Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

petites choses

  • Méditation - Les petites choses

    « Les petites choses se présentent tous les jours, à tous les instants ; les grandes s'offrent rarement. Les petites choses ne sont pas moins propres à nous sanctifier que les grandes, si même elles ne le sont davantage, parce qu'elles nous entretiennent dans l'humilité et ne donnent point de prise à l'amour-propre. La fidélité aux petites choses, l'attention à plaire à Dieu jusque dans la moindre bagatelle, prouvent la délicatesse de l'amour. On peut faire les petites choses avec des dispositions si relevées, qu'elles soient plus agréables à Dieu que de grandes choses faites avec des dispositions moins parfaites. Jetons un coup d’œil sur le ménage de Nazareth, et nous en serons convaincus. Enfin une chose est certaine par l'Écriture sainte, c'est que celui qui néglige et méprise les petites choses sera aussi négligent dans les grandes. Aspirons donc à la pratique des petites choses, et de tout ce qui est propre à nourrir en nous l'esprit d'enfance et de simplicité. »

    Jean-Nicolas Grou (1731-1803), Manuel des âmes intérieures (Vérités fondamentales touchant la vie intérieure, Troisième vérité), 1833, Nlle édition Paris, Librairie Victor Lecoffre, 1885.

    Jean-Nicolas Grou,petites choses,humilité,délicatesse,amour,esprit d'enfance,simplicité

    © Kerstin Hellstorm (flickr) - Crédit photo

  • Méditation : de la fidélité dans les "petites choses"

    « Nous ne sommes capables par nous-mêmes, ni de grandes, ni de petites choses ; mais nous devons plutôt désirer les petites, laissant à Dieu, quand il le jugera à propos, de nous en faire des grandes.
    Les petites choses de présentent tous les jours, à tous les instants ; les grandes s'offrent rarement. Les petites choses ne sont pas moins propres à nous sanctifier que les grandes, si même elles ne le sont pas davantage ; parce qu'elles nous entretiennent dans l'humilité et ne donnent point de prise à l'amour-propre. La fidélité aux petites choses, l'attention à plaire à Dieu jusque dans la moindre bagatelle, prouvent la délicatesse de l'amour. On peut faire les petites choses avec des dispositions si relevées, qu'elles soient plus agréables à Dieu que de grandes choses faites avec des dispositions moins parfaites. Jetons un coup d’œil sur le ménage de Nazareth, et nous en serons convaincus. Enfin, une chose est certaine par l’Écriture Sainte, c'est que celui qui néglige et méprise les petites choses, sera aussi négligent dans les grandes. Aspirons donc à la pratique des petites choses, et de tout ce qui est propre à nourrir en nous l'esprit d'enfance et de simplicité. »

    P. Jean-Nicolas Grou s.j. (1731-1803), Manuel des âmes intérieures, Recueil d'opuscules inédits (Deuxième Partie, Vérités fondamentales touchant la vie intérieure, Troisième vérité), Seconde édition belge, Liège, Imprimerie de L. Grandmont-Donders, Libraire, 1851.

    Jean-Nicolas Grou,petites choses,sanctification,fidélité,humilité,amour-propre,esprit d'enfance,simplicité

  • Méditation : la sainteté dans les petites choses

    « Dieu, touché de notre faiblesse, n'exige point de nous les vertus héroïques des confesseurs, des vierges, des anachorètes, des martyrs ; il a promis aux ouvriers arrivés à sa vigne les derniers, sur la fin de la journée, le même salaire qu'à ceux qui ont porté le poids du jour, et l'humble denier de la veuve lui est aussi agréable que les plus riches offrandes. Aussi a-t-il voulu nous donner des modèles plus à portée de notre imitation. Chaque jour l’Église nous propose l'exemple de quelque bienheureux qui s'est sanctifié dans les plus humbles conditions : saint Victor et saint Maurice étaient soldats ; saint Gaudéric et saint Isidore étaient laboureurs ; sainte Zite une pauvre servante ; saint François d'Assise marchand ; saint Joseph un charpentier ; les apôtres de simples pêcheurs, et Jésus-Christ a voulu naître de la plus humble des familles ; à côté d'un glorieux martyr triomphe une sainte femme, un juste, un pauvre artisan qui n'a d'autre mérite aux yeux de Dieu que d'avoir su retenir sa langue, respecter l'honneur du prochain, pardonner une offense, rendre à chacun ce qui lui était dû, d'avoir été bon, doux, charitable, modeste dans la prospérité, résigné dans l'affliction, d'avoir été surtout l'ami des pauvres ; en un mot, les plus simples vertus, pratiquées en vue de Dieu et de notre avenir éternel, sont cette monnaie d'or dont on achète les cieux...

    Dieu ne vous demande pas de vous dépouiller de vos biens, de quitter le monde pour aller vous enfoncer dans un cloître ou quelque solitude, et y pleurer vos péchés le reste de votre vie, dans les cilices, les jeûnes et les macérations ; il ne vous ordonne pas non plus de voler au martyre et de confesser votre foi dans les cachots, sur les roues, les chevalets et les brasiers ardents ; ce qu'il vous demande, mes Frères, c'est votre cœur, c'est le généreux sacrifice de cette passion, de cette rancune, de cet illégitime intérêt ; c'est que vous ne soyez pas esclaves de l'or et de l'argent, et que vous sachiez donner dans le temps, ce qui vous sera rendu au centuple dans l'éternité... Il veut qu'au milieu de vos travaux, de vos chagrins, de vos souffrances, vous vous souveniez que ce monde est votre purgatoire, un lit de douleur où vous êtes languissants et malades, et que, de quelque côté que vous vous y retourniez, jamais vous ne pourrez y trouver le repos.

    Aussi ce Dieu de bonté veut-il que vous vous fassiez, de cet état de souffrance, un purgatoire de résignation et d'amour... Il ne vous demande pas des actions sublimes ; il couronne plus volontiers les vertus cachées au sein de la famille, celles que l'on pratique par une obéissance humble et fidèle aux lois de son adorable Providence, dans quelque état qu'il lui ait plu de vous placer ; on dirait même qu'il a des bénédictions toutes spéciales pour les plus petites choses, quand on les fait en son nom, et qu'un acte d'humilité, de résignation, d'obéissance, l'oubli d'une injure, une parole consolante à celui qui souffre, un soupir du cœur vers le ciel soit ce verre d'eau froide qu'il se plaît à récompenser de la félicité des saints. »

    Abbé Victorien Bertrand, Petits sermons où l'on ne dort pas, Tome IV (Dix-septième sermon), Paris, C. Dillet, 1868.

    Abbé Victorien Bertrand,faiblese,sainteté,pardon,sacrifice,vertus,purgatoire,résignation,amour,humilité,obéissance,petites choses

  • Méditation : les petites choses...

    « Attacher beaucoup d'importance aux petites choses bien faites, par amour. Il n'y a que le fini qui compte, en matière de perfection comme en matière d'art.

    Crainte des petites négligences qui peuvent mener aux abîmes. Amour des petits devoirs de chaque instant qui, bien remplis, conduiront sûrement à la perfection.

    Soyez fidèle dans les détails, mais avec liberté d'esprit et grand désir de faire plaisir à Jésus.

    Sanctifiez-vous dans votre emploi et par votre emploi. C'est une mine si vous savez l'exploiter. Élevez souvent votre âme à Dieu dans les allées et venues.

    Demandez souvent la générosité dans les petites choses.

    [...]

    Les détails ont leur importance, malheureusement ce ne sont pas les plus importants qui nous touchent, mais seulement ceux où nous sommes personnellement en jeu.

    Ne voir que Dieu en tout : ne pas s'arrêter à éplucher des minuties. Il serait préférable que vous fissiez quelques faux pas en allant tout droit votre chemin que de tâtonner comme cela.

    Communiez donc tout le long du jour à la volonté de Dieu, cachée sous les espèces souvent amères pour la nature, du petit devoir présent. »

    Robert de Langeac (P. Augustin Delage p.s.s., 1877-1947), Conseils aux âmes d'oraison - Deuxième série (ch.I), Paris, Lethielleux, 1954.

    petites choses,