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lucien-marie de saint-joseph

  • Méditation - « Mon Seigneur et mon Dieu ! »

    « Les saints que Dieu nous donne sont nos maîtres à penser et nos maîtres à vivre. Oh ! combien pénétré du sens de Dieu, du sens de son action transcendante, incommensurable aux efforts humains, était celui qui écrivit cette magnifique prière, qui sonne comme un écho des épîtres de saint Paul :
    « Tu ne m'ôteras pas, mon Dieu, ce qu'une fois Tu m'as donné en ton Fils unique, Jésus-Christ. En Lui, Tu m'as donné tout ce que je désire. C'est pourquoi je me réjouirai de ce que Tu ne tarderas plus, si moi, j'attends. » Puis, comme s'interrompant lui-même, le Saint s'écrie : « Pourquoi tardes-tu ? Pourquoi diffères-tu ? Vu que tu peux dès ce moment aimer Dieu en ton cœur ? » Et il conclut par ces lignes d'un enthousiasme débordant : « A moi sont les cieux et à moi est la terre, et à moi sont les peuples ; les justes sont à moi et à moi les pécheurs ; les anges sont à moi et la Mère de Dieu est à moi et toutes les choses sont à moi, et Dieu même est à moi et pour moi, parce que le Christ est à moi et tout entier pour moi. Que demandes-tu et que cherches-tu donc, mon âme ? A toi est tout ceci et tout ceci est pour toi. » (1) »

    1. St Jean de la Croix, Prière de l'âme enamourée (extrait), in "Œuvres complètes", Trad. P. Cyprien de la Nativité, Desclée de Brouwer, 1949, p. 1301.

    R.P. Lucien-Marie de Saint-Joseph O.C.D. (1906-1981), La communion dans l'attente (La Tunique blanche), La Vigne du Carmel, Aux Éditions du Seuil, Paris, 1951.

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  • Méditation - L'Eucharistie, « source et sommet de toute la vie chrétienne » (LG 11)

    « Quand le Christ a dit : « Quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai tous les hommes à moi (1) », l'a-t-Il dit pour la seule fois où Il fut élevé de terre et où Il s'offrit Lui-même pour le salut du monde ? Ou plutôt ne doit-on pas croire que chaque fois que son sacrifice se renouvelle par le ministère du prêtre, le Christ continue à exercer invisiblement sur la foule des âmes son attraction victorieuse ? Devant les moyens matériels dont disposent les ennemis de la foi, les fils de l’Église pourraient être tentés de découragement, s'ils ne disposaient d'autres moyens d'action, purement spirituels ceux-là, surnaturels même, au premier rang desquels il faut mettre la messe.
    [...]
    A voir les chrétiens assister à la messe, on peut parfois se demander si, au meilleur d'eux-mêmes, ils ont pour elle l'estime qu'elle mérite, s'ils sont vraiment convaincus qu'elle est le grand moyen dont ils disposent pour convertir les âmes qui, de plus en plus nombreuses, fuient le prêtre et celles aussi qu'aucun apôtre ne peut plus atteindre. Saint Thomas d'Aquin a écrit un de ces mots qui nous feraient longtemps réfléchir si nous le comprenions bien : « C'est le bien commun spirituel de l’Église qui est contenu substantiellement dans l'Eucharistie (2). » »

    1. Jn XII, 32. - 2. IIIa, 65, III, adI.

    (à suivre demain)

    R.P. Lucien-Marie de Saint-Joseph O.C.D. (1906-1981), La communion dans l'attente (La Tunique blanche), La Vigne du Carmel, Aux Éditions du Seuil, Paris, 1951.

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