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maladies

  • Le Pape échange ses vœux de Noël avec la Curie Romaine

    Le Pape François a reçu ce jeudi 22 décembre 2016 les membres de la Curie Romaine pour le traditionnel échange de vœux de Noël. Un discours important au cours duquel le Saint-Père a tracé les grandes lignes de la réforme de la Curie ; une réforme pour répondre aux « signes des temps » a-t-il dit...

    Les précisions de Jean Charles Putzolu à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Pape (version française) sur le site internet du Vatican.

    NB : Le livre offert par le Pape François aux responsables de la Curie, « Remèdes pour soigner les maladies de l’âme », a été écrit par le P. Claudio Acquaviva (1543-1615), cinquième supérieur général de la Compagnie de Jésus, au XVIIe siècle. Sa première édition en français, datant de 1776, et intitulée « Manuel des supérieurs ecclésiastiques et réguliers, des confesseurs et des directeurs, ou l’art de guérir les maladies de l’âme. Ouvrage également utile à tous les fidèles, dans toutes les conditions », a été numérisée par Google dans le cadre de son vaste projet visant à permettre aux internautes de découvrir l’ensemble du patrimoine littéraire mondial. Si vous êtes intéressé par sa lecture, vous pourrez en prendre connaissance (et le télécharger) ici (fichier de 11,7 Mo).

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  • Méditation : la tristesse et la joie

    « Il faut vivre joyeux et allègres, ainsi qu'il convient aux vrais amoureux de Dieu ; d'autant que Dieu est à soi-même tout son bien, et que tout notre plaisir en notre infini amour est que Dieu soit ce qu'il est, qu'il ait ce qu'il a, et qu'il se bienheure présentement soi-même en sa présente éternité. Voilà ce qui réjouit les anges en la gloire, et les hommes en la voie, en quelque condition prospère ou adverse qui se puisse rencontrer ; et c'est ainsi que le bonheur de Dieu et sa félicité dans les hommes est leur félicité en la terre, et que le Paradis de Dieu est en eux.

    A la vérité, comme l'homme est composé de deux parties, il se peut faire qu'il puisse pleurer, en demeurant joyeux au dedans ; mais encore ne voit-on point de sujet raisonnable de pleurer. Car quiconque désire d'un ardent amour la honte, la calomnie, l'opprobre et tout mépris, les maladies, les pertes, la pauvreté, la croix et la douleur, quand il y est, il a ce qu'il désire, et partant il a sujet de se réjouir, si en effet les maux et les oppressions ne le violentent pas trop en la partie sensitive, car alors il peut pleurer et en même temps se réjouir en son homme supérieur, qui est la raison. Cela même est souvent inconnu, d'autant que tout l'homme semble être occupé de la tristesse, et quand cela serait qu'on ne fût aucunement joyeux au-dedans, à cause de la cuisante et profonde tribulation, n'importe, la profonde résignation d'esprit et du sens tiennent en quelque façon le lieu de la joie. Pleurer donc de tristesse et de douleur, et se réjouir en même temps, c'est chose rare ; mais cela peut être, et on l'a vu et le voit-on encore aux excellents saints, qui vivent d'une terrible manière dans les présents et éternels exercices de Notre-Seigneur. Enfin la résignation contente et joyeuse est ici nécessaire et suffisante. C'est ainsi que la vie des hommes est laborieuse et joyeuse, heureuse et malheureuse, et il est vrai que tant moins l'homme aura de soulagement, de joie et de repos, tant plus excellemment et de plus près il imitera Notre Sauveur. »

    Jean de Saint-Samson (1571-1636), in R.P. Jérôme de la Mère de Dieu O.C.D., "La doctrine du vénérable Frère Jean de Saint-Samson", Édition de la Vie Spirituelle, Saint-Maximin, 1925.

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    « Au fidèle serviteur, persuadé de son inutilité, le Seigneur déclare tout à coup : « Bon serviteur, entre dans la Joie de ton Maître. » Il nous fait entrer dans sa Joie, parce que nous ne pouvons pas la faire entrer en nous : elle est trop vaste pour se limiter aux dimensions d'un cœur humain, pour se laisser mesurer à l'aune du sentir ou du comprendre. Ici encore, la joie émane d'une possession, mais on ne possède pas, on est possédé. On entre dans la Joie de Dieu jusqu'à y perdre pied, comme dans l'océan même de la Divinité. On est emporté par elle comme par une lame d'éternité. »

    Fr. François de Sainte-Marie, o. c. d., De la Joie chrétienne, in "Ma joie terrestre où donc es-tu ?", Études Carmélitaines, DDB, 1947.
  • Paraguay : Evacuation de milliers d’enfants sujets à des pathologies, des abus et des mauvais traitements suite aux inondations

    Des inondations meurtrières ont touché le Paraguay au début de ce mois de juillet, contraignant 245.000 personnes à se déplacer. Aujourd'hui, les interventions du gouvernement et des ONG se concentrent en particulier sur les enfants qui vivent des situations dramatiques.

    Asunción (Agence Fides) – Abus sexuels, mauvais traitements et maladies sont quelques-uns des dangers que doivent affronter les 147.500 enfants évacués suite aux inondations qui dévastent actuellement le Paraguay. Nombre d’entre eux vivent amassés dans les plus de 100 camps illégaux montés dans les places et les rues de la capitale. Selon le dernier rapport officiel, la crue historique du fleuve Paraguay a contraint près de 245.000 personnes à se déplacer dans tout le pays. Dans la seule ville d’Asuncion, la plus peuplée du pays avec 6,7 millions d’habitants, environ 85.000 personnes ont abandonné leurs habitations à cause de la crue.

    Environ 50.000 enfants de la capitale ont été contraints à tout abandonner, sachant que certains ne fréquentent plus l’école depuis deux mois, les plus chanceux vivant chez des parents ou dans les deux casernes habilitées à la recevoir dans la ville. La majeure partie de ces enfants est obligée de se déplacer de l’un à l’autre des 126 campements ou espaces provisoires particulièrement précaires où la sécurité, les toilettes, l’hygiène et l’eau potable manquent.

    La population vit amassée, en présence d’inconnus et, dans ce contexte, les droits des enfants sont encore plus vulnérables qu’ils ne le sont habituellement. Selon certains spécialistes, dans les camps d’évacués, les fillettes ont trois fois plus de probabilité d’être violées ou de subir des abus sexuels qu’à l’extérieur. L’ONG Plan International a installé 18 tentes Anua, qui, en langue guarani, signifie accolade, afin de permettre aux enfants et aux familles de vivre dans des espaces ouverts, libres du stress et de la crise qu’ils traversent. (AP)

    Source : Agence Fides (28/07/2014)