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paralytique

  • Mois du Sacré-Coeur - Sixième Jour

    Sixième Jour
     
    Prions en union avec les religieuses qui gardent perpétuellement le silence.

    Jésus et le paralytique de la piscine.

    Il y a 38 ans que ce malheureux est là, attendant sa guérison et ne pensant pas à la demander à celui-là seul qui peut la lui donner, au bon Dieu… Jésus passe… ; le malade ne songe pas non plus à Jésus, c’est ce bon maître qui lui dit : Veux-tu être guéri ?... – Je n’ai personne pour me venir en aide, répond le malade. – Ah ! tu ne connais donc pas Jésus, pauvre malheureux !... Demande-lui donc qu’il te guérisse. – Il ne le demande pas même ; et cependant Jésus le guérit… Que vous êtes bon, ô Jésus ! vous faites du bien même quand on ne sait pas vous le demander… et moi qui vous prie, me laisserez-vous ? Non, non ! j’en suis sûre !

    Je ferai aujourd’hui, un acte de bonté pour plaire à Dieu.
  • 18 janvier : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Guérison du paralytique (Mc 2, 1-12 - cf. Mt 9, 1-8)

    « Saint Matthieu dit simplement qu’on amena cet homme devant Jésus-Christ. Mais les autres évangélistes disent que ceux qui le portaient le descendirent par le haut du toit, et le présentèrent à Jésus-Christ sans lui dire une seule parole, et en le laissant faire ce qu’il lui plairait. Lorsque Jésus-Christ commençait à prêcher, il allait lui-même de tous côtés dans les villes, et il n’exigeait pas une si grande foi de ceux qui le venaient trouver ; mais ici il laisse venir ces gens à lui, et il veut qu’ils aient de la foi. "Jésus voyant leur foi", dit l’Evangile, c’est-à-dire la foi de ceux qui avaient descendu ce malade du haut du toit. [...] Toutefois on peut dire ici que celui même qui était malade avait de la foi, puisque sans cela il n’eût jamais souffert qu’on le descendit de la sorte.

    Voyant donc la grande foi que ces gens lui témoignaient, Jésus-Christ de son côté se hâta de leur donner un témoignage de sa puissance, en déliant avec l’autorité d’un Dieu les péchés de ce malade, et en se montrant égal en tout à son Père. Il s’était déjà fait connaître plus haut, lorsqu’il enseignait comme ayant autorité, lorsqu’il disait au lépreux : "Je le veux, soyez guéri" ; lorsqu’il louait le centenier d’avoir dit : "Dites seulement une parole, et mon serviteur sera guéri" ; lorsqu’il mettait par une seule parole un frein à la mer, et calmait les flots et la tempête ; lorsqu’il chassait les démons en Dieu, et leur faisait sentir qu’il était leur Seigneur et leur juge.

    [...]

    Lorsque Jésus-Christ parle au paralytique, il ne lui déclare pas ouvertement qu’il est Dieu, il ne lui dit pas : "Je vous pardonne vos péchés" ; mais, "vos péchés vous sont pardonnés." Mais lorsque ses ennemis le pressent, et le forcent de se déclarer, il le fait enfin, et leur dit : "Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir sur la terre de remettre les péchés : Levez-vous, dit-il, emportez votre lit, et allez-vous-en dans votre maison. Et le paralytique se levant, s’en alla à sa maison."

    Il veut partout convaincre les hommes de la vérité de ce qu’il leur dit, par des preuves dont ils ne puissent douter, comme lorsqu’il dit au lépreux : "Allez vous montrer aux prêtres" ; lorsqu’il donne en un moment une santé si parfaite à la belle-mère de saint Pierre, qu’elle le sert à table en sortant du lit ; et lorsqu’il permet aux pourceaux de se précipiter dans la mer. Il prouve ici de même par la guérison du paralytique que les péchés de celui-ci lui sont véritablement remis ; et il prouve la guérison en commandant à cet homme d’emporter son lit, afin qu’on ne s’imaginât pas que ce miracle ne fût qu’une illusion.

    Lorsque, par son ordre, le paralytique s’est levé, Jésus le renvoie dans sa maison, montrant par là son humilité en même temps qu’il prouve que la guérison est réelle et non fantastique ; il prend pour témoin de cette guérison ceux qui l’avaient été de la maladie. J’aurais souhaité, semble-t-il dire, par votre maladie que j’ai guérie, guérir aussi ceux qui sont malades ici, non dans le corps, mais dans l’âme ; mais puisqu’ils ne le veulent pas, allez-vous-en chez vous, afin que vous guérissiez au moins les âmes malades de vos proches. Il fait voir ainsi qu’il est également le créateur du corps et de l’âme, en guérissant la paralysie de l’âme avant même celle du corps, et en prouvant l’une qui était invisible, par l’autre qui était manifeste aux yeux de tous. »

    Saint Jean Chrysostome, Homélie XXIX sur Saint Matthieu (1-3), in Oeuvres complètes (tome VIII) traduites pour la première fois en français sous la direction de M. Jeannin, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, 1865.

    Source : Abbaye Saint-Benoît.

  • 10 décembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Guérison du paralytique : "Tes péchés te sont pardonnés... Lève-toi..." (Lc 5, 17-26)

    « Le Verbe de Dieu est venu habiter dans l'homme ; il s'est fait "Fils de l'Homme" pour habituer l'homme à recevoir Dieu et pour habituer Dieu à habiter dans l'homme, comme il a plu au Père. Voilà pourquoi le signe de notre salut, l'Emmanuel né de la Vierge, a été donné par le Seigneur lui-même (Is 7,14). C'est en effet le Seigneur lui-même qui sauve les hommes, puisque ceux-ci ne peuvent se sauver par eux-mêmes... Le prophète Isaïe a dit : "Affermissez-vous, mains affaiblies, genoux chancelants ! Ranimez votre courage, cœurs défaillants ; affermissez-vous, ne craignez plus ! Voici notre Dieu qui exerce lui-même le jugement ; il vient lui-même, il va nous sauver" (35,3-4). Car c'est seulement du secours de Dieu, et non de nous-mêmes, que nous pouvions tenir notre salut.
    Voici un autre texte où Isaïe a prédit que celui qui nous sauve n'est ni simplement un homme, ni un être incorporel : "Ce n'est pas un messager, ce n'est pas un ange, mais c'est le Seigneur lui-même qui sauvera son peuple. Parce qu'il l'aime, il lui pardonnera ; lui-même, il le délivrera" (63,9). Mais ce Sauveur est aussi vraiment un homme, visible : "Cité de Sion, voici : tes yeux verront notre Sauveur" (33,20)... Un autre prophète a dit : "Lui-même il se retournera, nous fera miséricorde, et jettera nos péchés au fond de la mer" (Mi 7,19)... Du pays de Juda, de Bethléem (Mi 5,1) devait venir le Fils de Dieu, qui est aussi Dieu, pour répandre sa louange sur toute la terre... Dieu donc s'est bien fait homme et le Seigneur lui-même nous a sauvés en nous donnant le signe de la Vierge. »

    Saint Irénée de Lyon (v.140-v.208), Contre les hérésies III, 2, 2 (Trad. SC 34).