(ancienne Hymne des Vêpres au Temps Pascal)
Bénédictins de l'Abbaye de Kergonan
(Congrégation de Solesme, Dom Le Feuvre)
Bénédictins de l'Abbaye de Kergonan
(Congrégation de Solesme, Dom Le Feuvre)
Antiphonale 1912
Ad cenam Agni próvidi, Et stolis albis cándidi, post tránsitum maris Rubri Christo canámus Príncipi. Cuius corpus sanctíssimum in ara crucis tórridum, Cruóre eius róseo Gustándo vívimus Deo. Protécti paschæ véspere a devastánte Angelo, Erépti de duríssimo Pharaónis império. Iam pascha nostrum Christus est, Qui immolátus agnus est : sinceritátis ázyma Caro eius obláta est. O vere digna hóstia, per quam fracta sunt tártara, Redémpta plebs captiváta, Réddita vitæ præmia. Consúrgit Christus túmulo, victor redit de bárathro, tyránnum trudens vínculo et Paradísum réserans. Quæsumus, Auctor ómnium, In hoc pascháli gáudio, Ab omni mortis ímpetu Tuum defénde pópulum. Glória tibi Dómine, Qui surrexísti a mórtuis, cum Patre et almo Spíritu, in sempitérna sæcula. Amen. (Source) |
Antiphonaire 1912
Invités au repas de l’Agneau, revêtus de nos robes blanches, après avoir passé la mer rouge, chantons au Christ notre Chef. En goûtant sa chair toute sainte brulée sur l’autel de la Croix, en goûtant le vin de son sang, nous vivons de la vie de Dieu. Protégés au soir de la Pâque contre l’Ange exterminateur, nous avons été arrachés au dur pouvoir de Pharaon. C’est le Christ qui est notre Pâque, qui est l’agneau immolé ; azyme de sincérité, c’est sa chair qui est livrée. O victime vraiment digne brisant la porte des enfers : le peuple captif est racheté, les biens de la vie sont rendus. Le Christ se lève de la tombe ; il revient de l’abîme en vainqueur, poussant le tyran enchaîné, rouvrant l’entrée du Paradis. Nous vous prions, Auteur de toute chose, en cette joie pascale de tout assaut de la mort défendez votre peuple. Gloire à Vous, Seigneur, ressuscité d’entre les morts ; avec le Père et l’Esprit bienfaisant, dans les siècles éternels. Ainsi soit-il. |