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justes

  • Méditation - « Priez Dieu pour les pécheurs ! » (Notre-Dame à Ste Bernadette, 8e apparition, 24 février 1858)

    « Il y aura plus de joie au ciel pour un pécheur faisant pénitence que pour quatre-vingt-dix neuf justes n'ayant pas besoin de pénitence. (Lc 15,7) - Mon Dieu, si nous avions vraiment foi en cette parole, avec quel zèle nous prierions, nous ferions tout ce qui est en notre possible pour obtenir la conversion des pécheurs ! Comme ce serait le principal de nos prières, de nos travaux, de notre vie, principal, non en soi, mais en vue de vous qui êtes le seul principal, mon Seigneur et mon Dieu ! Ce serait la chose secondaire dans le cœur, mais celle qui prendrait le plus de temps et de travail... Et ce ne serait que votre imitation. Vous êtes venu chercher et sauver ce qui était perdu (Mt 18,11)... A quoi ont été employés les trois ans de votre vie publique, sinon à chercher et à sauver les brebis égarées ? Et qui dira avec quel amour et quels désirs vous priiez et vous offriez à votre Père dans ce but, pendant votre vie cachée ! Apprenez-moi à faire de même, mon Dieu... Apprenez-moi à désirer, à demander, à chercher la conversion des pécheurs avec le cœur et le zèle que demandent l'amour de votre gloire, l'amour de la consolation de votre cœur, l'amour du prochain... En considérant combien ce double amour exige que nous désirions que ces âmes, âmes de vos enfants bien-aimés, de nos frères en vous, vous louent et vous aiment éternellement, comme on voit combien il est juste que la pénitence d'un pécheur cause plus de joie que la vue de quatre-vingt-dix neuf justes !... Mon Dieu, faites-moi être pour les pécheurs ce que je dois, en pensées, en paroles, en actions, en vous, par vous et pour vous. Amen ! »

    Bx Charles de Foucauld, En vue de Dieu seul (54), in "Œuvres spirituelles" IV. Méditations sur les passages des saints évangiles relatifs à quinze vertus, nouvelle cité, Paris, 1973.

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  • Méditation - « Mon Seigneur et mon Dieu ! »

    « Les saints que Dieu nous donne sont nos maîtres à penser et nos maîtres à vivre. Oh ! combien pénétré du sens de Dieu, du sens de son action transcendante, incommensurable aux efforts humains, était celui qui écrivit cette magnifique prière, qui sonne comme un écho des épîtres de saint Paul :
    « Tu ne m'ôteras pas, mon Dieu, ce qu'une fois Tu m'as donné en ton Fils unique, Jésus-Christ. En Lui, Tu m'as donné tout ce que je désire. C'est pourquoi je me réjouirai de ce que Tu ne tarderas plus, si moi, j'attends. » Puis, comme s'interrompant lui-même, le Saint s'écrie : « Pourquoi tardes-tu ? Pourquoi diffères-tu ? Vu que tu peux dès ce moment aimer Dieu en ton cœur ? » Et il conclut par ces lignes d'un enthousiasme débordant : « A moi sont les cieux et à moi est la terre, et à moi sont les peuples ; les justes sont à moi et à moi les pécheurs ; les anges sont à moi et la Mère de Dieu est à moi et toutes les choses sont à moi, et Dieu même est à moi et pour moi, parce que le Christ est à moi et tout entier pour moi. Que demandes-tu et que cherches-tu donc, mon âme ? A toi est tout ceci et tout ceci est pour toi. » (1) »

    1. St Jean de la Croix, Prière de l'âme enamourée (extrait), in "Œuvres complètes", Trad. P. Cyprien de la Nativité, Desclée de Brouwer, 1949, p. 1301.

    R.P. Lucien-Marie de Saint-Joseph O.C.D. (1906-1981), La communion dans l'attente (La Tunique blanche), La Vigne du Carmel, Aux Éditions du Seuil, Paris, 1951.

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  • 15 octobre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Lors du Jugement..." (Lc 11, 29-32)

    « Le Seigneur viendra des cieux sur les nuées, lui qui est monté sur les nuées (Ac 1,9). C'est en effet lui qui a dit : "Et ils verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et grande gloire" (Mt 24,30). Mais quel sera le signe véritable de son avènement, de crainte que les puissances ennemies n'osent nous égarer en le simulant ? "Et alors paraîtra, dit-il, le signe du Fils de l'homme dans le ciel" (Mt 24,30). Or le signe véridique et propre du Christ est la croix. Le signe d'une croix lumineuse précède le roi, désignant celui qui a d'abord été crucifié, afin qu'à cette vue ceux qui l'avaient d'abord percé de clous et entouré d'embûches se frappent la poitrine (Za 12,10) en disant : "Voici celui qui a été souffleté, celui dont le visage a reçu les crachats, celui qu'on avait entouré de chaînes, celui que jadis on avait humilié sur la croix." "Où fuir la face de ta colère ?" diront-ils (Ap 6,16). Et entourés des armées angéliques, ils ne trouveront nulle part de refuge.
    Pour les ennemis de la croix, la crainte sera le signe ; mais la joie pour ses amis qui auront cru en elle ou l'auront prêchée ou auront souffert pour elle. Qui donc aura alors le bonheur d'être trouvé l'ami du Christ ? Il ne dédaignera pas ses serviteurs, ce roi glorieux qu'entoure la garde des anges et qui siège sur le même trône que le Père. Car pour que les élus ne soient pas confondus avec les ennemis, "il enverra ses anges avec la grande trompette, et des quatre vents ils rassembleront les élus" (Mt 24,31). Il n'a pas oublié Lot dans son isolement (Gn 19,15 ; Lc 17,28) ; comment oublierait-il la foule des justes ? "Venez les bénis de mon Père" (Mt 25,34), dira-t-il à ceux qui seront transportés sur les chars des nuées et que les anges auront rassemblés. »

    Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), Catéchèse baptismale 15 (Trad. Ed. du Soleil Levant, 1962 rev.).