Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

relique

  • Méditation : L'Eucharistie : « Si tu savais le don de Dieu ! »

    « L'Eucharistie, c'est le don de Dieu par excellence, le don qui surpasse tous les dons et dans lequel tous les autres sont résumés ; c'est, par conséquent, celui qui nous importe de connaître. Et pourtant, qui dira combien ce don de Dieu est ignoré des hommes : si scires Donum Dei (1) ? C'est parce qu'on ne le connaît pas, parce qu'on ne l'apprécie pas à sa juste valeur, que tant de chrétiens n'en tiennent aucun compte dans leur vie, le négligent, le méprisent et vont même jusqu'à le profaner. Le coeur humain attache cependant tant d'importance à tout ce qui s'appelle don ! Les moindres présents lui deviennent si chers par cela seul qu'ils sont l'offrande et l'expression de l'amitié !
    Pourquoi faut-il que ce don de l'Eucharistie, si excellent et si riche, puisqu'il est le produit de l'amour divin et qu'il contient Dieu lui-même, pourquoi faut-il que ce don soit ignoré, oublié, compté pour rien !
    Combien n'y a-t-il pas de chrétiens pour qui l'Eucharistie n'est guère qu'un symbole, un signe, une relique vénérable, et qui ne savent pas y voir la divine réalité qu'il contient, c'est-à-dire la personne vivante et agissante du Christ ? - Combien à qui la communion, au lieu d'être l'acte vital et capital de la piété chrétienne, n'apparaît que comme une pratique ordinaire de dévotion ? - Inintelligence profonde et déplorable dont Jésus-Christ a bien le droit de se plaindre : « Ah ! si tu savais le don de Dieu ! »

    Sachez donc apprécier désormais à sa juste valeur la divine Eucharistie. Faites-en le sujet de vos méditations fréquentes, de votre étude assidue, afin que, la connaissant mieux, vous l'estimiez aussi toujours davantage. Mais cela ne suffit pas ; il faut de plus :
    Utiliser ce don.

    L'Eucharistie, en effet, n'est pas un présent quelconque que nous fait la libéralité divine et qu'il nous est loisible de faire fructifier ou de laisser improductif. C'est un don que j'oserai appeler éminemment pratique et que Dieu nous fait pour que nous le fassions servir à notre avantage et en extrayions toutes les merveilleuses efficacités qu'il renferme. C'est un dépôt qui demande à être négocié ; c'est une semence féconde que nous devons faire fructifier ; c'est un puissant moyen de salut dont nous devons user. Ce serait donc fort mal répondre aux vues et aux désirs du donateur, Jésus-Christ, que de se contenter d'entourer l'Eucharistie de respect, de vénération et d'hommages, en lui refusant d'ailleurs toute action sur notre vie.
    Comprenez bien, chrétiens, que ce don de l'Eucharistie ne vous a été fait sous la forme d'aliment qu'afin que vous en nourrissiez vos âmes.
    Dites-vous donc bien qu'un don si grand, si excellent que celui de l'Eucharistie, un don qui renferme tant de trésors à exploiter, tant de divines énergies à développer, un don qui vous a été fait au prix de tant d'amour et de sacrifices et qui a traversé dix-neuf siècles pour venir jusqu'à vous, ce don a droit à n'être pas frustré de sa fin, à ne pas demeurer improductif. Il veut être appliqué à vos âmes, dans la bénie communion, pour les nourrir et leur communiquer la vie divine qu'il renferme. »

    (1) : Si tu connaissais le don de Dieu (Jn 4, 10).

    E. Galtier s.s.s., Le Très Saint Sacrement, Février 1923.

    eucharistie_2a.jpg

  • Visite du Pape François à Naples : Rencontre avec le clergé, les religieux et les diacres permanents

    Samedi en début d’après-midi, dans la cathédrale de Naples, le Pape François s’est incliné devant la relique de Saint Janvier, San Gennaro, le saint patron de la ville, qui fait l’objet d’une grande vénération et dont le sang se liquéfie miraculeusement plusieurs fois par an.

    Bâtie au XIVe siècle, la cathédrale de Naples est dédiée à Notre Dame de l’Assomption. Le Saint-Père s’est rendu également dans la chapelle de Sainte Restituta, l'ancienne cathédrale de la ville, incorporée à l’édifice actuel.

    Cette étape était dédiée aux membres du clergé et aux religieux parmi lesquels se trouvaient les religieuses cloitrées, autorisées spécialement par l’archevêque de Naples à sortir de leurs couvents. Malgré les exhortations répétées et amusées du cardinal Sepe, elles se sont spontanément ruées sur le Pape François pour lui exprimer leur affection.

    Visiblement amusé et très à l’aise, le Souverain Pontife a préféré ne pas lire le discours qui avait été préparé pour cette rencontre « car les discours sont ennuyeux », a-t-il dit. Citant des témoignages, racontant des anecdotes, à bâtons rompus, parfois sur le ton de la plaisanterie, il a livré quelques recommandations à ses auditeurs, revenant sur les thèmes qui lui sont chers. Sous les applaudissements, il a dénoncé « le terrorisme des commérages qui gangrènent la vie religieuse et sèment la division ». Il a mis en garde contre « l’esprit mondain et le pouvoir de l’argent ». Il a exhorté à « la miséricorde, à l’esprit de pauvreté ».

    « La jalousie, l’envie, les antipathies, les luttes intestines sont l’œuvre du diable, a-t-il averti. Les prêtres et les religieux doivent toujours mettre le Christ au centre de leur vie. Ils doivent éviter les divisions et les tensions. Ils doivent être missionnaires, toujours en chemin, et se souvenir que c’est le témoignage, la joie d’une vie pleine, épanouie, qui attirent les gens vers le Christ et suscitent des vocations. » Et quand le cardinal Sepe a annoncé triomphalement que le sang de Saint Janvier s’était à moitié liquéfié, le Pape François a plaisanté : « Cela veut dire qu’ils nous aime à moitié et que nous devons faire davantage pour nous convertir ».

    Dans le texte préparé à l’avance et distribué aux participants, le Saint-Père a mis en garde les prêtres contre « l’individualisme pastoral, contre la tentation d’agir tout seul ou avec le petit groupe de ceux qui pensent comme nous. Cela est difficile dans une société qui exalte le moi jusqu’à l’idolâtrie. Mais on n’est pas prêtre tout seul » a martelé le Pape François invitant le clergé à faire preuve de fraternité : « C’est ensemble, dans un esprit de communion et d’humilité qu’il faut chercher des formes pastorales concrètes, adaptées à la réalité du territoire. »

    Dans un contexte difficile comme celui de Naples, le Souverain Pontife a par ailleurs averti les prêtres qu’ils couraient le risque de se laisser totalement absorber par les besoins et de se comporter comme des employés. Il les a invités à trouver toujours le temps de se tenir en silence devant le Tabernacle et de faire leur examen de conscience. Quant aux consacrés, il les a mis en garde contre la tristesse et l’insatisfaction, les exhortant à « ne pas se replier sur eux-mêmes, à ne pas passer leur temps à revendiquer, à protester et à accuser les autres ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours préparé en italien sur le site internet du Vatican.