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  • Méditation - Petite résolution d'entrée en Avent...

    « Quand il s'agit du progrès et du progrès dans un art quelconque et surtout du progrès spirituel, ce qui importe, ce n'est pas tant de faire beaucoup que de faire bien ; ce n'est pas tant la quantité des services rendus qui compte, mais la qualité, la manière plus ou moins parfaite dont on s'en acquitte ; ce n'est pas tant du plus qu'il faut se préoccuper, mais du mieux. »

    P. Germain Foch s.j. (1854-1929, frère du Maréchal Foch), La vie cachée, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1928.

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  • Méditation - La conversion

    « Non tardes converti ad Dominum. »
    Ne tardez point à vous convertir au Seigneur.
    (Eccli. V, 8)

    « Qu'est-ce que la conversion ? C'est un changement de vie. Elle présente l'idée d'un retour, d'une réforme, d'une transformation. Un voyageur a fait fausse route ; arrivé à un certain point, il s'aperçoit de son erreur ou une personne charitable l'en avertit : que fait-il ? Il revient sur ses pas pour se mettre sur son chemin... Un ouvrier se trompe dans son travail ; il a mal pris ses mesures, ou employé des matériaux défectueux ; il s'arrête, et reprend son ouvrage dans de meilleures conditions... Un laboureur a un champ qui ne produit que de mauvaises herbes : que fait-il ? Il amende et transforme le sol pour en tirer une bonne récolte. Ce sont là tout autant de comparaisons pour faire comprendre en quoi consiste la conversion au point de vue spirituel.

    Pour l'orgueilleux, se convertir, c'est s'humilier et ne plus s'estimer qu'à sa juste valeur... pour l'avare, c'est détacher son cœur de l'amour désordonné des biens de la terre et pratiquer l'aumône selon ses moyens... pour l'envieux, c'est ne plus jalouser le prochain, et bénir Dieu de tout ce qu'il lui plaît d'accorder aux autres... pour le voluptueux, c'est renoncer à ses jouissances, et s'appliquer à devenir chaste dans ses pensées, ses désirs et ses paroles... pour l'intempérant, c'est pratiquer la sobriété et la mortification... pour l'emporté et le vindicatif, c'est devenir doux et humble de cœur, et pardonner les injures... pour le paresseux, c'est aimer le travail et supporter courageusement la fatigue... pour le mondain, c'est réprimer son luxe et ses folles dépenses... pour le blasphémateur, c'est se corriger de sa détestable habitude... pour le profanateur des saints jours, c'est cesser tout travail et s'appliquer aux œuvres de piété. Voilà la conversion : c'est renoncer à la vie criminelle, mondaine ou simplement inutile, pour commencer une vie nouvelle, conforme aux principes du christianisme et aux règles de l’Évangile... Se convertir, c'est passer du mal au bien... du bien au mieux... du mieux au parfait... La conversion ainsi comprise est donc absolument nécessaire aux pécheurs... elle est d'un besoin pressant pour les âmes languissantes et arides... et pour les justes elle est le sujet d'une augmentation des mérites...

    Ne renvoyez donc pas à plus tard ; mais aujourd'hui même revenez à Dieu, convertissez-vous, et vivez de telle sorte que vous soyez dignes de la récompense que Jésus-Christ promet à ses bons et fidèles serviteurs. »

    M. H.-C.-A. Juge, Manuel de Prédication Populaire, Tome second (Iere Série, XXI), Société Générale de Librairie Catholique, Paris - Bruxelles, 1881.

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    Nicolas-Bernard Lépicié (1735-1784), La conversion de Saint Paul
    (Crédit photo)