l’OSCE sur les discriminations antichrétiennes. La délégation catholique était présidée par le représentant permanent du Saint-Siège auprès de l’OSCE.

    La première conférence s’était tenue en 2011 à Rome. Depuis, la situation s’est aggravée. Les chrétiens sont aujourd’hui le groupe religieux le plus discriminé au niveau planétaire. Dans certaines régions situées au portes de l’OSCE, on constate des tendances génocidaires. Au cours de trois sessions de travail, les délégations des États membres de l’Organisation ont échangé avec des représentants religieux et avec des ONG qui luttent contre l’intolérance. Les participants ont insisté sur l’urgence de renforcer les mesures préventives et de combattre ce phénomène en expansion. La délégation catholique a pour sa part déploré la tendance dans les pays de l’OSCE à empêcher les chrétiens d’exprimer leur convictions religieuses dans l’espace public et de défendre leurs droits. L’ouverture vers la diversité religieuse et vers la laïcité risque de déboucher sur des formes d’intolérance, préviennent les catholiques. Aujourd’hui il y a, d’après eux, un malentendu en Europe sur la signification de la tolérance. Au nom de la tolérance on finit par devenir intolérant et cette dérive, a insisté la délégation catholique, doit être condamnée publiquement. Les représentants orthodoxes ont eux aussi énuméré les difficultés auxquelles sont confrontées les communautés chrétiennes dans la région de l’OSCE. Parmi elles, le langage haineux et agressif tenu par les défenseur d’un laïcisme militant qui voudrait saper les bases spirituelles et morales de la société. Selon un représentant du patriarcat de Moscou, on essaye de bloquer l’influence chrétienne sur les processus sociaux. Certains médias, sous couvert de liberté d’expression, se permettent de tourner ouvertement en dérision les valeurs chrétiennes. Dans certains cas, la discrimination positive des minorités religieuses débouche sur la violation des droits de la majorité chrétienne, comme, par exemple, l’interdiction des sapins de Noël. Le multiculturalisme qui résulte de l’immigration ne doit pas faire oublier l’importance du christianisme dans le processus historique de formation des valeurs européennes qui ont servi de fondement à l’intégration européenne. Le délégué du patriarcat de Moscou a par ailleurs insisté sur le droit des parents croyants à s’assurer que l’enseignement scolaire corresponde à leurs principes moraux et religieux.

    Source : Radio Vatican.

    Les interventions de l'Eglise orthodoxe russe à Vienne

    A consulter : L'observatoire de la Christianophobie

    L'OSCE (Organization for Security and Co-operation in Europe)

  • Benoît XVI célèbre l'Epiphanie à Saint Pierre de Rome

    Benoît XVI rejette l'agnosticisme tout puissant et intolérant



    Benoît XVI qui impose les mains sur la tête de Mgr Georg Gänswein, agenouillé devant lui. C’est l’image que tout le monde gardera en mémoire de ce dimanche de l’Epiphanie. Le Pape, en la Basilique Saint Pierre, a ordonné évêque son secrétaire particulier, nommé aussi préfet de la Maison Pontificale. Trois autres prélats ont reçu l’ordination épiscopale : le nigérian Mgr Fortunatus Nwachukwu, qui devient nonce au Nicaragua, le français Mgr Nicolas Thévenin, qui devient nonce au Guatemala, et Mgr Vincenzo Zani, récemment nommé secrétaire de la Congrégation pour l’Education catholique.

    Le Pape, dans son homélie, a voulu parler des qualités que devraient avoir les évêques. Des hommes « inquiets, qui doivent se préoccuper des autres hommes et être capables de leur indiquer la route vers la foi et le juste chemin de la vie ». Des hommes « courageux, valeureux, que le Seigneur envoie comme des agneaux au milieu des loups » et qui annoncent la vérité « en conflit avec la pensée dominante et avec l’agnosticisme aujourd’hui tout puissant et extrêmement intolérant ».

    L'évêque participe au pèlerinage des hommes vers Jésus-Christ, il en montre le chemin

    Benoît XVI a alors trace un parallèle entre le rôle des évêques et les figures de Mages d’Orient, dont le chemin vers Bethléem est fêté en ce dimanche de l’Epiphanie. « Les quatre évêques ordonnés aujourd’hui, a souligné le Pape, collaboreront au Ministère du Pape pour l’unité de l’unique Eglise de Jésus-Christ dans la pluralité des Eglises particulières », et « le lien entre cette Ordination épiscopale et le thème du pèlerinage des peuples vers Jésus-Christ est évident, parce que l’évêque a le devoir non seulement de participer à ce pèlerinage avec les autres, mais de le précéder et d’en indiquer la route ».

    « C’est comme pour les Mages qui alors partirent vers l’inconnu, hommes au cœur inquiet et poussés par la recherche inquiète de Dieu et du salut du monde », « aujourd’hui l’inquiétude de l’homme vers Dieu et l’inquiétude de Dieu vers l’homme ne peuvent laisser de répit aux Evêques. En d’autres mots, pour le Pape, « un Evêque doit être un homme qui a à cœur les autres hommes, qui est touché par le quotidien des hommes ».

    Celui qui annonce l'Evangile est en bute à la pensée dominante, agnostique, intolérante

    Benoît XVI a aussi souligné combien
    « l’humilité de la foi aujourd’hui se trouvera continuellement en conflit avec la pensée dominante de ceux qui font confiance à ce qui apparemment est sûr. ». « Celui qui vit et annonce la foi de l’Eglise, a averti le Pape, en de nombreux points n’est pas conforme aux opinions dominantes de notre époque ». « L’agnosticisme aujourd’hui tout-puissant a ses dogmes et se révèle extrêmement intolérant à l’égard de tout ce qui le met en question et interroge ses critères »

    Pour cela, « le courage de contredire les orientations dominantes est aujourd’hui particulièrement urgent et nécessaire pour un Evêque. Cela nécessite du courage. Et cette force n’a pas à frapper avec violence ou agressivité, mais doit se laisser frapper et doit tenir tête aux critères des opinions dominantes ». « Le courage de rester fermement avec la vérité, a conclu le Pape, est évidement une nécessité pour ceux que le Seigneur envoie comme des agneaux au milieu des loups ». « Les successeurs des Apôtres doivent s’attendre à être continuellement l’objet de coups, de manière moderne, en ne cessant d’annoncer de façon audible et compréhensible l’Evangile de Jésus-Christ. « En somme, a ajouté le Pape, l’approbation des opinions dominantes n’est pas le critère auquel nous nous soumettons ».

    Source : Radio Vatican