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mexicains

  • Audience générale de ce mercredi 12 novembre 2014

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre malgré le mauvais temps, le Pape a consacré sa catéchèse aux ministères dans l’Église :
    "Que demande-t-on aux ministres de l’Église que sont les évêques, les prêtres et les diacres, sinon d'assurer un service authentique et fécond ?". A cette question, il a repris ce que dit Paul à ses disciples Timothée et Tite pour citer un véritable alphabet qui rassemble vertus normales et spirituelles : l'accueil, la sobriété, la patience, l'humilité, le sérieux et la bonté. "Tel est l'alphabet, la grammaire qui est à la base de tout ministère. Sans elles, on ne saurait rencontrer, connaître et dialoguer avec l'autre comme avec un frère. Ces dispositions permettent d'offrir un service et un témoignage valables". Elles impliquent "une conscience vive et permanente de ce que pour être évêque, prêtre et diacre il ne suffit pas d'être meilleur ou plus intelligent. Il faut posséder la force qui découle du don accordé par Dieu...pour le bien de son peuple... Avoir conscience de cela est une grâce à demander chaque jour. Si un pasteur est conscient de ce que son ministère vient de la miséricorde de Dieu il ne sera jamais autoritaire et ne considérera pas sa communauté comme sa propriété et les fidèles comme ses sujets. Savoir que tout est don et grâce aide le pasteur à ne pas tomber dans le travers de se placer au centre de l'attention ou de n'avoir confiance qu'en lui-même, de céder aux tentations de la vanité, de l'orgueil et de la superbe. Malheur à l'évêque ou au prêtre qui penserait tout savoir, d'avoir réponse à tout et besoin de personne. Au contraire, la conscience d'être le premier objet de la miséricorde de Dieu doit porter le ministre de l’Église à l'humilité et à la compréhension d'autrui. Appelé à garder le dépôt de la foi, il doit se mettre à l'écoute des gens car il sait avoir toujours quelque chose à apprendre, y compris de personnes éloignées de la foi et de l’Église. Cette attitude ne peut que rénover ses rapports avec ses confrères, dans le partage, la co-responsabilité et la communion... Soyons toujours reconnaissants au Seigneur de guider son Eglise, en la personne de ses ministres, qui la font grandir sur la voie de la sainteté. Prions aussi afin que les pasteurs puissent êtres des images vivantes de la communion et de l'amour de Dieu".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 12.11.14).

    Le Pape consterné par l'assassinat des 43 étudiants mexicains

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  • Recommandations du Pape aux évêques mexicains

    Le Saint-Père a reçu ce lundi les prélats de la Conférence épiscopale mexicaine achevant leur visite Ad Limina, auquel il a remis le discours dont suivent les passages saillants. Mais dès avant il s'est adressé spontanément à ses hôtes pour leur dire que malgré les graves problèmes auxquels leur Église est confrontée, il est fondamental de s'appuyer plus que jamais sur une double transcendance qu'est la prière adressée au Seigneur et la proximité du peuple :
    "Les récentes célébrations du bicentenaire de l'indépendance et du centenaire de la révolution ont permis d'unir vos efforts en faveur de la paix sociale et d'une cohésion nationale juste, libre et démocratique. Mon prédécesseur vous avait invité à ne jamais baisser la garde face aux forces du mal et à favoriser la floraison de vos racines chrétiennes en faveur de l'avenir comme du présent du Mexique... Mais les violences qui affligent la société mexicaine, les jeunes en particulier, poussent à relancer la culture de la concorde, du dialogue et de la paix.
    Les évêques n'ont pas à avancer des solutions politiques mais à faire des propositions pastorales en annonçant à tous la Bonne Nouvelle, celle d'un Dieu miséricordieux qui s'est fait homme, pauvre et souffrant pour notre salut. La fidélité au Christ ne peut se passer d'un engagement solidaire auprès des gens et d'attention à leurs besoins à l'enseigne des valeurs évangéliques... Je connais votre souci des plus besogneux...et de qui vit dans des conditions inhumaines", des paysans aux victimes du trafic de drogue. "Et votre engagement à défendre les droits et le développement de la personne, en cohésion entre l'annonce de l’Évangile et la recherche du bien public. Ceci renforce la crédibilité de l’Église et de ses pasteurs.
    Mais la mission de l’Église ne saurait se passer des laïcs...dont je vous recommande de développer les responsabilités afin de rendre plus visible la dimension publique de la foi. En cela la doctrine sociale de l’Église peut fortement aider les chrétiens à œuvrer quotidiennement à l'édification d'un monde plus juste et solidaire, tout en permettant de surmonter les difficultés qui naissent de la transmission de la foi aux nouvelles générations. Ainsi les jeunes pourront-ils voir que la foi se concrétise tandis qu'elle s'incarne dans une culture" pour devenir instrument de maturation.
    La famille étant la cellule de la société "et le premier espace d'évangélisation, je vous encourage à intensifier votre pastorale familiale, si chère aux peuples sud-américains, pour combattre la culture de la mort et favoriser celle du respect de la vie à tous ses stades, de la conception à la conclusion naturelle".
    Rappelant la nécessité d'être proches de leur clergé et d'avoir soin des vocations, le Saint-Père a recommandé aux évêques mexicains d'appliquer en matière pastorale les indications d'Aparecida (2007), qui place toute la pastorale continentale sous le signe de la Mission. "Ceci demande à chacun de nous d'être exemplaire dans le témoignage rendu au Christ, et d’œuvrer avec enthousiasme à la mission qui nous a été confiée".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 19.5.14)