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  • Méditation - Prière au Saint Esprit

    « Ah ! Verbe éternel, dites-moi, je Vous prie, qu'elle est la cause qui empêche le Saint-Esprit d'accomplir dans l'âme son œuvre tout entière ? Vous me dites que le premier empêchement est la malice ; un autre, la volonté personnelle de ceux qui veulent Vous servir, mais à leur façon. Nous voulons bien votre Esprit, mais de la manière qui nous plaît, et par là même, nous nous rendons incapables de Le recevoir. D'autres fois, cet empêchement est la tiédeur : il nous semble que nous Vous servons, alors que nous ne nous rendons pas compte que nous ne servons que nous-mêmes. Mais Vous, ô Seigneur, voulez être servi sans amour-propre, avec sincérité et humilité. Ainsi, votre Esprit ne se repose qu'en l'âme qui se trouve plongée dans l'humilité. Mais hélas ! Verbe très aimant, je voudrais savoir ce qu'il me faut faire contre ces empêchements, car à quoi me servirait-il de les avoir compris, si je n'en connaissais le remède ? Voici, le remède à la malice est l'intention droite et simple ; le remède à la volonté personnelle est de ne vouloir que ce que Vous voulez. Le remède à la tiédeur est l'ardeur de la charité qui, semblable au feu, descend dans les cœurs et brûle toute tiédeur. » (Ste Marie-Madeleine de Pazzi)

    « Venez, ô Esprit Saint, sanctifiez-moi ! Venez, ô Esprit de vérité, remplissez-moi ! Votre divine sagesse m'établira dans la vérité. Je me sens assoiffée de vérité et voudrais qu'elle règne dans mon esprit, mes paroles, mes affections, mes actions, évitant tout ce qui lui est opposé, non seulement le mensonge, mais aussi la dissimulation, les duplicités, les manques de sincérité avec moi-même.
    Venez, ô Esprit de paix, donnez-moi la paix ! Cette paix profonde qui dilate l'âme, la rend apte à vos opérations, qui calme et domine tout le sensible et même la partie supérieure de l'âme. Venez, ô Esprit de charité, embrasez-moi et faites que je sois tellement enflammée de votre amour que je puisse le répandre sur les âmes que je voudrais toutes porter vers Vous ! Oh ! transformez-moi en amour ; ainsi seulement je pourrai répondre pleinement à votre appel et être utile à l’Église. » (Sr Carmela du St-Esprit)

    P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine O.C.D., Intimité Divine - Méditations sur la vie intérieure pour tous les jours de l'année, Tome I (4e Dimanche après Pâques, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Alost (Belgique) - Librairie du Carmel, Paris, 5ème éd., 1963 (1ère éd. 1955).

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  • Méditation - La prière d'intercession

    « Une fois pour toutes Jésus-Christ s'est offert, une fois pour toutes il a rétabli le pont entre l'humanité et la divinité. En un sens sa mission d'intercesseur est achevée. Mais il est également vrai de dire qu'il veut se rendre présent à toute fraction du temps et de l'espace, afin de continuer sur terre, jusqu'à la consommation des siècles, sa fonction d'intercesseur. Et pour ce faire il compte sur nous, ses disciples. A nous, à notre tour, de rester sur la brèche, à nous de veiller. A nous de plaider, pour l'immense foule des hommes sans doute, mais d'abord et très particulièrement pour la portion de terrain, de temps, d'humanité où c'est notre mission, justement, d'incarner le Christ et de poursuivre son intercession.

    Plusieurs fois dans ma vie sacerdotale il m'a semblé que je surprenais la stratégie du Seigneur : pour s'obliger à ne pas se détourner de telle famille coupable, de tel petit village déchristianisé, il suscite en leur sein une âme de prière. Et il bénit ce lieu, ce groupe humain où il possède un enfant chéri : c'est un jeune infirme, une humble paysanne, un pauvre curé de campagne tout brûlant de prière...

    La prière de ces intercesseurs n'est autre que la prière du Christ lui-même, sinon elle ne serait rien, elle ne serait pas. Prière du Christ, suscitée en eux par l'Esprit du Christ. Cet Esprit, dont un des noms propres est Paraclet, ce qui signifie : avocat, défenseur, intercesseur. Et sans doute l'Esprit-Saint plaide pour ceux en qui il demeure, mais en même temps, en ceux-là et par ceux-là, il intercède pour l'humanité.

    Ce que tous ces intercesseurs, sous l'impulsion de l'Esprit, demandent en leur pauvre langage d'homme sur la terre, le Christ glorieux est à la droite du Père pour le traduire dans le ciel : Car il est vivant, le Seigneur ressuscité, et, nous disent saint Jean et saint Paul (I Jean 2, 1 ; Hébr. 7, 25) : « Il ne cesse d'intercéder pour nous. »

    Intercéder, c'est vraiment un des grands mots du vocabulaire de la prière ; c'est vraiment une très haute fonction : elle témoigne d'un grand amour de Dieu et d'un grand amour des hommes. »

    Henri Caffarel (1903-1996), Cahiers sur l'oraison n°37, Éditions du Feu Nouveau, Paris, mars 1961.

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  • Méditation : le Paraclet, vivant Amour

    « Mon Dieu, je Vous adore comme la troisième Personne de la Bienheureuse Trinité, sous le nom d'Amour, qui Vous désigne. Vous êtes le vivant amour dont s'aiment le Père et le Fils, et Vous êtes l'auteur de l'amour surnaturel dans nos cœurs - Fons vivus, ignis, caritas. Vous êtes descendu du ciel sous la forme d'un feu au jour de la Pentecôte ; et toujours comme un feu, Vous brûlez dans nos cœurs les scories de la vanité et du péché, et Vous y allumez la pure flamme de la dévotion et des saintes affections. C'est Vous qui unissez le ciel et la terre en nous montrant la gloire et la beauté de la nature divine et en nous faisant aimer ce qui est en soi-même si transportant et plein d'attraits. Je Vous adore, ô feu éternel et incréé, par lequel vivent nos âmes, par lequel elles sont rendues dignes du ciel.
    [...]
    Mon très saint Seigneur et Sanctificateur, tout bien qui existe en moi est à Vous. Sans Vous, je serais pire et pire encore avec les années et je tendrais à devenir un démon. Si je diffère du monde en quelque manière, c'est parce que Vous m'avez choisi et tiré du monde et que Vous avez allumé l'amour de Dieu dans mon cœur. Si je diffère de vos saints, c'est parce que je ne demande pas assez ardemment votre grâce, ni une grâce assez grande et parce que je ne profite pas diligemment de celle que Vous m'avez donnée. Augmentez en moi cette grâce de l'amour, malgré toute mon indignité.
    Elle est plus précieuse que tout au monde. Je l'accepte en place de tout ce que le monde peut me donner. Oh ! donnez-la-moi ! elle est ma vie ! »

    Bx John Henry Newman (1801-1890), Méditations et Prières, Trad. Marie-Agnès Pératé, Lecoffre-Gabalda, Paris, 1934

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  • Méditation - Prière à l'Esprit-Saint

    « Ô Toi, qui procèdes du Père et du Fils, divin Paraclet, par ta flamme féconde viens rendre éloquent notre organe, et embraser nos cœurs de tes feux.

    Amour du Père et du Fils, l'égal des deux et leur semblable en essence, tu remplis tout, tu donnes la vie à tout ; dans ton repos, tu conduis les astres, tu règles le mouvement des cieux.

    Lumière éblouissante et chérie, tu dissipes nos ténèbres intérieures ; ceux qui sont purs, tu les rends plus purs encore ; c'est toi qui fais disparaître le péché et la rouille qu'il apporte avec lui.

    Tu manifestes la vérité, tu montres la voie de la paix et celle de la justice ; tu fuis les cœurs pervers, et tu combles des trésors de ta science ceux qui sont droits.

    Si tu enseignes, rien ne demeure obscur ; si tu es présent à l'âme, rien ne reste impur en elle ; tu lui apportes la joie et l'allégresse, et la conscience que tu as purifiée goûte enfin le bonheur. [...]

    Secours des opprimés, consolation des malheureux, refuge des pauvres, donne-nous de mépriser les objets terrestres ; entraîne notre désir à l'amour des choses célestes.

    Tu consoles et tu affermis les cœurs humbles ; tu les habites et tu les aimes ; expulse tout mal, efface toute souillure, rétablis la concorde entre ceux qui sont divisés, et apporte-nous ton secours.

    Tu visitas un jour les disciples timides ; par toi ils furent instruits et fortifiés ; daigne nous visiter aussi et répandre ta consolation sur nous et sur le peuple fidèle. [...]

    [...] Viens donc à nous, auguste Consolateur ! gouverne nos langues, apaise nos cœurs : ni fiel ni venin n'est compatible avec ta présence. Sans ta grâce, il n'est ni délice, ni salut, ni sérénité, ni douceur, ni plénitude. [...] »

    Adam de Saint-Victor (XIIe siècle), Séquences, In "L'année liturgique" de Dom Guéranger, Tours, Mame et Fils, 1920, Tome III.

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  • Méditation - Prière pour demander les grâces de l'Esprit-Saint

    « Ô Esprit-Saint, divin Paraclet, Père des pauvres, Consolateur des affligés, Sanctificateur des âmes, me voici prosterné en votre présence, je vous adore avec la plus profonde soumission, et je répète mille fois avec les séraphins qui se tiennent devant votre trône : Saint ! Saint ! Saint !

    Je crois fermement que vous êtes éternel, consubstantiel au Père et au Fils. J'espère que, par votre bonté, vous sanctifierez et sauverez mon âme. Je vous aime, ô Dieu d'amour ! Je vous aime plus que toutes les choses de ce monde ; je vous aime de toutes mes affections, parce que vous êtes une bonté infinie qui mérite seule tous les amours. Et puisque, insensible à toutes vos inspirations saintes, j'ai eu l'ingratitude de vous offenser par tant de péchés, je vous en demande mille pardons et je regrette souverainement de vous avoir déplu, ô Bien suprême ! Je vous offre mon cœur, tout froid qu'il est, et je vous supplie d'y faire entrer un rayon de votre lumière et une étincelle de votre feu, pour fondre la glace si dure de mes iniquités.

    Vous qui avez rempli d'immenses grâces l'âme de Marie et enflammé d'un saint zèle les cœurs des apôtres, daignez aussi embraser mon cœur de votre amour. Vous êtes un esprit divin, fortifiez-moi contre les mauvais esprits ; Vous êtes un feu, allumez en moi le feu de votre amour ; Vous êtes une lumière, éclairez-moi en me faisant connaître les choses éternelles ; Vous êtes une colombe, donnez-moi des mœurs pures ; Vous êtes un souffle plein de douceur, dissipez les orages que soulèvent en moi les passions ; Vous êtes une langue, enseignez-moi la manière de Vous louer sans cesse ; Vous êtes une nuée, couvrez-moi de l'ombre de votre protection ; enfin, Vous êtes l'Auteur de tous les dons célestes : Ah ! je vous en conjure, vivifiez-moi par la grâce, sanctifiez-moi par votre charité, gouvernez-moi par votre sagesse, adoptez-moi pour votre enfant par votre bonté, et sauvez-moi par votre infinie miséricorde, afin que je ne cesse jamais de vous bénir, de vous louer, et de vous aimer, d'abord sur la terre pendant ma vie, et ensuite dans le ciel durant toute l'éternité. »

    St Alphonse de Liguori (1696-1787), In "Œuvres ascétiques", P. Dujardin, Paris, Casterman, 1886, vol. VI.

    Autres textes et prières sur notre site : Les plus belles pages sur le Saint-Esprit.

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  • 27 mai : Méditation - Prière

    « Ô Esprit-Saint, divin Paraclet, Père des pauvres, Consolateur des affligés, Sanctificateur des âmes, me voici prosterné en votre présence, je vous adore avec la plus profonde soumission, et je répète mille fois avec les séraphins qui se tiennent devant votre trône : Saint ! Saint ! Saint !

    Je crois fermement que vous êtes éternel, consubstantiel au Père et au Fils. J'espère que, par votre bonté, vous sanctifierez et sauverez mon âme. Je vous aime, ô Dieu d'amour ! Je vous aime plus que toutes les choses de ce monde ; je vous aime de toutes mes affections, parce que vous êtes une bonté infinie qui mérite seule tous les amours. Et puisque, insensible à toutes vos inspirations saintes, j'ai eu l'ingratitude de vous offenser par tant de péchés, je vous en demande mille pardons et je regrette souverainement de vous avoir déplu, ô Bien suprême ! Je vous offre mon coeur, tout froid qu'il est, et je vous supplie d'y faire entrer un rayon de votre lumière et une étincelle de votre feu, pour fondre la glace si dure de mes iniquités.

    Vous qui avez rempli d'immenses grâces l'âme de Marie et enflammé d'un saint zèle les coeurs des apôtres, daignez aussi embraser mon coeur de votre amour. Vous êtes un esprit divin, fortifiez-moi contre les mauvais esprits ; Vous êtes un feu, allumez en moi le feu de votre amour ; Vous êtes une lumière, éclairez-moi en me faisant connaître les choses éternelles ; Vous êtes une colombe, donnez-moi des moeurs pures ; Vous êtes un souffle plein de douceur, dissipez les orages que soulèvent en moi les passions ; Vous êtes une langue, enseignez-moi la manière de Vous louer sans cesse ; Vous êtes une nuée, couvrez-moi de l'ombre de votre protection ; enfin, Vous êtes l'Auteur de tous les dons célestes : Ah ! je vous en conjure, vivifiez-moi par la grâce, sanctifiez-moi par votre charité, gouvernez-moi par votre sagesse, adoptez-moi pour votre enfant par votre bonté, et sauvez-moi par votre infinie miséricorde, afin que je ne cesse jamais de vous bénir, de vous louer, et de vous aimer, d'abord sur la terre pendant ma vie, et ensuite dans le ciel durant toute l'éternité. »

    Saint Alphonse de Liguori (1696-1787), Prière pour demander les grâces de l'Esprit-Saint, In Oeuvres ascétiques, P. Dujardin, Paris, Casterman, 1886, vol. VI.

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  • 27 mai : Solennité de la Pentecôte

    De même qu'au calendrier traditionnel :

    Dimanche de la Pentecôte