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jour du seigneur

  • Défendre le repos dominical, enjeu électoral

    A l’approche des élections européennes, l’Alliance européenne pour le dimanche a lancé cette semaine un appel aux députés, sous la forme d’un texte d’engagement. En signant ce texte, les membres actuels du Parlement européen et les candidats aux prochaines élections s’engagent notamment à défendre le repos le dimanche :

    "Le dimanche chômé et un temps de travail décent sont de la plus haute importance pour les citoyens de toute l'Europe, sans être nécessairement en conflit avec la compétitivité économique. En ce temps particulier de crise socio-économique, l'adoption d'une loi prolongeant les heures de travail le soir tard, les jours fériés et le dimanche aurait des conséquences directes sur les conditions de travail des salariés, notamment dans les petites et moyennes entreprises. La compétitivité a besoin d'innovation, l'innovation de créativité, la créativité de repos !

    En tant que membre actuel ou futur du Parlement européen, je m'engage :

    1. à m'assurer que la législation communautaire respecte et préserve un jour de repos hebdomadaire commun à tous les citoyens de l'UE, en principe le dimanche, en vue de protéger la santé des travailleurs et de promouvoir un meilleur équilibre entre vie familiale et vie professionnelle ;
    2. à promouvoir une législation européenne garantissant des modèles de temps de travail durable, fondé sur le principe du travail décent, tant au bénéfice de la société qu'à l'économie dans son ensemble.

    Signature."

    Cette campagne européenne pour la dignité du travail et le respect du dimanche a déjà reçu le soutien des salésiens de Belgique. A diffuser largement.

    Source : Radio Vatican.

    « Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils. »
    Notre-Dame de La Salette, le 19 septembre 1846.

    « Il ne faut pas travailler le dimanche. Heureux celui qui croira et malheureux celui qui ne croira pas. »
    Notre-Dame du Dimanche, à Saint-Bauzille-de-la-Sylve, le 8 juillet 1873.

  • Méditation : le jour du Seigneur

    « La vie du corps, quelque précieuse et désirable qu'elle soit, n'est pas le but dernier de notre existence. Elle est une voie et un moyen pour arriver, par la connaissance du vrai et l'amour du bien, à la perfection de la vie de l'âme.

    C'est l'âme qui porte gravée en elle-même l'image et la ressemblance de Dieu (Gn 1,26). C'est en elle que réside cette souveraineté dont l'homme a été investi quand il a reçu l'ordre de soumettre la nature et de mettre à son service les terres et les mers (Gn 1,28)...

    De ce point de vue, tous les hommes sont égaux ; il n'y a pas de différence entre riches et pauvres, maîtres et serviteurs, princes et sujets : "Ils n'ont tous qu'un même Seigneur" (Rm 10,12). Il n'est permis à personne de violer impunément cette dignité de l'homme que Dieu lui-même honore avec un grand respect, ni d'entraver la marche de l'homme vers cette perfection qui correspond à la vie éternelle et céleste...

    C'est de là que découle la nécessité du repos et de la cessation du travail le jour du Seigneur. Le repos, d'ailleurs, ne doit pas être entendu comme une plus large part faite à une oisiveté stérile, ou encore moins comme un désœuvrement qui provoque l'immoralité et dissipe les salaires, mais bien comme un repos sanctifié par la religion... Tel est surtout le caractère et la raison de ce repos du septième jour dont Dieu avait fait déjà un des principaux articles de la Loi : "Souviens-toi de sanctifier le jour du sabbat" (Ex 20,8), et dont il avait lui-même donné l'exemple par ce mystérieux repos pris aussitôt après la création de l'homme : "Il se reposa le septième jour de tout le travail qu'il avait fait" (Gn 2,2). »

    Léon XIII, pape de 1878 à 1903, Encyclique « Rerum novarum » (32), 15 mai 1891.

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  • Angélus de ce dimanche 27 janvier 2013

    Le dimanche, un jour à dédier au Seigneur

    « Que signifie pour nous le dimanche, jour du Seigneur ? C’est un jour pour la famille et le repos, mais c’est d’abord un jour pour le Seigneur ». C’est l’objet d’un tweet publié dimanche 27 janvier par le Pape en dix langues : latin, arabe, anglais, allemand, portugais, polonais et français. Et c’est aussi le cœur de la catéchèse de Benoît XVI.

    Le sens chrétien du "Carpe Diem"

    "Chaque moment peut devenir un aujourd'hui propice à notre conversion. Chaque jour peut devenir l'aujourd'hui salvifique, parce que le salut est une histoire qui continue pour l'Eglise et pour chaque disciple du Christ. Voilà le sens chrétien du "Carpe Diem" : cueille l'aujourd'hui où Dieu t'appelle pour te donner le salut !". Voici les paroles adressées par le Pape aux fidèles rassemblés Place St Pierre pour l'Angélus dominical. Comme de coutume, Benoît XVI a commenté les lectures du jour, notamment l'Evangile dans lequel saint Luc évoque la présence de Jésus un samedi dans la synagogue de Nazareth. "En bon observateur, le Seigneur ne se soustrait pas au rythme liturgique hebdomadaire et s'unit à l'assemblée de ses compagnons dans la prière et à l'écoute de l'Ecriture. Le rite prévoit la lecture d'un texte de la Torah ou des prophètes, suivie d'un commentaire. Ce jour-là, Jésus se lève pour lire et trouve un passage du prophète Isaïe qui commence ainsi : 'L'esprit du Seigneur Dieu est sur moi, parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction ; il m'a envoyé pour porter la bonne nouvelle aux malheureux...' La lecture finie, Jésus, dans un silence plein d'attention, dit : 'Aujourd'hui s'est accomplie cette Ecriture que vous venez d'entendre'. Saint Cyrille d'Alexandrie affirme que l'aujourd'hui, placé entre la première et la dernière venue du Christ, est lié à la capacité du croyant d'écouter et de reconnaître ses torts. Mais, dans un sens encore plus radical, c'est Jésus lui-même l'aujourd'hui du salut dans l'histoire, parce qu'il porte à son accomplissement la plénitude de la rédemption. Ce passage de l'Evangile nous interpelle encore aujourd'hui. Il nous fait penser avant tout à notre mode de vivre le dimanche : jour de repos et de la famille, mais avant tout, journée consacrée au Seigneur, participant à l'Eucharistie, dans laquelle nous nous nourrissons du Corps et du Sang du Christ et de sa Parole de vie. En deuxième lieu, dans notre temps dispersé et distrait, cet Evangile nous invite à nous questionner sur notre capacité d'écoute. Avant de pouvoir parler de Dieu et avec Dieu, encore faut-il l'écouter, et la liturgie de l'Eglise est l'école de cette écoute du Seigneur qui nous parle".

    Message de Benoît XVI aux pèlerins francophones :

    « Aujourd’hui comme hier, chers pèlerins francophones, le Seigneur nous invite à l’écouter en devenant plus familier de l’Ecriture Sainte. Puissions-nous trouver dans la Parole de Dieu la lumière pour éclairer nos choix et fortifier notre engagement à vivre en chrétien. Prenons le temps de lire et de méditer l’Evangile où Jésus parle et agit dans des situations semblables à celles que nous connaissons aujourd’hui. Que son enseignement et sa manière d’être, libre et fidèle à sa mission, nous interpelle et nous encourage. Bon dimanche à tous ! »

    Lâcher de colombes avec les enfants de l'Action Catholique

    Chaque année, l’Action catholique organise une grande « caravane de la paix » dans la ville éternelle pour sensibiliser les petits Romains à être eux-mêmes des artisans de paix. Deux d’entre eux, une fillette de 12 ans et un garçon de 10 ans étaient aux cotés du Pape à la fenêtre du palais apostolique. Dans un message adressé à Benoît XVI et lu devant tous, ils ont promis d’être des protagonistes de respect, de compréhension et de justice envers les autres. Les enfants et le Pape ont ensuite, ensemble, lancé deux colombes, symbole de paix. « C’est un succès ! », a dit Benoît XVI. Aucune des deux colombes n’est en effet revenue dans l’appartement pontifical, comme c’est déjà arrivé par le passé.

    Au cours de l’Angélus, le Pape a par ailleurs évoqué la 60e Journée mondiale de lutte contre la lèpre, exprimant sa « proximité » avec les malades et encourageant « les chercheurs, les soignants et les volontaires » qui les assistent en particulier ceux de l’association des amis de Raoul Follerau. Benoît XVI a enfin invoqué comme soutien spirituel à tous, Saint Damien de Veuster et Sainte Marianne Cope, tous les deux morts de la lèpre.

    Sources : Vatican Information Service et Radio Vatican.

  • Benoît XVI - Audience générale de ce mercredi 6 juin

    Audience générale de ce mercredi 6 juin
    après la visite pastorale de Benoît XVI à Milan pour la Rencontre des Familles

    « À la suite des témoignages des couples et des enfants de divers continents, j’ai rappelé que, pour surmonter les difficultés rencontrées par la famille, il faut préserver le temps en famille, menacé par une prédominance des engagements dus au travail. Le dimanche, jour du Seigneur, doit être libre pour la famille et libre pour Dieu. »

    Texte de l’allocution prononcée par le Saint-Père en français à lire en intégralité sur Radio Vatican.

  • 3 juin : Célébration Eucharistique au Parc du Bresso - Homélie de Benoît XVI

    Extraits de l'homélie :

    « Ce n’est pas seulement l’Église qui est appelée à être image du Dieu unique en trois Personnes, mais aussi la famille, fondée sur le mariage entre l’homme et la femme. Au commencement, en effet, « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme. Dieu les bénit et leur dit : "Soyez féconds, et multipliez-vous" » (Gn 1, 27-28). Dieu a créé l’être humain mâle et femelle, avec une même dignité, mais aussi avec des caractéristiques propres et complémentaires, pour que les deux soient un don l’un pour l’autre, se mettent en valeur réciproquement et réalisent une communauté d’amour et de vie. L’amour est ce qui fait de la personne humaine l’image authentique de la Trinité, image de Dieu. Chers époux, en vivant le mariage, vous ne vous donnez pas quelque chose ou quelque activité, mais la vie entière. Et votre amour est fécond avant tout pour vous-mêmes, parce que vous désirez et vous réalisez le bien l’un de l’autre, expérimentant la joie de recevoir et de donner. Il est aussi fécond dans la procréation, généreuse et responsable, des enfants, dans l’attention prévenante pour eux et dans leur éducation attentive et sage. Il est fécond enfin pour la société, car votre vécu familial est la première et irremplaçable école des vertus sociales telles que le respect des personnes, la gratuité, la confiance, la responsabilité, la solidarité, la coopération. Chers époux, prenez soin de vos enfants et, dans un monde dominé par la technique, transmettez-leur, avec sérénité et confiance, les raisons de vivre, la force de la foi, en leur proposant des objectifs élevés et en les soutenant dans leur fragilité. Mais vous aussi les enfants, sachez maintenir sans cesse une relation de profonde affection et d’attention prévenante à l’égard de vos parents, et que les relations entre frères et sœurs soient aussi des occasions de grandir dans l’amour.

    [...]

    Un dernier élément. L’homme, en tant qu’image de Dieu, est appelé aussi au repos et à la fête. Le récit de la création se termine par ces paroles : « Le septième jour, Dieu avait achevé l'œuvre qu'il avait faite. Il se reposa le septième jour, de toute l'œuvre qu'il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour : il en fit un jour sacré » (Gn 2, 2-3). Pour nous chrétiens, le jour de fête c’est le dimanche, jour du Seigneur, Pâque hebdomadaire. C’est le jour de l’Église, assemblée convoquée par le Seigneur autour de la table de la Parole et du Sacrifice eucharistique, comme nous sommes en train de le faire aujourd’hui, pour nous nourrir de Lui, entrer dans son amour et vivre de son amour. C’est le jour de l’homme et de ses valeurs : convivialité, amitié, solidarité, culture, contact avec la nature, jeu, sport. C’est le jour de la famille, au cours duquel nous devons vivre ensemble le sens de la fête, de la rencontre, du partage, en participant aussi à la Messe. Chères familles, même dans les rythmes serrés de notre époque, ne perdez pas le sens du jour du Seigneur ! Il est comme l’oasis où s’arrêter pour goûter la joie de la rencontre et étancher notre soif de Dieu. »

    Benoît XVI, Milan, 3 juin 2012.

    Source et texte intégral sur le site internet du Vatican