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oecuménique

  • Visite du Pape François à Genève ce jeudi 21 juin 2018

    Le Pape François doit quitter Rome à 8h 30 direction Genève où il passera la journée. Après la cérémonie de bienvenue, le Saint-Père sera reçu en privé par le président de la Confédération suisse Alain Berset.

    A 11h15, il est attendu au siège du Conseil œcuménique des Eglises (COE) pour une prière œcuménique, au cours de laquelle il prononcera une homélie. Une cérémonie qui sera suivie d’un déjeuner avec les membres du COE. L’après-midi, à partir de 15h45, le Saint-Père prononcera un discours devant le Conseil, à l’occasion des 70 ans de sa création.

    Le Pape achèvera cette journée à Genève en présidant la Messe avec les catholiques suisses au Palais des expositions et des congrès de la ville. Son départ pour Rome est prévu à 20h locales.

    Programme détaillé de la journée :

    08h30 : Départ en avion de l’aéroport de Rome/Fiumicino

    10h10 : Cérémonie de bienvenue à l’aéroport de Genève
           Retransmission en direct sur KTO (10h10)

           Rencontre privée avec le président de la Confédération helvétique, Alain Berset, dans une salle de l’aéroport.

    11h15 : Prière œcuménique au Conseil œcuménique des Eglises (COE)
           Retransmission en direct sur KTO (11h15)

     Texte intégral en français du discours du Pape François sur le site internet du Vatican.

    12h45 : Déjeuner avec les responsables du COE à l’Institut œcuménique de Bossey

    15h45 : Rencontre œcuménique - Discours du Pape devant le COE
           Retransmission en direct sur KTO (15h45)

    Texte intégral en français du discours du Pape François sur le site internet du Vatican.

    17h30 : Messe avec les catholiques de Suisse au Palais des expositions et des congrès (Palexpo)
           Retransmission en direct sur KTO (17h15)

    Texte intégral en français de l'homélie du Pape François sur le site internet du Vatican.

    19h15 : Prise de congé des évêques et des représentants pontificaux dans le pays

    19h45 : Congé officiel à l’aéroport international de Genève

    20h00 : Départ pour l’aéroport de Rome/Ciampino

    21h40 : Arrivée à l’aéroport de Rome/Ciampino

    Source : Vatican News.

  • Message Commun du Pape François et du Patriarche Œcuménique Bartholomée pour la Journée Mondiale de Prière pour la Création

    Ce 1er septembre marque la Journée mondiale de prière pour la création, instituée en 1989 par le patriarcat de Constantinople, et à laquelle l’Église catholique s’est associée en 2015.

    Pour la première fois, cette année, le Pape François et le Patriarche de Constantinople Bartholomée publient un message commun à cette occasion. Les deux hommes, qui ont fait de la protection de la création un enjeu majeur du rapprochement œcuménique, en appellent à la responsabilité de chacun devant la détérioration avancée de la planète, « don et héritage sublimes », que Dieu a confiée à tous les hommes.

    Dès les origines, le Créateur « a voulu que l’humanité coopère à la préservation et à la protection de l’environnement naturel ». Le Pape François et le Patriarche Bartholomée l’affirment : le soin que nous portons à la création reste indissociable de notre dignité humaine et de notre bien-être. Malheureusement, cette vocation de coopérateurs de Dieu a été ternie, « obscurcie » par une notre attitude, par « notre propension à rompre les écosystèmes », par « notre désir insatiable » de manipulation et de contrôle des ressources, par notre avidité. La nature n’est plus perçue comme un « don partagé », mais comme une « grande possession privée » ; nous ne voulons plus nous y associer, nous voulons la dominer.

    Cette vision du monde n’est pas sans conséquences : la planète se détériore et les pauvres et plus vulnérables sont les premiers à en payer le prix, déplorent le Pape et le Patriarche, qui appellent toutes les personnes de bonne volonté à prier pour l’environnement en ce jour. Car tout effort sera vain, « si la prière n’est pas au centre de notre réflexion et de notre célébration ». La prière doit en effet permettre de changer notre vision du monde et donc notre manière d’entrer en relation avec lui.

    Les deux chefs religieux lancent encore un « appel urgent » à tous ceux qui détiennent des responsabilités sociales, économiques, politiques et culturelles, « pour qu’ils entendent le cri de la terre et subviennent aux besoins des marginalisés », et surtout « qu’ils appuient le consensus du monde entier pour guérir notre création blessée ». Sans une réponse collective, sans une responsabilité partagée, sans une priorité donnée à la solidarité et au service, il ne peut y avoir de solution sincère au défi de la crise écologique en cours, concluent le Pape et le Patriarche.

    Source : Radio Vatican (MA).

    Texte intégral du Message (en français) ci-dessous.

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  • Programme du voyage apostolique du Pape François en Suède - 31 octobre/1er novembre

    Le Pape François se rendra en Suède à la fin du mois d’octobre. Le programme de la visite de deux jours a été rendu public ce vendredi. Le Saint Père participera à la commémoration commune, luthérienne et catholique, de la Réforme protestante amorcée par Martin Luther en 1517 (*).

    Le Pape sera reçu à son arrivée le 31 octobre par la famille royale en fin de matinée, avant une prière œcuménique dans la Cathédrale luthérienne de Lund, et une rencontre œcuménique dans un stade à Malmö, ville située à une vingtaine de kilomètres.

    Le 1er novembre à 9h30, le Saint Père célèbrera la Messe de la Toussaint à Malmö, avec la communauté catholique locale, avant de reprendre l’avion pour Rome, où il sera de retour vers 15h30.

    La Suède est peuplée d’environ 9 millions d’habitants. Les catholiques sont à peine plus de 110 000, soit environ de 3% de la population totale et beaucoup d’entre eux sont issus de l’immigration, notamment de pays du Moyen-Orient.

    Le Pape François sera le deuxième Souverain Pontife à se rendre en Suède, après Jean-Paul II qui était venu en 1989, dans le cadre d'une tournée en Scandinavie.

    Source : Radio Vatican (CV-JCP).

    (*) : on lira avec grand profit au sujet de cette "Réforme protestante amorcée par Martin Luther en 1517" le remarquable travail de Vincent Beurtheret : Frères réformés, si vous saviez... Éphéméride des guerres de religion, A.M.D.G. Éditions, Avril 2006. (NDR)

    Voir le programme détaillé de ce voyage ci-dessous.

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  • Le Pape François au Kenya : Rencontre interreligieuse et œcuménique à Nairobi

    Le Pape a débuté sa deuxième journée au Kenya par une rencontre interreligieuse et œcuménique ce jeudi 26 novembre. Devant les responsables religieux des différentes communautés du pays, musulmans, hindous, religions traditionnelles, anglicans et autres Églises chrétiennes, le Saint-Père a rappelé l’importance du dialogue entre les religions, qui « renforce les liens d’amitié qui existent déjà entre » elles, et se met « au service du bien commun ».

    Devant les leaders religieux réunis dans le salon de la nonciature apostolique à Nairobi, la capitale kényane, le Pape a poursuivi : ce dialogue entre communautés « n’est pas un luxe, ce n’est pas quelque chose de supplémentaire ou d’optionnel », le dialogue « est essentiel, c’est quelque chose dont notre monde, blessé par des conflits et des divisions, a toujours plus besoin. »

    Être des artisans de paix

    Le Souverain Pontife, en visite pour la première fois sur le continent africain, a évoqué les récents massacres qui ont ensanglantés le Kenya. « Je sais qu’est vivant en vous le souvenir laissé par les attaques barbares à Westgate Mall, à Garissa University College et à Mandera », des attaques meurtrières revendiquées par les islamistes shebab somaliens depuis deux ans.

    « Le Nom de Dieu ne doit jamais être utilisé pour justifier la haine et la violence » a rappelé le Saint-Père, pointant du doigt la radicalisation de certains jeunes qui « sont rendus extrémistes au nom de la religion pour semer discorde et peur, et pour déchirer le tissu même de notre société. » Un seul message, « le Dieu que nous cherchons à servir est un Dieu de paix » a dit le Saint-Père aux responsables religieux, les exhortant à être « des artisans de paix qui invitent les autres à vivre dans la paix, dans l’harmonie et le respect réciproque ». « En regardant l’avenir, prions afin que tous les hommes et toutes les femmes se considèrent comme des frères et des sœurs, pacifiquement unis dans et à travers leurs différences » a ajouté le Souverain Pontife, appelant enfin à prier ensemble « pour la paix ».

    Source : Radio Vatican (BH).

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François au Sri Lanka - Rencontre interreligieuse et oecuménique

    Au centre de conférences Bandaranaike Memorial de Colombo, le Pape a rencontré les représentants des différentes religions du Sri Lanka, et des autres confessions chrétiennes. Le pays compte 70% de bouddhistes, 12,6 % d’hindouistes, 9,7 de musulmans et 7,16 % de catholiques. Avant l'implantation du bouddhisme sur l'île au IIIe siècle av.JC, l'hindouisme était dominant (il est principalement pratiqué au nord par les tamouls). Vers 200 av.JC, une cinquantaine d'année après son arrivée, le bouddhisme Theravada a été proclamé religion officielle. Sa relance remonte au milieu du XIXe siècle. L'islam a commencé sa pénétration au XVe siècle par le biais des marchands naviguant, parallèlement au christianisme, diffusé dès le siècle précédent, mais surtout à compter du XVIe siècle, grâce aux missionnaires franciscains. En présence d'un millier de participants, l'assemblée s'est ouverte par une prière ou une bénédiction de chacune des religions représentée. Puis, à la suite des paroles d'accueil du moine bouddhiste Eigithasiri Niyangoda Thero, le Saint-Père a pris la parole :

    « Le développement des relations interreligieuses et œcuméniques prend une signification toute particulière et urgente au Sri Lanka où depuis trop d’années les hommes et les femmes de ce pays ont été victimes de conflits civils et de violence. » « Je tiens, a-t-il déclaré, à réaffirmer le respect sincère de l’Église à votre égard, envers vos traditions et vos croyances ». Le Pape a dit espérer que « sa visite aidera à encourager et à approfondir les diverses formes de collaboration interreligieuse et œcuménique, qui ont été entreprises durant ces dernières années. » « Surtout en ce moment de l’histoire de votre pays, a–t-il ajouté, tellement de personnes de bonne volonté cherchent à reconstruire les bases morales de toute la société. Que l’esprit de coopération entre les leaders des différentes communautés religieuses puisse s’exprimer dans un engagement à donner la priorité à la collaboration entre tous les srilankais pour tous les efforts à faire en vue de renouveler la société et ses institutions. »

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 13.1.15) et Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Saint-Père ci-dessous.

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  • Voyage du Pape en Turquie - Prière œcuménique en l'église patriarcale Saint-Georges

    Le Pape François, au Phanar, le siège du Patriarcat œcuménique de Constantinople, a retrouvé en fin d’après-midi le Patriarche œcuménique Bartholomée qui venait de participer à une messe célébrée par François en la Cathédrale catholique du Saint-Esprit, à Istanbul. Cette prière œcuménique était le dernier moment fort de cette seconde journée du Pape en Turquie. Un signe de plus de la fraternité entre l’Église de Rome et l’Église orthodoxe de Constantinople.

    Dans l’église Saint Georges, le Patriarche Bartholomée a redit toute sa joie pour cette visite du Pape, « un fait historique et riche de bons auspices pour le futur, dans le sillage de vos très vénérables prédécesseurs, Paul VI, Jean-Paul II, et Benoît XVI, témoignage de votre volonté ainsi que de l’Église de Rome de poursuivre le chemin fraternel et constant avec notre Église orthodoxe, pour le rétablissement de la communion complète entre nos Églises ».

    Durant une cérémonie forte en symboles, et splendidement chantée, en latin et en grec, le Pape François et Bartholomée ont multiplié les gestes de respect mutuel et de fraternité, François s’inclinant devant le patriarche au terme de leurs interventions. Le Patriarche Bartholomée déposant un baiser et sa main sur la tête de François.

    Le Pape, dans son discours, a déclaré être rempli de gratitude envers Dieu « qui m’accorde de me trouver ici pour prier ensemble avec votre Sainteté et avec cette Église sœur, au terme d’une intense journée de visite apostolique. Et en même temps, mon âme est en attente du jour que nous avons liturgiquement commencé : la fête de Saint André Apôtre, le Patron de cette Église. »

    Et le Pape d’ajouter : « André et Pierre étaient frères de sang, mais la rencontre avec le Christ les a transformés en frères dans la foi et dans la charité. Et en cette joyeuse soirée, en cette prière des vigiles, je voudrais dire surtout : frères dans l’espérance. Quelle grâce, Sainteté, de pouvoir être frères dans l’espérance du Seigneur ressuscité ! Quelle grâce – et quelle responsabilité – de pouvoir marcher ensemble dans cette espérance, soulevés par l’intercession des saints frères Apôtres André et Pierre ! Et savoir que cette commune espérance ne déçoit pas, parce qu’elle est fondée, non pas sur nous ni sur nos pauvres forces, mais sur la fidélité de Dieu. »

    Source : Radio Vatican.

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  • Discours du Pape François aux participants du Congrès œcuménique des évêques amis du Mouvement des Focolari

    Le Pape a reçu une quarantaine d'évêques amis du Mouvement des Focolari, réunis pour le Congrès annuel œcuménique consacré à l'Eucharistie comme mystère de communion. Saluant un événement "produit par l'amour de la Parole et la volonté de se conformer à l’Évangile", il s'est félicité de tant d'initiatives qui suscitent amitiés nouvelles, fraternité et partage". Reprenant un point abordé par ses hôtes, il a ensuite souligné combien un clair témoignage d'unité des chrétiens et d'estime réciproque constitue un signe lumineux de notre foi dans le Ressuscité. Si nous entendons répondre en chrétiens aux drames et questions de notre temps, nous devons parler et agir en frères... Ainsi répondrons nous à la globalisation de l'indifférence par celle de la solidarité... Dans nombre de pays manque la liberté de professer sa religion et de vivre les exigences de l'éthique chrétienne. Il y a aussi les persécutions contre les chrétiens ou d'autres minorités, le terrorisme et le phénomène migratoire qu'il engendre avec la guerre et le fondamentalisme. A cela s'ajoute dans d'autres pays une sécularisation exaspérée... Ceci constitue un appel à trouver de nouvelles voies pour l'unité des chrétiens, nécessaire pour que le monde croît. Nous devons être les premiers à avancer avec confiance et courage. La maîtresse des voies qui s'ouvrent est l'Eucharistie, comme mystère de communion... Comme moment de vérité de la vie communautaire, l'Eucharistie...est la rencontre de la grâce du Christ avec notre responsabilité. En elle nous ressentons clairement que l'unité est un don mais aussi une responsabilité" (cf. 1 Co 11, 17-33).

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 7.11.14).

    Vidéo et texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François s'adresse aux vieux-catholiques

    Ce jeudi 30 octobre, le Pape François a reçu une délégation des Évêques vieux-catholiques de l'Union d'Utrecht dans le cadre du dialogue œcuménique. Il a délivré un important discours, réaffirmant à la fois la volonté du dialogue œcuménique et le constat de nouvelles divisions dues à des changements intervenus dans ces communautés chrétiennes.

    A lire sur le blog de L'Homme Nouveau.

    Texte original en anglais et italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 28 mai 2014

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre, le Pape François est revenu sur le voyage qu'il vient d'accomplir en Jordanie, Palestine et Israël : Ce pèlerinage en Terre Sainte, a-t-il dit, fut un cadeau dont je rends grâce à Dieu. "Il m'a conduit sur cette terre bénie où a vécu Jésus et où se sont manifestés les événements fondants de l'hébraïsme, du christianisme et de l'islam... Il s'agissait d'abord de commémorer la rencontre historique entre Paul VI et Athénagoras, il y a cinquante ans à Jérusalem. Pour la première fois également, un successeur de Pierre se rendait en Terre Sainte. Réalisé durant les assises conciliaires, ce fut le premier des voyages hors d'Italie des Papes modernes. Le geste prophétique du Pape Paul et du Patriarche œcuménique fut le premier pas du difficile processus d'unité des chrétiens, qui a depuis fait de grands pas. Ma rencontre avec le Patriarche Barthélémy...a été le point culminant de ma visite. Nous avons prié ensemble au St Sépulcre, entourés du Patriarche gréco-orthodoxe de Jérusalem, du Patriarche arméno-apostolique, d'autres évêques et de représentants d'autres confessions... Là où a résonné l'annonce de la Résurrection, nous avons tous ressenti l'amertume de la division des disciples du Christ. Quelle douleur que cette division !... Malgré cela, Jésus nous anime. Cette cérémonie a été riche de fraternité, d'estime et d'affection car nous avons ressenti la voix du Bon Pasteur désirant faire un seul troupeau de ses brebis. Nous avons ressenti notre volonté de guérir nos blessures ouvertes pour avancer avec encore plus de ténacité dans la voie de la pleine communion. A la suite de mes prédécesseurs, j'ai moi aussi demandé pardon pour avoir favorisé la division de l’Église. J'ai demandé à l'Esprit de nous aider...car nous sommes frères et avons la même volonté de marcher ensemble et de continuer à faire ce que nous pouvons déjà faire de concert, prier et œuvrer pour le peuple de Dieu, rechercher la paix et protéger la création. En frères nous devons aller de l'avant !".

    Puis le Saint-Père a redit que son voyage avait aussi pour but d'encourager la recherche de la paix dans la région, de la paix qui est à la fois don de Dieu et action des hommes : "Je l'ai fait en Jordanie, en Palestine et en Israël, en pèlerin, au nom de Dieu et de l'homme, avec une grande compassion pour tous les fils de la Terre Sainte qui depuis trop de temps vivent en guerre et ont droit à connaître la paix. C'est pourquoi j'ai recommandé aux chrétiens d'être dociles à l'Esprit, d'être capables de gestes d'humilité, de fraternité et de réconciliation...de se faire des artisans de la paix". La paix se construit peu à peu, quotidiennement, artisanalement pourrait-on dire. Certes, comme il n'existe pas d'industrie de la paix, j'ai encouragé les chrétiens à avoir un cœur ouvert. "En Jordanie j'ai remercié les autorités et la population d'accueillir tant de réfugiés en provenance des zones de guerre. Que Dieu bénisse ce pays si accueillant !... J'ai d'ailleurs partout encouragé les responsables à poursuivre leurs efforts à faire baisser les tensions, surtout en Syrie, et à rechercher de nouveau une solution juste au conflit israélo-palestinien. C'est dans ce but que j'ai invité les Président israélien et palestinien, qui sont des hommes de paix, à venir au Vatican prier pour la paix avec moi. Ne nous laissez pas seuls et priez avec nous pour que la paix survienne. Priez beaucoup afin que le Seigneur accorde la paix à cette terre bénie. Je compte sur vous tous".

    Le voyage a également permis au Pape de confirmer les communautés chrétiennes dans la foi, des populations qui souffrent tant. "J'exprime ma gratitude à l’Église pour la présence des chrétiens dans tout l'Orient. Ce sont des frères courageux qui témoignent de l'espérance et de la charité, qui sont le sel et la lumière de cette terre. Avec leurs écoles et leurs hôpitaux, ils œuvrent en faveur de la réconciliation et du pardon, en faveur de la société entière". Ce voyage a été pour moi "une grâce reçue de frères et de sœurs qui espèrent contre tout espoir, malgré de nombreuses souffrances" comme l'exil que cause la guerre "ou bien la discrimination et le mépris que provoque l'appartenance au Christ. Je leur suis proche. Prions pour eux et pour la paix de la région et de la Terre Sainte. Prions pour l’Église qui avance sur la voie de l'unité des chrétiens, nécessaire pour que le monde croie dans l'amour de Dieu exprimé par Jésus-Christ venu habiter parmi nous".

    En conclusion, le Pape a invité les fidèles à réciter un Ave Maria pour la paix du monde et pour que la Vierge Marie accompagne le cheminement vers l'unité.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 28.5.14).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, je souhaite rendre grâce à Dieu pour mon récent voyage en Terre Sainte. Le but principal en était le 50ème anniversaire de la rencontre prophétique entre le Pape Paul VI et le Patriarche Athénagoras. Avec Sa Sainteté Bartholomée nous avons prié ensemble au Saint Sépulcre et nous avons exprimé le désir de persévérer sur le chemin vers la pleine communion. J’ai également voulu, au cours de ce pèlerinage, encourager le chemin vers la paix dans cette région du Moyen Orient, en particulier en Syrie. J’ai remercié les Autorités et le peuple jordanien pour leur accueil généreux des réfugiés. J’ai aussi invité les présidents d’Israël et de la Palestine à venir au Vatican afin de prier pour la paix. Enfin, mon pèlerinage avait aussi pour but de confirmer dans la foi les communautés chrétiennes de cette région et leur dire la reconnaissance de toute l’Église pour leur présence et leur courageux témoignage.

    Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier le groupe de la pastorale des personnes handicapées du diocèse de Bordeaux.
    Je vous invite à prier pour la paix en Terre Sainte et dans tout le Moyen Orient. Que la prière de tous soutienne aussi le chemin vers la pleine unité de l’Église.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : Site internet du Vatican.

  • Rencontre oecuménique, en la Basilique du Saint-Sépulcre

    Pour la première fois dans l’Histoire, ce dimanche soir, les chefs de toutes les Églises chrétiennes de Jérusalem ont prié ensemble au Saint-Sépulcre. C’était le temps fort du pèlerinage du Pape François en Terre Sainte, l’objectif principal de son voyage, 50 ans après la rencontre entre Paul VI et Athénagoras, qui initia un rapprochement entre catholiques et orthodoxes, un tournant dans l’histoire.

    Lorsque le Pape François et le patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomée sont arrivés, accueillis par les Supérieurs des communautés gréco-orthodoxe, franciscaine et arménienne apostolique, les cloches ont sonné à toute volée. La célébration s'est déroulée en présence de tous les responsables du Statu Quo, qui régit les rapports, les activités et les mouvements dans les basiliques dont plusieurs confessions chrétiennes sont propriétaires.

    Les trois Supérieurs des Communautés du Statu Quo ont d’abord vénéré la Pierre de l’Onction dans l’atrium de la basilique. Le Pape François et le patriarche Bartholomée ont ensuite accompli ce même geste ensemble suivi de tous les participants à la célébration. C’est le patriarche gréco-orthodoxe de Jérusalem qui a pris la parole en premier. Son discours d’accueil a été suivi du chant de l’alléluia et de la proclamation de l’Evangile de la Résurrection : le récit selon Saint Jean, en grec, le récit selon saint Matthieu en latin.

    Changer la peur en amour

    Dans son discours, le Patriarche Bartholomée a insisté sur le message qui émane du tombeau : ce message déclare « que l’Histoire ne peut pas être programmée, que le dernier mot dans l’Histoire n’appartient pas à l’homme, mais à Dieu. Ce saint tombeau nous invite à rejeter une autre forme de peur qui est sans doute la plus répandue à notre époque moderne : à savoir, la peur de l’autre, la peur de la différence, la peur du croyant d’une autre religion ou d’une autre confession. »

    Le Patriarche œcuménique a pointé du doigt le fanatisme religieux qui menace la paix dans de nombreuses régions du globe, où le don même de la vie est sacrifié sur l’autel de la haine religieuse. « Il y a cinquante ans, les feus pape Paul VI et patriarche œcuménique Athénagoras ont changé la crainte en amour. Suivant leurs pas et honorant leur initiative héroïque, nous avons échangé un baiser d’amour, avec le Pape François, a souligné Bartholomée. Tous les chrétiens sont appelés à suivre le chemin de l’amour de la réconciliation, de la paix véritable et de la fidélité à la vérité. Dans leur relation entre eux – quelle que soit l’église ou la confession à laquelle ils appartiennent – apportant ainsi un exemple pour le reste du monde. Le chemin peut être long et difficile, il peut même paraître à certains comme une impasse. C’est le seul chemin, cependant, qui mène à l’accomplissement de la volonté du Seigneur que "[ses disciples] soient un" (Jn 17,21) » a conclu le patriarche de Constantinople.

    Vers l'unité

    Prenant ensuite la parole, le Pape François a invité les participants à accueillir la grâce spéciale de ce moment, à ne pas rester sourds au puissant appel à l’unité qui résonne de ce lieu et à mettre de côté les hésitations héritées du passé. « Certes, a-t-il dit, nous ne pouvons nier les divisions qui existent encore entre nous : ce lieu sacré nous en fait ressentir le drame avec une souffrance plus grande. Et pourtant, en cinquante ans, des pas vraiment importants ont été accomplis vers l’unité. Il reste encore du chemin à parcourir pour aboutir au partage de la même Table eucharistique ; mais les divergences ne doivent pas nous effrayer et paralyser notre chemin. »

    Le Pape François a renouvelé le vœu déjà exprimé par ses prédécesseurs, de maintenir un dialogue avec tous les frères en Christ pour trouver une forme d’exercice du ministère propre de l’Évêque de Rome qui, en conformité avec sa mission, s’ouvre à une situation nouvelle et puisse être, dans le contexte actuel, un service d’amour et de communion reconnu par tous.

    Œcuménisme de la souffrance

    Le Souverain Pontife a par ailleurs évoqué la souffrance des chrétiens de diverses confessions, les uns à côté des autres. Là se réalise un œcuménisme de la souffrance, l’œcuménisme du sang, qui possède une particulière efficacité non seulement pour les contextes dans lesquels il a lieu, mais aussi, en vertu de la communion des saints, pour toute l’Église.

    Après l’échange des discours, le Pape François et le patriarche Bartholomée se sont donné l’accolade en signe de paix et ont récité le Notre Père ensemble avant d’entrer dans le Sépulcre pour vénérer le tombeau vide.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Pape François sur le site internet du Vatican.


    Résumé en images de cette rencontre œcuménique