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  • Conseil de l’Europe : Rejet du Rapport parlementaire favorable à la GPA

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    Le Centre européen pour le droit et la justice est heureux de vous annoncer que le projet de rapport et de résolution sur la gestation par autrui présenté par Petra De Sutter a été rejeté par la Commission des questions sociales de l’Assemblée du Conseil de l’Europe, par 16 voix contre 15.

    Ce mardi 15 mars 2016, la Commission des questions sociales, de la santé et du développement durable de l’Assemblée du Conseil de l’Europe a rejeté un projet de rapport recommandant l’encadrement, c'est-à-dire la légalisation de la maternité de substitution. Ce rapport, proposé par la gynécologue belge Petra De Sutter, avait provoqué la polémique en raison de son contenu, mais aussi de son rapporteur, directeur d’un service de procréation artificielle où se pratique la GPA, et collaborateur d’une clinique indienne de GPA commerciale. La procédure parlementaire avait aussi été particulièrement opaque.

    Le rejet de ce projet de résolution, à une voix de majorité, est un nouvel échec pour les partisans de la GPA. Déjà, le 17 décembre dernier, le Parlement européen avait condamné et demandé l’interdiction de la gestation pour autrui.

    Le 10 mars, le collectif No Maternity Traffic a remis à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, au nom de 107 957 citoyens européens, un appel lui demandant de se prononcer en faveur de l’interdiction de la pratique des mères porteuses.

    L'ECLJ, engagé depuis 2011 auprès des institutions européennes pour l'abolition de la GPA, se réjouit de cette décision ; c'est une victoire de la justice et de la dignité, contre la déshumanisation de la procréation.

    C'est un nouveau succès au Conseil de l'Europe dans un combat de longue haleine : déjà en 2011, l’ECLJ avait efficacement œuvré pour le rejet d’un Projet de recommandation du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe « sur les droits et le statut juridique des enfants et les responsabilités parentales » qui acceptait le principe de la GPA.

    L'ECLJ poursuivra son action en faveur de l’adoption d’une Convention internationale prohibant la maternité de substitution. L'ECLJ agira notamment avec le collectif No Maternity Traffic auprès des gouvernements du Conseil de l’Europe et de la Conférence de La Haye de droit international privé qui prépare actuellement la rédaction d’une Convention internationale en la matière.

    L’ECLJ remercie toutes les personnes et les organisations qui ont œuvré pour le vote de ce jour.

    Grégor Puppinck, Directeur de l'ECLJ.

  • Philippines : 2015, Année des pauvres alliant compassion et rejet de la corruption

    Manille (Agence Fides) – En posant son regard sur le Seigneur crucifié, le pauvre par excellence, « dépouillé de Sa dignité même », l’Église aux Philippines invite « à célébrer l’année 2015 comme celle des pauvres ». Le Christ, par Sa souffrance, « se fait opprimé, méprisé, impuissant, misérable » remarquent les Évêques dans un message rendu public le 30 novembre par S.Exc. Mgr Socrates B. Villegas, Archevêque de Lingayen Dagupan et Président de la Conférence épiscopale, transmis à l’Agence Fides.

    Le message s’adresse ainsi à tous les pauvres : « Sur Sa croix, Il est avec toi. Le Christ est le Dieu avec vous. Il a pris ta nudité, ta vulnérabilité, la faim, la maladie, la honte » invitant à « crier vers Lui en regardant le Seigneur crucifié dans les yeux ». Quel message arrive de cette croix ? demandent les Évêques. Un message de résurrection : « Je suis venu pour porter la vie en Abondance. Bienheureux, vous les pauvres, bienheureux, vous qui avez faim, bienheureux, serez-vous lorsqu’ils vous haïront ». « Au cours de l’Année des pauvres, nous vous disons à tous : venez à Jésus et vous trouverez le repos », exhortant par ailleurs à prier et à demander de l’aide au Christ en toute circonstance.

    L’Année des pauvres constitue également un avertissement pour les riches afin qu’ils ne vivent pas « une vie d’égoïstes » mais orientée vers le bien commun et la solidarité. Les riches sont, eux aussi, invités à « fixer leurs regards sur Jésus » et à écouter Sa voix : « Tout ce que vous avez fait à l’un de ceux-ci, le plus petit d’entre mes frères et sœurs, c’est à moi que vous l’avez fait ».

    « Aux Philippines – écrivent les Évêques – cela signifie bloquer avec urgence la corruption ». « Il est urgent d’interrompre l’usage impropre des fonds du peuple, d’arrêter la destruction indiscriminée de l’environnement, de combattre la pauvreté, de redistribuer équitablement la richesse, de construire une économie qui réponde aux critères de justice, de fournir une instruction respectueuse de toutes nos personnes, en tant qu’êtres humains et enfants de Dieu ». Le dernier appel s’adresse aux Curés et aux prêtres, appelés à quitter les conforts et à embrasser à nouveau une vie simple, proche des pauvres. (PA)

    Source : Agence Fides (01/12/2014).

  • Audience générale de ce mercredi 5 juin 2013

    Ce matin Place St Pierre, le Pape François a consacré la catéchèse de l’audience générale à la défense de l'environnement, à laquelle l'ONU dédiée une journée mondiale : Lorsqu'on parle d'environnement, a-t-il dit, "on pense au livre de la Genèse qui rapporte que Dieu confia la terre à l'homme et à la femme pour qu'ils la cultivent et la protègent. Qu'est ce que cela signifie ? Cultivons-nous et protégeons-nous vraiment la nature, ou bien exploitons-nous et négligeons-nous la création ?... Cultiver et protéger est un ordre de Dieu valable dans le temps et applicable à chacun de nous. Cela fait partie de son projet qui est de faire grandir le monde dans la responsabilité, afin d'en faire un jardin, un espace vivable pour tous. Benoît XVI a plusieurs fois rappelé que la mission attribuée à l'humanité par le Créateur implique le respect des rythmes et de la logique de la création. Mais l'homme est souvent dominé par la tendance à dominer, posséder, manipuler et exploiter, et non par le respect de la nature considérée comme un don gratuit. Ainsi perd-on le sens de la contemplation et de l'écoute de la création, ainsi oublie-t-on de cueillir ce que Benoît XVI appelle le rythme de l'histoire d'amour entre Dieu et l'homme. Ce défaut vient de ce qu'on pense et vit de façon horizontale, loin de Dieu et loin de ses signes".

    "Mais ce 'cultiver et protéger' comprend aussi les rapports humains... Si la crise actuelle est largement liée à l'environnement, elle touche également l'homme. La personne est en danger et ceci justifie la priorité d'une écologie humaine. Ce danger est d'autant plus grave que sa cause est profonde. Il ne s'agit pas d'économie mais d'éthique et d'anthropologie...même si tout est dominé par une économie et une finance démunies d'éthique qui sacrifient les personnes au profit et à la consommation. Il s'agit d'une culture du gaspillage et du rejet...qui tend à devenir commune... La mode aujourd'hui c'est l'argent et la richesse, pas l'homme. C'est la dictature de l'argent. Dieu a chargé l'homme de gérer la terre, non l'argent. Là est le devoir de chacun de nous. A l'inverse, la vie et la personne n'y sont plus considérées comme des valeurs primaires... Cette culture rend insensible jusqu'au gâchis alimentaire... La société de consommation nous a habitués à l'excès et au gaspillage des aliments, auxquels on finit par ne plus accorder de valeur. Et ceci va bien au-delà des simples paramètres économiques car ces denrées sont en fait comme volées aux pauvres et aux affamés. Je vous invite donc à réfléchir sur cette problématique... Si une nuit d'hiver, tout près de cette place, quelqu'un meurt dans la rue, ce n'est pas une information" alors que si un réseau électronique saute c'est un drame ! "Si la bourse fléchit de quelques points, c'est une tragédie, mais pas que des êtres humains soient rejetés comme on jette des ordures... Partout de par le monde il y a des enfants qui n'ont rien à manger et on fait comme si c'était normal. Il ne peut pas en être ainsi !... Prenons tous l'engagement à respecter et protéger l'environnement et la création. Soyons attentifs à toute personne et luttons contre la culture du gaspillage et du rejet au profit d'une culture de la solidarité et du dialogue".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 5.6.13)

  • 24 mai : Benoît XVI parle de la nouvelle évangélisation aux évêques italiens

    Benoît XVI a reçu ce jeudi midi les évêques italiens, qui viennent de tenir leur 64 assemblée générale, évoquant les enjeux de la nouvelle évangélisation dans une société de plus en plus éloignée de Dieu.

    Extraits :

    « Alors que Dieu est pour beaucoup devenu le grand inconnu, et Jésus un simple personnage historique, la relance missionnaire passe obligatoirement par une nouvelle qualité de notre foi et de notre prière... Conquérir les gens à l'Evangile implique que nous retournions avec profondeur à l'expérience de Dieu. »

    « Lorsqu'il ne s'agit pas d'indifférence, de clôture ou de rejet, ce qui touche Dieu est relégué dans le domaine du subjectivisme, réduit à un fait personnel et privé, marginal par rapport à la conscience publique. Le noeud de la crise frappant l'Europe relève de cet abandon, de ce manque d'ouverture à la transcendance. »

    « La mission qui est la notre aujourd'hui comme hier est de mettre les êtres humains en relation avec Dieu, de les aider à s'ouvrir coeur et âme à celui qui les cherche et veux se faire proche. Nous devons amener ces femmes et ces hommes à comprendre qu'accomplir la volonté de Dieu ne limite pas la liberté mais sert à être véritablement libres, à faire le bien... Dieu est le garant et non le concurrent de notre bonheur. Là où l'Evangile entre avec l'amitié de Jésus, l'homme comprend qu'il est l'objet d'un amour purifiant, chaleureux et rénovant, qui permet d'aimer et servir autrui avec l'amour divin. »

    Source : VIS Archive 01 - 24.5.12