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mères

  • PMA - Réflexion sur l'extension aux couples et aux femmes seules

    Excellente brochure des AFC sur la PMA ; ses enjeux et pistes de réflexion.
    16 pages à télécharger gratuitement, faciles à lire.

    A télécharger ICI.

  • Dimanche 31 mai 2015 : « Fêter les mères, c’est accueillir la Vie »

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    Dimanche 31 mai 2015, c’est la fête des mères mais c’est aussi, comme chaque année depuis 15 ans, la Journée nationale pour la Vie, demandée par le saint Jean Paul II et instituée par les évêques de France le jour de la fête des mères. Cette journée est l’occasion de témoigner de la grandeur de la maternité et de la valeur de la vie humaine dès la conception. Vous pouvez :

        - coller des affiches dans votre paroisse et chez vos commerçants ou distribuer des tracts,
        - proposer votre aide à votre antenne AFC pour la quête effectuée au profit des maisons d’accueil pour les femmes enceintes en difficulté,
        - en parler à votre curé en lui présentant la plaquette JNV (qui donne des pistes d’actions pour cette journée) et lui suggérer d’inclure une intention de prière lors de la prière universelle de la messe du 31 mai,
        - organiser vous-même des actions (exemple : expositions de peinture ou d’oeuvres sur le thème de la maternité, distribution de ballons JNV aux enfants...),
        - diffuser des plaquettes d’information à destination des femmes enceintes en difficulté et des tracts de l’antenne d’écoute SOS femmes enceintes.

    Tract recto de la JNV
    Tract verso

    Choisir la Vie : Site internet - Mail

  • Méditation : les saints Innocents

    Les plus anciens témoins de la fête des saints Innocents en Occident sont les sermons de St Pierre Chrysologue (+ avant 451) et St Césaire d’Arles (+ 543) :

    « Où mène la jalousie ?… Le crime commis aujourd’hui nous le montre : la peur d’un rival pour son royaume terrestre remplit Hérode d’angoisse ; il complote de supprimer « le Roi qui vient de naître » (Mt 2, 2), le Roi éternel ; il combat son Créateur et met à mort des innocents… Ces enfants, quelle faute avaient-ils commise ? Leurs langues étaient muettes, leurs yeux n’avaient rien vu, leurs oreilles rien entendu, leurs mains n’avaient rien fait. Ils ont reçu la mort, eux qui ne connaissaient pas la vie…

    Pourquoi le Christ qui lit l’avenir et connaît les secrets des cœurs, qui juge les pensées et scrute les intentions (Ps 138), pourquoi a-t-il abandonné ceux qu’il savait devoir être poursuivis à cause de lui et mis à mort en son nom ? Le roi du ciel qui venait de naître, pourquoi a-t-il négligé ces compagnons de son innocence, méprisé cette armée de son âge, oublié les sentinelles en poste autour de son berceau, si bien que lorsque l’ennemi a voulu atteindre le seul roi, il a ravagé toute la cohorte ?

    Mes frères, le Christ n’a pas abandonné ses soldats, mais il les a comblés d’honneur en leur donnant de triompher avant de vivre, et de remporter la victoire sans avoir à combattre… Il a voulu qu’ils possèdent le ciel de préférence à la terre…, il les a envoyés devant lui comme des hérauts. Il ne les a pas abandonnés : il a sauvé son avant-garde, il ne l’a pas oubliée…

    Bienheureux ceux qui sont nés pour le martyre et non pour le monde ! Bienheureux ceux qui ont échangé les travaux pour le repos, les douleurs pour le soulagement, les souffrances pour la joie ! Ils vivent, oui, ils vivent de la vraie vie, ceux qui ont subi la mort pour le Christ. Heureuses les mères qui ont porté de tels enfants et les ont nourris de leur lait, heureuses les larmes qu’elles ont répandues pour eux et qui leur ont valu la grâce du baptême. Car les mères comme les enfants ont été baptisées par un don unique, elles dans leurs larmes, eux dans leur sang. Les mères ont souffert le martyre de leurs enfants : l’épée qui transperçait les corps des petits atteignait le cœur des mères ; et si elles furent associées à leur passion, il est juste qu’elles partagent aussi leur récompense.

    Que celui qui écoute le comprenne bien : le martyre ne dépend pas du mérite, il est donné par la grâce. Dans ces petits enfants, où donc était la volonté, où donc la décision, alors qu’en eux la nature humaine était, pour ainsi dire, prisonnière ? Le martyre est un don de Dieu, il ne doit rien à nos efforts. Livrer son corps, mépriser sa chair, supporter les tortures, s’emparer de la gloire par les souffrances, de la vie par la mort, cela n’appartient pas à la force humaine, c’est une grâce de Dieu.

    Que celui qui a daigné reposer dans notre étable veuille nous conduire nous aussi aux pâturages du ciel. »

    Saint Pierre Chrysologue, Sermon 152 (PL 52, 604), Trad. En Calcat et Bouchet, & Lectionnaire monastique pour le 28 décembre, Solesmes-Cerf, 1993.

    Sts-Innocents-Giotto-a.jpg

    Le Massacre des Innocents, Giotto  (1304-1306)
    (Fresque, Chapelle des Scrovegni, Padoue, Italie)