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place st pierre

  • Le Vatican au service des sans-abri

    Comme annoncé, trois douches et un local de toilettes ont été aménagés à droite de la colonnade de St Pierre par les services techniques du Gouvernorat du Vatican. A partir d'aujourd'hui les sans-abri qui fréquentent les environs de la place St Pierre pourront utiliser ces locaux, gérés par l'UNITALSI de Rome, chaque jours sauf pendant les audiences générales et les autres cérémonies sur la place. Ils pourront bénéficier d'un service de coiffeur le lundi de 9 à 15 h, grâce à des prestations bénévoles de la profession. A chacune de leurs visites, les utilisateurs recevront un Kit de toilette, offert par des sociétés ou des bienfaiteurs privés. Lorsque ce sera nécessaire, c'est l'Aumônerie apostolique qui pourvoira aux acquisitions supplémentaires. L'accueil et l'assistance seront assurées par des volontaires, par des religieuses (sœurs de la Charité, sœurs albertines, sœurs vincentines). L'Aumônier du Pape tient à remercier les paroisses ayant pris part au projet et tous ceux qui ont à cœur le service des plus démunis.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 6.2.15).

  • Veillée de prière place St Pierre pour le Synode sur la famille

    À la veille de l'ouverture officielle du Synode sur la famille, les pères synodaux et le Pape François ont participé ce samedi 4 octobre à une veillée place Saint-Pierre, organisée à l'initiative de la conférence épiscopale italienne. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont assisté à ce "prologue" du Synode, l'ancrant dans une ambiance à la fois très priante et festive, mêlant toutes les générations.

    Trois couples ont donné leur témoignage sur leur expérience de l'amour et de la famille. Deux jeunes fiancés, Antonio et Roberta, ont évoqué leur cheminement vers le mariage. Margherita et Marco, mariés depuis 17 ans, ont eux dit leur joie d'avoir transmis la vie à 4 fils, auxquels s'est ajoutée une petite fille qu'ils ont adopté tout récemment, et qui est maintenant âgée d'un an. Enfin Antonella et Nicola, père de deux enfants de 14 et 11 ans, ont vécu l'expérience de la séparation entre 2007 et 2013. Ils ont évoqué leur parcours de réconciliation et le recommencement de leur vie de couple et de famille, avec l'aide du programme "Retrouvaille", une association qui aide les couples en difficulté. Leur témoignage a beaucoup marqué l'assistance, émue par ce parcours atypique.

    Ces témoignages alternaient avec des chants et des lectures bibliques, issues du Livre de la Genèse, montrant la beauté de la complémentarité entre homme et femme dans l'acte créateur de Dieu. S'appuyant sur le récit de la Genèse, en prenant la parole spontanément, le Pape François a insisté sur le fait que « nous sommes créés pour aimer, et que Dieu a créé l'homme et la femme, pas seulement l'homme, pas seulement la femme, mais les deux ensemble, à son image. »

    La famille, valeur désirée même dans une culture individualiste

    Dans son discours ensuite, le Pape François a insisté sur le fait que « même dans une culture individualiste, en toute personne subsiste un besoin essentiel de stabilité, d'une porte ouverte, de quelqu'un avec qui partager le récit de la vie, d'une histoire à laquelle appartenir. La communion de vie assumée par les époux, leur ouverture au don de la vie, le soin réciproque, la rencontre et la mémoire des générations, l'accompagnement éducatif, la transmission de la foi chrétienne aux enfants... Avec tout cela, la famille continue à être une école d'humanité, une contribution indispensable à une société juste et solidaire. »

    « Et plus les racines sont profondes, plus dans la vie il est possible de sortir et d'aller loin, sans se perdre ni se sentir étranger à aucune terre », a insisté le Pape, mettant en évidence le fait que liberté personnelle et ancrage familial allaient de pair.

    S'appuyant sur le Concile Vatican II et la déclaration "Gaudium et Spes", le Pape a insisté sur le fait que la démarche synodale devait se mettre à l'écoute des signes des temps. « Pour rechercher ce que le Seigneur demande aujourd'hui à son Église, nous devons percevoir "l'odeur" des hommes d'aujourd'hui, jusqu'à être imprégnés de leur joies et de leurs espérances, de leurs tristesses et de leurs angoisses : ainsi nous saurons proposer avec crédibilité la bonne nouvelle sur la famille. »

    Les chants à l'Esprit Saint qui ont émaillé la veillée s'inscrivaient en cohérence avec les appels du Pape. « Nous demandons à l'Esprit Saint de donner aux pères synodaux le don de l'écoute : l'écoute de Dieu, jusqu'à entendre avec Lui le cri du peuple ; l'écoute du peuple, jusqu'à vous communiquer la volonté à laquelle Dieu nous appelle. »

    Alors que les débats ont pris une tournure parfois passionnée à l'approche du Synode, le Pape a appelé au calme et à la sérénité. « Nous invoquons la disponibilité à un débat sincère, ouvert et fraternel, à prendre en charge avec responsabilité pastorale des interrogations que ce changement d'époque porte avec lui. L'histoire de l’Église ne nous raconte-t-elle pas tant de situations analogues, que nos pères ont été capables de surmonter avec une patience obstinée et avec créativité ? »

    L'appel à une réflexion humble et audacieuse

    Il a aussi appelé les pères synodaux et les fidèles à se placer sous le regard du Christ, en rappelant les paroles de Marie au sujet de Jésus dans la scène des noces de Cana, dans l'Évangile selon Saint-Jean.  « Tout ce qu'Il vous dira, faites-le. »

    En ce 4 octobre, fête de Saint-François d'Assise, le Pape qui a pris son nom à appelé à s'inspirer de son exemple de saint réformateur. « Ainsi, notre écoute et notre débat sur la famille, aimée avec le regard du Christ, deviendront une occasion providentielle avec lequel rénover, à l'exemple de Saint-François, l’Église et la société. Ainsi, avec la joie de l'Évangile, nous retrouverons une Église réconciliée et miséricordieuse, pauvre et amie des pauvres. Puisse souffler le Vent de la Pentecôte sur les travaux synodaux, sur l’Église, sur l'humanité entière. Qu'il défasse les nœuds qui empêchent les personnes de se rencontrer, qu'ils guérissent les blessures qui saignent, qu'il rallume l'espérance. Qu'il nous donne cette charité créative qui permet d'aimer comme Jésus a aimé. Et notre message retrouvera la vivacité et le dynamisme des premiers missionnaires de l'Évangile. »

    Source : Radio Vatican.

  • Le Pape fera distribuer ce dimanche Place St Pierre plusieurs milliers d'Évangiles au format poche

    Le Pape a plusieurs fois encouragé les fidèles à lire l’Évangile et à méditer aussi sur leurs lectures du jour ou les passages qu'il cite. Au cours de l'angélus de dimanche prochain, il fera distribuer Place St Pierre plusieurs milliers d’Évangiles format poche, par 150 scouts et séminaristes romains, ainsi que par les missionnaires de la Charité. L'initiative en revient à l'Aumônier pontifical, qui est "le bras charitable, matériel mais aussi spirituel du Pape".

    Édités par la LEV (une édition spéciale imprimée pour l’occasion, qui ne sera pas en vente), ces Évangiles de poche (plus les Actes des Apôtres) s'ouvrent par une phrase du Saint-Père prise dans l'Exhortation Evangelii Gaudium : « la Joie de l’Évangile remplit le cœur et la vie entière de ceux qui rencontrent Jésus ». Suit le mode de récitation du chapelet de la Miséricorde, et la prière du Bx John Henry Newman : « Ô Jésus, aide-moi à répandre partout ta bonne odeur... », que la Bse Teresa de Calcutta recommandait à ses religieuses de réciter chaque jour.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 4.4.14)

     

    « Ô Jésus, aide-moi à répandre partout ta bonne odeur, partout où je passe.

    Inonde mon âme de ton Esprit et de ta vie.

    Envahis-moi tout entière et rends-toi Maître de tout mon être afin que ma vie soit une émanation de la tienne.

    Éclaire en te servant de moi et prends possession de moi de sorte que toute personne que j’approche puisse sentir ta propre présence en moi.

    Qu’en me regardant, ce ne soit pas moi qu’on voie, mais toi en moi. Demeure en moi. Ainsi je resplendirai de ta splendeur et je pourrai servir de lumière pour les autres. Mais cette lumière aura sa source uniquement en toi, Jésus, et il ne viendra pas de moi le plus petit rayon. Ce sera toi qui éclaireras les autres en te servant de moi. Suggère-moi la louange qui te plaît le plus, illuminant les autres autour de moi.

    Que je ne prêche pas en paroles mais par l’exemple, par l’élan de mes actions, par l’éclat visible de l’amour que mon cœur reçoit de toi.

    Amen. »

    Bx John Henry Newman - Bse Mère Teresa.

  • Place St Pierre à 10h30, Messe pour la Journée mariale, Acte de confiance à la Bienheureuse Vierge Marie de Fatima par le Pape François

    Le monde entier a été consacré par un Souverain Pontife deux fois au siècle dernier : la première fois en pleine seconde guerre mondiale, le 31 octobre 1942, par Pie XII, et la seconde fois par Jean Paul II, le 25 mars 1984.

    « Dans le Psaume, nous avons récité : « Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles » (Ps 97, 1).

    Aujourd’hui nous sommes devant une des merveilles du Seigneur : Marie ! Une créature humble et faible comme nous, choisie pour être Mère de Dieu, Mère de son Créateur.

    En regardant justement Marie, à la lumière des lectures que nous avons écoutées, je voudrais réfléchir avec vous sur trois réalités : La première, Dieu nous surprend ; la deuxième, Dieu nous demande la fidélité ; la troisième, Dieu est notre force.

    1. La première : Dieu nous surprend. L’épisode de Naaman, chef de l’armée du roi d’Aram, est singulier : pour guérir de la lèpre, il s’adresse au prophète de Dieu, Élisée, qui n’accomplit pas de rites magiques, ni ne lui demande des choses extraordinaires, mais d’avoir seulement confiance en Dieu et de se plonger dans l’eau du fleuve ; non pas cependant dans l’eau des grands fleuves de Damas, mais du petit fleuve Jourdain. C’est une demande qui laisse Naaman perplexe, et même surpris : quel Dieu peut être celui qui demande quelque chose d’aussi simple ? Il veut faire marche arrière, mais ensuite il fait le pas, il se plonge dans le Jourdain et il guérit immédiatement (cf. 2 R 5, 1-14). Voici, Dieu nous surprend ; il est vraiment dans la pauvreté, dans la faiblesse, dans l’humilité qui se manifeste et nous donne son amour qui nous sauve, nous guérit et nous donne force. Il demande seulement que nous suivions sa parole et que nous ayons confiance en Lui.

    C’est l’expérience de la Vierge Marie : devant l’annonce de l’Ange, elle ne cache pas son étonnement. C’est la stupeur de voir que, pour se faire homme, Dieu l’a vraiment choisie, elle, une simple jeune fille de Nazareth, qui ne vit pas dans les palais du pouvoir et de la richesse, qui n’a pas accompli des exploits, mais qui est ouverte à Dieu, sait se fier à Lui, même si elle ne comprend pas tout : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole » (Lc 1, 38). C’est sa réponse. Dieu nous surprend toujours, il rompt nos schémas, bouleverse nos projets, et nous dit : fais-moi confiance, n’aie pas peur, laisse-toi surprendre, sors de toi-même et suis-moi !

    Aujourd’hui demandons-nous tous si nous avons peur de ce que Dieu pourrait me demander ou de ce qu’il me demande. Est-ce que je me laisse surprendre par Dieu, comme a fait Marie, ou est-ce que je m’enferme dans mes sécurités, sécurités matérielles, sécurités intellectuelles, sécurités idéologiques, sécurités de mes projets ? Est-ce que je laisse vraiment Dieu entrer dans ma vie ? Comment est-ce que je lui réponds ?

    2. Dans le passage de saint Paul que nous avons écouté, l’Apôtre s’adresse à son disciple Timothée en lui disant de se souvenir de Jésus Christ, si nous persévérons avec Lui, avec Lui aussi nous règnerons (cf. 2 Tm 2, 8-13). Voici le deuxième point : se souvenir toujours du Christ, la mémoire de Jésus Christ, et cela c’est persévérer dans la foi : Dieu nous surprend avec son amour, mais il demande la fidélité dans le fait de le suivre. Nous pouvons devenir « non-fidèles », mais lui ne le peut pas, il est « le fidèle » et il nous demande la même fidélité. Pensons à toutes ces fois où nous nous sommes enthousiasmés pour quelque chose, pour une initiative, pour un engagement, mais ensuite, face aux premiers problèmes, nous avons jeté l’éponge. Et malheureusement, cela arrive aussi dans les choix fondamentaux, comme celui du mariage. La difficulté d’être constants, d’être fidèles aux décisions prises, aux engagements pris. Il est souvent facile de dire « oui », mais ensuite, on n’arrive pas à répéter ce « oui » chaque jour. On ne réussit pas à être fidèles.

    Marie a dit son « oui » à Dieu, un « oui » qui a bouleversé son humble existence de Nazareth, mais ce « oui » n’a pas été l’unique, au contraire il a été seulement le premier de beaucoup de « oui » prononcés dans son cœur dans ses moments joyeux, comme aussi dans les moments de douleur, beaucoup de « oui » qui atteignent leur sommet dans celui dit au pied de la Croix. Aujourd’hui, il y a ici beaucoup de mamans ; pensez jusqu’où est arrivée la fidélité de Marie à Dieu : voir son Fils unique sur la Croix. La femme fidèle, debout, détruite à l’intérieur, mais fidèle et forte.

    Et je me demande : suis-je un chrétien “par à-coups”, ou suis-je un chrétien toujours ? La culture du provisoire, du relatif pénètre aussi dans la vie de la foi. Dieu nous demande de lui être fidèles, chaque jour, dans les actions quotidiennes et il ajoute que, même si parfois nous ne lui sommes pas fidèles, Lui est toujours fidèle et avec sa miséricorde il ne se lasse pas de nous tendre la main pour nous relever, de nous encourager à reprendre la marche, pour revenir à Lui et lui dire notre faiblesse pour qu’il nous donne sa force. Et cela c’est le chemin définitif : toujours avec le Seigneur, même dans nos faiblesses, même dans nos péchés. Ne jamais aller sur la route du provisoire. Cela nous tue. La foi est fidélité définitive, comme celle de Marie.

    3. Le dernier point : Dieu est notre force. Je pense aux dix lépreux de l’Évangile guéris par Jésus : ils vont à sa rencontre, ils s’arrêtent à distance et ils crient : « Jésus, maître, prends pitié de nous ! » (Lc 17, 13). Ils sont malades, ils ont besoin d’être aimés, d’avoir de la force et ils cherchent quelqu’un qui les guérisse. Et Jésus répond en les libérant tous de leur maladie. C’est impressionnant, cependant, de voir qu’un seul revient sur ses pas pour louer Dieu, haut et fort, et le remercier. Jésus lui-même le remarque : dix ont crié pour obtenir la guérison et un seul est revenu pour crier à haute voix son merci à Dieu et reconnaître que c’est Lui notre force. Savoir remercier, savoir louer pour ce que le Seigneur fait pour nous.

    Regardons Marie : après l’Annonciation, le premier geste qu’elle accomplit est un geste de charité envers sa vieille parente Élisabeth ; et les premières paroles qu’elle prononce sont : « Mon âme exalte le Seigneur », c’est-à-dire un chant de louange et d’action de grâce à Dieu, non seulement pour ce qu’il a fait en elle, mais aussi pour son action dans toute l’histoire du salut. Tout est donné par lui. Si nous pouvons comprendre que tout est don de Dieu, quel bonheur dans notre cœur ! Tout est donné par lui. Il est notre force ! Dire merci est si facile, et pourtant si difficile ! Combien de fois nous disons-nous merci en famille ? C’est un des mots-clés de la vie en commun. « Vous permettez », « excusez-moi », « merci » : si dans une famille on se dit ces trois mots, la famille progresse. « Vous permettez », « excusez-moi », « merci ». Combien de fois disons-nous « merci » en famille ? Combien de fois disons-nous merci à celui qui nous aide, nous est proche, nous accompagne dans la vie ? Souvent nous tenons tout pour acquis ! Et cela arrive aussi avec Dieu. C’est facile d’aller chez le Seigneur demander quelque chose, mais aller le remercier : « Bah, je n’y pense pas ».

    En continuant la célébration eucharistique invoquons l’intercession de Marie, pour qu’elle nous aide à nous laisser surprendre par Dieu sans opposer de résistance, à lui être fidèles chaque jour, à le louer et à le remercier, car c’est lui notre force. Amen. »

    Source : Site internet du Vatican.

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    Acte de consécration ou Acte de confiance ?

    Le site internet du Vatican parle clairement en sa version française d'Acte de confiance... alors que certaines traductions (comme Zenit.org) ont indiqué "Acte de consécration"...

    Que dit le texte original italien ?
    "atto di affidamento" = "acte de confiance"

    La traduction proposée par I.MEDIA semble donc la plus proche du texte italien. L'on pourra bien sûr regretter que l'Acte de consécration au Cœur Immaculé de Marie précédemment annoncé - qui aurait répondu à la demande de Notre-Dame à Fatima, comme y avaient déjà répondu deux de ses prédécesseurs - ait été transformé par le Saint-Père en "Acte de confiance" en la Bienheureuse Vierge de Fatima... mais cela ne retire rien à la beauté de cette prière d'abandon...

    Beata Maria Vergine di Fatima,
    con rinnovata gratitudine per la tua presenza materna
    uniamo la nostra voce a quella di tutte le generazioni
    che ti dicono beata.

    Celebriamo in te le grandi opere di Dio,
    che mai si stanca di chinarsi con misericordia sull’umanità,
    afflitta dal male e ferita dal peccato,
    per guarirla e per salvarla.

    Accogli con benevolenza di Madre
    l’atto di affidamento che oggi facciamo con fiducia,
    dinanzi a questa tua immagine a noi tanto cara.

    Siamo certi che ognuno di noi è prezioso ai tuoi occhi
    e che nulla ti è estraneo di tutto ciò che abita nei nostri cuori.

    Ci lasciamo raggiungere dal tuo dolcissimo sguardo
    e riceviamo la consolante carezza del tuo sorriso.

    Custodisci la nostra vita fra le tue braccia:
    benedici e rafforza ogni desiderio di bene;
    ravviva e alimenta la fede;
    sostieni e illumina la speranza;
    suscita e anima la carità;
    guida tutti noi nel cammino della santità.

    Insegnaci il tuo stesso amore di predilezione
    per i piccoli e i poveri,
    per gli esclusi e i sofferenti,
    per i peccatori e gli smarriti di cuore:
    raduna tutti sotto la tua protezione
    e tutti consegna al tuo diletto Figlio, il Signore nostro Gesù.

    Amen.

    Source : Site internet du Vatican.

  • Place St Pierre à partir de 17h, procession avec la statue de N.-D. de Fatima et veillée de prière

    Le Pape François, présidant une cérémonie mariale dans le cadre de l'Année de la foi, accueille solennellement Place St Pierre la procession de la statue de Notre Dame de Fatima, dans la couronne de laquelle Jean-Paul II a fait insérer un projectile de l'attentat du 13 mai 1981.
    A noter, comme indiqué hier, que dix sanctuaires à travers le monde participent à cette veillée de prière dès 17h00 : Luján (Argentine), Aparecida (Brésil), Lourdes (France), Banneux (Belgique), Vailankanny (Inde), Nazareth (Israël), Akita (Japon), Nairobi (Kenya), Czestochowa (Pologne) et Washington (Etats-Unis). Unis également par liaison satellite, tous ces sanctuaires prient ainsi simultanément les Mystères joyeux du Rosaire en communion avec les priants de la Place St Pierre.


    Prière mariale Place St Pierre

    "La foi de Marie a été la petite flamme dans la nuit"

    « Bienheureuse, parce que tu as cru » : tel est le thème des deux journées mariales organisées par le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation dans le cadre de l’Année de la foi voulue par Benoît XVI. Ce samedi matin, les fidèles étaient invités à se rendre en pèlerinage sur la tombe de Saint Pierre au Vatican, avant de participer en début de soirée à une célébration Place Saint-Pierre. Une prière mariale en 7 stations, reprenant la "Via Matris", les 7 stations de la douleur de Marie. Le Pape a ensuite prononcé une catéchèse sur la Vierge Marie avant de bénir les fidèles, une catéchèse centrée sur la foi de Marie.

    Comment a été la foi de Marie ? Pour répondre à cette question et selon son habitude, le Pape choisit trois caractéristiques pour en parler aux fidèles. D’abord, la foi de Marie dénoue le nœud du péché commis par la désobéissance et l'incrédulité d’Eve. Qu’est-ce que cela signifie ? Le Pape prend l’exemple d’un enfant qui désobéit et ment à ses parents. Alors, leur relation a besoin d’être assainie de cette faute. L’enfant s’excuse, pour qu’il y ait de nouveau harmonie et confiance. « Quelque chose de semblable advient dans notre relation avec Dieu », explique le Pape. En effet quand nous ne l’écoutons pas, explique François, nous ne suivons pas sa volonté, nous manifestons un manque de confiance en lui et c’est cela le péché.

    La foi de Marie dénoue les "nœuds" du péchés

    Il se forme comme un nœud dangereux qui ôte la paix et la sérénité. Mais heureusement poursuit le Pape « à la miséricorde de Dieu rien n’est impossible ! Même les nœuds les plus emmêlés se dénouent avec sa grâce. Et Marie, qui, par son « oui », a ouvert la porte à Dieu pour dénouer le nœud de l’ancienne désobéissance, est la Mère qui, avec patience et tendresse, nous conduit à Dieu »

    Ensuite, deuxième caractéristique, la foi de Marie donne chair humaine à Jésus. Dieu n’a pas voulu se faire homme en ignorant notre liberté, ainsi Il a voulu passer par le libre assentiment de Marie, son « oui » pour prendre chair humaine. Ce qui s’est produit dans la Vierge Mère de manière unique, insiste le Pape, se réalise aussi sur plan spirituel en nous quand nous accueillons la Parole de Dieu avec un cœur bon et sincère et que nous la mettons en pratique. Sommes-nous conscients de cela, interroge le Pape ? Croire en Jésus signifie lui offrir notre chair, avec l’humilité et le courage de Marie.

    La foi de Marie, petite flamme dans la nuit de la Passion

    Enfin dernier point : la foi de Marie est comme une marche : toute sa vie, elle a suivi son Fils : c’est lui la route, c’est lui le chemin. Marie nous précède, nous accompagne et nous soutient dans la progression de notre foi. Un pèlerinage spirituel qui n’est autre que suivre Jésus ; et mettre nos pieds dans ses attitudes mêmes : humilité, miséricorde, proximité, mais aussi ferme refus de l’hypocrisie, de la duplicité, de l’idolâtrie. Le chemin de Jésus est celui de l’amour fidèle jusqu’au bout, jusqu’au sacrifice de sa vie. Et à l’heure de la Passion, la foi de Marie a été la petite flamme dans la nuit… Et nous ? « Comme Marie la tenons-nous allumée même aux moments difficiles  ?» Ce samedi soir, le Pape a prié et remercié Marie, la Mère de notre foi.

    Source : Radio Vatican.

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    Veillée de prière dans les sanctuaires

    Le message du Pape aux pèlerins du sanctuaire du Divin Amour

    A l'issue de la prière place Saint-Pierre samedi en fin d'après-midi, la statue de la Vierge de Notre-Dame de Fatima a été transportée au sanctuaire du Divin Amour, à une dizaine de kilomètres au sud de Rome. C'est dans ce lieu très populaire, fondé au XVIIIème siècle qu'a été vénérée toute la soirée et la nuit la Vierge portugaise. A cette occasion, le Pape a transmis aux pèlerins un message vidéo. En voici le texte :


    "Chers frères et sœurs,
    Je salue tous les pèlerins présents au sanctuaire du Divino Amore et ceux qui sont reliés depuis les sanctuaires mariaux de Lourdes, Nazareth, Lujan, Vailankanni, Guadalupe, Akita, Nairobi, Banneux, Czestochowa et Marian Valley. Ce soir, je me sens uni à vous tous dans la prière du Saint Rosaire et de l’Adoration Eucharistique, sous le regard de la Vierge Marie.

    Le regard ! Combien c’est important ! Tant de choses peuvent se dire avec un regard ! Affection, encouragement, compassion, amour, mais aussi réprobation, envie, orgueil et même haine. Souvent le regard dit plus que les paroles, ou dit ce que les paroles ne réussissent pas ou n’osent pas dire.

    Qui la Vierge Marie regarde-t-elle ? Elle nous regarde tous, chacun de nous. Et comment nous regarde-t-elle ? Elle nous regarde comme une Mère, avec tendresse, avec miséricorde, avec amour. C’est ainsi qu’elle a regardé son Fils Jésus, à tous les moments de sa vie, joyeux, lumineux, douloureux, glorieux, comme nous le contemplons dans les Mystères du Saint Rosaire, simplement avec amour.

    Quand nous sommes fatigués, découragés, écrasés par les problèmes, regardons Marie, sentons son regard qui dit à notre cœur : « Courage, mon enfant, c’est moi qui te soutiens ! » La Vierge nous connaît bien, elle est une maman, elle sait bien quelles sont nos joies et nos difficultés, nos espérances et nos déceptions. Quand nous sentons le poids de nos faiblesses, de nos péchés, regardons Marie, qui dit à notre cœur : « Relève-toi, va chez mon Fils Jésus, en lui tu trouveras accueil, miséricorde, et une force nouvelle pour continuer le chemin. »

    Le regard de Marie ne s’adresse pas seulement à nous. Au pied de la Croix, quand Jésus lui confie l’Apôtre Jean, et avec lui nous tous, en disant : « Femme, voici ton fils » (Jn 19, 26), le regard de Marie est fixé sur Jésus. Et Marie nous dit, comme aux noces de Cana : « Faites tout ce qu’il vous dira » (Jn 2, 5). Marie indique Jésus, elle nous invite à témoigner de Jésus, elle nous conduit toujours à son Fils Jésus, parce qu’en lui seul se trouve le salut, lui seul peut transformer l’eau de la solitude, de la difficulté, du péché, en vin de la rencontre, de la joie, du pardon. Lui seul.

    « Bienheureuse parce que tu as cru ! » Marie est bienheureuse par sa foi en Dieu, par sa foi, parce que le regard de son Cœur a toujours été fixé sur Dieu, sur le Fils de Dieu qu’elle a porté dans son sein et qu’elle a contemplé sur la Croix. Dans l’adoration du Saint Sacrement, Marie nous dit : « Regarde mon Fils Jésus, tiens le regard fixé sur lui, écoute-le, parle avec lui. Il te regarde avec amour. N’aie pas peur ! Il t’enseignera à le suivre pour témoigner de lui, dans les grandes et les petites actions de ta vie, dans les relations de famille, dans ton travail, dans les moments de fête ; il t’enseignera à sortir de toi-même, pour regarder les autres avec amour, de même que lui t’a aimé et t’aime, non en paroles mais par les faits. »

    Ô Marie, fais-nous sentir ton regard de Mère, conduis-nous à ton Fils, fais que nous ne soyons pas des chrétiens de « vitrine », mais des chrétiens qui sachent « se salir les mains » pour construire, avec ton Fils Jésus, son Royaume d’amour, de joie et de paix."

    Source : Radio Vatican.

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  • Place St Pierre, Messe pour les catéchistes présidée par le Pape François pour la clôture de leur congrès international à Rome

    Le devoir du Chrétien est de conserver et d'alimenter la mémoire de Dieu

    Le Pape s’est adressé aux catéchistes lors d’une messe sur la Place Saint-Pierre en dénonçant les dérives exacerbées de nos sociétés contemporaines. Le risque de se complaire, du confort, de la mondanité dans la vie et dans le cœur, d’avoir comme centre notre bien-être. Si les choses, l’argent, la mondanité deviennent le centre de la vie, a expliqué François, ils nous saisissent, ils nous possèdent et nous perdons notre identité-même d’êtres humains. Comment se fait-il que les hommes, peut-être nous aussi, nous tombons dans le danger de nous renfermer, de mettre notre sécurité dans les choses, qui, au final, nous volent le visage, notre visage humain ? Cela arrive quand nous perdons la mémoire de Dieu. Si la mémoire de Dieu fait défaut, tout s’aplatit sur le moi, sur mon bien-être. La vie, le monde, les autres, perdent leur consistance, a dénoncé le Pape, ils ne comptent pour rien, tout se réduit à une seule dimension : l’avoir.

    Qui est le catéchiste ?

    Alors, en vous regardant, a poursuivi le Pape en fixant l’assemblée, je me demande : qui est le catéchiste ? C’est celui qui garde et alimente la mémoire de Dieu ; la garde en lui-même et sait l’éveiller chez les autres. C’est beau cela : faire mémoire de Dieu, comme la Vierge Marie qui, face à l’action merveilleuse de Dieu dans sa vie, ne pense pas à l’honneur, au prestige, aux richesses, elle ne s’enferme pas sur elle-même. Au contraire, après avoir accueilli l’annonce de l’Ange et après avoir conçu le Fils de Dieu, que fait-elle ? Elle part, elle va chez sa vieille parente Élisabeth, elle aussi enceinte, pour l’aider ; et dans la rencontre avec elle, son premier acte est la mémoire de l’agir de Dieu, de la fidélité de Dieu dans sa vie, dans l’histoire de son peuple, dans notre histoire.

    L’impératif du chrétien : conserver la mémoire de Dieu

    Pour chacun de nous, pour chaque chrétien, a conclu François, la foi contient vraiment la mémoire de l’histoire de Dieu avec nous, la mémoire de la rencontre avec Dieu qui, le premier, se met en mouvement, qui crée et sauve, qui nous transforme ; la foi est mémoire de sa Parole qui réchauffe le cœur, de ses actions de salut par lesquelles il nous donne vie, nous purifie, prend soin de nous, nous nourrit. Le catéchiste est vraiment un chrétien qui met cette mémoire au service de l’annonce ; non pas pour se faire voir, non pas pour parler de lui-même, mais pour parler de Dieu, de son amour, de sa fidélité. Chers catéchistes, leur a-t-il demandé, sommes-nous la mémoire de Dieu ? Sommes-nous vraiment comme des sentinelles qui éveillent chez les autres la mémoire de Dieu, qui réchauffe le cœur ?

    Source : Radio Vatican.

  • Veillée de prière pour la paix Place St Pierre


    Environ 100.000 personnes se sont rassemblées pour la veillée de prière présidée par le Saint-Père Place St Pierre, en ce jour de jeûne et de méditation qu'il a choisi pour la paix en Syrie, au Proche et Moyen Orient et de par le monde. Cette initiative ecclésiale a vu l'adhésion d'autres confessions chrétiennes, de fidèles d'autres religions, notamment bouddhistes, juifs et musulmans, mais aussi de personnes a-religieuses. Côté catholique, outre les diocèses du monde entier, on compte celles de la Caritas, de Sant-Egidio, de nombreux groupes de prière, de congrégations religieuses comme les carmélites de Terre Sainte. Y prennent part également des élus politiques italiens, diverses organisations engagées dans la promotion de la paix, de la coopération et du développement, des syndicats, des personnalités comme le Président du Parlement européen, le Grand Mufti sunnite de Damas qui a prié cet après-midi avec d'autres chefs religieux dans la Mosquée des Omeyyades. Place St Pierre, les confessions ont commencé sous les colonnades à 17h45 avec une cinquantaine de prêtres. Le Pape avait recommandé d'entamer cette journée dans la réconciliation car la paix véritable naît de coeurs réconciliés avec Dieu et les frères.

    La veillée a été précédée à 18h30 par la lecture des paroles prononcées dimanche dernier par le Pape, puis introduite à 19h par le 'Veni Creator' et la mise en place sur le parvis de l'icône de la 'Salus Populi Romani' portée par la Garde Suisse. Après quoi le Saint-Père a conduit la récitation du chapelet, les mystères étant accompagnés de la lecture d'un poème dans lequel sainte Thérèse de l'Enfant Jésus invoque Marie comme reine de la paix. Après quoi, il s'est adressé à l'assemblée :

    « "Dieu vit que cela était bon". Le récit biblique du début de l’histoire du monde et de l’humanité nous parle du Créateur qui regarde la création, la contemple presque, et répète que cela est bon. Cela nous fait entrer dans le Cœur de Dieu et, de l’intime de Dieu, nous recevons son message. Nous pouvons nous demander la signification de ce message. Que me dit ce message à moi, à toi, à nous tous ? Il nous dit simplement que dans le Cœur et dans la pensée de Dieu notre monde est la maison de l’harmonie et de la paix, et est le lieu où tous peuvent trouver leur place et se sentir chez soi, parce que cela est bon. La création forme un ensemble harmonieux et bon, avec les humains faits à l’image et à la ressemblance de Dieu. Ils sont une unique famille, dans laquelle les relations sont marquées par une fraternité réelle et pas simplement proclamée en paroles : L’un et l’autre sont le frère et la sœur à aimer, et la relation avec le Dieu qui est amour, fidélité, bonté se reflète sur toutes les relations entre les êtres humains et apporte l’harmonie à la création tout entière. Le monde de Dieu est un monde dans lequel chacun se sent responsable de l’autre, du bien de l’autre. Ce soir, dans la réflexion, dans le jeûne, dans la prière, chacun de nous pense au fond de lui que c'est là le monde que nous désirons. N'est-ce pas le monde que tous portent dans le cœur ? Le monde que nous voulons, n’est-il pas un monde d’harmonie et de paix ? D'une harmonie et d'une paix intérieure, mais aussi dans les rapports avec les autres, dans les familles, dans les villes, dans et entre les nations ? Et la vraie liberté dans le choix des chemins à parcourir en ce monde, n’est-elle pas celle qui est orientée vers le bien de tous et qui est guidée par l’amour ?

    Demandons-nous maintenant si c'est le monde dans lequel nous vivons. La création conserve sa beauté qui nous remplit d’émerveillement et qui demeure une œuvre bonne. Mais il y a aussi la violence, la division, le conflit, la guerre qui surviennent lorsque l’homme, sommet de la création, cesse d'admirer la beauté et la bonté pour se renfermer dans son égoïsme. Quand l’homme ne pense qu'à lui-même, à ses propres intérêts et se place au centre, quand il se laisse séduire par les idoles de la domination et du pouvoir, quand il se met à la place de Dieu, alors il abîme toutes les relations, il détruit tout, ouvrant la porte à la violence, à l’indifférence, au conflit. C’est exactement ce que veut nous faire comprendre le passage de la Genèse qui raconte le péché originel : L’homme entre en conflit avec lui-même, s’aperçoit qu’il est nu et se cache parce qu’il a peur, peur du regard de Dieu. Il accuse la femme, celle qui est chair de sa chair, rompt l’harmonie avec la création, arrive à lever la main contre le frère pour le tuer. Pouvons-nous dire que l’harmonie s'est transformée en disharmonie ? Non, la disharmonie n’existe pas car s'il n'y a pas l’harmonie on tombe dans le chaos, la violence, la querelle, le conflit, la peur. Or c’est dans ce chaos que Dieu demande à la conscience de Caïn "Où est Abel ton frère ?" Et Caïn de répondre qu'il ne sait pas. "Suis-je le gardien de mon frère ?", répond-il. Cette question nous est aussi adressée et il serait bien que nous nous demandions : Suis-je le gardien de mon frère ? Oui, tu es le gardien de ton frère ! Être humains signifie être gardiens les uns des autres. Au contraire, la rupture de l’harmonie est suivie d'une métamorphose. Ainsi le frère à garder et à aimer devient l’adversaire à combattre, à supprimer. Que de violence naît à ce moment, que de conflits, que de guerres ont marqué notre histoire ! Il suffit de voir la souffrance de tant de frères et sœurs. Il ne s’agit pas de quelque chose de conjoncturel, mais c’est la vérité : Dans chaque violence et dans chaque guerre, nous faisons renaître Caïn. Nous tous ! Et aujourd’hui aussi, nous continuons cette histoire de conflit entre frères, aujourd’hui aussi, nous levons la main contre celui qui est notre frère. Aujourd’hui aussi nous nous laissons guider par les idoles, par l’égoïsme, pas nos intérêts. Nous avons perfectionné nos armes, notre conscience s’est endormie, nous avons rendu plus subtiles nos justifications. Comme si c’était une chose normale, nous continuons à semer destruction, souffrance et mort. La violence, la guerre apportent seulement la mort, parlent de mort. La violence et la guerre ont le langage de la mort ! Après le Déluge on vit l'arc-en-ciel et la colombe portant un rameau d'olivier. Cela me fait penser à l'olivier que les représentants de plusieurs religions ont planté avec moi à Buenos Aires sur la Plaza de Mayo en 2000 pour qu'il n'y ait plus ni chaos ni guerre mais la paix.

    A ce point, je me demande : Est-il possible de parcourir une autre voie, la voie de la paix ? Pouvons-nous sortir de cette spirale de souffrance et de mort ? Pouvons-nous apprendre de nouveau à marcher et à parcourir les chemins de la paix ? En invoquant l’aide de Dieu, sous le regard maternel de la Vierge, 'Salus Populis Romani' et Reine de la paix, j'affirme que c’est possible à tous ! Ce soir, je voudrais que de toutes les parties de la terre nous criions : Oui, c’est possible à tous ! Ou mieux, je voudrais que chacun de vous, du plus petit au plus grand, jusqu’à ceux qui sont appelés à gouverner, réponde : Oui, nous le voulons ! Ma foi chrétienne me pousse à regarder la Croix. Comme je voudrais que pendant un moment tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté regardent la Croix. On peut y lire la réponse de Dieu. Là, à la violence on ne répond pas par la violence, à la mort, on ne répond pas par le langage de la mort. Dans le silence de la Croix, se tait le bruit des armes et parle le langage de la réconciliation, du pardon, du dialogue, de la paix. Ce soir, je voudrais demander au Seigneur que nous, chrétiens, frères des autres religions, chaque homme et chaque femme de bonne volonté crie avec force que la violence et la guerre ne sont jamais la voie de la paix. Que chacun s’applique à regarder au fond de sa conscience et écoute cet encouragement à sortir des intérêts particuliers qui atrophient le cœur, à dépasser l’indifférence envers l’autre qui rend le cœur insensible. Toi, vaincs tes raisons de mort et ouvre-toi au dialogue, à la réconciliation. Regarde la souffrance de ton frère sans y ajouter une autre souffrance, arrête ta main, reconstruis l’harmonie qui s’est brisée. Non par le conflit, mais par la rencontre. Que se taisent les armes ! La guerre marque toujours l’échec de la paix, elle est toujours une défaite pour l’humanité. Encore une fois, les paroles de Paul VI résonnent : "Plus les uns contre les autres, plus, jamais !... Jamais plus la guerre, jamais plus la guerre !" (1965). "La paix s’affermit seulement par la paix, celle qui n’est pas séparable des exigences de la justice, mais qui est alimentée par le sacrifice de soi, par la clémence, par la miséricorde, par la charité" (1975). Pardon, dialogue, réconciliation sont les paroles de la paix, la bien-aimée Syrie, au Proche et Moyen Orient, comme partout dans le monde. Prions pour la réconciliation et pour la paix, travaillons pour la réconciliation et pour la paix, et devenons tous, dans tous les milieux, des hommes et des femmes de réconciliation et de paix. »

    L'intervention pontificale a été suivie d'un temps de silence, suivi de l'adoration du Saint Sacrement, durant laquelle ont été lus des extraits bibliques relatifs à la paix. En conclusion, le Saint-Père a adressé une prière spécifique pour demander la paix. Les répons ont été prononcés par des fidèles de nationalité syrienne, égyptienne, palestinienne, américaine et russe. Parmi les invocations : Seigneur de la vie, apporte ta paix là où se décide le sort des peuples, Seigneur, que ta puissance créatrice écarte tout violence faite à la vie humaine. L'adoration, qui a compris la lecture du chapitre 20 de l’Évangile de Jean, s'est achevée par la bénédiction eucharistique et une demie-heure de méditation silencieuse. Dans le même temps, le Pape a adressé un Tweet à neuf millions de personnes, les encourageant à prier pour la paix.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 7.9.13).


    Enregistrement intégral de la veillée de prière par KTO

    Prière des enfants pour la paix

    Cher Jésus, un jour tu as aussi été un petit enfant comme nous et tu nous as dit que tu aimais avoir des petits amis près de toi... c'est pourquoi nous les petits enfants de tous les coins du monde nous venons maintenant te remercier et prier pour la paix.

    Tu désires être avec nous à chaque instant, en chaque lieu ; fais donc de nos cœurs ta maison, ton autel, ton trône, fais que tous nous formions une seule famille unie sous ta protection et dans ton amour.

    Ecarte bien loin de chaque homme, jeune ou adulte, les pensées et les œuvres de l'égoïsme qui séparent entre eux et éloignent de toi les enfants du Père céleste.

    Que ta grâce soit pour tous un rempart contre les ennemis de ton Père et les tiens. Pardonne-leur, ô Seigneur, ils ne savent ce qu'ils font.

    Si avec ton aide les hommes s'aimaient les uns les autres, ce serait la vraie paix dans le monde, et nous les petits enfants nous pourrions vivre sans la crainte des horreurs d'une nouvelle guerre.

    Nous demandons à ta Mère, Marie l'Immaculée, qui est aussi notre Mère, de t'offrir notre prière de Paix, ainsi nous sommes certains que tu l'exauceras.

    Doux Jésus, merci. Ainsi soit-il.

    Pie XII, 19 mars 1954.

  • Célébration Eucharistique place St Pierre placée sous le signe de "l’Evangile de la Vie"

    Homélie du Pape François

    « Chers frères et sœurs, Cette célébration a un très beau nom : l’Evangile de la Vie. Avec cette Eucharistie en l’Année de la foi, nous voulons rendre grâce au Seigneur pour le don de la vie, dans toutes ses manifestations ; et en même temps, nous voulons annoncer l’Evangile de la Vie.

    En partant de la Parole de Dieu que nous avons écoutée, je voudrais vous proposer trois points simples de méditation pour notre foi : d’abord, la Bible nous révèle le Dieu Vivant, le Dieu qui est Vie, et source de la vie ; en second lieu, Jésus-Christ donne la vie, et l’Esprit-Saint nous maintient dans la vie ; troisièmement, suivre le chemin de Dieu conduit à la vie, tandis que suivre les idoles conduit à la mort.

    1. La première lecture, tirée du Second livre de Samuel, nous parle de vie et de mort. Le roi David veut cacher l’adultère commis avec la femme d’Urie le Hittite, un soldat de son armée, et pour faire cela, il ordonne de placer Urie en première ligne pour qu’il soit tué dans la bataille. La Bible nous montre le drame humain dans toute sa réalité, le bien et le mal, les passions, le péché et ses conséquences. Quand l’homme veut s’affirmer soi-même, s’enfermant dans son égoïsme et se mettant à la place de Dieu, il finit par semer la mort. L’adultère du roi David en est un exemple. Et l’égoïsme porte au mensonge, par lequel on cherche à tromper soi-même et le prochain. Mais Dieu, on ne peut le tromper, et nous avons entendu comment le prophète dit à David : tu as fait ce qui est mal aux yeux de Dieu (cf. 2S 12,9). Le roi est mis en face de ses œuvres de mort - en vérité ce qu’il a fait est une œuvre de mort, et non de vie -, il comprend et demande pardon : « J’ai péché contre le Seigneur ! » (v.13), et le Dieu miséricordieux qui veut la vie et qui toujours nous pardonne, lui pardonne, lui rend la vie ; le prophète lui dit : « Le Seigneur a pardonné ton péché : tu ne mourras pas ». Quelle image avons-nous de Dieu ? Peut-être nous apparaît-il comme un juge sévère, comme quelqu’un qui limite notre liberté de vivre. Mais toute l’Ecriture nous rappelle que Dieu est le Vivant, celui qui donne la vie et indique le chemin de la vie en plénitude. Je pense au début du Livre de la Genèse : Dieu modèle l’homme avec la poussière du sol, insuffle dans ses narines une haleine de vie et l’homme devient un être vivant (cf. 2,7). Dieu est la source de la vie ; c’est grâce à son souffle que l’homme a la vie, et c’est son souffle qui soutient le chemin de son existence terrestre. Je pense aussi à la vocation de Moïse, quand le Seigneur se présente comme le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, comme le Dieu des vivants ; et envoyant Moïse au pharaon pour libérer son peuple, il révèle son nom : « Je suis Celui qui est », le Dieu qui se rend présent dans l’histoire, qui libère de l’esclavage, de la mort, et porte la vie au peuple parce qu’il est le Vivant. Je pense aussi au don des Dix Commandements : une route que Dieu nous indique pour une vie vraiment libre, pour une vie pleine ; ils ne sont pas un hymne au « non » - tu ne dois pas faire ceci, tu ne dois pas faire cela, …. Non ! -. Ils sont un hymne au « oui » à Dieu, à l’Amour, à la vie. Chers amis, notre vie atteint sa plénitude seulement en Dieu, parce lui seul est le Vivant !

    2. Le passage de l’Evangile d’aujourd’hui nous fait faire un pas en avant. Jésus rencontre une femme pécheresse durant un repas dans la maison d’un pharisien, suscitant le scandale de ceux qui sont présents : Jésus se laisse approcher par une pécheresse et même lui remet les péchés, disant : « Si ses nombreux péchés sont pardonnés, c’est à cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre, montre peu d’amour » (Lc 7,47). Jésus est l’incarnation du Dieu vivant, Celui qui porte la vie face à tant d’œuvres de mort, face au péché, à l’égoïsme, à la fermeture sur soi-même. Jésus accueille, aime, soulage, encourage, pardonne et donne d’une façon nouvelle la force de marcher, redonne vie. Dans tout l’Evangile, nous voyons comment Jésus, par les gestes et les paroles, porte la vie de Dieu qui transforme. C’est l’expérience de la femme qui oint avec du parfum les pieds du Seigneur : elle se sent comprise, aimée, et répond par un geste d’amour, se laisse toucher par la miséricorde de Dieu et obtient le pardon, elle commence une nouvelle vie. Dieu, le Vivant, est miséricordieux. Etes-vous d’accord ? Disons-le ensemble : Dieu, le Vivant, est miséricordieux ! Tous : Dieu, le Vivant, est miséricordieux ! Une nouvelle fois : Dieu, le Vivant, est miséricordieux !
    Cela a été aussi l’expérience de l’apôtre Paul, comme nous avons entendu dans la seconde lecture : « Ma vie aujourd’hui dans la condition humaine, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est livré pour moi » (Ga 2,20). Quelle est cette vie ? C’est la vie-même de Dieu. Et qui nous introduit dans cette vie ? L’Esprit Saint, don du Christ ressuscité. C’est Lui qui nous introduit dans la vie divine comme vrais fils de Dieu, comme fils dans le Fils Premier-né, Jésus Christ. Nous, sommes-nous ouverts à l’Esprit Saint ? Nous laissons-nous guider par lui ? Le chrétien est un homme spirituel, et cela ne signifie pas qu’il soit une personne qui vit "dans les nuages", hors de la réalité (comme si elle était un fantasme). Non ! Le chrétien est une personne qui pense et agit dans la vie quotidienne selon Dieu, une personne qui laisse sa vie être animée, nourrie par l’Esprit Saint pour qu’elle soit remplie, en véritable enfant ; et cela signifie réalisme et fécondité. Celui qui se laisse conduire par l’Esprit Saint est réaliste, il sait évaluer et apprécier la réalité, et il est aussi fécond : sa vie génère la vie autour de lui.

    3. Dieu est le Vivant, Il est le Miséricordieux ! Jésus nous porte la vie de Dieu, l’Esprit Saint nous introduit et nous maintient dans la relation vitale de vrais enfants de Dieu. Mais souvent - nous la savons par expérience - l’homme ne choisit pas la vie, n’accueille pas l’"Evangile de la Vie", mais se laisse guider par des idéologies et des logiques qui mettent des obstacles à la vie, qui ne la respectent pas, parce qu’elles sont dictées par l’égoïsme, par l’intérêt, par le profit, par le pouvoir, par le plaisir et elles ne sont pas dictées par l’amour, par la recherche du bien de l’autre. C’est l’illusion constante de vouloir construire la cité de l’homme sans Dieu, sans la vie et l’amour de Dieu – une nouvelle Tour de Babel ; c’est penser que le refus de Dieu, du message du Christ, de l’Evangile de la vie conduit à la liberté, à la pleine réalisation de l’homme. Le résultat est qu’au Dieu vivant, on substitue des idoles humaines et passagères, qui offrent l’ivresse d’un moment de liberté, mais qui à la fin sont porteuses de nouveaux esclavages et de mort. La sagesse du Psalmiste dit : « Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur ; le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard » (Ps 19,9). Rappelons-nous : Dieu, le Vivant, est miséricordieux ! Le Seigneur est le Vivant, il est miséricordieux ! Chers frères et sœurs, regardons Dieu comme le Dieu de la vie, regardons sa loi, le message de l’Evangile comme une voie de liberté et de vie. Le Dieu vivant nous rend libres ! Disons oui à l’amour et non à l’égoïsme, disons oui à la vie et non à la mort, disons oui à la liberté et non à l’esclavage de tant d’idoles de notre temps ; en un mot, disons oui à Dieu qui est amour, vie et liberté, et jamais ne déçoit (cf. 1Jn 4,8 ; Jn 11,25 ; Jn 8,32), à Dieu qui est le Vivant et le Miséricordieux. Seule la foi dans le Dieu Vivant nous sauve ; dans le Dieu qui en Jésus Christ nous a donné sa vie, et par le don de l’Esprit Saint nous fait vivre en vrais enfants de Dieu. Cette foi nous rend libres et heureux. Demandons à Marie, Mère de la Vie, qu’elle nous aide à accueillir et à témoigner toujours de l’"Evangile de la Vie". Qu’il en soit ainsi ! »

    Source : Radio Vatican.