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  • Prières pour les prêtres et religieux retenus en otage

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    Durant tout l'été, l'AED vous invite à vous unir à une chaîne de prière pour les prêtres et religieux pris en otage partout dans le monde.

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    Du 5 au 16 juillet, prions pour Sœur Gloria Cecilia Narvaez Argoti

    Religieuse colombienne de la congrégation des Soeurs franciscaines de Marie Immaculée, Soeur Gloria Cecilia Narvaez a été enlevée en février 2017 à Karangasso, dans le sud du Mali, à proximité de la frontière avec le Burkina Faso, où elle travaillait comme missionnaire. Sa dernière preuve de vie remonte au 29 janvier 2018 ; elle apparaît dans une vidéo diffusée par un groupe lié à Al-Qaïda.

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    Seigneur,
    sur les cinq continents, en haine de la foi,
    tant de chrétiens sont menacés, persécutés.
    Nous te prions particulièrement
    pour ceux qui sont retenus en otage.
    Animés du seul désir d’aimer,
    ils ont risqué leur vie pour témoigner de ton amour
    et acceptent pour toi d’endurer violence,
    privation et mépris.
    Nous te confions aussi leurs ravisseurs,
    aveuglés par la haine et la violence.
    Que le témoignage de foi de leurs victimes les mènent sur un chemin de conversion.

    Vierge Marie,
    toi qui la première éprouvas dans ta chair le glaive,
    invoque pour nous l’Esprit de force,
    qu’il éloigne de nous la peur, la honte, la lâcheté,
    qu’il renouvelle notre foi
    et nous donne le désir de témoigner,
    en toutes circonstances, que le Christ est Seigneur.
    Amen.

    Source : Aide à l'Eglise en Détresse.

  • Trois des chrétiens de la vallée du Khabur retenus en otage par Daesh ont été exécutés par leurs ravisseurs

    Trois des chrétiens de la vallée du Khabur retenus en otage par les djihadistes du prétendu « Etat islamique » ont été exécutés par leurs ravisseurs. C’est ce dont témoigne la vidéo de l’exécution diffusée au cours de ces dernières heures par les sites djihadistes. Dans la vidéo, tournée selon les rituels suivis également dans d’autres cas analogues par la propagande djihadiste, les trois chrétiens assyriens apparaissent à genoux, vêtus des habituelles combinaisons oranges dans une zone désertique et sont tués d’une balle dans la nuque para des bourreaux cagoulés. Chacun des trois assyriens, avant d’être exécuté, s’identifie, en répétant son nom et son village de provenance. Il s’agit de Audisho Enwiya et Assur Abraham – provenant du village de Tel Jazira – et de Basam Michael, du village de Tel Shamiram. Après leur exécution, la vidéo se conclut en montrant trois autres assyriens à genoux et en combinaison orange devant les cadavres des trois précédents. Eux aussi révèlent leur nom et leur village de provenance, et l’un d’eux ajoute en arabe, en indiquant les corps des trois assyriens déjà tués : « notre sort sera le même que le leur si les procédures correctes en vue de notre libération ne sont pas suivies ».

    L’exécution – avertissent les auteurs de la vidéo macabre – a eu lieu au matin du 23 septembre, jour de la commémoration de la fête du sacrifice de la part des musulmans. Les trois hommes ont par ailleurs été identifiés.

    Les trois hommes assassinés, tout comme les trois coptes apparaissant encore vivants dans la vidéo, faisaient partie du groupe de quelques 230 chrétiens assyriens que les djihadistes du prétendu « Etat islamique » retiennent en otage depuis fin février lorsque l’offensive djihadiste a atteint les villages chrétiens de la vallée du Khabur. Le lieu de leur détention se trouve encore, selon toute probabilité, dans la zone d’al-Shaddadi, place forte du prétendu « Etat islamique » sise à 60 Km d’Hassaké. Le message véhiculé par la vidéo est clair et féroce : la rançon demandée pour la libération des chrétiens encore prisonniers n’a pas été payée et les exécutions se poursuivront tant que la somme demandée ne leur sera pas versée.

    Au cours des phases ayant suivi l’enlèvement collectif, les djihadistes avaient demandé 100.000 USD en échange de la libération de chacun des otages. Face aux réponses de ceux qui faisaient état de l’impossibilité de collecter une telle somme exorbitante, les négociations avaient été interrompues. Voici environ un mois, S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo, Archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibi, avait indiqué à l’Agence Fides que des spirales visant à trouver un accord sur une rançon pro capite beaucoup moins élevée avaient été rouvertes. La vidéo de l’exécution des trois assyriens brise les espoirs et la préoccupation recommence à croître autour du sort des chrétiens – y compris des femmes et des enfants – encore entre les mains des djihadistes. (GV)

    Source : Agence Fides (08/10/2015).

  • SYRIE : libération de 19 Assyriens, inquiétude pour les 300 autres otages

    Le 2 mars 2015

    In-Hesseke-03.jpgL’AED se réjouit de la libération des 19 Assyriens (17 hommes et 2 femmes) capturés par les membres de l’Etat islamique dans la région de Khabour lundi dernier, 23 février.

    Son inquiétude reste vive pour les autres chrétiens assyriens qui sont encore aux mains des ravisseurs à ce jour. Selon les dernières informations reçues ce week-end, le nombre de détenus est autour de 300, pris dans les villages suivants :

    Tel Shamiran : 155 personnes, Tel Jazira : 82, Tel Goran : 21, Tel Hormizd : 14,  Tel Fedhiyat : 5, Qabir Shamiyat : 3 et des autres villages: 13.
    Funeral-07.jpg
    En effet, selon Marc Fromager, directeur de l’AED France : « La libération de ces 19 personnes est évidemment une bonne nouvelle mais ne doit pas nous faire oublier les plus de 300 otages restants. Ces derniers auront-ils la même chance ou seront-ils gardés comme bouclier humain ? Par ailleurs, pourquoi ont-ils été libérés ? Est-ce simplement parce qu’ils ont réussi à payer leur « protection », selon les propres termes de l’Etat islamique qui applique ainsi  le principe de la dhimmitude ? Activité mafieuse ou simple application de leur idéologie religieuse, la question est ainsi posée ».

    Pour rappel, les chrétiens assyriens ont été capturés le 23 février dernier par le groupe État islamique dans le gouvernorat de Hassake, au nord-est de la Syrie. Au moins 15 d’entre eux ont été tués. Des milliers ont réussi à fuir et sont actuellement réfugiés à Hassake et Qamishly (on estime leur nombre à 1200 familles, soit environ 5000 personnes).

    Voir les deux précédents articles de l'AED à ce sujet :

    - Syrie : 350 chrétiens capturés, 15 morts et plus de 5000 déplacés

    - Syrie : chrétiens assyriens aux prises avec l’État Islamique

    Source : AED (Aide à l'Eglise en Détresse).

    A lire également l'entretien avec l'Archevêque syro-catholique d'Hassaké-Nisibi, S.Exc. Mgr Hindo, réalisé par l'Agence Fides.

  • Syrie : Condamnation de l’Archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibi des choix « malheureux » de l’Occident après que plus de 100 otages se trouvent entre les mains des djihadistes ayant attaqué des villages chrétiens

    De 120 à 140 chrétiens assyriens sont actuellement otages des djihadistes du prétendu « Etat islamique » qui a attaqué, dans la nuit du 22 au 23 février, un grand nombre de villages disséminés le long des rives de la rivière Khabur, en province de Jézirah, dans le nord-est du pays. C’est ce que confirme à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo, Archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibi. Les otages vivaient tous dans les villages de Tel Jazira, Tel Shamiram et Tel Gouram.

    « Les djihadistes – indique l’Archevêque – ont pris le contrôle total des villages se trouvant sur la rive ouest du Khabur alors qu’hier après-midi, 24 février, tous les habitants des 22 villages disséminés le long de la rive est ont été évacués, plus de 1.000 familles chrétiennes assyriennes et chaldéennes ayant ainsi fui en direction des plus grands centres (que sont) Hassakè, Qamishli, Dirbesiye et Ras al-Ayn. Jusqu’à hier soir, les familles des nouveaux évacués présentes à Hassakè dépassaient les 950 ».

    L’offensive des djihadistes du prétendu « Etat islamique » a provoqué jusqu’ici la mort au combat de 4 chrétiens appartenant aux milices assyriennes – intégrées aux unités de miliciens kurdes dans leur combat contre le prétendu « Etat islamique » - alors que pour l’heure, selon des sources assyriennes, un jeune chrétien assyrien du nom de Milad serait la seule victime civile des islamistes.

    Selon l’Archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibi, les djihadistes ont lancé l’offensive dans la région du Khabur afin de trouver de nouveaux espaces et des voies de fuite, compensant les défaites et les pertes de territoire subies à Kobane et autour de leur point fort, Raqqa. Selon Mgr Hindo, les contre-mesures envisagées par un certain nombre de pays étrangers face aux récentes stratégies militaires du prétendu « Etat islamique » confirment les graves responsabilités de l’Occident dans le déclenchement des conflits qui bouleversent actuellement le Moyen-Orient.

    « Par leurs politiques malheureuses – explique à Fides l’Archevêque – en particulier les français et les américains, avec leurs alliés régionaux, ont favorisé de facto la montée en puissance du Daesh (le prétendu « Etat islamique » NDR). Maintenant, ils persévèrent dans l’erreur, commettant des fautes stratégiques grotesques telles que l’annonce aux moyens de communication d’une campagne de printemps visant à libérer Mossoul. De plus, ils s’obstinent à interférer au travers d’interventions sans importance, au lieu de reconnaître que le soutien qu’ils apportent aux groupes djihadistes nous a porté à ce chaos et a détruit la Syrie, nous faisant régresser de 200 ans ». (GV)

    Source : Agence Fides 25/02/2015.

    Cf. également l'entretien qu'il a accordé à Radio Vatican, dont nous vous faisions par ce matin ici.

  • Syrie : le DAESH à 12 Km de Hassaké

    Suite à l'inadmissible silence des gouvernements et des media concernant la centaine de chrétiens assyriens enlevés par Daesh en Syrie, Mgr Gollnisch, Directeur Général de l’Œuvre d’Orient, lance un appel à l'aide internationale :

    Mgr-Gollnisch.jpgSuite à l’attaque récente de villages assyro chaldéens par le DAESH, la ville de Hassaké en Mésopotamie syrienne, où vivent de nombreux chrétiens et de nombreux kurdes, est directement menacée.

    Sa chute éventuelle représenterait un drame considérable pour l’ensemble de la région et une redoutable victoire symbolique pour le DAESH.

    L’Œuvre d’Orient demande aux autorités compétentes de tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité d’Hassaké.

    Mgr Pascal Gollnisch, Directeur Général de l’Œuvre d’Orient.

    Paris, le 24 Février 2015

    Source : L'Oeuvre d'Orient.

    A lire également à ce sujet la retranscription de l'entretien téléphonique de Manuella Affejee avec Mgr Jacques Behnan Hindo, l’Archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibi. Celui-ci revient sur le contexte de cet enlèvement et dénonce quelques faits dérangeants. Extrait :

    Vous êtes donc encerclés, sous pression islamiste. Est-ce qu’il y a quand même une quelconque aide humanitaire qui arrive à vous parvenir ?
    Il y a une chose que je voudrais dire : la Croix Rouge aide, fournit de l’argent au Croissant Rouge. Or, le Croissant Rouge ne donne absolument rien aux chrétiens. Hier, il y a eu le Croissant Rouge, UNHCR, etc, qui se sont baladés devant les télévisions, qui ont parlé comme s’ils avaient aidé les gens. Or, ils n’ont distribué, même pas une livre syrienne. Jusqu’à maintenant, le Croissant Rouge n’a rien donné aux chrétiens, et ce depuis quatre ans (ndlr : le début de la guerre). Je l’ai dit sur une grande chaîne arabe et là, je vous le dis aussi. Il faut que la Croix Rouge le sache. Il faut qu’il le sache. Ici, les responsables sont tous des Frères musulmans ou apparentés. Je le dis à voix haute parce que cela m’exaspère et me révolte.

    Alors de qui provient l’aide que vous recevez ?
    Par exemple, de l’Œuvre d’Orient, du Vatican, de la Congrégation orientale. Sinon, la Croix Rouge ne donne rien puisqu’elle donne tout au Croissant Rouge et le Croissant Rouge, ici, ne distribue même pas un milliardième de ce qu’il reçoit, rien aux chrétiens.

    Que se passe-t-il par exemple, lors d’une grande distribution, si une personne s’avance et dit qu’elle est chrétienne ?
    À chaque fois qu’un chrétien se présente chez eux, ils disent « rien ». Tandis que nous, à l’Église, Caritas, etc, nous donnons aux chrétiens, aux musulmans, à tout le monde. Eux ne donnent rien.

    Source : Radio Vatican.

  • Les chrétiens persécutés en Irak : silence de la communauté internationale

    En Irak, les djihadistes de l’Etat islamique continuent leurs exactions contre les chrétiens de Mossoul. Après leur avoir lancé un ultimatum, leur laissant le choix entre la conversion à l’islam et l’exil, ils ont mis le feu à l’épiscopat syro-catholique de la ville, considéré comme la capitale du christianisme en Irak.

    Une délégation d’évêques irakiens se trouvent ce week-end à Rome. Ils ont rencontré ce samedi matin Mgr Dominique Mamberti, secrétaire pour les rapports avec les États. Selon Mgr Casmoussa, archevêque émérite de Mossoul des chaldéens, Mgr Mamberti lui a assuré que le Pape François était « très attentif à la situation en Irak » et que le Saint-Siège suivait « de très près » les événements en cours.

    Selon Mgr Casmoussa, ce qui se passe actuellement à Mossoul « n’est pas un simple épisode qui est fâcheux pour les chrétiens ». Il s’agit « de la survie de la petite communauté chrétienne, orthodoxe et catholique, et de toutes les minorités ». Pour l’archevêque émérite, les églises, les évêchés, et les institutions religieuses sont prises « en otages ».

    Devant ces épreuves, Mgr Casmoussa, ainsi que les autres évêques venus à Rome, espèrent que le Pape et le Saint-Siège contacteront tous les pays concernés pour faire pression sur eux afin qu’ils interviennent. S.B. Ignace Youssef III Younan, patriarche d’Antioche des Syriens, regrette pour sa part le silence de la communauté internationale, plus occupée à préserver ses intérêts économiques qu’à protéger les chrétiens et les autres minorités irakiennes.

    Lundi ou mardi, Mgr Sako, patriarche de Babylone des chaldéens, réunira en Irak les évêques catholiques et orthodoxes du pays pour faire le point sur la situation et pour ce qui peut être fait au niveau national.

    Source : Radio Vatican.

  • Angélus de ce dimanche 2 juin 2013

    Jésus assiste qui Le suit

    A midi, le Pape François a récité l'Angélus avec les milliers de fidèles réunis Place St Pierre, auxquels il a rappelé que jeudi dernier était la solennité du Corpus Domini qui, en Italie comme dans d'autres pays, était déplacée à ce dimanche. C'est la "fête de l'Eucharistie, sacrement du Corps et du Sang du Christ". Commentant l'Evangile qui raconte l'épisode de la multiplication des pains et des poissons, l'Evêque de Rome a souligné un aspect de ce récit qui le surprend toujours et le fait réfléchir. "Nous sommes sur la rive du lac de Galilée, le soir s'approche ; Jésus se préoccupe des gens qui depuis de nombreuses heures sont avec lui. Ils sont des milliers et ont faim. Que faire ? Les disciples eux-mêmes se posent la question et disent à Jésus : Renvoie la foule pour qu'ils aillent dans les villages les plus proches trouver de quoi manger. Cependant Jésus leur dit : Donnez-leur à manger vous-mêmes. Les disciples restent déconcertés et répondent : Nous n'avons que cinq pains et deux poissons, ce qui revient à dire : juste le nécessaire pour nous".

    "Jésus sait bien ce qu'il faut faire, mais il veut impliquer ses disciples, il veut les éduquer. L'attitude des disciples est humaine, cherchant la solution la plus réaliste qui ne crée pas trop de problèmes : renvoie la foule, chacun s'arrange comme il peut, du reste tu as déjà tant fait pour eux, tu as prêché, guéri des malades... L'attitude de Jésus est nettement différente et est dictée par son union avec le Père et par sa compassion pour les gens. La pitié qu'il manifeste montre qu'il ressent les problèmes de chacun de nous, nos faiblesses comme nos besoins. Devant ces cinq pains, Jésus pense : voilà la Providence ! De ce peu, Dieu peut donner le nécessaire à tous. Jésus a totalement confiance en son Père céleste, il sait que pour Lui tout est possible. C'est pourquoi il dit à ses disciples de faire asseoir les gens par groupe de cinquante, ce qui n'est pas un hasard, cela signifie qu'ils ne sont plus une foule mais une communauté nourrie par le Pain de Dieu. Ensuite, il prend ces pains et poissons, lève les yeux au ciel, demande la bénédiction, référence claire à l'Eucharistie, puis les partage et commence à les donner à ses disciples, et les disciples les distribuent... et les pains et poissons n'en finissent plus ! Voici le miracle : plus qu'une multiplication c'est un partage, animé par la foi et la prière. Tous mangèrent et il en resta. C'est le signe de Jésus, Pain de Dieu pour l'humanité... Les disciples virent, mais ne comprirent pas bien le message. Ils furent pris, comme la foule, par l'enthousiasme du succès. Encore une fois, ils suivirent la logique humaine et non celle de Dieu, celle du service, de l'amour, de la foi. La fête du Corps et du Sang du Christ nous demande de nous convertir à la foi de la Providence, de savoir partager le peu que nous sommes et que nous avons, et de ne jamais nous refermer sur nous-mêmes. Demandons à la Vierge Marie de nous aider à cette conversion, pour suivre vraiment, toujours plus, ce Jésus que nous adorons dans l'Eucharistie".

    Après l'Angélus, le Pape François a dit sa préoccupation face à la prolongation du conflit armé qui ensanglante depuis deux ans la Syrie, et frappe directement une population civile qui aspire à la paix dans la justice et le respect : Cette guerre civile "a de tragiques effets. Elle cause de nombreux morts et de grandes destructions, provoque une situation économique et environnementale désastreuse, auxquels s'ajoute la plaie des enlèvements de personnes. En déplorant tout cela, j'assure de ma prière et de ma solidarité toutes les victimes de rapt et leurs familles. J'en appelle à l'humanité des auteurs, afin qu'ils libèrent leurs otages". Puis il a salué les nombreux signes d'espérance qui se font jours à travers le monde, comme les progrès enregistrés en Amérique latine dans le domaine de la réconciliation et de la paix. Accompagnons-les par la prière, a-t-il recommandé. Il a enfin évoqué la Messe qu'il a célébrée ce matin pour des soldats italiens engagés dans des opérations de paix et des parents de collègues tués en mission, saluant leur sacrifice en tentant de favoriser la réconciliation et la paix "dans des pays où le sang de nombreux frères est répandu par la folie guerrière. Tout est perdu avec la guerre, tout est à gagner avec la paix ! Prions pour les morts, les blessés et leurs famille". Le Saint-Père, pour la première fois, a alors demandé à la foule de prier en silence, "dans le silence de nos coeurs" pour tous ceux qui tombent au cours de ces missions pacifiques.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 3.6.13)