« Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
« Te, pater Ioseph, ópifex colénde,
Názaræ felix látitans in umbra, vócibus magnis animísque plenis nocte canémus. Régiam stirpem tenuémque victum mente fers æqua tacitúsque portas, sacra dum multo mánuum labóre pígnora nutris. O Faber, sanctum spéculum fabrórum, quanta das plebi documénta vitæ, ut labor sudans, ut et officína sanctificétur. Qui carent escis, míseros fovéto ; témpera effrénos perimásque lites ; mýsticus Christus pátriæ sub umbrae tégmine crescat. Tu Deus trinus paritérque et unus, qui pater cunctis opiféxque rerum, fac patrem Ioseph imitémur actu, morte imitémur. » |
« C'est vous, patriarche Joseph,
Ouvrier digne des autels, Ravi de vous cacher dans l'ombre à Nazareth, Qu'à hautes voix comme à pleins cœurs Cette nuit nous allons chanter. Une descendance de rois Et la condition des pauvres, Vous portez tout cela calme et silencieux, En nourrissant l'Enfant sacré Grâce au dur labeur de vos mains. Saint Ouvrier, des ouvriers Le pur miroir, combien aux humbles Votre existence apporte un modèle splendide, Pour que les sueurs du travail Et l'atelier soient choses saintes ! Les miséreux qui sont sans pain, Accueillez-les avec amour ; Calmez toute révolte, apaisez tout conflit ; Qu'en nous croisse le Christ mystique Sous votre garde paternelle. Ô Dieu Trine et Un à la fois, Père de tous, auteur du monde, Donnez-nous d'imiter par toute notre vie Le saint patriarche Joseph, de l'imiter en notre mort ! » |
Hymne de Matines de l'Office liturgique de St Joseph artisan (1955), Trad. Mgr Francis Trochu.