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présence réelle

  • Méditation - Sainte Présence

    « Plus encore que la maison du peuple chrétien, l'église est la maison du Christ. Un mystère, une présence, remplit la plus pauvre des églises catholiques. Elle est habitée. Elle ne vit pas d'abord du mouvement que lui apporte le va-et-vient des foules. Elle est elle-même, antérieurement, source de vie et de pureté pour ceux qui franchissent son enceinte. Elle possède la présence réelle, la présence corporelle du Christ, le « lieu » où le suprême Amour a touché notre nature humaine pour contracter avec elle des noces éternelles, le foyer de rayonnement capable d'illuminer tout le drame du temps et de l'aventure humaine. Chacun peut entrer là et rencontrer personnellement et silencieusement, intimement le Jésus de l'Évangile. Chacun, quelles que soient ses ignorances, les fautes dont le souvenir peut l'accabler, ses secrètes détresses intérieures, ose l'approcher, comme jadis la pécheresse dans la maison de Simon le pharisien. Chacun peut crier vers lui comme l'aveugle de Jéricho, et dire : Seigneur, que je voie ! »

    Cardinal Charles Journet (1891-1975), Le Mystère de l'Eucharistie (Chap. I, 13), Téqui, Paris, 1981.

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  • Méditation : tabernacles du Christ

    « La dévotion à Jésus Maître nous porte à bien adorer, communier, assister à la sainte messe. En plus, elle nous porte à vivre la vie d'union à Jésus, une vraie vie eucharistique.

    La très sainte Vierge a porté Jésus dans son cœur. Elle l'a reçu souvent dans la sainte Eucharistie.

    Après la communion, la présence réelle de Jésus dure peu de temps en nous ; la présence spirituelle, au contraire, peut durer toujours. L'âme qui fait une bonne communion devient la demeure de Dieu, notre cœur devient le tabernacle vivant de la Sainte Trinité. “Nous viendrons à lui et nous établirons chez lui notre demeure” (Jn.14,23). Après avoir communié, la personne qui quitte l'église pour vaquer à ses devoirs, jardin, ménage, cuisine, est toujours porteuse du Christ, et cela, même si elle marche sur les routes, elle est “christophore” c'est-à-dire qu'elle est “porteuse du Christ”. Elle ressemble à un tabernacle qu'on transporte d'un lieu à l'autre.

    J'imagine comment la bienheureuse Vierge menait une vie de recueillement profond lorsqu'elle portait Jésus en elle. Toujours absorbée dans le trésor qu'elle portait. La noblesse de ses pensées, la plénitude de son amour, sa donation totale à Dieu rayonnaient extérieurement.

    Comme elle chemine joyeusement l'âme qui porte Jésus ! Mon trésor est avec moi. Quelle joie ! »

    Bx Giacomo Alberione (fêté ce jour), Aux Sœurs Disciples du Divin Maître (ch.5, 26-30, 6 janvier 1947), Ed. 1986.
    Source : Écrits en téléchargement.

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