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  • Mgr Cattenoz ne reconnaît plus le CCFD

    Mgr-Cattenoz.jpgDès le début de son pontificat, le pape François s’est fixé comme priorité la lutte contre les pauvretés matérielles et spirituelles. Plusieurs paroisses, ainsi que l’archevêché, ont répondu à ses appels chacun à sa mesure, en offrant hébergement, aide financière et accompagnement. Simultanément, des chrétiens se sont investis sans bruit dans la création des antennes locales du programme JRS Welcome d’aide aux migrants et de l’association Habitat et Humanisme.

    Depuis plusieurs années, la paroisse Saint-Symphorien d’Avignon accueille toutes les deux semaines une quarantaine de SDF pour une table ouverte et un temps de partage dans un presbytère en partie vétuste. Le départ de l’UDAF d’un bâtiment de la paroisse a laissé entrevoir à la paroisse la possibilité de faire des travaux grâce à la vente de cet ensemble immobilier désormais libre. Mais récemment, le collectif de citoyens Rosmerta s’est mis en avant, en le réquisitionnant brusquement et au nom d’une « réquisition citoyenne », pour y installer une trentaine de migrants. Suite à une réunion avec le Préfet, son administration, les associations mandatées par l’État, la mairie et le collectif Rosmerta, il a été clairement établi que les services de l’État, les associations mandatées et la mairie qui s’occupent actuellement de plus de 65 000 démunis sont totalement en capacité de prendre en charge la trentaine de personnes actuellement hébergées dans le bâtiment « réquisitionné ».

    Le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD-Terre Solidaire) a rejoint le collectif de citoyens Rosmerta sans concertation préalable avec l’Église. Malgré mon courrier à l’antenne locale, cette dernière s’est maintenue solidaire de cette action sans concertation, réalisée dans l’ombre et hors de l’Église locale. Alors que le bureau national est resté sans réponse à mon courrier, l’évêque accompagnateur Mgr Blaquart m’a fait part de son indignation devant ces agissements.

    En tant qu’évêque, il est de mon devoir d’avertir les catholiques des postures prises par le CCFD-Terre solidaire. En accord avec le Conseil épiscopal, j’ai donc dû prendre la décision de ne plus reconnaître le CCFD-Terre solidaire comme mouvement d’action catholique, tant qu’il agira en opposition avec l’Église d’Avignon.

    Comme le rappelait dernièrement le pape François lors de sa visite à une association caritative « Le secret de l’efficacité de chacun de vos projets est la fidélité au Christ et la relation personnelle avec Lui dans la prière », fidélité et communion qui ne peuvent se vivre qu’en Église. Je prie et confie à votre prière tous les pauvres et les chrétiens de bonne volonté, afin que notre union au Christ soit la source de toute notre vie.

    + Jean-Pierre Cattenoz

    Source : Diocèse d'Avignon.

  • Les évêques qui appellent « au droit à la vie pour tous »

    Suite à la promulgation du projet de loi santé, sept évêques français [1] ont publié une tribune dans le Figaro et Famille Chrétienne, dénonçant une « fuite en avant » et la « pression » supplémentaire qu’apporte la suppression du délai de réflexion.

    « Pour la loi, l’avortement est un droit. Dans les faits, c’est surtout un drame » écrivent-ils. Un drame pour les « femmes qui vivent un traumatisme », pour les enfants qui sont « éliminés avant de naitre » mais aussi pour les pères qui sont déresponsabilisés. Un « drame existentiel et moral », un drame « social » pour notre pays où « il est à présent si banalisé qu’il est difficile d’exprimer une opinion divergente ».

    Plus de 40 ans après la loi Veil, « le bilan est dramatique » : « le nombre d’avortement reste élevé et constant ». Le « malaise social » est particulièrement visible à travers la diminution des médecins qui « acceptent de commettre des avortements », la fermeture des plannings familiaux « par manque de militants », et le « fort succès » des sites Internet proposant des solutions alternatives à l’avortement.

    Face à ce drame, les évêques appellent « au droit à la vie pour tous. Et au droit à l’avis ».

    [1] Mgr David Macaire, Mgr Dominique Rey, Mgr Marc Aillet, Mgr Nicolas Brouwet, Mgr Olivier de Germay, Mgr Jean Pierre Cattenoz, Mgr Bernard Ginoux.

    Sources : Gènéthique et Le Figaro (31/01/2016).