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petite fille

  • La petite fille et le Pape François : rien de spontané, mais une rencontre politique bien préparée

    La vidéo de cette rencontre sur le parcours de la papamobile dans les rues de Washington a fait le tour des rédactions, occultant par là même d'autres gestes tout aussi affectueux du Souverain Pontife, qui avait déjà béni sur ce parcours un bébé et une fillette en robe rouge. Cette rencontre, au contraire des précédentes, n'avait pourtant rien de spontané : la petite fille de cinq ans, déléguée par une communauté de défense des sans-papiers, était chargée de transmettre au Pape une lettre dans laquelle il lui était demandé de soutenir le processus de légalisation des immigrés sans-papiers vivant aux Etats-Unis. Selon le site internet du quotidien britannique The Guardian, la petite a dit qu’elle voulait demander au Pape de « parler au président (Obama) et au Congrès pour légaliser mes parents parce que tous les jours j’ai peur qu’on me les enlève ». L'on me permettra de préférer à ce texte sans nul doute appris par coeur, et à cette démarche certes louable mais téléguidée, cette autre rencontre, vraiment spontanée celle-ci et dont vous vous souvenez sans doute, du petit Nathan de Brito, serrant avec tant d'émotion dans ses bras le Saint-Père lors des JMJ de Rio en 2013.

  • Méditation - Poésie - Prière : "Une petite fille à Marie"

    « Marie est le nom de ma mère ;
    Mais on m'a dit que j'en ai deux,
    Que l'une est ici sur la terre,
    Et que l'autre habite les cieux.

    Toutes deux s'appellent Marie :
    L'une est contente d'un baiser,
    L'autre veut que l'enfant la prie ;
    Toutes deux je veux les aimer.

    Celle qui sur son cœur me presse,
    Je la connais, je puis la voir ;
    C'est maman, qui, d'une caresse,
    M'éveille au jour, m'endort le soir.

    L'autre... jamais je ne l'ai vue ;
    Mais on dit qu'elle me chérit,
    Que souvent, du haut de la nue,
    Elle me regarde et... sourit ;

    Que lorsque je serai bien sage
    Et que la nuit je dormirai,
    Je pourrai voir son beau visage...
    Quel bonheur quand je le verrai !

    Car on m'a dit qu'aucune chose
    A sa beauté ne s'égalait ;
    Maman, je sais est blanche et rose,
    Mais elle... est blanche tout à fait.

    Elle est aussi belle que bonne,
    Elle aime les petits enfants ;
    Joie et plaisir elle leur donne,
    Et les préserve des méchants.

    Aussi, bonne mère, je t'aime !
    J'ai fait un autel tout petit,
    Je t'ai mis un beau diadème,
    Et je t'ai là près de mon lit.

    Le soir, le matin, de ma couche
    Je vois maman à tes genoux ;
    Et puis elle apprend à ma bouche
    A répéter ton nom si doux.

    La campagne est toute fleurie,
    C'est toi qui fais croître ces fleurs ;
    Oh ! j'en prendrai dans la prairie
    Beaucoup de toutes les couleurs.

    Ton autel sera magnifique :
    Le soir tout le monde viendra ;
    Nous chanterons un beau cantique,
    Marie !... et ton Cœur l'entendra. »

    Anatole ***, in "L’Étoile du matin", Journal de Littérature pieuse sous le patronage de la Très Sainte Vierge, Huitième année, Lyon, 1852.

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