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  • Fête de la Présentation : Méditations déjà proposées sur notre site internet

  • Mardi 2 février 2021

    Purification de la Sainte Vierge
    et
    Présentation du Seigneur au Temple

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    Andrey Shishkin (peintre russe, né en 1960), Siméon et Jésus
    (Crédit photo

  • Introït de la Messe de la Présentation du Seigneur

    Abbaye Saint-Pierre de Solesmes
     
    Ant. ad Introitum. Ps. 47, 10-11.
    Suscépimus, Deus, misericórdiam tuam in médio templi tui : secúndum nomen tuum, Deus, ita et laus tua in fines terræ : iustítia plena est déxtera tua.
    Nous avons reçu, ô Dieu, votre miséricorde au milieu de votre temple : comme votre nom, ô Dieu, ainsi votre louange s’étend jusqu’aux extrémités de la terre : votre droite est pleine de justice.

    Ps. ibid., 2.
    Magnus Dóminus, et laudábilis nimis : in civitáte Dei nostri, in monte sancto eius.
    Le Seigneur est grand et digne de toute louange, dans la cité de notre Dieu, sur sa sainte montagne.

    V/. Glória Patri.
  • Méditation - Chandeleur

    « Malgré les nombreuses lumières qui brillent au chœur et les chants de la procession, la note dominante de la journée est grave. Dans l'atmosphère sereine et joyeuse des fêtes du temps de Noël elle apparaît comme un trait sombre qui laisse présager la Passion du Sauveur. Si, dans la vie du Christ, la Passion correspond à l'immolation de la victime, la Chandeleur en constitue l'offrande : la victime est préparée, consacrée, et, par les mains de Marie, offerte au Père céleste. Jésus et Marie sont maintenant prêts pour le sacrifice de la Croix que le prêtre Siméon annonce solennellement, ce sacrifice qui, suivant l'expression du vieillard, va percer d'un glaive le coeur de la Mère des douleurs...

    Combien la Mère de Dieu nous apparaît aujourd'hui digne de toutes les louanges ! Elle élève dans ses mains le Très Saint, l'hostie vivante Jésus, son bien, le fruit de ses entrailles ; elle Lui a préparé un corps capable de souffrir, un corps qui pourra subir d'une façon méritoire les souffrances de la Passion. Après la Présentation elle rachète l'enfant de ses propres moyens, à la seule fin de le nourrir, de l'élever jusqu'à l'âge d'homme pour en faire une victime parfaite...

    Historiquement la présentation au Temple a eu lieu le quarantième jour après la naissance du Sauveur. Mais, mystiquement, elle se renouvelle aujourd'hui à la célébration de la Sainte Messe. Alors Jésus est offert au Père céleste, et en Jésus - en Jésus par Marie - toute la communauté paroissiale devient une offrande vivante faite à Dieu. L’Évangile lui-même, qui nous raconte la joie du vieillard Siméon, devient pour nous une réalité pleine de grâces lorsque, dans la sainte communion, nous avons le bonheur de posséder notre Rédempteur. Combien sont merveilleux les mystères de notre foi !

    A la Chandeleur, les fidèles emportent chez eux, dans leur famille, le cierge béni pendant l'office. Il est le signe des grâces reçues en ce jour. Il représente le Christ ; il est le symbole de la foi, de cette foi qui prend sa source dans le sacrifice de Jésus, et, de là, vient baigner notre vie toute entière. On l'allume au moment de la prière familiale. A la campagne, on le fait brûler souvent pendant les orages. Le lendemain de la Purification, à la fête de saint Blaise, allons à l’Église recevoir la bénédiction avec les cierges consacrés la veille, pour être protégés des maladies, en particulier du torticoli et des maladies de la gorge. Enfin, dans chaque maison chrétienne, on garde précieusement le cierge qu'on allume un jour à notre lit de mort, ce cierge dont la vertu et la lumière nous préservent des ténèbres de la perdition.

    Qu'une lumière éclaire et réchauffe notre vie et notre mort : Jésus-Christ ! »

    Toute l'année avec le Christ, par les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedeln, Traduction des Bénédictins de l'Abbaye Ste-Marie de la Pierre-Qui-Vire, Comptoir Français du Livre, Paris / Bruxelles, 1936.

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    Tableau d'Andrey Shishkin, Siméon et Jésus
    (Crédit photo : Maher Art Gallery)

  • Dimanche 2 février 2020

    Purification de la Très Sainte Vierge
    (Présentation du Seigneur au Temple)

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  • Méditation - Présentation du Seigneur au Temple

    « Voici donc, mes frères, entre les mains de Syméon, le cierge allumé. Vous aussi, allumez à ce luminaire vos cierges, je veux dire ces lampes que le Seigneur vous ordonne de tenir dans vos mains (cf. Lc 12, 35). Approchez-vous de lui et soyez illuminés, de manière à être vous-mêmes plus que des porteurs de lampe, des lumières qui brillent au-dedans et au-dehors pour vous et pour votre prochain. »

    Bx Guerric d'Igny (+ 1157), extrait d'une Homélie pour la fête de la purification de la bienheureuse Vierge Marie.

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    Andrey Shishkin (peintre russe, né en 1960), Siméon et Jésus
    (Crédit photo)

    « Faire comme la bougie allumée, qui éclaire elle-même et, sans amoindrir sa propre flamme, allume d'autres bougies pour éclairer d'autres endroits. »

    St Séraphim de Sarov (1759-1833).

  • Samedi 2 février 2019

    Présentation du Seigneur au Temple
    (Purification de la Très Sainte Vierge)
     
    Cette fête célébrée quarante jours après Noël commémore un double événement qui s'est réellement produit 40 jours après la naissance de l'Enfant Jésus, en observation de la Loi juive :
    Ce jour-là, conformément à la Loi :
    - Jésus est présenté au Temple par ses parents (comme tous les premiers-nés d'Israël).
    - Marie se soumet à une cérémonie de purification.
    Nous célébrons donc, en même temps, la purification de la Sainte Vierge et la présentation de Jésus.
    (Source)

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    (Journée de la Vie Consacrée)

  • Présentation de l'« Instrument de travail » du Synode pour les jeunes ...

    ... qui se tiendra au Vatican du 3 au 28 octobre 2018
     
    La XVe Assemblée générale du Synode des évêques se tiendra au Vatican sur le thème : « Jeunes, foi et discernement des vocations », du 3 au 28 octobre 2018.
     
    L'« Instrument de travail » (Instrumentum Laboris) est présenté aujourd'hui par le Cardinal Lorenzo Baldisseri, Secrétaire général du Synode des évêques, entouré de Mgr Fabio Fabene, sous-secrétaire, du P. Giacomo Costa, S.I., Secrétaire spécial de la XVe Assemblée Générale ordinaire du Synode, et du P. Rossano Sala, S.D.B., également Secrétaire spécial.

    C’est le fruit de nombreux échanges entre le Vatican et les Eglises locales, notamment après le questionnaire contenu dans le document préparatoire (« Lineamenta ») présenté à la presse le 13 janvier dernier, et du « pré-synode » de février denier.

    D'après Zenit.org.

  • 17h30, Basilique Saint-Pierre : Sainte Messe célébrée par le Pape François

    avec les membres des Instituts de vie consacrée et des Sociétés de vie apostolique
    pour la 22ème Journée mondiale de la vie consacrée, en la fête de la Présentation du Seigneur
     
     
     
    Texte intégral de l'homélie du Pape (version française) sur le site internet du Vatican.

  • Méditation - Jésus, Lumière du monde

    « Tenant aujourd'hui en main un cierge allumé, qui donc ne se rappellerait le vénérable vieillard qui reçut aujourd'hui dans ses bras le Verbe demeurant dans la chair comme la lumière sur la cire ? Il a déclaré que Jésus était la lumière venue pour éclairer les nations païennes (Lc 2,32).

    Syméon, c'est certain, était aussi une lampe allumée et brillante qui rendait témoignage à la lumière. Rempli de l'Esprit et poussé par l'Esprit, il était venu au Temple pour accueillir votre amour, ô mon Dieu, au milieu de votre Temple (cf. Ps 47,10), pour proclamer que Jésus est cet amour et la lumière de votre peuple. [...]

    Voici donc, mes frères, entre les mains de Syméon, le cierge allumé. Vous aussi, allumez à ce luminaire vos cierges, je veux dire ces lampes que le Seigneur vous ordonne de tenir dans vos mains (cf. Lc 12,35). « Approchez-vous de lui et soyez illuminés » (Ps 33,6), de manière à être vous-mêmes plus que des porteurs de lampe, des lumières qui brillent au-dedans et au-dehors pour vous et pour votre prochain.

    Qu'il y ait donc une lampe dans votre cœur, une dans votre main, une dans votre bouche ! Que la lampe dans votre cœur brille pour vous-même, que la lampe dans votre main et dans votre bouche brille pour votre prochain ! La lampe dans votre cœur est la dévotion inspirée par la foi ; la lampe dans votre main, l'exemple des bonnes œuvres ; la lampe dans votre bouche, la parole qui édifie. Car nous ne devons pas nous contenter d'être des lumières aux yeux des hommes grâce à nos actes et nos paroles, mais il nous faut encore briller devant les anges par notre prière et devant Dieu par notre intention. Notre lampe devant les anges, c'est la pure piété qui nous fait chanter avec recueillement ou prier avec ferveur en leur présence. Notre lampe devant Dieu, c'est la résolution sincère de plaire uniquement à celui devant qui nous avons trouvé grâce. [...]

    Afin donc d'allumer toutes ces lampes pour vous, laissez-vous illuminer, mes frères, en vous approchant de la source de la lumière, je veux dire Jésus qui brille entre les mains de Syméon. Il veut, assurément, éclairer votre foi, faire resplendir vos œuvres, vous inspirer les mots à dire aux hommes, remplir de ferveur votre prière et purifier votre intention. [...]

    En vérité, quand la lampe de cette vie s'éteindra, vous qui aviez tant de lampes allumées au-dedans, vous verrez la lumière de la vie qui ne s'éteindra pas se lever et monter, le soir, comme la splendeur de midi. Et tandis que vous croirez que tout est fini pour vous, vous vous lèverez, comme l'étoile du matin, et votre obscurité sera comme la lumière de midi (Is 58,10). Le soleil, il est vrai, ne sera plus là pour vous éclairer durant le jour, ni la lune éclatante pour vous envoyer sa lumière, mais le Seigneur sera votre lumière éternelle. Car le luminaire de la nouvelle Jérusalem, c'est l'Agneau. A lui louange et gloire pour les siècles des siècles. Amen. »

    Bx Guerric d'Igny (v.1080-1157), 1er Sermon pour la fête de la Purification de la Vierge Marie, 2.3.5 ; PL 185, 64-65 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 470 ; cf SC 166, p. 315s)

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    Tableau d'Andrey Shishkin, "Siméon et Jésus"
    (Crédit photo)
     
    Ce peintre russe (né en 1960) a réalisé un autre tableau sur le même sujet, proposé sur notre blog l'an dernier au 2 février.
  • Vendredi 2 février 2018

    La Purification de la Sainte Vierge
    et la Présentation de Jésus au Temple

    Cette fête célébrée quarante jours après Noël commémore un double événement qui s'est réellement produit 40 jours après la naissance de l'Enfant Jésus, en observation de la Loi juive :
    Ce jour-là, conformément à la Loi :
    - Jésus est présenté au Temple par ses parents (comme tous les premiers-nés d'Israël).
    - Marie se soumet à une cérémonie de purification.
    Nous célébrons donc, en même temps, la purification de la Sainte Vierge et la présentation de Jésus.

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    (Journée de la Vie Consacrée)

  • Méditation - De l'accomplissement de la volonté divine

    « Cette sainte Vierge a eu un très grand privilège au-dessus de toutes les pures créatures, qui est qu'elle a toujours été parfaitement obéissante à la volonté de Dieu, c'est-à-dire à sa parole, et cela dès le premier instant de sa conception, sans jamais varier ni discontinuer, non pas même d'un seul moment, de la résolution qu'elle avait prise de servir parfaitement sa divine Majesté ; grâce qui n'a jamais été donnée à aucune autre créature, non pas même aux anges, ainsi que nous voyons par la chute de Lucifer et de ses adhérents. Et quant aux hommes, qui peut ignorer qu'ils ne soient changeants et variables en leurs bonnes résolutions ? Nous en voyons tous les jours l'expérience en nous-mêmes : car qui est celui qui soit toujours d'une même humeur ? A cette heure nous voulons une chose, et tantôt nous ne la voulons plus, mais en désirons une autre ; maintenant nous sommes joyeux, et peu de temps après nous serons tristes.

    En sommes nous changeons à tous moments : ce qui ne fut pas ainsi de Notre-Dame, car elle alla toujours adhérant plus parfaitement à Dieu, si bien qu'elle méritait toujours de nouvelles grâces ; et plus elle en recevait, et plus son âme se rendait capable d'en recevoir d'autres, ce qui faisait qu'elle allait toujours affermissant de plus en plus sa première résolution ; de sorte que si l'on eut pu trouver du changement en la très sainte Vierge, ce n'était que pour monter toujours d'un degré de perfection à un autre degré plus relevé par la pratique de toutes les vertus ; pour cela elle se voulut retirer au temple, non qu'elle eut besoin pour elle-même de faire cette retraite, mais pour nous enseigner que nous autres qui sommes si variables et si sujets au changement, nous nous devons servir de tous les moyens possibles pour bien affermir et conserver nos bonnes résolutions [...].

    Le plus grand bonheur de Notre-Dame et glorieuse Maîtresse provient de ce qu'elle s'est toujours rendue parfaitement obéissante à Dieu, non seulement pour ce qui est de ses commandements et de ses volontés signifiées, mais encore pour ce qui est de ses inspirations. Or c'est en quoi vous la devez imiter le plus près qu'il vous sera possible, si vous vous voulez plaire à Dieu et lui être agréables ; car si Notre-Dame ne lui eut pas été agréable sans cette absolue obéissance [...], beaucoup moins vous autres lui pourrez-vous être agréables sans cette parfaite obéissance. C'est donc à quoi je vous exhorte, mes chères sœurs, si vous voulez participer aux grâces de Notre-Dame ; et bien que nulle autre qu'elle ne puisse avoir cet honneur d'être mère de Notre-Seigneur en effet, vous devez néanmoins tacher d'en mériter le nom, par une parfaite obéissance à ses saintes volontés. Car vous savez que ce divin Sauveur prêchant un jour dans le temple les paroles de la vie éternelle, Notre-Dame et S. Joseph ne pouvant s'approcher de lui, à cause de la foule du peuple, il y eut quelqu'un qui lui dit que sa Mère et ses frères le demandaient (d'autant qu'il y avait encore quelques uns de ses parents qu'il appelait ses frères), à quoi Notre-Seigneur répondit : Ma Mère et mes frères sont ceux qui font la volonté de mon Père qui est au ciel (1). Or c'est la grâce que je vous souhaite, mes chères filles, que d'accomplir parfaitement cette sainte volonté en toutes choses sans réserve : Faites-le donc fidèlement, et sa bonté infinie vous comblera de grâces en ce monde, et vous couronnera de sa gloire éternellement en l'autre. Ainsi soit-il. »

    (1) S. Matt. 12 ; S. Luc 8.

    St François de Sales, Extraits du Sermon pour le Jour de la Présentation de Notre-Dame, in "Œuvres complètes de Saint François de Sales, Sermons Tome II, Paris, Béthune Imprimeur, 1833.

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    Father Francis Xavier Weninger (1805-1888), La Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie

  • Graduel "Benedicta et venerabilis es"

    Cantarte Regensburg
     
    IN PRÆSENTATIONE B. M. V.
    Graduale

    Benedícta et venerábilis es, Virgo María : quæ sine tactu pudóris invénia es Mater Salvatóris.
    Vous êtes bénie et digne de vénération, Vierge Marie, qui avez été mère du Sauveur, sans que votre pureté ait subi d’atteinte.

    V/. Virgo, Dei Génetrix, quem totus non capit orbis, in tua se clausit víscera factus homo.
    V/. Vierge, Mère de Dieu, Celui que tout l’univers ne peut contenir, s’est enfermé dans votre sein en se faisant homme.
  • Mardi 21 novembre 2017

    Présentation de la Bse Vierge Marie

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    Vitrail de l'église Saint-Christophe, Suèvres (Loir-et-Cher)
    (Crédit photo)

  • Jeudi 2 février 2017

    Purification de la Sainte Vierge
    (Présentation du Seigneur)

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    Journée de la vie consacrée

  • Méditation - La Présentation de la Sainte Vierge

    « Voyons-la, cette sainte enfant : elle renonce au monde et à ses espérances, à sa famille et à toutes les joies du foyer domestique, à toutes les aises de la vie, pour embrasser l'austérité de la vie commune ; à sa volonté propre, pour ne plus vivre que d'obéissance, à ses sens et à son corps par le vœu de virginité, à tout ce qui n'est pas Dieu, pour être uniquement à Dieu ; enfin elle sacrifie tout ce qu'elle a, tout ce qu'elle est, tout ce qu'elle peut (1). Apprenons de là à nous donner à Dieu sans réserve ni partage. Nous appartenons tout entiers au Seigneur, tout entiers parce qu'il nous a créés, tout entiers parce qu'il nous a rachetés au prix de son sang (2). Corps et âme, tout est à lui, et nous n'en pouvons disposer que selon son bon plaisir. Aussi ne veut-il point des cœurs partagés. Avec lui, c'est tout ou rien. Il hait la rapine dans l'holocauste (3) ; et lui donner presque tout, ce n'est pas un acte religieux ; retenir la moindre chose, c'est de l'injustice et de la fraude (4). Oh ! que cette doctrine est peu comprise ! On se donne à Dieu en gros et l'on se reprend en détail. On donne à Dieu une partie de soi, mais à condition d'en garder une autre. On se donne à Dieu pour une bonne œuvre, mais à condition de garder son avarice, son amour-propre, sa volonté, son caractère.

    La Sainte Vierge, après s'être donnée une fois à Dieu, ne s'est jamais reprise ; elle a toujours persévéré dans l'immolation de tout son être au Seigneur et n'a vécu que pour lui. Que nous sommes loin de ce beau modèle ! Dans un moment de ferveur, nous sommes tout à Dieu. Que le dégoût ou l'ennui survienne, nous sommes tout à nous-mêmes. Que nous ayons à craindre le qu'en dira-t-on, nous quittons le bien commencé : la dissipation succède au recueillement, la tiédeur à la ferveur, l'amour de soi à l'amour de Dieu, d'où il résulte que notre vie est une alternance continuelle de bien et de mal, de vertu et de vice, de retours et de rechutes. Nous promettons sans tenir, nous projetons sans exécuter. Ce n'est pas ainsi qu'on se sauve. On n'arrive au salut que par une volonté ferme et constante de marcher toujours dans la ligne du devoir lors même qu'il déplaît. Là est le salut, et nulle part ailleurs. Examinons-nous : sont-ce là nos dispositions ? »

    1. Totam se Deo devovit (S. Bernard) - 2. Si totum me debeo pro me facto, quid pro refecto, et refecto hoc modo ? (S. Bernard, De Diligendo Deo, V) - 3. Isaïe LXI, 8. - 4. Non devotionis est dedisse prope totum, sed fraudis est retinuisse vel minimum.

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année, Tome III (La Présentation de la Sainte Vierge, Deuxième et Troisième Points), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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  • Lundi 21 novembre 2016

    Présentation de la Sainte Vierge

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    Présentation de Marie au Temple, église Saint-Pierre à Bourges
    (Crédit photo)

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François en la fête de la Présentation du Seigneur

    XXe Journée mondiale de la Vie consacrée
    et Clôture de l'Année de la Vie consacrée
     
     
     
    En ce mardi 2 février 2016, jour dans lequel l’Église célèbre la Fête de la Présentation de Jésus au Temple, s’est conclue l’Année de la Vie consacrée, initiée le 30 novembre 2014. Lors de la Messe présidée dans la Basilique Saint-Pierre, le Pape François a exhorté les personnes consacrées à être des hommes et des femmes de la rencontre, à être « gardiens de l’étonnement » et à vivre la joie de la gratitude.
     
    Un enfant, comme beaucoup, mais unique, « nous a apporté la miséricorde et la tendresse de Dieu ». C’est Jésus, le visage de la Miséricorde du Père, la nouveauté et l’accomplissement, a déclaré le Pape, qui « se présente à nous comme la surprise pérenne de Dieu ». « Les consacrés sont appelés à être des hommes et des femmes de la rencontre, un signe concret et prophétique de la proximité de Dieu ».
     
    « Toutes les formes de vie consacrée, chacune selon ses caractéristiques, sont appelées à être en état permanent de mission, en partageant les joies et les espérances, les tristesses et les angoisses des hommes d’aujourd’hui, surtout des pauvres et de tous ceux qui souffrent », a répété le Saint-Père, reprenant les termes de Gaudium et Spes, l’un des constitutions du Concile Vatican II.

    Jésus est « la nouveauté qui fait toutes choses nouvelles ». « Qui rencontre vraiment Jésus, a rappelé le Pape, ne peut pas rester comme avant ». Il devient témoin, il rend possible la rencontre avec les autres : « Et il se fait aussi promoteur de la culture de la rencontre, en évitant l’autoréférentialité qui nous fait rester fermés en nous-mêmes. »
     
    En faisant référence à la Fête de la Présentation de Jésus au Temple, le Pape François a rappelé que Jésus et Marie « s’étonnaient des choses » qui se disaient de leur Fils. « Nous aussi, comme chrétiens et comme personnes consacrées, nous sommes gardiens de l’étonnement », a insisté le Saint-Père.

    « Un étonnement qui demande à être toujours renouvelé : gare aux habitudes dans la vie spirituelle ; gare à cristalliser nos charismes dans une doctrine abstraite, les charismes des fondateurs, comme je l’ai dit l’autre jour, ne sont pas sceller dans une bouteille, ils ne sont pas des pièces de musée. Nos fondateurs ont été mis en mouvement par l’Esprit, et n’ont pas eu peur de se salir les mains avec la vie quotidienne, avec les problèmes des gens, en parcourant avec courage les périphéries géographiques et existentielles. »

    Les fondateurs des Instituts de vie consacrée ont cultivé dans leur cœur l’étonnement pour la rencontre avec le Christ : « Ils ne se sont pas arrêtés devant les obstacles et les incompréhensions des autres (…). Ils n’ont pas domestiqué la grâce de l’Évangile, ils ont eu toujours dans le cœur une saine inquiétude pour le Seigneur, un désir poignant de le porter aux autres, comme l’ont fait Marie et Joseph dans le Temple. Nous aussi, nous sommes appelés aujourd’hui à accomplir des choix prophétiques et courageux. »

    Essayons de vivre avec gratitude la rencontre avec Jésus et le don de la vocation, a conclu le Pape : « Comme c’est beau quand nous rencontrons le visage heureux des personnes consacrées, peut-être déjà avancées dans les années, comme Siméon et Anne, contentes et pleines de gratitude pour leur propre vocation. C’est un mot qui peut synthétiser tout ce que nous avons vécu dans cette Année de la Vie consacrée : gratitude pour le don de l’Esprit-Saint, qui anime toujours l’Église à travers les différents charismes. »

    Un salut improvisé sur le parvis
     
    À la fin de la cérémonie, d’une façon inhabituelle, le Pape est sorti sur le parvis de la Basilique pour saluer les nombreux consacrés qui ont dû suivre la célébration depuis l’extérieur. Dans une petite allocution improvisée, il leur a demandé de toujours « faire mémoire du premier appel ». « Avec cet amour, avec lequel vous avez été appelés, aujourd’hui le Seigneur continue à vous appeler ».

    « J’aime beaucoup quand je rencontre ces religieuses ou ces religieux qui sont âgés, mais avec les yeux brillants, parce qu’ils ont le feu de la vie spirituelle allumé. Ce feu ne s’est pas éteint ! Allez de l’avant aujourd’hui, chaque jour, et continuez à travailler et à regarder demain avec espérance, en demandant toujours au Seigneur qu’il nous envoie de nouvelles vocations, ainsi notre œuvre de consécration pourra avancer », a insisté le Saint-Père lors de cette intervention énergique.

    Ainsi a pris fin à la fois le Jubilé des personnes consacrées et le rassemblement final de l’Année de la Vie consacrée, initiée en novembre 2014, et dont le chevauchement avec l’Année jubilaire a donné l’opportunité au Pape de demander aux consacrés de toujours prier et agir comme des témoins privilégiés de l’amour miséricordieux du Seigneur.

    Source : Radio Vatican (CV).
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : Purification de la Bienheureuse Vierge Marie

    « Aujourd'hui, en souvenir de ce jour-là, en souvenir de la procession incomparable et unique, qui se déroulait dans le temple de Dieu, et dans laquelle, Hostie sainte, sur la patène des bras de votre Mère, vous étiez porté au sanctuaire sacro-saint, l’Église bénit les cierges et les sanctifie en cette nouvelle Chandeleur.
    [...]
    Cierge de Dieu, nous porterons nos cierges bénits, sanctifiés aujourd'hui, dans la procession de Chandeleur ; c'est pour dire que nous aussi, qui les recevons et les désirons porter allumés à la gloire de votre Nom, nous devons être les cierges de Dieu, imitateurs de la clarté, de la chaleur du vôtre, du vôtre qui est Vous-même.

    Que nous soyons lumières, que nous soyons ardeurs ; et que nous allions ainsi, nous consumant à votre gloire. Je recevrai, ô Jésus, mon cierge, cierge bénit, figure de votre propre substance. Je vous recevrai dans mes bras et je vous porterai.

    Avec Siméon, je pourrai chanter : « Laissez-moi aller maintenant, nunc dimitis, car je vous vois, je vous tiens, je vous porte, je ne désire plus rien que Vous.

    O Jésus, faites que, comme ce luminaire, brillant d'une lumière invisible, chasse les ténèbres, ainsi mon cœur illuminé d'un feu invisible par la splendeur de votre Esprit, soit délivré de l'aveuglement de tous les vices.

    O Marie, sainte fête ! Oui, sainte fête ; car, nous allons avec vous, portant Jésus, ô Porte du ciel ! Portez devant nous le Roi de gloire, la Lumière nouvelle engendrée dès l'aurore, le Maître de la vie et de la mort, le sauveur du monde. »

    Dom Vandeur, Élévations sur la Messe de chaque jour - Noël, Épiphanie (Purification de la Bienheureuse Vierge Marie), Éditions de Maredsous, 1955.

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    Présentation de Jésus au Temple, Palma le Jeune (Palma il Giovane, v.1548-1628)