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publication

  • Publication de la Lettre apostolique Misericordia et Misera (« Miséricordieuse et pauvre »)

    « La lettre entend rappeler que l’engagement à témoigner de façon cohérente l’amour miséricordieux du Père, ne cesse pas avec la clôture du Jubilé. Mais c’est la mission permanente de l’Église, parce que c’est ce qui constitue le cœur même de l’Évangile. »

    Texte intégral en français ci-dessous

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  • Conférence de Presse de présentation des motu proprio sur la réforme des procès canoniques pour les causes de déclaration de nullité du mariage

    Ce midi près la Salle de Presse ont été présentés les deux Motu Proprio du Pape François réformant la procédure canonique des causes en nullité du mariage (CIC : "Mitis Iudex Dominus Iesus" et CCEO : "Mitis et Misericors Iesus"). Y ont pris part Mgr Pio Vito Pinto, Doyen du Tribunal de la Rote Romaine et Président de la Commission spéciale pour cette réforme, le Cardinal Francesco Coccopalmerio, Président du Conseil pontifical pour les textes législatifs et Membre de cette commission, Mgr Dimitrios Salachas, Exarque apostolique d'Athènes et Membre, Mgr Luis Francisco Ladaria Ferrer, SJ, Secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi et Membre, Mgr Alejandro W.Bunge, Prélat Auditeur de la de la Rote Romaine et Secrétaire de cette commission, et le P. Nikolaus Schöch, OFM, Promoteur de Justice Substitut du Tribunal suprême de la Signature apostolique, Secrétaire.

    Le Cardinal Coccopalmerio a insisté sur le fait que la réforme touche à la déclaration de nullité du lien matrimonial, et non de la nullité du mariage. Il s'agit donc de déterminer si un mariage est nul, et en cas de réponse affirmative d'en déclarer la nullité. Puis Mgr Ladaria Ferrer a rappelé les points requis par le droit canonique pour la validité d'une union matrimoniale entre catholiques, et leur défaut qui fausse le consentement libre des époux. Selon l'enseignement de l'Eglise le mariage est un, et seulement entre un homme et une femme, sans possibilité d'une autre union tant que l'autre conjoint est vivant. Le mariage est indissoluble, ainsi que l'a enseigné Jésus et ainsi que l'ont confirmé nombre de témoins de cet enseignement. Dans l'épître aux Ephésiens, Paul explique que le mariage sacramental ne peut être rompu car il est l'expression de l'amour du Christ pour son Église... Et puis le mariage doit être ouvert à la transmission de la vie. Dans la civilisation traditionnelle on pouvait penser que l'enseignement de l’Église était connu et partagé. Mais des doutes fondés se sont fait jours ces derniers temps quant à la connaissance sérieuse qu'en ont les fidèles qui se marient. Un des effets de cette insuffisance de connaissance est la croyance selon laquelle un mariage pourrait être nul et n'avoir jamais existé. C'est précisément pour répondre à cette idée répandue que beaucoup ont suggéré de disposer d'une procédure rapide et sûre de résolution des cas, en mesure de pacifier les consciences".

    Voici les points forts de la réforme décidée par le Pape François :

    L'évêque diocésain occupe un rôle central dans le cadre d'une vision collégiale. Il s'agit d'éviter laxisme comme archaïsme. Afin de prendre en compte le bien des fidèles et l'efficacité des meilleurs choix pastoraux en faveur des individus blessés, les évêques diocésains sont désormais habilités à juger sur place des cause en nullité. S'il n'est pas possible de disposer d'un collège, il pourrait désigner un juge unique, qui sera toujours un ecclésiastique.
    Dans les cas de nullité évidente du mariage, la procédure doit être brève sans qu'on doive parler de décision sommaire ou administrative. La réforme s'applique au plus grand nombre et l'évêque est le juge. Flanqué de deux assesseur, il débattra avec eux de la certitude morale face aux éléments en faveur de la nullité. Acquise cette certitude, il prononcera la dissolution. En cas contraire la cause sera renvoyée à la procédure ordinaire. En cas d'un trop grand nombre de recours, l'évêque dispose de l'appui des tribunaux ecclésiastiques diocésains, inter-diocésains ou régionaux, et donc de leurs juges. La formation permanente permettra à chaque évêque disposant d'une juridiction pour ces causes de reconquérir le ministère propre que lui confère l'ordination, celui d'être le juge de ses fidèles.
    Le recours à l'appel sera rare grâce à l'accord des parties et à l'évidence des éléments de nullité. En présence de ces derniers, qui permettent de le déclarer simplement dilatoire, l'appel sera rejeté a limine.
    La procédure ordinaire ne devra pas durer plus d'un an, étant supprimé le système de la double sentence, renvoyant la cause au Tribunal de la Rote Romaine. Libre de tout appel, la sentence de nullité sera effective ipso facto. En cas d'appel contre une telle sentence, il sera rejeté in limine en absence d'arguments ou lorsque la démarche n'a pour but que de nuire à l'autre partie. C'est souvent le cas lorsque l'appelant non catholique s'est déjà remarié au civil
    Cette réforme répond aux attentes de la majorité des fidèles, qui prônent le consulere conscientiae à l'exclusion de l'aspect civiliste. La nullité demandée pour motif de conscience porte à vivre à nouveau les sacrements, à perfection un nouveau lien qui soit cette fois stable et heureux.
    La réforme de la procédure limitera le recours au Saint-Siège, les appels à la Rote Romaine ou, en cas de rejet de ce tribunal, le renvoi devant la Signature Apostolique.
    L'homme vivant constitue la gloire de Dieu. Sauvé par l'action de l’Église, il en sollicite justice et miséricorde.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 8.9.15).

    Texte intégral des interventions en italien au Bureau de la Salle de Presse du Vatican.

  • Publication des Lettres apostoliques en forme de Motu Proprio, sur la réforme du procès canonique pour les causes de déclaration de nullité du mariage

    "Mitis Iudex Dominus Iesus et "Mitis et Misericors Iesus" sont les deux Motu Proprio, publiés aujourd'hui, relatifs à la réforme de la procédure canonique pour les causes en nullité de mariage (Droit canonique latin et Droit canonique oriental).

    Dans le premier, le Pape écrit que, "Juge clément et Pasteur de nos âmes, le Seigneur Jésus a confiée à l'Apôtre Pierre et à ses successeurs le pouvoir des clefs, afin d'accomplir dans l’Église l’œuvre de justice et de vérité. Ce pouvoir suprême de lier et de délier confirme et justifie les pasteurs des Églises particulières dans lesquelles, devant le Seigneur, ils ont le droit et le devoir de juger les fidèles. Au long des siècles, l’Église a progressivement mieux compris les propos du Christ en matière matrimoniale, approfondissant la doctrine de l'indissolubilité du lien sacré du mariage. Ainsi a-t-elle développé le système la nullité du mariage et discipliné la procédure judiciaire, de sorte que la discipline ecclésiastique a été de plus en plus conforme à la vérité de la foi professée. Tout cela s'est fait sous le sceau de la loi suprême qu'est le salut des âmes... Conscient de cela, j'ai décidé d'entreprendre la réforme de la nullité du mariage et nommé à cette fin un groupe d'experts, éminents pour leur doctrine juridique, leur prudence pastorale et leur expérience judiciaire. Sous la direction du Doyen de la Rote Romaine ils ont rédigé un projet de loi de réforme, dans le respect du principe de l'indissolubilité du mariage... Ce groupe a élaboré un cadre qui, après mûre réflexion et avec l'aide d'autres experts, a produit le présent Motu Proprio. Aujourd'hui comme hier, le salut des âmes est le but final des institutions, des lois et du droit qui permettent à l’Évêque de Rome d'offrir aux autres évêques cette réforme. En effet ils partagent avec lui la charge de l’Église, qui est de sauvegarder l'unité de la foi et de la discipline sur le mariage, fondement de la famille chrétienne. L'action réformatrice est soutenue par un grand nombre de fidèles qui souhaitent être en paix avec leur conscience, et qui sont souvent éloignés physiquement comme moralement des structures juridiques de l’Église. La charité et la miséricorde exigent que l’Église soit comme une mère face à ses enfants considérés séparés. En ce sens, je réponds à la plupart de mes frères évêques, réunis au récent Synode extraordinaire, qui ont demandé des procédures plus rapides et plus abordables. En conformités à ces attentes, j'ai décidé de fixer Motu Proprio de nouvelles dispositions en matière de nullité matrimoniale, qui favorisent un procédure simple et rapide...de manière à atteindre le cœur de la clarification attendue par des fidèles...opprimés par le doute. En cela j'ai suivi les traces de mes prédécesseurs, qui voulaient que la cause de nullité matrimoniale soit traitée d'une manière légale mais non administrative...qui respecte le besoin absolu de défendre la vérité du lien sacré en garantissant l'ordre judiciaire".

    Le Pape décrit ci-dessous quelques critères de base qui ont guidé sa réforme :

    Une sentence unique de nullité, exécutive sans plus de recours au double appel, qui permette aux parties de contracter un nouveau mariage canonique. Pour ce la certitude morale doit suffire au premier juge.
    Le juge unique reste un ecclésiastique sous la responsabilité de son évêque diocésain. Ce dernier doivent veiller à ce qu'il n'y ait aucun laxisme.
    Dans son Église, l'évêque est chef et berger, et pour cela juge parmi les fidèles qui lui ont été confiés. Qu'il soit grand ou modeste, dans chaque diocèse l'évêque sera garant du changement et fera en sorte que les structures ne soient pas complètement déléguées aux services de sa curie, notamment la fonction judiciaire en matière matrimoniale.
    Le procès en nullité sera plus bref. On aura recours à une procédure longue que dans les cas où l'invalidité n'est pas étayée par des arguments évidents. Ceci dit il faut éviter que le procès abrégé mette en péril le principe de l'indissolubilité du mariage. C'est précisément pourquoi le juge doit être l'évêque qui, en raison de sa charge pastorale est avec le Successeur de Pierre le principal garant de l'unité catholique en matière de foi et de discipline.
    Le recours à l'instance métropolitaine, qui est justifié par la tradition et la logique, a été au cours des siècles une caractéristique de la synodalité de l’Église.
    La responsabilité des conférences épiscopales doit être principalement soutenue par l'ardeur apostolique. Il faut atteindre les fidèles dispersés afin de partager leur conversion dans le respect absolu du droit des évêques à organiser le pouvoir judiciaire dans les Églises particulières... Dans la mesure du possible, les conférences épiscopales devront fournir une indemnisation juste et digne aux opérateurs des tribunaux et garantir la gratuité des procès, parce que l’Église doit se montrer maternelle, fidèle et généreux, dans ce qui touche si étroitement au salut des âmes.
    Le recours au siège apostolique demeure, avec sa cour ordinaire qu'est la Rote Romaine, dans le respect d'un très ancien principe juridique qui renforce le lien entre le Successeur de Pierre et les Églises particulières. Il faut toutefois discipliner et contrôler la discipline de l'appel, pour contenir tout abus des droits. Et ce pour le salut des âmes.
    Le droit propre de la Rote Romaine sera adaptée dès que possible et dans les limites nécessaires aux règles nouvelles.

    Le Pape décrète et établit que dans le livre VII du code de Droit canonique (partie III, titre I, chapitre I) les canons 1671 à 1691 sont intégralement remplacé par les nouvelles règles.

    Puis le Pape indique que la spécificité des Églises orientales a induit à publier séparément les règles disciplinaires nouvelles. Dans le Motu Proprio "Mitis et Misercors Iesus" destiné aux Églises orientales, il rappelle que Jean-Paul II a promulgué le code oriental : "Depuis le début de la codification canonique, les Papes ont tenu à promulguer deux codes, un pour l’Église latine et l'autre pour les Églises catholiques orientales, ce qui montre clairement qu'ils voulaient" que, animé par un seul Esprit, l’Église respire "avec ses deux poumons. L'Orient et l'Occident sont unis dans la charité du Christ, comme un seul cœur est constitué de deux ventricules. Suivant la même voie, tenant compte de la spécificité ecclésiale et de la disciplinaire particulière des Églises orientales, j'ai également décidé...de réformer les règles de procédure matrimoniale dans le code canonique oriental.

    Enfin le Saint-Père souligne l'importance du ministère de l'évêque, qui selon l'enseignement des Pères orientaux est juge et médecin parce que l'homme, tombé et blessé, cause du péché originel et des péchés personnels...doit être soigné...avec des médicaments de la pénitence. Dieu lui obtient la guérison et le pardon, ainsi que la réconciliation avec l’Église. Constitué par l'Esprit comme figure du Christ, l'évêque est avant tout ministre de la miséricorde divine.

    Le recours au siège métropolitain, caractéristique de la synodalité des Églises orientales, doit être soutenu et encouragé. C'est pourquoi le Pape destine aux Synodes des Églises orientales les recommandations de ce Motu Proprio.

    Il décrète et établit que, dans le Titre XXVI Chapitre I du code des canons des Églises orientales, les canons 1357 à 1377 sont entièrement remplacés par les nouvelles normes.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 8.9.15).

    Lettre apostolique en forme de Motu Proprio Mitis Iudex Dominus Iesus, sur la réforme du procès canonique pour les causes de déclaration de nullité du mariage dans le Code de Droit Canonique
    Texte intégral : Latin - Italien

    Lettre apostolique en forme de Motu Proprio Mitis et misericors Iesus, sur la réforme du procès canonique pour les causes de déclaration de nullité du mariage dans le Code des Canons des Églises Orientales
    Texte intégral : Latin - Italien

  • Publication de "L'Instrumentum laboris" du second Synode sur la famille (4-25 octobre)

    C’est cet "Instrument de travail" sur lequel s’appuieront les débats de la XIVe Assemblée générale du Synode des évêques (4-25 octobre) sur le thème : « La vocation et la mission de la famille dans l'Église et dans le monde contemporain ».

    Le texte, qui n’existe pour le moment qu’en langue italienne, est présenté ce matin par le Cardinal Lorenzo Baldisseri, Secrétaire général du Synode des Evêques, entouré du Cardinal Peter Erdö, Archevêque d'Esztergom-Budapest (Hongrie) et Rapporteur général du Synode, et de Mgr Bruno Forte, Archevêque de Chieti-Vasto (Italie), Secrétaire spécial.

    La dernière main à l’Instrumentum laboris a été mise lors de la réunion du Secrétariat du synode des évêques des 25-26 mai, en présence du Pape François.
    Il a été en partie rédigé à partir des réponses au questionnaire adressé aux diocèses avec les réflexions du premier synode – « extraordinaire » - sur la famille d’octobre 2014.

  • Publication de la "Lettre encyclique 'Loué sois-tu', du Saint-Père François sur le soin de la maison commune"

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    « J'adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l'avenir de la planète. Nous avons besoin d'une conversion qui nous unisse tous, parce que le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous. »

    « J'espère que cette Lettre encyclique, qui s'ajoute au Magistère social de l'Église, nous aidera à reconnaître la grandeur, l'urgence et la beauté du défi qui se présente à nous. »

    « Une longue réflexion, à la fois joyeuse et dramatique pour que nous, chrétiens, nous sachions assumer les engagements que nous propose l'Évangile de Jésus, en faveur de la création. »

    Un appel à tous à prendre soin et de la maison commune et de chacun de ceux qui l'habitent.

    Face à l'exploitation violente de la terre et des hommes, le pape réveille les consciences pour susciter le respect et l'admiration de la création et de toutes ses créatures, jusqu'aux plus petits d'entre les hommes.

    Editions ARTÈGE - Parution ce 18 juin 2015 - 192 pages - 4,50 €

  • L'encyclique du Pape François sur l'écologie sera publiée le 18 juin

    C'est le jeudi 18 juin, et non le mardi 16 juin comme annoncé la semaine dernière, que sera publiée l'encyclique du Pape sur l'écologie. La Salle de Presse du Saint-Siège a donné cette précision aujourd'hui. Ce document très attendu devrait avoir pour titre "Laudato Sii", inspiré du Cantique des Créatures de Saint François d'Assise.

    Cette encyclique sera la deuxième du Pape François, après "Lumen Fidei", publiée en juin 2013 dans le contexte de l'Année de la foi. Cette encyclique avait en fait été écrite à quatre mains, avec le Pape émérite Benoît XVI.

    L'encyclique sur l'écologie, annoncée depuis plusieurs mois, sera donc la première encyclique véritablement personnelle du Pape François, qui a tout de même associé d'autres personnes à sa réflexion. Elle a été écrite notamment en collaboration avec le Conseil Pontifical Justice et Paix, présidée par le Cardinal ghanéen Peter Turkson.

    Communiqué du Saint-Siège :

    « Pour éviter toute confusion en raison de la diffusion d'informations non confirmées, s'il vous plaît notez que la date prévue de la publication de l'encyclique du Pape est le Jeudi 18 Juin.

    Le mode de présentation publique sera publié dans le Bulletin de Presse au cours de la semaine prochaine. »

    Source : Salle de Presse du Saint-Siège - Radio Vatican.

  • Publication de la Bulle d'indiction du Jubilé de la Miséricorde, samedi 11 avril 2015

    Suite à l'annonce faite par le Pape François, le 13 mars dernier, de la prochaine Année sainte extraordinaire, le Saint-Père procédera à l'indiction officielle du Jubilé de la Miséricorde avec la publication de la Bulle d'Indiction samedi 11 avril à 17h30 en la Basilique Saint-Pierre. Le rite de la publication prévoit la lecture de quelques extraits de la Bulle devant la Porte Sainte de la Basilique vaticane. Le Pape François présidera ensuite la célébration des Premières Vêpres du Dimanche de la Divine Miséricorde, soulignant ainsi de façon particulière ce que sera le thème fondamental de l'Année sainte extraordinaire: la Miséricorde de Dieu.

    Le terme bulle (du latin bulla = bolla ou, plus communément, objet rond) indiquait à l'origine la capsule métallique utilisée pour protéger le sceau de cire lié par une cordelette à un document d'importance particulière, pour en attester l'authenticité et donc l'autorité. Avec le temps, le terme a servi pour indiquer d'abord le sceau, donc le document lui-même, et celui-ci est aujourd'hui utilisé pour tous les documents pontificaux d'importance particulière qui portent, ou au moins par tradition devraient porter, le sceau du Pontife.

    La Bulle d'indiction d'un jubilé, spécialement dans le cas d'une Année sainte extraordinaire, en plus d'en indiquer l'époque, avec les dates d'ouverture et de fermeture, et les modalités principales de déroulement, constitue le document fondamental pour reconnaître l'esprit avec lequel elle est induite, les intentions et les fruits espérés par le Pontife pour l’Église. Pour les deux dernières Années saintes extraordinaires de 1933 et 1983, la Bulle d'indiction fut publiée à l'occasion de la solennité de l’Épiphanie du Seigneur. Pour l'Année sainte extraordinaire à venir, le choix du moment où aura lieu la publication de la Bulle manifeste aussi clairement l'attention particulière du Saint-Père au thème de la Miséricorde.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 31.3.15).

  • Publication des "Lineamenta" du prochain Synode sur la famille (4 au 25 octobre 2015)

    Le Secrétariat général du Synode des évêques a publié aujourd'hui un communiqué sur la publication des Lineamenta de la XIVe Assemblée Générale Ordinaire qui aura lieu du 4 au 25 octobre 2015 ("La vocation et la mission de la famille dans l’Église et dans le monde contemporain") :

    "Les Lineamenta, c'est-à-dire le premier document de cette Assemblée, comme indiqué par le Pape François dans son discours de clôture de la IIIe Assemblée Générale Extraordinaire, le 18 octobre 2014, sont essentiellement constitués de la Relatio Synodi rédigée par l'Assemblée. Cependant, pour faciliter la réception du document synodal et l'approfondissement des thèmes traités, la Relatio est accompagnée d'une série de questions qui aideront à poursuivre le chemin synodal et à préparer l'Instrumentum Laboris de la prochaine Assemblée Ordinaire.

    Le document, dont l'original en langue italienne est publié aujourd'hui, sera envoyé aux Conférences Épiscopales, aux Synodes des Églises Orientales Catholiques sui juris, à l'Union des Supérieurs Religieux et aux Dicastères de la Curie Romaine.

    Ces organismes ecclésiaux qui dans les prochains jours recevront le document traduit dans les différentes langues d'usage les plus communes, se chargeront de vérifier la réception et l'approfondissement de la Relatio Synodi, en impliquant les Églises locales et Institutions académiques, organisations, associations laïques et autres instances ecclésiales, en vue d'une large consultation sur la famille selon l'orientation et l'esprit du processus synodal.

    Les résultats de cette consultation devront être envoyés au Secrétariat Général du Synode des Évêques avant le 15 avril 2015, pour pouvoir être étudiés et pris en compte dans la préparation de l'Instrumentum Laboris qui devra être publié avant l'été.

    Les Conférences épiscopales et les différentes instances ecclésiales sont invitées à accompagner le chemin synodal par des moments de prière et de célébration pour la famille et pour la préparation de la prochaine Assemblée, notamment à l'occasion de la prochaine fête liturgique de la Sainte Famille, le 28 décembre. Elles sont en outre invitées à utiliser la prière du Saint-Père pour le Synode sur la famille."

    Sources : Vatican Information Service (français) - Bulletin de la Salle de Presse du Vatican (italien).

    Texte des Lineamenta pour la XIVe Assemblée générale ordinaire : La vocation et la mission de la famille dans l’Église et dans le monde contemporain (4 au 25 Octobre 2015) - Original en italien, traductions à venir.

    => A lire à ce sujet, le "réquisitoire" du Cardinal Velasio De Paolis, missionnaire scalabrinien, canoniste de grande réputation, et président émérite de la préfecture des affaires économiques du Saint-Siège, contre l’accès des divorcés remariés à la communion : "Au cas où cette idée serait approuvée, les conséquences seraient d’une gravité inouïe".