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paraguay

  • "El Niño" au Paraguay : 37.000 personnes évacuées

    Asunción – Les eaux du fleuve Paraguay dépassent actuellement le niveau maximum des 7 m en direction de la capitale, Asunción, ce qui a contraint environ 37.000 personnes à abandonner leurs domiciles. Selon le Secrétariat pour l’Urgence Nationale (SEN), les villages les plus touchés sont les plus pauvres de la capitale, où vivent environ un quart de la population de la ville, estimée à plus de 513.000 habitants. Parmi les victimes, environ 21.000 évacués ont été causés par la montée des eaux enregistrée depuis la semaine dernière alors que les autres sont des personnes vivant encore depuis les inondations de 2014 dans des abris mis à leur disposition par le gouvernement local. Le SEN continue chaque jour à aider et à assister des personnes en cherchant à les diriger vers les 50 refuges situés dans différents points de la capitale paraguayenne, certains dans des casernes de l’armée. En outre, ont été mis à disposition des matériaux en contreplaqué en vue de la reconstruction de petites maisons en bois dans des lieux ou espaces publics afin de permettre à la population de fuir les eaux du fleuve qui continue à déborder. Le gouvernement n’exclut pas que le niveau du fleuve continue à monter et que le nombre des évacués puisse augmenter dans les prochains jours. La crue actuelle est due aux fortes pluies provoquées par le phénomène connu sous le nom d’El Niño. (AP)

    Source : Agence Fides (14/12/2015).

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Départ en avion pour Rome

    19h00 - Départ en avion pour Rome (01h00 heure française)

    Arrivée à l'Aéroport de Rome/Ciampino prévue Lundi 13 juillet à 13h45

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    Après un voyage dense de huit jours, trois pays visités et 22 discours prononcés, le Pape François s'est envolé dimanche soir d'Asunción, la capitale du Paraguay, direction Rome. Après l'Équateur et la Bolivie, le Paraguay était le dernier pays prévu dans ce neuvième voyage apostolique du Souverain Pontife. Le voyage retour durera 13 heures, le Saint-Père est attendu dans la capitale italienne lundi, en début d'après-midi.

    Au cours des 10.000 kilomètres de vol, l'Airbus A330 papal passera au-dessus de la Bolivie, le Brésil, le Cap Vert, le Maroc et l'Espagne. À chaque pays survolé, comme il est de coutume, le Pape enverra un télégramme aux autorités locales.

    Vous pouvez retrouver tous les articles consacrés par Radio Vatican au voyage du Pape François en Amérique Latine en cliquant ici.

    Et tous les textes originaux de ses interventions diffusés par le Saint-Siège ici.

    Enfin près de 180 photographies sont également disponibles en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Rencontre avec les jeunes

    Dimanche 12 juillet 2015 - Paraguay

    17h00 - Rencontre avec les jeunes sur le bord du fleuve « Costanera » (23h00 heure française)

    Dernier événement au programme du voyage du Pape François en Amérique Latine : il a rencontré 70.000 jeunes Paraguayens à Costanera, une plage d'Asunción donnant sur la baie que forme le fleuve Paraguay dans la capitale.

    Accueilli dans une ambiance festive et débordante d'enthousiasme, le Pape a écouté deux témoignages très émouvants. D'abord celui de Liz, étudiante infirmière de 25 ans, qui doit prendre quotidiennement soin de sa mère atteinte de la maladie d'Alzheimer, et de sa grand-mère, elle aussi malade et alitée. Malgré cette configuration familiale compliquée, elle trouve réconfort auprès de ses amis et d'adultes qu'elle prend en exemple. L'autre témoignage était celui de Manuel, jeune de 18 ans vivant à la campagne. Enfant, ses parents se sont trouvés dans l'obligation de le placer dans une famille vivant à Asunción faute de ressources économiques suffisantes. Obligé de travailler, Manuel fut exploité, maltraité et tomba dans l'addiction. Une fois revenu à la campagne, sa mère mourut rapidement, le laissant seul. Mais grâce à la pastorale de la jeunesse, il a repris confiance et a commencé des études pour trouver un travail.

    Au moment de s'adresser à la foule, le Pape s'est appuyé sur ces deux témoignages, improvisant un discours. Avoir un cœur libre, être solidaire et lutter pour l'espérance sont les trois enseignements que le Pape a voulu laisser aux jeunes. En guise d'introduction, il leur a demandé de répéter avec lui une prière collective : « Seigneur Jésus, libère mon cœur, que je ne sois pas esclave de tous les pièges du monde, de la commodité, de la tromperie, de la bonne vie, des vices, d'une fausse liberté qui est de faire ce que je veux à chaque instant ».

    Aller à contre-courant

    « La liberté est un don de Dieu, mais il faut savoir la recevoir. Dans le monde, il y a tant de liens qui nous enchaînent le cœur, a déploré le Saint-Père. Liz nous a montré qu'il ne faut pas être comme Ponce Pilate et se laver les mains. Elle a brûlé sa vie jusqu'à ses 25 ans pour servir sa mère et sa grand-mère, a souligné le Saint-Père. Mais elle n'était pas seule, elle avait ses amis. Cette solidarité a été un havre de paix pour son cœur fatigué ». Manuel, lui, « n'a pas été gâté par la vie. Exploité, maltraité et seul, au lieu de se venger de la vie, il est allé de l'avant et a travaillé ». Mais les deux jeunes ont témoigné de la force qu'ils ont trouvée en Jésus pour continuer à avancer et ne pas se laisser emporter par les difficultés.

    Devant de tels exemples, le Pape a surtout appelé les jeunes à agir : « la mission des jeunes, c'est de connaître Jésus, qui ouvre les portes à l'espérance et nous fortifie. Cela implique des sacrifices et de suivre le plan de Dieu, d'aller à contre-courant. On ne veut pas de jeunes qui se fatiguent vite et avec le visage triste. (...) Mettez le bazar ! Mettez le bazar et organisez-le bien ! » a lancé le Pape dans une ambiance survoltée, conseillant aussi aux jeunes de méditer les Béatitudes (chapitre 5 de l'Évangile selon Saint Matthieu).

    Le Pape est ensuite monté dans sa papamobile pour un bain de foule, avant de prendre la direction, toujours dans le véhicule, de l'aéroport international d'Asunción, pour prendre son avion de retour, direction Rome.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Messe à Asuncion

    Dimanche 12 juillet 2015 - Paraguay

    10h00 - Messe au Parc Nu Guazú d'Asuncion (16h00 heure française)

    Pour la cinquième et dernière Messe de son voyage en Amérique Latine, le Pape a célébré l’office ce dimanche à Ñu Guazú, à une dizaine de kilomètres d’Asunción, dans un vaste champ situé à l’intérieur d’une base militaire. Un million et demi de fidèles étaient attendus. L’autel, haut de quarante mètres, avait été réalisé selon la tradition de la Semaine Sainte à Tañarandy, petit village à côté de la ville San Ignacio Guasu, et ancienne « Réduction » jésuite (mission d’évangélisation à l’époque de la colonisation au Paraguay). L’autel était constitué de 50 000 épis de maïs et 150 000 fruits de coco, en écho à l’appel à la conversion écologique de la récente encyclique du Pape François Laudato Si’.

    Dans son homélie, le Saint-Père a voulu s’arrêter sur une parole essentielle de l’Évangile et « centrale dans la spiritualité chrétienne » selon lui : l’hospitalité. C’est ce que Jésus, « en bon maître, pédagogue », apprend à ses disciples quand il leur dit « restez là où on vous accueillera ». Pour le Pape, « le chrétien est celui qui a appris à recevoir, à accueillir ».

    « Le chemin du chrétien est de transformer le cœur, a poursuivi le Saint-Père, apprendre à vivre d’une autre manière, avec une autre loi, sous une autre norme. C’est passer de la logique de l’égoïsme, de la fermeture, de l’affrontement, de la division, de la supériorité, à la logique de la vie, de la gratuité, de l’amour. De la logique de la domination, de l’oppression, de la manipulation, à la logique de l’accueil, du recevoir, de la sollicitude » a-t-il énuméré.

    Le don et la fraternité contre la solitude

    « L’Église est la maison de l’hospitalité » a-t-il dit. Il faut « accueillir comme la terre qui ne domine pas la semence, mais la reçoit, la nourrit et la fait germer ». La tâche de l’évangélisation n’est donc pas une « stratégie » ou une « tactique » à mettre en place, car  le Seigneur nous le dit « très clairement » dans l’Évangile, « on ne convainc pas avec les argumentations, les stratégies, les tactiques, mais en apprenant à accueillir » a souligné le Saint-Père.

    Cet accueil est le seul capable de briser « le silence de la solitude », ce « mal qui, peu à peu, se fait un nid dans notre cœur et "mange" notre vitalité ». Apprendre la « fraternité accueillante » est ainsi la caractéristique de l’Église et « le meilleur témoignage que Dieu est Père ». Cet « horizon nouveau » que Dieu nous montre, c’est « le chemin de la fraternité, du don ».

    Faire de « nos paroisses, nos communautés, nos chapelles » de vrais « centres de rencontres entre nous et Dieu, avec les portes ouvertes » est l’enjeu qui attend toute l’Église. « Une chose est certaine, a affirmé le Pape François, nous ne pouvons obliger personne à nous recevoir, à nous héberger ; cela fait partie de notre pauvreté et de notre liberté. Mais il est aussi certain que personne ne peut nous obliger à ne pas être accueillants, hospitaliers envers la vie de notre peuple. Personne ne peut nous demander de ne pas accueillir et embrasser la vie de nos frères, surtout de ceux qui ont perdu l’espérance et le goût de vivre » a-t-il conclu.

    Le modèle de Marie

    À la fin de la Messe, le Pape a récité la prière de l'Angélus, en répétant l'exemple à suivre donné par la Vierge Marie. « Comme dans beaucoup d’autres pays d’Amérique Latine, la foi des Paraguayens est imprégnée d’amour pour la Vierge Marie. (...) Ne cessez pas d’invoquer Marie et de lui faire confiance ; elle est Mère de miséricorde pour tous ses enfants sans distinction » a recommandé le Saint-Père. « Avec l'aide de Marie, que l'Église soit la maison de tous, une maison qui sache accueillir, une Mère pour tous les peuples » a-t-il souhaité, en réponse à son homélie prononcée quelques minutes plus tôt : « l’Église est Mère, comme Marie. En elle nous avons un modèle. Accueillir, comme Marie qui n’a pas dominé ni ne s’est appropriée la Parole de Dieu, mais, au contraire, l’a accueillie, l’a portée dans son sein et l’a donnée » avait-il dit.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français à venir sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Visite à la population pauvre d'Asuncion

    Dimanche 12 juillet 2015 - Paraguay

    08h15 - Visite à la population du quartier Bañado Norte d'Asuncion, Chapelle de San Juan Bautista (14h15 heure française)

    Pour la dernière journée de son voyage apostolique en Amérique Latine, consacré en grande partie aux déshérités, le Pape François a voulu commencer par une périphérie : le Bañado Norte d’Asunción, la capitale du Paraguay ; un bidonville très pauvre et marécageux, situé près de la grande décharge d’Asunción, régulièrement sinistré par les crues du fleuve Paraguay tout proche.

    Plus de 20.000 familles, pour un total de quelque 100.000 personnes, y vivent dans des conditions épouvantables. La plupart sont des paysans ou des Indiens, chassés des terres qu’ils cultivaient. Ils sont venus grossir les rangs des laissés-pour-compte de l’urbanisation. La majorité de ces pauvres sont là depuis au moins 30 ans. Ils ont construit leur logement avec leurs façades de planches ou de briques nues. Leurs enfants courent au milieu des chiens errants sur les chemins de terre battue. Les habitants vivent principalement de la fouille dans les ordures et du recyclage. Certains se nourrissent des déchets de l’industrie de la viande. Les femmes sont victimes de violence, les jeunes n’ont aucun avenir, les malades n’ont pas les moyens de se soigner.

    Le curé de la paroisse est un jésuite, le père Ireneo Valdez. La Compagnie de Jésus mise notamment sur l’éducation et l’animation des enfants pour qu’ils ne soient pas livrés à eux-mêmes dans la rue.

    Le Pape est surtout venu écouter

    Le Saint-Père, qui se dépense sans compter, a été accueilli par des scènes de liesse, à son arrivée ; comme il avait l’habitude de le faire à Buenos Aires, il s’est mêlé à la foule, il est entré dans une maison, il a serré des mains, s’arrêtant pour échanger quelques mots avec une personne âgée, ou pour caresser les enfants.

    Le Pape François était venu rencontrer la population mais surtout l’écouter. Et sa présence a offert une tribune à l’indignation, aux frustrations, et aux exigences des habitants. Ceux qui ont pris la parole, représentants d’organisations sociales ou ecclésiales, ont réclamé avec passion plus de justice, le respect de leur dignité, la recherche d'une solution inclusive. Sous les ovations, une femme a dénoncé ouvertement les autorités politiques : « l’État ne fait rien pour nous, il ne nous voit pas d’un bon œil, il met au point des projets sans nous consulter. Ils veulent nous déplacer car ce lieu commence à susciter des convoitises ». La population du Bañado Norte en a assez d’être manipulée par des politiques menteurs et sans scrupules. Une intervenante s’est également adressée à l’Église, souhaitant que les pasteurs s’engagent aux côtés de leur peuple.

    Dans son discours, le Pape François a lancé un appel à la solidarité, « un devoir pour les chrétiens car une foi sans solidarité est une foi faible, malade ou morte » ; elle n’est pas la foi de Jésus-Christ. « Je ne pouvais pas, a-t-il dit, ne pas venir écouter vos histoires et tout ce que vous avez réalisé pour être ici, toutes les luttes que vous avez menées pour avoir une vie digne, un toit ». Le Souverain Pontife a évoqué Joseph et Marie à Bethléem. Ils avaient dû quitter leur terre, leurs proches, leurs amis. Ils étaient seuls, dans une terre étrangère. À l’improviste, après la naissance de Jésus, commencèrent à apparaître des bergers. Des personnes, comme eux, qui avaient dû abandonner leur propre réalité pour trouver de meilleures opportunités familiales. C’est ce qui arrive quand Jésus apparaît dans notre vie.

    La foi nous rend proches, nous fait proches de la vie des autres. La foi suscite notre engagement, notre solidarité. « C’est une vertu humaine et chrétienne que vous possédez, a relevé le Pape François, mais que beaucoup doivent apprendre. Une foi qui ne devient pas solidarité est une foi morte ou mensongère. C’est une foi sans le Christ, une foi sans Dieu, une foi sans frères. La foi que Jésus suscite est une foi qui a la capacité de rêver l’avenir, de lutter pour lui dans le présent ». Et le Souverain Pontife a exhorté la population du Bañado Norte à ne pas se diviser car elle serait vaincue. Enfin, il a prié pour qu’il y ait des bergers, prêtres et évêques, capables d’accompagner, de soutenir et de stimuler la vie de ces familles.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français à venir sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Programme du Dimanche 12 juillet

    Dimanche 12 juillet 2015 - Paraguay

    08h15 Visite à la population du quartier Bañado Norte d'Asuncion, Chapelle de San Juan Bautista (14h15 heure française)
    [Vidéo KTO - Discours]
    10h00 Messe au Parc Nu Guazú d'Asuncion (16h00 heure française)
    [Vidéo KTO - Homélie]
    + Angélus
    [Paroles]
    13h00 Rencontre avec les évêques du Paraguay au Centre culturel de la Nonciature apostolique
    13h30 Déjeuner avec les évêques du Paraguay et la suite papale
    17h00 Rencontre avec les jeunes sur le bord du fleuve « Costanera » (23h00 heure française)
    [Vidéo KTO - Discours]
    19h00 Départ en avion pour Rome (Arrivée à l'Aéroport de Rome/Ciampino Lundi 13 juillet à 13h45)

    Fuseau horaire
    La Paz/Santa Cruz/Asunción : -4h UTC

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Vêpres avec les évêques, les prêtres

    Samedi 11 juillet 2015 - Paraguay

    18h15 - Vêpres avec les évêques, les prêtres, les diacres, religieux, religieuses, séminaristes et mouvements catholiques en la Cathédrale métropolitaine d'Asuncion (00h15 heure française)

    Samedi, en fin de journée, le Pape a célébré les Vêpres dans la Cathédrale d'Asunción, capitale du Paraguay, devant près d'un millier de membres du clergé paraguayen : prêtres, religieuses, religieux, séminaristes et laïcs engagés dans les mouvements catholiques. Dans son intervention, le Pape a insisté sur l'importance de la prière : « la prière nous donne impulsion pour agir ou nous examiner, [elle est] reflet de l’amour que nous ressentons pour Dieu, pour les autres, pour le monde créé » et « chacun de nous dans notre prière, nous voulons progressivement ressembler à Jésus » a-t-il dit. « La beauté de la communauté ecclésiale naît de l’adhésion de chacun de ses membres à la personne de Jésus, formant un "ensemble vocationnel" dans la richesse de la variété harmonique ».

    Pour autant, « nous avons tous des limites, et personne ne peut reproduire Jésus-Christ dans sa totalité », a précisé le Saint-Père, mais il existe des caractéristiques « communes et inaliénables à chaque vocation » : « celui qui est appelé par Dieu ne se vante pas, ne va pas à la recherche de reconnaissances ni d’applaudissements éphémères, ne croit pas avoir monté en grade et ne traite pas les autres comme s’il était sur un piédestal ». Outre l'humilité, se conformer à la vie du Christ demande également de l'obéissance : Jésus a atteint la perfection « quand il a appris, souffrant, ce que signifiait obéir ; et cela fait aussi partie de notre appel » a-t-il relevé.

    Le Pape a donc exhorté chacun à s'engager « dans cette collaboration ecclésiale, (...) en coopérant avec toute votre disponibilité au bien commun. Si la division entre nous provoque la stérilité, il n’y a pas de doute que de la communion et de l’harmonie naît la fécondité, parce qu’elles sont profondément consonantes avec l’Esprit Saint ». Cet appel à l'unité, maintes fois répété lors de son voyage en Amérique Latine, est la meilleure voie pour atteindre le rêve « d'une Église qui reflète et répète l’harmonie des voix et du chant dans la vie quotidienne ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français à venir sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Rencontre avec les représentants de la société civile

    Samedi 11 juillet 2015 - Paraguay

    16h30 - Rencontre avec les représentants de la société civile au stade Leon Condou de l'école San José (22h30 heure française)

    « Aimez votre Patrie, vos concitoyens et, surtout aimez les plus pauvres ». Comme en Équateur, le Pape a rencontré des représentants de la société civile lors de son étape paraguayenne ce samedi après-midi. 3800 personnes étaient réunies dans la halle sportive León Condou, d'une école tenue par des prêtres du Sacré-Cœur de Betharram, à Asunción. Heureux de constater que « le Paraguay n'est pas mort », le Pape a comparé la société du pays à « une grande symphonie, chaque association avec sa particularité et sa propre richesse, mais cherchant l'harmonie finale. C'est cela qui compte ». Interrogé par plusieurs membres de ces associations civiles, dont certains ont posé directement leur question en guarani, une langue indigène, le Pape François a pris le temps de leur répondre dans son discours.

    La première question a été posée par un jeune Paraguayen, sur les moyens à mettre en œuvre pour parvenir à une société plus juste et plus digne, pour tous. Le Pape lui a répondu que la jeunesse, cette « grande richesse » du Paraguay, ne doit pas avoir peur de s'engager dans « la lutte pour un pays plus fraternel. C'est la vocation de la jeunesse. Comme il est bon que vous les jeunes, vous voyiez que bonheur et plaisir ne sont pas synonymes, mais que le bonheur exige l'engagement et le dévouement, a lancé le Saint-Père, n’ayez pas peur de donner le meilleur de vous-mêmes. Mais ne le faites pas seuls ».

    Cette construction d'une société meilleure passe également par le dialogue, thème d'une deuxième question. « Pour qu'il y a ait dialogue, il faut une base fondamentale : l'identité, "la patrie d'abord". Le dialogue présuppose, exige de nous la culture de la rencontre. Une rencontre qui sache reconnaître que la diversité n’est pas seulement bonne, mais qu’elle est nécessaire » a insisté le Pape. Si les conflits dans ce dialogue sont inévitables, il faut les assumer pour mieux les dépasser par l'unité. Le dialogue doit être mené de façon honnête - « dialoguer n'est pas négocier » a-t-il dit - sans préjugés et surtout avec un engagement sincère. Le Pape François a ainsi mis en garde contre le « danger du nominalisme » et « les grands discours grandiloquents, théâtraux ». « Les paroles seules ne sont pas utiles, a-t-il martelé, engagez-vous ! ».

    Changer son regard sur les plus pauvres

    Mais la clé d'une société plus juste et plus inclusive passe d'abord par un changement dans le regard posé sur les plus pauvres. « Un élément fondamental pour promouvoir les pauvres réside dans la manière dont nous les voyons a affirmé le Pape. Un regard idéologique, qui finit par les utiliser au service d'autres intérêts politiques ou personnels ne sert pas. Pour chercher effectivement leur bien, la première chose est d'avoir une vraie préoccupation pour leur personne, de les valoriser dans ce qu’ils ont de bon eux-mêmes. Mais une évaluation réelle exige d’être disposé à apprendre d’eux. Les pauvres ont beaucoup à nous enseigner en humanité, en bonté, en sacrifice. ». Et gare aux idéologies qui, comme l'a montré le XXe siècle, « ont toujours mal fini. Les idéologies pensent pour le peuple et ne le laissent pas penser ». « Il faut respecter le pauvre, le regarder dans les yeux lorsqu'on lui donne une pièce a-t-il conseillé. Il ne faut pas utiliser le pauvre comme un objet pour laver nos fautes ».

    Ce nouveau regard sur les pauvres est un pas vers une économie à visage humain pour le Saint-Père : « non à l'économie sans visage ! a-t-il condamné. Dans l'économie, dans l'entreprise, en politique, la priorité est la personne et l'environnement où elle vit ». Le Pape François a enfin dénoncé le chantage et la corruption, véritable « gangrène » d'un pays, un « problème universel ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français à venir sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Messe au Sanctuaire de Caacupé

    Samedi 11 juillet 2015 - Paraguay

    10h30 - Messe sur le parvis du Sanctuaire marial de Caacupé (16h30 heure française)

    Le sanctuaire marial de Caacupé, à une cinquantaine de kilomètres d’Asunción, est considéré comme le centre spirituel du Paraguay. C’est au pied de la basilique de Notre-Dame-des Miracles qui le domine, que le Pape François a célébré la Messe, devant des dizaines de milliers de fidèles. Une célébration dédiée à la Vierge Marie, dont l’exemple doit servir d’inspiration, selon ce qu’a développé le Saint-Père dans son homélie.

    « Marie est la Mère du "oui" » a-t-il dit. « Oui au rêve de Dieu, oui au projet de Dieu, oui à la volonté de Dieu. Un "oui" qui, comme nous le savons, ne fut en rien facile à vivre » a relevé le Pape, faisant référence aux épisodes difficiles que Marie a dû traverser, comme la naissance de Jésus dans une étable, la fuite forcée en Egypte et la mort de Jésus sur la croix. Pourtant, même dans ces moments éprouvants, elle a su garder la foi et l’espérance. Ces expériences douloureuses font que Marie peut nous comprendre quand nous lui confions nos propres souffrances : « nous voyons sa vie, et nous nous sentons compris, entendus. (…)  Nous pouvons nous identifier à beaucoup de situations de sa vie. Lui raconter nos réalités parce qu’elle les comprend ».

    Même si Marie n’a pas compris l’annonce de l’Ange Gabriel, elle a su dire oui car elle avait compris que cela venait de Dieu. Or, « sa vie témoigne que Dieu ne déçoit pas, n’abandonne pas son peuple, même s’il y a des moments ou des situations où il semble absent ». Nous pouvons donc nous confier à elle en toute confiance a-t-il dit. Marie a toujours été et est toujours à coté de ses enfants, a répété le Pape, « toujours par une présence discrète et silencieuse. Dans le regard d’une statue, d’une image ou d’une médaille. Sous le signe d’un rosaire, nous savons que nous ne sommes pas seuls » a-t-il ajouté.

    Cette force de la foi malgré les épreuves, les femmes paraguayennes l’ont démontré par le passé et continuent à le faire. Comme il l’avait fait à son arrivée à Asunción, vendredi soir, le Pape François a rendu un hommage appuyé au rôle joué par les femmes et les mères paraguayennes, après la guerre de la Triple alliance qui opposa le pays au Brésil, à l’Argentine et à l’Uruguay. « Quand tout semblait s’écrouler, vous avez continué à croire, leur a-t-il lancé, sous les applaudissements. Avec grand courage et abnégation, vous avez su relever un pays détruit, effondré, submergé par la guerre. Vous avez la mémoire, le patrimoine génétique de celles qui ont reconstruit la vie, la foi, la dignité de votre peuple. Comme Marie, vous avez vécu des situations très mais très difficiles, qui selon une logique commune seraient contraires à toute foi ». Cette confiance en Dieu a permis de « ne pas laisser cette terre dans le chaos. Que Dieu bénisse cette ténacité, que Dieu bénisse et conforte votre foi, que Dieu bénisse la femme paraguayenne, la plus glorieuse d’Amérique » s’est-il exclamé.

    Ce sanctuaire de Caacupé « est une part vitale du peuple paraguayen » pour le Pape. Cet endroit où l’on se sent « à la maison », est « un appel à de pas perdre la mémoire, les racines, les nombreux témoignages que vous avez reçus du peuple croyant et que vous avez rendus pour ses causes. (…) Soyez, vous, les porteurs de cette foi, de cette vie, de cette espérance. Soyez, vous, les artisans de cet aujourd’hui et du demain paraguayens » a conclu le Saint-Père. À la fin de la Messe, il a renouvelé le vœu de confier le Paraguay sous la bénédiction de l’Immaculée Conception, comme l’avait fait St Jean-Paul II en 1988.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français à venir sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Visite à l'hôpital général pédiatrique

    Vendredi 10 juillet 2015 - Paraguay

    08h30 - Visite à l'hôpital général pédiatrique « Niños de Acosta Nu » (14h30 heure française)

    C’est aux plus petits que le Pape François a réservé son premier rendez-vous ce samedi matin, quelques heures après son arrivée au Paraguay. Le Saint-Père s’est rendu à l’hôpital pédiatrique d’Asunción « Niños de Acosta Nú », qui dispose notamment d’un service de réanimation et d’une unité d’oncologie. A sa demande, la rencontre a été entourée de la plus grande discrétion. Les caméras des télévisions n’ont pas été autorisées à filmer ses échanges avec les enfants hospitalisés et leurs familles. Visiblement très ému à sa sortie de l'établissement, entouré d’un groupe d’enfants, le Pape François a préféré ne pas lire le discours prévu et improviser quelques mots de réconfort et d’encouragement. Il a même plaisanté, faisant rire l’assemblée, qui l’acclamait avec un enthousiasme débordant.

    Dans le texte prévu pour cette occasion et remis aux participants de la rencontre, le Souverain Pontife rappelle une célèbre et rare colère de Jésus, lorsque ses disciples voulurent empêcher des enfants de s’approcher de lui. Jésus fut indigné et leur dit : « Laissez venir à moi les petits enfants ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent ». Les enfants sont parmi les privilégiés de Jésus, explique le Pape François. Ce n’est pas qu’il n’aime pas les grands, mais il se sentait heureux quand il pouvait être avec eux. Il appréciait beaucoup leur amitié et leur compagnie. Il les citait en exemple. Aujourd’hui il nous dirait la même chose.

    Le Souverain Pontife invite donc les adultes à imiter la confiance, la joie, la tendresse des enfants, leur capacité de lutte, leur courage, leur incomparable capacité de résistance. « Je sais qu’il n’est pas du tout facile d’être ici, écrit-il. Il y a des moments de grande douleur, d’incertitude. Il y a des moments de forte angoisse qui accablent le cœur et il y a des moments de grande joie. Les deux sentiments cohabitent, ils sont en nous. Mais il n’y a pas de meilleur remède que la tendresse et la proximité ». Les familles des petits malades doivent s’entraider, se soutenir mutuellement.

    Au Paraguay, les enfants travailleurs sont nombreux, certains vivent dans la rue et sont exposés à de multiples dangers. Les plus défavorisés ne sont pas scolarisés et n’ont pas accès aux soins de santé nécessaires à leur bon développement. La pauvreté extrême, principalement dans les zones urbaines, la violence domestique, l’éclatement des familles atteignent des niveaux alarmants. Seulement trois enfants sur dix sont reconnus par leur père et les mères sont souvent contraintes d’élever seules leurs enfants.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du "discours écrit" traduit en français sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Programme du Samedi 11 juillet

    Samedi 11 juillet 2015 - Paraguay

    08h30 Visite à l'hôpital général pédiatrique « Niños de Acosta Nu » (14h30 heure française)
    [Paroles]
    10h30 Messe sur le parvis du Sanctuaire marial de Caacupé (16h30 heure française)
    [Homélie]
    16h30 Rencontre avec les représentants de la société civile au stade Leon Condou de l'école saint José (22h30 heure française)
    [Discours]
    18h15 Vêpres avec les évêques, les prêtres, les diacres, religieux, religieuses, séminaristes et mouvements catholiques en la Cathédrale métropolitaine d'Asuncion (00h15 heure française)
    [Homélie]

    Fuseau horaire
    La Paz/Santa Cruz/Asunción : -4h UTC

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Rencontre avec les autorités

    Vendredi 10 juillet 2015 - Paraguay

    18h45 - Rencontre avec les autorités et le corps diplomatique dans le jardin du Palais de Lopez (00h45 heure française)

    Après une cérémonie d’accueil haute en couleurs sur le tarmac de l’aéroport d’Asuncion, le Pape s’est rendu à la nonciature apostolique, où il réside pour toute la durée de son séjour paraguayen, avant de partir pour le Palais présidentiel de Lopez. Sur le chemin de la nonciature au palais, le Pape a fait une halte qui n'était pas prévue au programme : la voiture du Pape s'est en effet arrêtée devant une prison pour femmes ; de l'intérieur de l'établissement pénitentiaire, une cinquantaine de détenues a alors entonné un chant préparé tout spécialement à l'intention du Saint-Père.

    Première rencontre de cette journée, au Palais présidentiel Lopez, celle avec le Président Horacio Cartès. Avant la présentation des délégations respectives, les deux chefs d'Etat ont procédé au traditionnel échange de cadeaux. Le Pape argentin a offert un cadre en mosaïque représentant Marie, Mère de l'Eglise, une copie de l'image que le St Pape Jean-Paul II avait fait installer sur un des murs extérieurs du Palais apostolique, au-dessus de la Place Saint-Pierre. Le Président Cartès a pour sa part offert au Pape un poncho blanc ainsi qu'un maillot de football portant l'inscription « Papa Francisco ».

    Hommage au peuple paraguayen

    Deuxième rencontre, dans le jardin du Palais de Lopez, avec les autorités politiques du pays. Devant elles, le Pape a évoqué l’histoire douloureuse du Paraguay marquée par « la terrible souffrance de la guerre, l’affrontement fratricide, le manque de libertés, et les violations des droits de l’homme » ; allusions aux guerres meurtrières qui ravagèrent le pays, - notamment celle de la Triple Alliance contre le Brésil, l’Argentine et l’Uruguay (1865-1870), la Guerre du Chaco, contre la Bolivie (1932-1935), et à la dictature du général Alfredo Stroessner (1954-1989). Et le Saint-Père de rendre hommage à ces « milliers de paysans paraguayens simples » qu’il considère comme les « véritables protagonistes » de l’histoire de ce peuple ; et de saluer « avec émotion et admiration », le rôle des femmes paraguayennes en ces moments tragiques de l’histoire du pays. « Sur leurs épaules de mères, épouses, et veuves, elles ont porté la plus grande charge, et ont su faire avancer leurs familles et leur pays, en insufflant auxnouvelles générations l’espérance d’un lendemain meilleur ».

    La mémoire aide à construire la paix

    Le Pape est ensuite revenu sur un thème qui lui est cher, et qu’il avait également évoqué devant les Boliviens, lors de la Messe à Santa Cruz, jeudi, celui de la mémoire : « Un peuple qui oublie son passé, son histoire n’a pas de racines, pas d’avenir. La mémoire (…) transforme le passé en source d’inspiration pour construire un avenir de convivialité et d’harmonie, en nous rendant conscients de la tragédie et de l'absurdité de la guerre », a-t-il soutenu avant de lancer un appel à la paix : « Plus jamais de guerres entre frères ! Construisons toujours la paix ! ». La paix entre nations et peuples, mais également une « paix de tous les jours », par des gestes concrets, au quotidien.

    Un développement économique qui exclut les faibles n'est pas un développement

    Après l’évocation du passé, le Pape s’est attardé sur le présent du Paraguay, le « cœur de l'Amérique », l’un des pays plus pauvres du continent, l’encourageant dans « la construction d’un projet démocratique stable », processus initié depuis quelques années ; saluant également les efforts déployés en vue d’une meilleure croissance économique, d’un meilleur accès à l’éducation et aux soins. Ces efforts doivent continuer « jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’enfants sans accès à l’éducation, de familles sans foyers, d’ouvriers sans travail digne, de paysans sans terre à cultiver, et tant de personnes obligées à émigrer vers un avenir incertain ; qu'il n'y ait plus de victimes de la violence, de la corruption et du trafic de stupéfiants ». Et le Souverain Pontife de rappeler qu’un « développement économique qui ne tient pas compte des plus faibles et les plus défavorisés n’est pas un vrai développement ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français à venir sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Arrivée à l’Aéroport d'Asuncion

    Vendredi 10 juillet 2015 - Paraguay

    15h00 - Arrivée à l’Aéroport international « Silvio Pettirossi » à Asuncion (21h00 heure française)

    Après un peu moins de deux heures de vol depuis la Bolivie, l’avion du Pape est arrivé ce vendredi après-midi - 15h00 heures locales - à Asuncion, capitale du Paraguay, ultime étape de son voyage en Amérique latine. Tandis que l’Airbus d'Alitalia survolait l'Argentine, sa terre natale, le Pape a envoyé un télégramme à la Présidente argentine Cristina Kirchner, disant son « affection pour ce cher pays ».

    Après avoir été accueilli sur le tarmac de l’aéroport par le Président, Horacio Manuel Cartes Jura, le Pape a écouté un chœur d’enfants chanter les hymnes du Vatican et du Paraguay. Le visionnage d’un court documentaire sur la visite en mai 1988 du St Pape Jean-Paul II a ensuite été proposé au Pape François avant qu’il ne bénisse les plaques commémoratives du passage de son prédécesseur. Une chorégraphie haute en couleurs sur l’histoire du pays a ensuite été exécutée devant un Pape souriant, mais visiblement fatigué. Et c'est en papamobile que le Pape a pris la direction de la nonciature apostolique, tandis que plusieurs milliers de fidèles l'acclamaient le long de la route, sous une pluie fine.

    Au programme de ces prochaines heures : des rencontres avec les autorités politiques et le corps diplomatique, avec la société civile, les religieux et les jeunes, une visite dans un hôpital pédiatrique et la Messe célébrée sur le parvis du Sanctuaire marial de Caacupé.

    Parmi les moments forts de ce voyage, la visite du Saint-Père, dimanche, dans le quartier pauvre de Banado Norte, à la périphérie d'Asunción, où résident des dizaines de milliers de familles pauvres, souvent dans des conditions extrêmement précaires.

    Source : Radio Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Programme du Vendredi 10 juillet

    Vendredi 10 juillet 2015 - Bolivie et Paraguay

    09h30 Visite à la prison de Santa Cruz – Palmasola (15h30 heure française)
    [Vidéo KTO - Paroles]
    11h00 Rencontre avec les évêques de Bolivie dans l'église paroissiale de La Santa Cruz
    12h45 Cérémonie de congé à l’Aéroport international de Viru Viru
    13h00 Départ en avion pour Asuncion (Paraguay)
    15h00 Arrivée à l’Aéroport international « Silvio Pettirossi » à Asuncion (21h00 heure française)
    Cérémonie de bienvenue
    [Vidéo KTO]
    18h00 Visite de courtoisie au Président de la République au palais de Loopez (00h00 heure française)
    [Vidéo KTO]
    18h45 Rencontre avec les autorités et le corps diplomatique dans le jardin du palais de Lopez (00h45 heure française)
    [Vidéo KTO - Discours]

    Fuseau horaire
    La Paz/Santa Cruz/Asunción : -4h UTC

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - 5 au 13 juillet 2015

    Rappel du programme de ce voyage apostolique en Équateur, Bolivie et Paraguay

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    Dimanche 5 juillet 2015

    09h00 Départ en avion de l'Aéroport de Rome/Fiumicino pour Quito (Équateur)      
    15h00 Arrivée à l’Aéroport international « Mariscal Sucre » de Quito (22h00, heure française)
    Cérémonie de bienvenue
    [Discours]
              
    Fuseau horaire
    Rome : +2h UTC
    Quito/Guayaquil : -5h UTC

    - Programme du Voyage apostolique
    - Missel pour le Voyage apostolique (pdf)
    - Message vidéo du Saint-Père à la veille du Voyage apostolique en Équateur, en Bolivie et au Paraguay

  • Prochain Voyage apostolique du Pape en Equateur, Bolivie et Paraguay (juillet 2015) : précisions et statistiques

    A 11h30 ce matin, dans la Salle Jean-Paul II du Saint-Siège, le Directeur Père Federico Lombardi, a fait un exposé pour illustrer le programme de la Visite pastorale du Pape François en Équateur, en Bolivie et le Paraguay du 5 au 13 Juillet prochains.

    Première visite dans trois pays, ce neuvième voyage apostolique du Pape François sera surtout le premier en Amérique Latine hispanophone, et il a pour thématique commune la joie d’annoncer l’Evangile.

    Trois pays, l’Equateur la Bolivie et le Paraguay, 3 identités distinctes, mêlant des zones pauvres et plus développées, les hauts plateaux des Andes où la population indienne est forte, aux villes de plaines plus mixtes. Le Pape François commencera sa visite à Quito, la capitale équatorienne, avant de de se rendre à Guayaquil pour la première grande messe de ce voyage, où plus d’un million de personnes sont attendues. Sa visite le mènera ensuite de La Paz à Santa Cruz puis Asunción la capitale paraguayenne, où sont attendus de très nombreux argentins, qui viendront en voisins.

    Outre les rencontres avec les autorités civiles et religieuses de chaque pays, le Pape ira comme attendu à la rencontre des plus pauvres, en visitant des missionnaires de la charité en Equateur, une prison géante en Bolivie, et un bidonville au Paraguay. Un des temps forts devrait aussi être la rencontre du Pape avec les peuples indiens, et sa participation à la rencontre mondiale des mouvements populaires à Santa Cruz en Bolivie le 9 juillet.

    Ce voyage se fera aussi sous le regard de la Vierge, on le sait, très aimée sur le continent, avec la visite de deux sanctuaires mariaux, El Quinche près de Quito et celui de Caacupé au Paraguay. Ce voyage  sera enfin l’occasion pour le Pape de se remettre sur les traces de ses prédécesseurs jésuites qui ont évangélisé le continent latino-américain.

    Source : Radio Vatican.

    La Salle de Presse du Saint-Siège communique par ailleurs des statistiques récentes concernant l'Eglise catholique dans ces trois pays (transmises par le Bureau central des statistiques de l'Eglise), sur les thèmes suivants : Population et structure ecclésiastique - Les gens engagés dans l'apostolat - Indicateurs de responsabilités pastorales - Les vocations à la prêtrise - Centres éducatifs appartenant et/ou gérés par des ecclésiastique ou des religieux - Centres caritatifs et sociaux appartenant et/ou gérés par des ecclésiastique ou des religieux.

    L'on y apprend par exemple que le pourcentage de catholiques par habitants est de 87,4 % pour l'Equateur, 82,5 % pour la Bolivie, et 93,8 % pour le Paraguay.
    Qu'il y a 622 séminaristes (grand séminaire) en formation en Equateur (soit 28 pour 100 prêtres), 522 en Bolivie (43,2 %), et 498 au Paraguay (61,9 %)...

    L'ensemble de ces statistiques est à consulter sur un tableau très détaillé, en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Programme du voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale

    Voici le programme du voyage pastoral que le Saint-Père effectuera en juillet en Equateur, Bolivie et Paraguay : L'avion papal est attendu à Quito (Equateur) dimanche 5 juillet à 15h locales. Après la cérémonie de bienvenue, le Pape gagnera la nonciature. Le lendemain il quittera la capitale en avion pour Guayaquil pour célébrer à 11h une Messe au sanctuaire de la Divine Miséricorde. Après le déjeuner avec la communauté jésuite locale, il regagnera Quito pour effectuer en début de soirée une visite au Palais présidentiel. Après s'être entretenu avec le chef de l'état, il se rendra à la Cathédrale. Le 17 juillet, le Pape rencontrera l'épiscopal national avant de célébrer une grand Messe à 10h30 au Parc du Bicentenaire. A 16h30 il s'adressera au monde de l'enseignement à l'Université catholique, puis la société civile en l'église St François. Avant de regagner sa résidence, il se rendra en privé à l'église des jésuites. Le lendemain, mercredi 8, le Pape visitera à 9h30 la maison de repos des missionnaires de la Charité, puis s'adressera au sanctuaire national marial de El Quinche au clergé, séminaristes et religieux. A midi l'avion papal décollera de Quito à destination de La Paz (Bolivie). Après la cérémonie d'accueil à 18h locales et une rencontre en la Cathédrale avec les Corps constitués, le Pape gagnera en avion Santa Cruz de la Sierra. Il y célébrera une Messe le lendemain matin sur la place du Rédempteur. A 16h, il s'adressera au clergé, séminaristes et religieux, avant de présider la Rencontre mondiale des mouvements populaires au Centre des expositions. Le lendemain, à 9h30, il visitera un Centre de rééducation puis aura une réunion avec l'épiscopat bolivien. Vers 13h, après la cérémonie de congé, l'avion papal décollera pour atteindre Asunción. Après la cérémonie de bienvenue, le Saint-Père rendra visite au Président paraguayen puis s'adressera vers 19h aux Corps constitués dans les jardins de la présidence. Samedi 11 juillet, il effectuera d'abord une visite à l'hôpital pédiatrique Niños de Acosta Ñu. A 10h30 ensuite, il célébrera la Messe devant le Sanctuaire marial de Caacupé. A 16h30 il rencontrera la société civile dans un stade, puis célébrera les Vêpres en la Cathédrale avec les évêques, le clergé, les séminaristes, les religieux et mouvements catholiques. Le dimanche matin, le Pape s'adressera aux habitants du quartier Bañado Norte et y célébrera la Messe. A 13h ensuite il s'entretiendra avec l'épiscopat du Paraguay à la Nonciature. Après le déjeuner avec les évêques, il rencontrera à 17h les jeunes sur l'esplanade Costanera. L'avion papal quittera Asunción vers 19h pour atterrir à Rome lundi 23 à 13h45 locales.

    Source : Vatican Information Service.

    Programme détaillé ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François en Amérique latine en juillet 2015

    Le Directeur de la Salle de Presse a annoncé que le Saint-Père effectuera en juillet un voyage pastoral en Amérique latine, à l'invitation des chefs d'Etat et des épiscopats nationaux. Il sera en Équateur du 6 au 8, en Bolivie du 8 au 10 et au Paraguay du 10 au 12. Le programme détaillé sera publié prochainement.

    Sources : Salle de presse du Saint-Siège - Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 16.4.15).

  • Paraguay : Evacuation de milliers d’enfants sujets à des pathologies, des abus et des mauvais traitements suite aux inondations

    Des inondations meurtrières ont touché le Paraguay au début de ce mois de juillet, contraignant 245.000 personnes à se déplacer. Aujourd'hui, les interventions du gouvernement et des ONG se concentrent en particulier sur les enfants qui vivent des situations dramatiques.

    Asunción (Agence Fides) – Abus sexuels, mauvais traitements et maladies sont quelques-uns des dangers que doivent affronter les 147.500 enfants évacués suite aux inondations qui dévastent actuellement le Paraguay. Nombre d’entre eux vivent amassés dans les plus de 100 camps illégaux montés dans les places et les rues de la capitale. Selon le dernier rapport officiel, la crue historique du fleuve Paraguay a contraint près de 245.000 personnes à se déplacer dans tout le pays. Dans la seule ville d’Asuncion, la plus peuplée du pays avec 6,7 millions d’habitants, environ 85.000 personnes ont abandonné leurs habitations à cause de la crue.

    Environ 50.000 enfants de la capitale ont été contraints à tout abandonner, sachant que certains ne fréquentent plus l’école depuis deux mois, les plus chanceux vivant chez des parents ou dans les deux casernes habilitées à la recevoir dans la ville. La majeure partie de ces enfants est obligée de se déplacer de l’un à l’autre des 126 campements ou espaces provisoires particulièrement précaires où la sécurité, les toilettes, l’hygiène et l’eau potable manquent.

    La population vit amassée, en présence d’inconnus et, dans ce contexte, les droits des enfants sont encore plus vulnérables qu’ils ne le sont habituellement. Selon certains spécialistes, dans les camps d’évacués, les fillettes ont trois fois plus de probabilité d’être violées ou de subir des abus sexuels qu’à l’extérieur. L’ONG Plan International a installé 18 tentes Anua, qui, en langue guarani, signifie accolade, afin de permettre aux enfants et aux familles de vivre dans des espaces ouverts, libres du stress et de la crise qu’ils traversent. (AP)

    Source : Agence Fides (28/07/2014)