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laborare

  • Méditation - Prière et travail

    « Mets-toi à l’œuvre avec courage, cherchant à discerner sans cesse la tâche vraie et le bien possible, te disant que partout, quelle que soit ta vocation, il y a des misères matérielles ou morales à soulager, des esprits à pacifier, des cœurs à guérir, voyant en tous ceux que tu croiseras sur ta route l'âme qui est en eux et t'efforçant d'agir sur cette âme par tes exemples et par ton influence. Durant toute cette période active de ton existence, que ta devise soit encore toujours la même : Orare et laborare.

    Sois fidèle à ta prière du matin et du soir, à ce loyal examen de conscience qui assure et discipline la vie morale ; malgré d'absorbantes occupations, ménage-toi chaque jour quelques instants de recueillement, de forte méditation qui te retremperont pour la lutte. Surtout communie souvent, dans un esprit de simple et confiant amour, allant au Sauveur sans trouble ni contention d'esprit comme à l'Ami qui peut tout comprendre et partager, à qui tu diras tes joies, tes tristesses, les tentations subies, les doutes même qu'Il saura dissiper, tes projets humains et tes espoirs surnaturels. Ne t'imagine pas, comme certaines personnes, qu'il faut attendre pour communier d'être "bien disposé" ou digne de la visite divine ; c'est méconnaître le but et l'action du sacrement eucharistique ; lorsque notre corps tombe en faiblesse, nous courons au pain qui répare, à l'aliment qui ranime : faisons de même pour notre âme. Fussions-nous des saints, le même abîme existerait entre Dieu et nous ; puisqu'Il le comble par son amour, allons à Lui comme des amis que n'effraye pas sa grandeur et qu'attire sa bonté. »

    Elisabeth Leseur (1866-1914), La vie spirituelle, extrait du "Petit Traité de la vie chrétienne de l'homme composé par Elisabeth Leseur pour son neveu André D. à l'occasion de sa première communion (*)", J. de Gigord, Paris, 1920.
    (*) : Elle eut lieu le 17 mai 1906 (Note de l’Éditeur).

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