Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

réponse

  • Une jeune femme porteuse de trisomie 21 répond à un "expert" de l'ONU

    M. Ben Achour, "expert" au Comité des droits de l'homme de l'ONU, s'est prononcé pour l'élimination prénatale des personnes trisomiques.
    Choquée par cette intervention, Charlotte, jeune femme porteuse de trisomie 21, répond à M. Ben Achour :
    "Je suis un être humain comme vous ! Notre seule différence est un chromosome supplémentaire. Mon chromosome supplémentaire me rend beaucoup plus tolérante que vous, Monsieur. (...)"

    SIGNEZ la pétition de l'ECLJ pour la protection de toute vie humaine : https://eclj.org

  • Communiqué de la C.E.F. : "L’avortement ne constitue pas la réponse à la nécessité d’éduquer"

    Alors que le gouvernement lance une nouvelle campagne en faveur de l’avortement, la Conférence des évêques de France (CEF) tient à rappeler son opposition à l’interruption volontaire de grossesse.

    « IVG : mon corps, mon choix, mon droit » le slogan de cette campagne souligne l’approche individualiste du drame de l’avortement. Le droit absolu accordé à la mère sur son corps justifierait ainsi celui de supprimer la vie naissante.

    La campagne insiste sur la liberté basée sur l’information ; la CEF déplore que cette information fasse l’impasse sur la vie que porte une grossesse.

    Le site internet qui accompagne la campagne prétend que « le droit à l’IVG est unanimement soutenu par les français » : c’est une contre-vérité qui bafoue la liberté de très nombreuses personnes de penser différemment.

    La CEF redit l’impérieuse nécessité de ne pas considérer l’avortement comme une anecdote de la vie mais comme un acte grave qui engage et marque bien souvent profondément et durablement les personnes qui le vivent : les femmes mais aussi les hommes et les familles. A cet égard, la CEF tient à rappeler l’attention toute particulière que l’Église porte aux femmes concernées par l’avortement. Elle rappelle notamment l’existence de nombreux organismes dédiés à l’information, l’accueil et l’accompagnement des personnes qui se posent la question de l’avortement comme de celles qui l’ont vécu.

    Elle encourage toutes les initiatives qui favorisent l’éducation affective, relationnelle et sexuelle des jeunes. Elle réaffirme et soutient la responsabilité des parents à cet égard.

    Cette campagne gouvernementale en faveur de l’avortement intervient alors même que les débats de la Loi Santé reprennent et que des mesures inquiétantes vont être proposées (et notamment : l’assouplissement de la délivrance de la contraception d’urgence aux élèves mineures, l’intégration du nombre d’IVG dans les contrats d’objectifs des ARS, l’autorisation pour les centres de santé à pratiquer des IVG, la fin du délai obligatoire d’une semaine entre la consultation médicale et l’IVG).
    Dans son encyclique Laudato Si’, saluée par de nombreux dirigeants politiques, le Pape François rappelle : « Puisque tout est lié, la défense de la nature n’est pas compatible non plus avec la justification de l’avortement. Un chemin éducatif pour accueillir les personnes faibles de notre entourage, qui parfois dérangent et sont inopportunes, ne semble pas praticable si l’on ne protège pas l’embryon humain, même si sa venue cause de la gêne et des difficultés » (n°120).

    En cette époque où la fragilité et la pauvreté humaine ébranlent nos sociétés, la protection de l’enfant à naître comme l’accueil des situations de détresse s’inscrivent dans cette écologie intégrale qui respecte tout homme et tout l’homme.

    Mgr Olivier Ribadeau Dumas
    Secrétaire Général et Porte-parole
    de la Conférence des évêques de France

    Source : Conférence des Evêques de France.

  • Thème de la 102e Journée mondiale du Migrant et du Réfugié, 17 janvier 2016

    Communiqué du Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Personnes en déplacement

    « Migrants et réfugiés nous interpellent. La réponse de l’Evangile de la miséricorde »

    Ce thème choisi par le Pape François s’insère dans le contexte de l’Année jubilaire de la Miséricorde et veut souligner deux aspects.

    Tout d’abord il rappelle la situation dramatique de ces hommes et de ces femmes qui sont contraints à abandonner leurs propres terres. Il permet de ne pas oublier les tragédies actuelles dont sont victimes les migrants.

    Ensuite, le thème de la journée veut relier le phénomène de la migration avec la réponse du monde, et en particulier, de l’Eglise. Le Pape invite ainsi le peuple chrétien à réfléchir durant le Jubilé sur les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles parmi lesquelles celle d’accueillir les étrangers. Et cela, sans oublier que le Christ est présent par les plus petits et qu’à la fin de notre vie, nous serons jugés sur notre réponse d’amour.

    L’Eglise étant disciple de Jésus, elle est toujours appelée à « annoncer la libération de ceux qui sont esclaves dans les nouvelles prisons de la société moderne », et à approfondir en même temps le rapport entre justice et miséricorde, deux dimensions d’une unique réalité.

    Le Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Personnes en déplacement, dans le contexte de l’Année jubilaire qui sera célébrée également dans tous les diocèses, offre aux Eglises locales quelques indications pour cette Journée des migrants. Il leur propose ainsi d’impliquer les réfugiés et les migrants dans les initiatives qu’elles prendront le 17 janvier prochain afin de sensibiliser l’ensemble de la communauté chrétienne et afin que son attention ne se limite pas à cette journée. De la même manière, le Conseil rappelle qu’il est aussi important d’accomplir des signes concrets de solidarité qui ont une valeur symbolique et qui expriment la proximité et l’attention aux migrants et aux réfugiés.

    Source : Salle de Presse du Saint-Siège - Radio Vatican.

  • Méditation : le Christ transpercé sur la Croix...

    « Chers frères et sœurs, regardons le Christ transpercé sur la Croix ! Il est la révélation la plus bouleversante de l'amour de Dieu, un amour dans lequel eros et agapè, loin de s'opposer, s'illuminent mutuellement. Sur la Croix c'est Dieu lui-même qui mendie l'amour de sa créature : Il a soif de l'amour de chacun de nous. L'apôtre Thomas reconnut Jésus comme "Seigneur et Dieu" quand il mit la main sur la blessure de son flanc. Il n'est pas surprenant que, à travers les saints, beaucoup aient trouvé dans le Cœur de Jésus l'expression la plus émouvante de ce mystère de l'amour. On pourrait précisément dire que la révélation de l'eros de Dieu envers l'homme est, en réalité, l'expression suprême de son agapè. En vérité, seul l'amour dans lequel s'unissent le don désintéressé de soi et le désir passionné de réciprocité, donne une ivresse qui rend légers les sacrifices les plus lourds. Jésus a dit : "Quand je serai élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes" (Jn 12, 32). La réponse que le Seigneur désire ardemment de notre part est avant tout d'accueillir son amour et de se laisser attirer par lui. Accepter son amour, cependant, ne suffit pas. Il s'agit de répondre à un tel amour pour ensuite s'engager à le communiquer aux autres : le Christ "m'attire à lui" pour s'unir à moi, pour que j'apprenne à aimer mes frères du même amour. »

    Benoît XVI, extrait du Message pour le Carême 2007.
    (Texte intégral)

    tableau-a.jpg

    La Bse Marie du Divin Cœur Droste zü Vischering et Ste Marguerite-Marie Alacoque
    en adoration devant le Sacré-Cœur de Jésus.

    (Source et crédit photo)

  • Méditation & Prière : répondre à l'appel de Dieu

    « Votre âme est à Dieu, mais non encore uniquement ; Dieu veut vous posséder de plus près, mais que d'obstacles extérieurs semblent s'y opposer ! Courage ! L'indignité ne fait rien à l'affaire. Qui est digne de communier, par exemple ? et pourtant nous communions, et avec quel bonheur ! Le choix de Dieu ne se borne pas sur notre mérite ; il dit le premier mot de cet appel à qui il veut ; il ramasse Paul, Augustin, Madeleine, au fond de leurs rébellions et de leurs faiblesses. Son choix entraîne sa grâce pour former l'âme selon ses desseins, si elle est fidèle à l'appel. Car voilà le grand point : Beaucoup sont appelés, peu sont élus, parce que peu correspondent à l'appel. Dieu appelle, sa grâce descend ; c'est à l'âme de saisir cette grâce et de répondre à cet appel ; si elle se détourne et si elle refuse, entraînée par le monde, par les affections humaines, les intérêts temporels, les répugnances naturelles, les considérations et les craintes de la chair et du sang, Dieu, après d'instantes sollicitations, se retire ; et qui peut comprendre ce qu'est la jalousie irritée d'un Amour divin méprisée ?... "Je crains Jésus qui passe..."
    Ô Jésus, en passant, emparez-vous de nos âmes, et ne les laissez pas errer loin de vous ; rien, hors de vous, ne peut contenter ces cœurs que vous avez faits pour vous seul ! L'amour divin a son appel ; il a aussi ses heures, et ses heures sont fécondes : alors l'impossible devient possible, la générosité brise suavement les obstacles, car la grâce n'aime pas les retards.
    Prions ensemble, et quand Jésus parlera bien clairement, confiance, n'hésitez pas, ne reculez pas. »

    Bse Marie de Jésus Deluil-Martiny (fondatrice de la Congrégation des Filles du Cœur de Jésus, fêtée ce jour), extrait de la Lettre à la Soeur X., Berchem, 8 juin 1875, in "Lettres de Mère Marie de Jésus Deluil-Martiny - Fondatrice de la Société des Filles du Cœur de Jésus", Paris, P. Lethielleux, Quatrième édition, 1911.
    Nombreux extraits de ses Lettres ici.

    Bse_Marie_de_Jesus_Deluil-Martiny2.JPG

  • Benoît XVI : « Que veut dire être saint ? »

    « Que veut dire être saint ? Qui est appelé à être saint ? On est souvent porté encore à penser que la sainteté est une destination réservée à de rares élus. Saint Paul, en revanche, parle du grand dessein de Dieu et affirme : « C'est ainsi qu'Il (Dieu) nous a élus en lui (le Christ), dès avant la fondation du monde, pour être saints et immaculés en sa présence, dans l'amour » (Ep 1, 4). Et il parle de nous tous. Au centre du dessein divin, il y a le Christ, dans lequel Dieu montre son Visage : le Mystère caché dans les siècles s'est révélé en plénitude dans le Verbe qui s'est fait chair. Et Paul dit ensuite : « Car Dieu s'est plu à faire habiter en lui toute la plénitude » (Col 1, 19). En Christ, le Dieu vivant s'est fait proche, visible, touchable, il s’est fait entendre afin que chacun puisse puiser de sa plénitude de grâce et de vérité (cf. Jn 1, 14-16). C'est pourquoi toute l'existence chrétienne connaît une unique loi suprême, celle que saint Paul exprime dans une formule qui revient dans tous ses écrits : en Jésus Christ. La sainteté, la plénitude de la vie chrétienne ne consiste pas à accomplir des entreprises extraordinaires, mais à s'unir au Christ, à vivre ses mystères, à faire nôtres ses attitudes, ses pensées, ses comportements. La mesure de la sainteté est donnée par la stature que le Christ atteint en nous, par la mesure dans laquelle, avec la force de l'Esprit Saint, nous modelons toute notre vie sur la sienne. C'est être conformes à Jésus, comme affirme saint Paul : « Car ceux que d'avance il a discernés, il les a aussi prédestinés à reproduire l'image de son Fils » (Rm 8, 29). Et saint Augustin s'exclame : « Ma vie sera vivante toute pleine de Toi » (Confessions, 10, 28). Le Concile Vatican II, dans la Constitution sur l’Église, parle avec clarté de l'appel universel à la sainteté, en affirmant que personne n'en est exclu : « A travers les formes diverses de vie et les charges différentes, il n’y a qu’une seule sainteté cultivée par tous ceux que conduit l’Esprit de Dieu et qui... marchent à la suite du Christ pauvre, humble et chargé de sa croix, pour mériter de devenir participants de sa gloire » (Lumen gentium, n. 41).

    Mais la question demeure : comment pouvons-nous parcourir la voie de la sainteté, répondre à cet appel ? Puis-je le faire avec mes propres forces ? La réponse est claire : une vie sainte n’est pas principalement le fruit de notre effort, de nos actions, car c’est Dieu, le trois fois Saint (cf. Is 6, 3), qui nous rend saints, c’est l’action de l’Esprit Saint qui nous anime de l’intérieur, c’est la vie même du Christ ressuscité qui nous est communiquée et qui nous transforme. Pour le dire encore une fois avec le Concile Vatican II : « Appelés par Dieu, non au titre de leurs œuvres mais au titre de son dessein gracieux, justifiés en Jésus notre Seigneur, les disciples du Christ sont véritablement devenus par le baptême de la foi, fils de Dieu, participants de la nature divine et, par là même, réellement saints. Cette sanctification qu’ils ont reçue, il leur faut donc, avec la grâce de Dieu, la conserver et l’achever par leur vie » (ibid., n. 40). La sainteté a donc sa racine ultime dans la grâce baptismale, dans le fait d’être greffés dans le Mystère pascal du Christ, avec lequel nous est communiqué son Esprit, sa vie de Ressuscité. Saint Paul souligne de manière très puissante la transformation que la grâce baptismale accomplit dans l’homme et il arrive à créer une terminologie nouvelle, forgée avec le préfixe "co" : co-morts, co-ensevelis, co-ressuscités, co-vivifiés avec le Christ: notre destin est indissolublement lié au sien. « Si par le baptême — écrit-il — dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ, par la toute puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts » (Rm 6, 4). Mais Dieu respecte toujours notre liberté et demande que nous acceptions ce don et vivions les exigences qu’il comporte, il demande que nous nous laissions transformer par l’action de l’Esprit Saint, en conformant notre volonté à la volonté de Dieu.

    Comment notre façon de penser et nos actions peuvent-elles devenir la manière de penser et d’agir du Christ et avec le Christ ? Quelle est l’âme de la sainteté ? Le Concile Vatican II précise à nouveau : « Dieu est charité et celui qui demeure dans la charité demeure en Dieu et Dieu en lui (cf. 1 Jn 4, 16). Sa charité, Dieu l’a répandue dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné (cf. Rm 5, 5). La charité qui nous fait aimer Dieu par-dessus tout et le prochain à cause de lui est par conséquent le don premier et le plus nécessaire. Mais pour que la charité, comme un bon grain, croisse dans l’âme et fructifie, chaque fidèle doit s’ouvrir à la Parole de Dieu et, avec l’aide de sa grâce, mettre en œuvre sa volonté, participer fréquemment aux sacrements, surtout à l’Eucharistie, et aux actions sacrées, s’appliquer avec persévérance à la prière, à l’abnégation de soi-même, au service actif de ses frères et à l’exercice de toutes les vertus. La charité en effet, étant le lien de la perfection et la plénitude de la loi (cf. Col 3, 14 ; Rm 13, 10), oriente tous les moyens de sanctification, leur donne leur âme et les conduit à leur fin » (Lumen gentium, n. 42). Peut-être ce langage du Concile Vatican II est-il encore un peu trop solennel pour nous, peut-être devons-nous dire les choses de manière encore plus simple. Qu’est-ce qui est essentiel ? Il est essentiel de ne jamais laisser passer un dimanche sans une rencontre avec le Christ Ressuscité dans l’Eucharistie; cela n’est pas un poids en plus, mais une lumière pour toute la semaine. Il ne faut pas commencer ni finir une journée sans avoir au moins un bref contact avec Dieu. Et, sur la route de notre vie, suivre les "panneaux routiers" que Dieu nous a communiqués dans le Décalogue lu avec le Christ, qui est tout simplement l’explicitation de ce qu’est la charité dans des situations déterminées. Il me semble que cela est la véritable simplicité et la grandeur de la vie de sainteté : la rencontre avec le Ressuscité le dimanche ; le contact avec Dieu au début et à la fin de la journée ; suivre, dans les décisions, les "panneaux routiers" que Dieu nous a communiqués, qui sont seulement des formes de charité. « C’est donc la charité envers Dieu et envers le prochain qui marque le véritable disciple du Christ » (Lumen gentium, n. 42). Telle est la véritable simplicité, grandeur et profondeur de la vie chrétienne, du fait d’être saints.

    Voilà pourquoi saint Augustin, en commentant le quatrième chapitre de la Première Lettre de saint Jean, peut affirmer une chose courageuse : « Dilige et fac quod vis », « Aime et fais ce que tu veux ». Et il poursuit : « Si tu te tais, tais-toi par amour ; si tu parles, parle par amour ; si tu corriges, corrige par amour ; si tu pardonnes, pardonne par amour ; qu’en toi se trouve la racine de l’amour, car de cette racine ne peut rien procéder d’autre que le bien » (7, 8 : PL 35). Celui qui est guidé par l’amour, qui vit la charité pleinement est guidé par Dieu, car Dieu est amour. C’est ce qui donne sa valeur à cette grande parole : « Dilige et fac quod vis », « Aime et fais ce que tu veux ».

    Sans doute pourrions-nous nous demander : pouvons-nous, avec nos limites, avec notre faiblesse, tendre à des sommets si élevés ? Au cours de l’Année liturgique, l’Église nous invite à faire mémoire d’une foule de saints, c’est-à-dire de ceux qui ont vécu pleinement la charité, qui ont su aimer et suivre le Christ dans leur vie quotidienne. Ils nous disent qu’il est possible pour tous de parcourir cette voie. A toute époque de l’histoire de l’Église, à toute latitude de la géographie du monde, les saints appartiennent à tous les âges et à tous les états de vie, ils ont le visage concret de chaque peuple, langue et nation. Et ils sont de types très divers. En réalité, je dois dire qu’en ce qui concerne ma foi personnelle également, de nombreux saints, pas tous, sont de véritables étoiles dans le firmament de l’histoire. Et je voudrais ajouter que pour moi, ce sont non seulement certains grands saints que j’aime et que je connais bien qui "indiquent la voie", mais précisément les saints simples également, c’est-à-dire les personnes bonnes que je vois dans ma vie, qui ne seront jamais canonisées. Ce sont des personnes normales, pour ainsi dire, sans héroïsme visible, mais dans leur bonté quotidienne, je vois la vérité de la foi. Cette bonté, qu’elles ont mûrie dans la foi de l’Église, est pour moi la plus sûre apologie du christianisme et le signe qui indique où se trouve la vérité.

    Dans la communion des saints, canonisés et non canonisés, que l’Église vit grâce au Christ dans tous ses membres, nous jouissons de leur présence et de leur compagnie et nous cultivons la ferme espérance de pouvoir imiter leur chemin et partager un jour la même vie bienheureuse, la vie éternelle.

    Chers amis, comme la vocation chrétienne est grande et belle, et également simple, vue sous cette lumière ! Nous sommes tous appelés à la sainteté : elle est la mesure même de la vie chrétienne. Encore une fois, saint Paul l’exprime avec une grande intensité, lorsqu’il écrit : « Chacun de nous a reçu sa part de la faveur divine selon que le Christ a mesuré ses dons... C'est lui encore qui “a donné” aux uns d'être apôtres, à d'autres d'être prophètes, ou encore évangélistes, ou bien pasteurs et docteurs, organisant ainsi les saints pour l'œuvre du ministère, en vue de la construction du Corps du Christ, au terme de laquelle nous devons parvenir, tous ensemble, à ne faire plus qu'un dans la foi et la connaissance du Fils de Dieu, et à constituer cet Homme parfait, dans la force de l'âge, qui réalise la plénitude du Christ » (Ep 4, 7. 11-13). Je voudrais inviter chacun à s’ouvrir à l’action de l’Esprit Saint, qui transforme notre vie, pour être nous aussi comme des pièces de la grande mosaïque de sainteté que Dieu crée dans l’histoire, afin que le visage du Christ resplendisse dans tout son éclat. N’ayons pas peur de tendre vers le haut, vers les sommets de Dieu; n’ayons pas peur que Dieu nous demande trop, mais laissons-nous guider dans chacune de nos actions quotidiennes par sa Parole, même si nous nous sentons pauvres, inadéquats, pêcheurs : c’est Lui qui nous transformera selon son amour. Merci. »

    Benoît XVI, Audience générale du 13 avril 2011.
    (Source et texte intégral - © Copyright 2011 - Libreria Editrice Vaticana)