Visite de l'hôpital pédiatrique universitaire
de Prokocim à Cracovie
Dans l’après-midi de ce vendredi, le Pape François a visité un grand hôpital pédiatrique dont la construction il y a une cinquantaine d’années a été financée par la diaspora polonaise des États-Unis, puis soutenu par le gouvernement américain. Des reliques de St Jean-Paul II se trouvent dans la chapelle de l’hôpital.
La Première ministre de Pologne, Beata Szydlo, a adressé un discours d'accueil très chaleureux au Pape, venu apporter « la foi, l'espérance et l'amour », a-t-elle rappelé, évoquant le contexte du Jubilé de la Miséricorde. « La miséricorde n'est pas autre chose que d'enseigner l'amour actif, l'amour qui se donne en actes pour la charité, pour l'amour du prochain », a lancé la chef du gouvernement polonais. Le Saint-Père s’est ensuite adressé à une cinquantaine de petits patients et à leur famille. L’occasion pour le Pape François d’appeler des œuvres de miséricorde, d’encourager les médecins, infirmiers, personnels de santé, aumôniers et volontaires à visiter les malades.
Le Souverain Pontife a fustigé une fois encore la culture du rebut dont les victimes sont les personnes les plus fragiles. « Je voudrais, a-t-il dit, me tenir tout proche de chaque enfant malade, près de son lit, les embrasser un par un, les écouter ne serait-ce qu’un moment et faire silence ensemble face aux questions auxquelles il n’y a pas de réponses immédiates ». « Comme je voudrais, a-t-il insisté, qu’en tant que chrétiens, nous soyons capables de nous tenir près des malades à la manière de Jésus, en silence, avec une caresse, en prière. » Et c’est sous une forme privée, loin de l’œil des caméras que le Pape François a parcouru les salles du pavillon des urgences.
Source : Radio Vatican (CV-RF).
Texte intégral du discours du Pape traduit en français ci-dessous.