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  • Voyage apostolique - Messe au stade M. Meskhi à Tbilissi

    Le Pape François a célébré ce samedi 1er octobre au matin une Messe au stade Mikhaïl-Meskhi de Tbilissi, au deuxième jour de son voyage apostolique en Géorgie. Devant les fidèles catholiques et en présence d'une délégation orthodoxe, le Saint-Père a indiqué au cours de son homélie une mission « urgente » de l’Église : « recevoir et porter la consolation de Dieu ».

    Pour cela, le Pape François a invité à se rappeler que nous sommes toujours les enfants de Dieu, « au-delà du mal dont nous sommes capables ». « Laissons résonner dans notre cœur ces paroles qu’aujourd’hui il nous adresse : “comme une mère, je vous consolerai” », a poursuivi le Pape, reprenant la lecture du jour (Is 66, 13). Il a d’ailleurs rendu hommage aux grands-mères et aux mères géorgiennes « qui continuent à garder et à transmettre la foi » et « apportent l’eau fraiche de la consolation de Dieu dans de nombreuses situations de désert et de conflit ».

    Devenir petit comme des enfants

    Pour recevoir cette consolation, il existe une condition de fond a avancé le Pape : « devenir petit comme des enfants », comme le dit Jésus dans l’Évangile du jour (MT 18, 4). Car celui qui le fait « devient pauvre de lui-même, mais riche de Dieu ». Ainsi, il faut faire une place au Seigneur dans notre vie. « Il y a des portes de la consolation à tenir toujours ouvertes, parce que Jésus aime entrer par-là : l’Évangile lu chaque jour et porté toujours avec nous, la prière silencieuse et adorante, la Confession, l’Eucharistie ».

    « Mais Dieu ne nous console pas seulement dans le cœur », a ajouté le Saint-Père. Il vient nous rejoindre dans la communauté, dans l’Église « maison de consolation ». « Nous pouvons nous demander : moi, qui suis dans l’Église, suis-je porteur de la consolation de Dieu ? Est-ce que je sais accueillir l’autre comme un hôte et consoler celui que je vois fatigué et déçu ? » Pour le Pape François, l'Église doit « répandre l’espérance », « redonner courage » et « porter la lumière de Jésus, la chaleur de sa présence, le réconfort de son pardon ». Ainsi, les fidèles ne doivent pas s’habituer « à un “microclimat” ecclésial fermé » mais « partager des horizons larges, ouverts d’espérance ».

    Suivre la “petite voie” vers Dieu de sainte Thérèse

    « Bienheureuses les communautés chrétiennes qui vivent cette authentique simplicité évangélique (…) Bienheureux les Pasteurs qui ne courent pas après la logique du succès mondain (…). Bienheureuse l’Église qui ne se fie pas aux critères du fonctionnalisme et de l’efficacité dans l’organisation », a souligné le Pape. S'adressant au « petit troupeau aimé de Géorgie » qui se dévoue « à la charité et à la formation », il lui a adressé un appel : « accueille l’encouragement du Bon pasteur, confie-toi à Lui qui te prend sur ses épaules et te console ! »

    À la fin de son homélie, le Pape François a souhaité résumer son message à travers des paroles de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, dont l'Église fait mémoire ce samedi 1er octobre. « Elle nous indique sa “petite voie” vers Dieu, “l’abandon du petit enfant qui s’endort sans crainte dans les bras de son Père”, parce que “Jésus ne demande pas de grandes actions, mais seulement l’abandon et la reconnaissance” » (tiré des Manuscrits autobiographiques, Manuscrit B, 1).

    Source : Radio Vatican (SBL).

    Texte intégral de l'homélie du Pape traduite en français ci-dessous.

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